Chapitre 2:
C'était lui....
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Nous allions vraiment mais vraiment prendre cher. Je me penchai pour chuchoter quelques mots à Ron mais sa voix me coupa :
- Puis-je savoir ce que vous faites dans les couloirs après le couvre-feu ? nous demanda-t-il d'un ton hautain.
- Nous... cherchons nos appartements, expliquai-je timidement.
- Vos appartements ? répèta-t-il en pensant n'avoir pas bien entendu.
- Oui, de préfets, précisa Ron.
- Vous deux ? Préfets ? dit-il d'un ton sarcastique. Miss Granger je veux bien le croire, mais vous ? Weasley ?
- Apparemment il le mérite, répliquai-je sur le même ton.
Ne voyant aucune réaction de sa part je continuai :
- Maintenant pourriez-vous nous indiquer où se trouvent nos appartements ?
- Quelle insolence ! Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, déclare-t-il en faisant la sourde oreille, enfin si vous trouvez où dormir...
- Mais professeur ! s'exclama le plus jeune garçon Weasley.
- C'est bon Ron ! Il a rabaissé les Gryffondor donc il peut aller s'endormir sur ses deux oreilles ! Et nous n'avons pas besoin de son aide ! affirmai-je.
- Mais enfin Hermione pourquoi tu lui répondais ? me demanda Ron complètement désespéré.
- C'est lui qui a commencé ! soufflai-je telle une enfant.
- Oui mais cette fois tu ne t'es pas montrée très intelligente ! Maintenant qu'allons nous faire ? Dormir dans les couloirs ? On ne peut même pas retourner dans la salle commune ! Depuis que la conscience d'Harry est en connexion avec tu-sais-qui, des armures sont devant le portrait de la grosse dame ! On pourrait être pris pour des mangemorts ! Et je peux te dire qu'elles ne prennent pas le temps de savoir si tu es un élève ou pas, dit Ron qui encommençant à s'énerver.
- Ronald tu es vraiment bête parfois, et puis qui est-ce qui a éternué encore plus fort qu'un dragon ? le questionnai-je légèrement vexée.
Il déglutis en étant pris d'une soudaine passion pour ses chaussures tout en jouant nerveusement avec ses doigts.
- Bien, tu pourrais au moins assumez tes actes au lieu de dire que je ne suis pas intelligente. Et ne t'inquiètes pas, nous n'allons pas dormir dans les couloirs, le rassurai-je.
J'attrapai sa main et l'embarquai avec moi jusqu'au septième étage. Nous arrivâmes devant un mur qui semblait normal. Je fermai les yeux et imaginai alors une chambre chaleureuse avec une grande cheminée.
- Que fais-tu ? Et où sommes-nous ? me demanda Ron.
- Ronald, tais-toi. Je me concentre. Alors si tu veux dormir au chaud ce soir je te conseille d'obéir, ordonnai-je d'un ton autoritaire.
À mon plus grand plaisir il ne dit rien. Encore heureux sinon je serais entrer dans une grande colère sans nom. Je détestais être déconcentrée mais heureusement une double porte apparue sur le mur en m'arrachant un sourire.
- Mais bien sûr ! La Salle sur Demande ! s'exclama Ron. Qu'est-ce-que tu peux être intelligente Hermione !
- Tes idées s'embrouillent Ron ! Il y a deux minutes à peine je n'étais pas intelligente d'après toi ! m'exaspérai-je.
- Je crois que je manque de sommeil, rit-il.
- On risque de se faire repérer pas Rusard ! Je vais finir par te lancer un Silencio ! le menaçai-je.
Il continua de rire bruyamment.
- Entre vite pauvre crêtin ! dis-je en le poussant à l'intérieur de la salle sur demande.
Il poussa un petit cri d'exclamation en apercevant la magnifique chambre qui se tenait devant nous. Je me contentai simplement d'observer la pièce avec des étoiles dans les yeux en voyant l'immense lit à baldaquin et la cheminée en face. Exactement comme je l'avais imaginé.
Je vis alors qu'il y avait deux portes. Pendant que Ron sautait instinctivement sur son lit qui était jumeaux au mien, je me dirigeai vers la porte à gauche du lit de Ron. C'était une très grande salle de bain séparée en deux parties probablement destinées pour nous deux. Je pris la direction opposée, vers la porte à droite de mon lit. C'était avec joie que je découvris une bibliothèque, une immense bibliothèque ! Rien que pour moi, même si ce n'était que pour une nuit.
