Chapitre X
Heeeey !
La suite ! Alors par qui Martin va remplacer Yann ? TATATATAAAAAAA
Bonne lecture !
PS : j'ai envie de vous faire chier, donc je commence pas par Martin mais par Hugo xDD
Hugo restait là. Immobile. Pensif.
Qu'est-ce qu'il devrait faire ? Prendre un avion pour New York. Parcourir ces fameux 5000 kilomètres de distance ? Martin ne se sentait pas bien et lui l'avait laissé tout seul. Il aimerait tellement pouvoir l'aider. Mais il avait ses obligations ici et il n'était pas sûr que c'était de lui dont Martin avait besoin, peut-être de quelqu'un d'autre, d'étranger, d'extérieur, à tout ça, toute cette merde. Il ferait mieux de rester ici, de surveiller ses arrières, de surveiller Yann.
Il se demanda ce que Martin faisait en ce moment. Est-ce qu'il pleurait ? Est-ce qu'il était parti en reportage ? Est-ce qu'il se bourrait la gueule ? Est-ce qu'il parvenait seulement à tenir sur ses jambes ? Est-ce que la nouvelle ne les lui avait coupées ?
Il fut sorti de ses sombres pensées par la sonnerie de son téléphone. C'était Elise. Il était content de pouvoir lui parler. Il ne pouvait nier qu'il en avait terriblement besoin. Il n'avait toujours pas réfléchi à ce qu'elle lui avait dit. Est-ce qu'il était amoureux d'elle ? Est-ce qu'il était seulement capable de tomber amoureux ? Capable de construire une histoire avec quelqu'un d'autre que lui-même ?
« Tout va bien Hugo ?
- Je ne sais pas. J'ai peur d'avoir fait une bêtise avec Martin. »
Et peur était un euphémisme.
« Tu as fait ce que tu devais faire. Tu n'as rien à te reprocher. »
Il n'était pas aussi sûr qu'elle.
« Maintenant, il faut simplement que tu sois là pour Martin. Il en aura besoin. Essaye de l'appeler dans la journée. »
Elle avait raison.
« On peut se voir ? » demanda-t-il.
Elle rigola tout doucement.
« Oui, si tu veux. Tu n'as qu'à passer me voir au travail. »
Il était content. Il raccrocha et termina de rédiger des mails et ce qu'il allait dire à l'antenne. Il était épuisé. Il lança un coup d'oeil au bureau de Yann. Il fallait qu'il lui dise ce que Martin avait répondu. Qu'il partait faire ces reportages. Oui, il le fallait.
Il se dirigea vers la porte pour toquer tout doucement. Il entra. Il vit le regard de Yann changer en le voyant. Mais hugo ne se laissa pas amadouer. Il avait peut-être l'air terriblement désolé mais il n'avait que ce qu'il méritait.
« J'y vais Yann. »
Il hocha la tête.
« Et Martin ? Est-ce qu'il a dit...
- Si Martin veut te dire quelque chose il le fera lui-même » le coupa fermement Hugo.
Yann ne répliqua rien. Il n'avait de toute façon rien à dire. Il ne pouvait que s'écraser et se détester.
« Quand est-ce que je pars ?
- La semaine prochaine. Il faudra qu'on organise une réunion pour préparer ton voyage et le nombre pays que tu feras. »
Hugo s'apprêta à retourner travailler mais Yann n'avait pas fini.
« Ecoute Hugo, je suis désolé pour tout. J'ai été tellement con et bien sûr que je serai anéanti s'il t'arrivait quoique ce soit. »
Même s'il le détestait ces temps-ci, il ne put s'empêcher d'être touché.
« Fais attention s'il te plait. Ne fais rien de stupide. »
Hugo avait envie de lui tenir tête.
« Qu'est-ce que j'aurai à perdre ? »
Yann soupira.
« Tout. Martin. Elise. Quotidien. »
Oui c'était vrai. Il avait bien trop à perdre.
« Je sais. Ne t'inquiètes pas. Tu comptes aussi pour moi, Yann. »
Il lui sourit avant de partir du bureau. Il était épuisé mais un peu rassuré. Qui aurait pu croire que ce serait Yann qui l'aiderait un peu aujourd'hui ? Surement pas lui.
