Hehehe
Voilà un qui se pavane, voilà un qui ne bave pas ! Oh non celui ci a toutes ces chances, celui ci n'a rien à plaindre ! Celui ci malgré les plaintes révéle toujours du positif.

N'est ce pas ? Oh oui moi qui sait tant ! Haha ! Moi qui n'ai jamais connu ce sentiment d'appartenance à un parfait inconnu qui traversait la rue, dont le parfum m'a enivré ! Ha, que ressent-on, diront ils ! Moi je ne sais pas, et je n'ai jamais su. Moi je sais seulement que ceux qui plaignent leur douleur sont inconscients que le A ne s'arrête pas là.

Oh non il vibre, sans arrêt, les messages arrivent à tout bout de champ ! C'est un portable sur haut parleur, c'est une messagerie dont la sonnerie est si bruyante que chacun l'entend en souriant !

Et moi, que fais-je. Moi je chante, moi je jouis de ces moments d'inconscience. Ces moments où tout est simple, ces moments qui rappellent l'époque. L'époque où tout s'acheminait sans réflexions, cette époque où il suffisait d'un regard pur pour décerner une trace de cette vénération.

Aujourd'hui je me pavane, aujourd'hui je ne bave pas. Savez vous pourquoi ? Et bien parce que le sourire ne m'est jamais venu. Les papillons n'ont jamais pris leur envol, oh non, ça jamais ! Ils sont restés au fond de leur grotte, blottis dans leurs cocons. Aussi capricieux que moi, tiens ! Faites, faites ! Soyez hautains et passez à côté. Pavanez vous devant mon nez, et moi je ne vois rien, bien sûr ! Je suis aveugle, mais que dis-je ! Je suis sourde, ne n'ai rien vu du monde si lui je ne l'ai pas vu.

Alors le jour où enfin il me saluera de la main, la terre s'ebranlera sous la secousse des papillons qui, enfin, prendront leur envol.