Bon, cette escapade nocturne aura bien durée, il est 23h ! Je décidai alors d'aller chercher un petit livre avant d'aller me coucher: « Forces et ténèbres, comment les affronter ». Puis j'enfilai un léger pyjama en cette douce nuit d'été. Je comptais rejoindre mon nid douillet lorsque je m'aperçus que Ron avait disparu de son lit. Soudainement, il sortit d'une salle que je n'avais pas eu le temps de visiter en disant :
- Eh Hermione ! Y'a une salle de jeu avec un mini-bar !
- Ah bon ? Je croyais qu'il n'y avait que trois pièces, dis-je. Je n'ai jamais imaginé ça, soufflai-je pour moi-même.
- Non il y en a une quatrième viens voir ! s'exclama-t-il tout joyeux.
En me rapprochant de lui je remarquai qu'il infectait l'alcool.
- Ron, tu... tu as bu ? bafouillai-je.
- J'avoue avoir commencé pendant notre trajet dans le Poudlard Express ! Tu veux pas boire une bière toi aussi et te détendre un peu ? On s'en fout des cours, pas vrai ? C'est que le début de l'année et t'es déjà tendue ! J'te jure bois une bière, faut te décoincer ma vieille ! dit-il avec une voix qui déraillait.
- Ron il faut te ressaisir ! Et ce rapidement ! m'écriai-je.
- Qu'est-ce qui t'arrive 'Mione, un problème ? me demanda-t-il d'un ton innocent.
Je lui répondis complètement dépassée par ses bêtises :
- Oui j'ai un problème ! En ce moment c'est toi qui me prends la tête alors j'ai plus grave à penser ! Mes parents ne se souviennent plus de moi, Voldemort court toujours, et toi tu oses me demander de me détendre ?
J'avais dis tout ça sans reprendre une seule fois mon souffle mais je continuai tout de même :
- Je vais sûrement regretter ce que je vais dire mais regarde toi... Dans 10 ans tu seras probablement dans le même état. Soûl !
-Je te permets pas ! Pour qui tu te prends ? Et cesse de jouer les bonnes sœurs ! cria-t-il.
Il commençait à s'énerver sérieusement mais pas autant que moi.
- Ronald Weasley, je vais te le répéter une dernière fois. Arrête immédiatement l'alcool, ça te rend violent, et tu ne réussiras pas de cette façon dans la vie sauf si tu veux devenir un bon à...
Mais je n'eus le temps de terminer ma phrase qu'une claque monumentale me fouetta le visage. Puis tout s'enchaîna très vite. Je mis du temps à réaliser ce qui allait se produire. Les coups s'enchaînait sans cesse et j'étais incapable de bouger. J'étais figée par la peur et je rêvai d'hurler "non".
- Tout aurait pu tellement bien se passer entre nous Hermione...
Il me releva et commença à prendre possession de mon corps.
Je finis par lui faire comprendre qu'il me faisait mal mais en vain. Il avait franchi la limite à cause de laquelle on ne pouvait plus revenir en arrière, à cause de laquelle plus rien ne serait comme avant.
- Tu n'aimes pas ça ? Eh bah casse toi ! dit-il en me sortant de la Salle sur demande de force.
Je trébuchai puis tombai à plat sur mon ventre encore endolori. Le vacarme de ses insultes et de ma chute attirèrent quelqu'un, je ne savais pas du tout qui c'était et cela m'inquiétais. J'étais incapable de bouger à cause de...mieux vallait oublier.
Les pas se rapprochèrent, mais la personne semblait être accompagnée.
- Qui est là ? dit un voix grave et rauque.
Je ne pus pousser qu'un gémissement plaintif. Et contre toute attente je vis Argus Rusard avec Drago Malefoy sous le bras.
- Tiens, tiens, une autre élève dans les couloirs après le couvre-feu., s'enjoua-t-il.
- Granger ? s'interrogea Drago.
Seulement un autre gémissement de douleur sortit de ma bouche, j'étais toujours à terre.
- On ne vous a pas demandé de l'ouvrir vous ! s'exclama le concierge.
- Lâchez-moi espèce de sale cracmol ! se défendit Malefoy Junior.
- Bon, la miss ! Relève toi et suis nous ! m'ordonna le dit « Cracmol ».
- Où vous nous emmenez ?! cria Malefoy
- Dans mon bureau ! affirma Rusard.
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