Elise se leva quand elle entendit les bruits de porte pour ouvrir. C'était Hugo. Elle ne l'attendait pas si tôt, mais elle était contente. Il avait l'air un peu perdu ces derniers temps et ça la rendait heureuse de savoir que c'était elle qu'il avait choisie de venir voir. Il lui embrassa la joue, comme à son habitude et s'affala sur le vieux fauteuil, disposé dans le coin, qu'elle n'utilisait jamais.
« C'est pas la joie, toi ! »
Il la regarda avec un air triste.
« J'y vais.
- C'est super, c'est pas ce que tu voulais ? »
Si bien sûr.
« J'ai peur. »
Elle ne put s'empêcher de sourire.
« Mais tu es déjà allé dans des zones dangeureuses. Qu'est-ce qui est différent cette fois ? »
Tout.
« Martin. Yann. Et puis toi. »
Il avait envie de répondre : surtout toi. Elle était touchée. Elle l'embrassa. Comme ça. Sans raison. Elle n'en avait plus besoin. Elle était sûre. Elle était amoureuse. Tout était entre ses mains à présent. Il détacha tristement ses lèvres des siennes.
« Tu penses que j'ai pris la bonne décision ?
- Je pense pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise dans ce cas-là. Mais tu as pris celle qui te semblait la plus juste et c'est ce qui compte. »
Il soupira longuement.
« Si je pars, ça donnera quoi entre nous ?
- On verra bien, non ? Il n'y a pas le feu. » le rassura-t-elle.
Il n'était pas rassuré.
« J'ai pas beaucoup réfléchi tu sais ? »
Oui, elle le savait. Il avait eu beaucoup à gérer.
« Mais je crois que j'ai pas besoin de réfléchir. »
Elle ne comprenait pas.
« Je ne sais pas si je peux être en couple, mais je sais que je veux être avec toi. Tout le temps. »
Elle rigola. Il rigola. Nerveusement. Il l'embrassa. Elle était aux anges. Il l'avait rejoint.
Martin buvait du café en bas de chez lui, dans le bar avec la fille. Elle était employée là-bas. Il ne l'avait pas encore abordée. Il était un peu intimidé. Il n'avait jamais fait ce genre de choses. Mais il était aussi très en colère. Alors, il se laissa tomber à l'eau, poussé par ses pauvres démons. Il l'appela quand elle passa près de lui. Il lui demanda son nom. Elle était méfiante. Mais il sourit et elle le trouva séduisant. Maëlle. C'était très français comme prénom. Mais elle avait juste une mère d'origine française. Elle ne le parlait pas. Il lui expliqua. Calmement. Simplement. Il voulait coucher avec elle, pour oublier, pour se calmer, pour respirer. Elle rigola. Et l'envoya chier. Il rigola. Il était con. Il s'excusa. Il l'invita. Un autre café à ses frais. Elle était belle. Est-ce que c'était possible qu'il tombe amoureux après si peu de temps ? De toute évidence, non. Et puis, elle ne semblait pas vraiment enclin à une proposition amoureuse ou sexuelle. Elle semblait en dehors de tout ça.
Ils discutèrent. Elle alternait entre lui et le comptoir, entre les clients et ses problèmes, entre les verres et sa tasse de café. Il lui expliqua tout. Elle écoutait tout. Sans manquer une miette. Sans parler un seul instant. Juste écouter, tout absorber. C'était ça Maëlle. Un prénom français pour une Américaine. Originale.
Les heures passèrent et il était bien. Ou plutôt il était mieux. Tellement mieux. Il avait ignoré les messages d'Hugo. Il lui répondrait plus tard. Mais Maëlle lui avait dit de répondre, qu'il s'inquiéterait pour rien, qu'il avait le droit de savoir. Alors il lui avait répondu. Et ça lui avait fait du bien de savoir que son ami s'inquiétait pour lui.
Il avait quitté cet endroit finalement. Il n'avait pas fait ce qu'il avait prévu mais il avait un cœur plus léger. Il allait un peu mieux. Il avait peur d'être tout seul à présent, peur que ses démons reviennent le chercher quand il aurait le dos tourné. Peut-être qu'il devrait les affronter. Peut-être qu'il devrait relever la tête. Oui c'était ça. C'était ça qu'il devrait faire. Se battre.
Voilààààààààà
maelle13 est dans la place !!!
Merci pour la lecture !
Bonne nuit !
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