Chapitre XII
Heeey !
Le chap est entre choutesse et dépression !
AU FAIT ! Je me demandais, je voulais juste savoir combien de personne lisait cette fanfic,donc mettez un comm' là pour que je rigole, tellement yaura 3 personnes xDD
Bonne lecture !
La salle de réunion était pleine. C'était la dernière avant son départ. Il était assis à côté de Boris. Ils partaient ensembles. C'était toujours plus simple quand on partait avec un pote.
Yann avait un ordinateur devant lui et il montrait sur un grand écran les endroits qu'ils allaient couvrir. La Turquie. La Syrie. Le Liban. Israël. La Jordanie. Le Yémen. Et ils rentreraient ensuite en France. Un voyage de deux semaines. Ils avaient eu des réunions interminables en amont pour décider quelques pays il fallait absolument couvrir, combien de temps ils resteraient dans chaque, dans quelles villes il fallait aller, quelles personnes sur place les aideraient. Hugo adorait ce genre de projets mais c'était épuisant.
La réunion s'était terminée à midi. Il devait aller rejoindre Elise pour manger. Ils avaient tous les deux une demie heure et le repas se résumerait à une salade ou un plat réchauffé qui restait de la veille.
Il fut interrompu par Yann qui le retint par le bras.
« Comment tu te sens ? »
Hugo haussa les épaules. Près. Il se sentait près.
« Ça peut aller. »
Yann s'assit sur la table, alors que tout le monde était en train de quitter la salle.
« Je sais qu'on est un peu en froid mais je veux que tu saches que je me fais un peu de soucis pour toi. Je sais que tu as toujours été un peu solitaire mais ça a empiré depuis que Martin est... parti. »
Hugo n'avait pas envie de parler de Martin.
« Je vais bien Yann. Et je t'ai déjà dit : je ne suis plus en colère contre toi. »
Yann baissa la tête. Il sembla un peu soulagé.
« Et pour Martin, tu penses que tu pourrais...
- Hors de question, le coupa Hugo. La seule chose qui pourra réparer votre relation c'est le temps. Laissez-vous du temps. Laisse-toi le temps de changer, laisse-lui le temps de te pardonner. »
Hugo n'aurait jamais pensé dire un jour cela à son patron, et encore moins vis à vis de son meilleur ami. Yann le remercia en lui souhaitant bon appétit.
« Comment tu vas ? »
Ils s'embrassèrent. Il s'affala sur le canapé en plein open space. Il avait presque couru pour traverser les rues qui séparaient son bureau de celui d'Elise. Il était comme ça. Toujours un peu pressé.
« Bien. Et toi ? » lui demanda Hugo en ouvrant sa salade.
Elle s'assit en face.
« Je cours toujours entre les articles mais je m'en sors. »
Il rigola.
« Au fait, ça a avancé avec Yann ? Il t'embauche finalement ?
- Je ne sais pas encore. La production m'a dit qu'il me contacterai, mais de ce que j'ai su c'est plutôt bien engagé... » dit-elle.
Il sourit, un peu amusé par la tournure que prenait la carrière d'Elise.
« C'est fou cette histoire, tout ça parce que je t'ai traité comme une merde en soirée...
- Tu étais vraiment un gros con à cette soirée ! »
Il fit semblant d'être vexé.
« Je me suis amélioré ? »
Elle fit mine de réfléchir.
« Tu es toujours un con. »
Il baissa la tête vers sa salade, boudant, comme un enfant.
« Mais tu es un con dont je suis amoureuse maintenant. »
Il la regarda. Elle rougit.
« Et oui, je t'aime. »
Elle eut soudain peur qu'il panique, comme le lui avait dit Martin. Mais il sourit. Il déposa un baiser sur sa joue, comme il faisait depuis le début de leur relation.
« Ca tombe bien, parce que je crois que moi aussi. » lui dit Hugo avec un sourire charmeur.
Ils se regardèrent et éclatèrent de rire sans vraiment savoir pourquoi, juste parce qu'ils étaient bien là, dans leurs coins, amoureux.
Le téléphone sonna.
Fort.
Trop fort.
Il le réveilla de très mauvaise humeur. Il grogna en le cherchant à tâtons, perdu dans les draps de son lit.
C'était Yann. Il hésita longuement avant de décrocher. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir lui dire ? Il était encore en colère. Ça c'était certain. Mais bon, il pouvait au moins écouter sans crier, essayer de comprendre. Peut-être que ça l'aiderait à comprendre son cœur. Il pensa à Maëlle, aux journées qu'ils passaient régulièrement ensembles, slalomant entre ses heures de restauration et ses heures de reportages. Des journées à parler de tout et de rien, de livres, de musique, de leurs vies respectives. Il n'aurait jamais cru passer son temps avec cette fille. Elle était un cadeau du ciel. Littéralement.
« Allo ? »
Il entendit un souffle de soulagement de l'autre côté.
« Je pensais que tu ne me répondrais pas. »
Il avait failli le faire.
« J'appelle pour m'excuser. Je sais qu'Hugo t'a tout raconté et j'ai vraiment agi comme une merde. Tu dois me détester mais attend que je t'explique au moins. »
Martin retenait presque sa respiration.
« Quand tu es en reportage dans ses pays, je suis presque en train de mourir, ça me tue de te savoir là-bas, que tu pourrais... y rester. Tu comprends ? »
Oui, il comprenait un peu.
« Non. »
Il sentait d'ici Yann qui passait une main nerveuse dans ses cheveux.
« J'ai compris que tu avais besoin de réfléchir de ton côté mais on ne peut pas rester éternellement en froid. On fait tous les soirs semblant à l'antenne d'être les meilleurs amis du monde et ça me tue ! »
Martin ne savait pas quoi lui dire. Il était perdu.
« J'ai besoin de toi Martin. Je m'éteins sans toi. »
Il sentit Yann s'emballer, perdre ses moyens, sa respiration, des larmes commençaient à s'entendre, des sanglots, à peine perceptibles, sauf pour lui.
« Rentre s'il te plaît. »
Le cœur de Martin se serra.
« Yann, je... il me faut du temps. Ce que tu as fait ce n'est pas bien et...
- Mais je ne le referait plus ! Je te le promets » le coupa Yann.
Martin essayait de garder son calme, de ne pas se laisser emporter par le flot d'émotion qui naissait dans son ventre.
« Il n'y a pas que ça Yann, je ne sais pas si je suis près à entretenir une relation avec toi... avec un homme. »
Un silence s'installa. Lourd. Pesant.
« De quoi tu as peur ?
- De tout, je n'ai jamais fait ça tu comprends. Je ne connais pas. »
Il sentait bien que Yann était un peu vexé mais il ne rajouta à rien, après tout c'était plutôt à lui d'être vexé.
« Il faut que je te laisse Yann.
- On peut se reparler bientôt ? »
Martin soupira.
« On verra. »
Il raccrocha sur ses mots et retomba sur le lit.
Il ne savait plus où il en était. Il avait besoin de parler à Maëlle. Tout de suite.
Il essayait de calmer son cœur.
Il s'était remis à battre.
Fort.
Trop fort.
Voilàààà
Je poste la suite cette nuit !
Merci pour la lecture ! salut !
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