Chapitre 38: La Théorie d'Alban.
Chapitre 38 :
Septembre arriva avec une légère baisse des températures. Partout à travers le pays, la fin des vacances annonçait de la nostalgie pour certain, et la joie pour d'autre de revoir leurs amis, et collègue de travail. Le problème toujours présent dans ce vaste pays, était la question sur les êtres à part, et qui continuait de diviser la population majoritairement bêta. Cependant depuis que le roi et ses ministres avaient fait intervenir directement sur le terrain, des troupes de miliciens pour maintenir l'ordre, dans les régions à risque. Les taux d'incidents et d'échauffourées avaient nettement baissé. Cependant ces derniers n'avaient pas totalement disparut. Et il arrivait encore assez régulièrement que des groupes aux pensées distinct se tapent dessus au beau milieux d'une ville, après une brèves altercation.
Le drame qui était arrivé à BelTown, et qui avait rasé une grande partie du quartier commerçant ne s'était fort heureusement, jamais reproduit. Toute fois tel un secret parfaitement conservé, des groupes un peu plus " anarchiste " se réunissaient dans des endroits difficile d'accès, en encore inconnu des différents services de polices et de sécurités du pays. Là, durant des réunions un peu mystérieuse et qui parfois durait plusieurs heures. Chacun criait son indignation et son mécontentement, sur la manière dont le roi et ses ministres géraient dernièrement le pays. Des programmes et des actions un peu extrême étaient proposé dans le but évident de saboter les dernières lois qui étaient passé, et qui surtout étaient en faveur des êtres à part.
- Le roi se laisse influencer par la reine, disait-on en frappant du poings sur la table. Lui qui était tel un loup avant qu'il ne l'épouse, ressemble à présent un à vieux chien sans croc.
- L'ascendant qu'elle a sur lui, et en effet très important. reconnaissait-on. Sans son intervention, jamais le roi n'aurait pris la décision d'appliquer ces lois.
Et durant des heures, ces groupes un peu trop extrême dans sa manière de penser, refaisait le monde ou du moins leurs pays tel que eux le voulaient. Fort heureusement, ces propos loin d'être dénué de violence et d'agressivité n'étaient pour les moments que des mots jetés en l'air dans le but évident de se défouler un peu. Le plus à craindre pourtant étaient qu'un jour, il ne passe des mots à la pratique.....et certain plan qui était encore en cours de discussion ne présageait rien de bon.
A contrario, il y avait des gens plus raisonnable. Certain avaient su se remettre en cause dans leurs façon de penser. Réalisant que peut-être vivre avec ces êtres un peu spécial ne changerait pas grand chose à leurs quotidiens. Ils organisaient régulièrement des manifestations pacifistes, très surveillé par la police. Ils planifiaient un peu partout sur le territoire des campagnes d'informations, dans le but d'étendre un peu leurs point de vue, sans pour autant en venir à la violence. Parfois, leurs arguments faisaient mouche, et d'autre fois ils étaient perturbé par des détracteurs qui venaient mettre le bazar. Souvent ses perturbateurs étaient si virulent que les forces de l'ordre étaient obligé d'intervenir.
Mais les choses changeaient, lentement. Petit à petit. Ce qui avait été qu'une petite poignet d'habitant qui défendait la cause des êtres à part, grandissaient chaque jours un et plus. Et ceux beaucoup plus rapidement, que tout ceux qui étaient assoiffé de bataille de combat, et de haine. Le roi , la reine et les ministres étaient informés tout les jours, des l'agitation qui étaient encore bien présente dans le pays, et agissaient en conséquence. La crainte d'une guerre civile ne s'éloignait jamais de leurs esprit, et c'est en essayant d'éviter le plus possible que se drame n'arrive qu'ils organisaient le pays.
Une fois, le souverain qui avait gardé la lettre que Shanks lui avait écris, voulu que cette dernière soit lu, durant le journal télévisé. La raison de cela avait été assez simple. Ce programme était celui qui réunissait le plus de ses citoyens. Et à travers cette lecture le roi, était curieux et surtout désireux de voir qu'elle serait la réaction de son peuple fasse aux mots de se terrible Alpha.
" Tuez est quelque chose que je déteste..."
" Je ne suis pas le monstre sanguinaire que vous décrivez."
Ces phrases justes, et écrites de la main même de Shanks, avait laissé un peu pantois ceux qui jusqu'à présent, avaient toujours cru cette propagande qui avait affirmé, qu'il n'était un monstre assoiffé de sang. De par ses mots, simples mais fidèle à son caractère et sa manière de penser, Shanks avait su donner bien du grains à moudre, chez tout ces gens qui les avaient entendu. Seul, les passages un peu blagueur et amusant, avaient réussi parfois à arracher un sourire, ici et là. Mais les répercussion quand à cette lecture prendraient sans doute beaucoup de temps, avant d'avoir de réel effet.
Ce jour-là, le roi et sa chère épouse reprenaient la route pour le château céleste. Comme toujours Reiju était un peu triste de quitter le palais des milles beautés qu'elle aimait beaucoup, pour retourner dans cette sombre et sinistre castel, pour lequel elle n'avait aucune affection. L'idée de revoir à nouveau cette sinistre végétation envahi de pin blanc, ne l'enchantait guère. Depuis que son époux, avait banni cet horrible Caesar Clown, un changement léger s'était fait en lui. Souvent pensif, il lui arrivait parfois de la fixer en silence, avec le regard plein d'interrogation. Comme si dans ces instants précis une multitude de questions venaient chambouler son esprit plus ou moins stables dernièrement.
Assise dans le confortable siège de leurs limousine, la jeune femme observait d'un oeil distrait le paysage extérieur qui défilait à une certaine vitesse. Parfois elle passait la main dans sa belle chevelure rose, afin de remettre en place une mèche rose un peu rebelle. Puis une fois cela fait, elle la reposait sur ses genoux, qu'elle pianotait du bout de ses long doigts, toute en murmurant un petit air de musique.
- Reiju, souffla le roi en prenant l'une des mains de la jeune femme dans la sienne. Pouvons-nous parler un instant ma belle.
- Bien sûr, sourit cette dernière en tournant son beau visage. Vous m'avez l'air très soucieux depuis quelques jours, et si je peux vous aider d'une quelconque manière.
- Je pense qu'en effet tu peux m'aider, en répondant à mes questions, sourit brièvement le roi. Mais je veux que tu sois la plus honnête possible, d'accord ?
- Je le ferais, assura la jeune femme toujours souriante en inclinant légèrement la tête. Je n'ai aucune raison de vous mentir après tout.
- Il y a une chose que Caesar m'a dit lorsque je les bannis de la cour et qui ne cesse de trotter dans la tête. J'ai beau essayé de ne pas y faire attention, je ne cesse d'y penser.
Là, le souverain fit une pause, pour prendre sans doute un temps de réflexion. Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'il ne lâche la main de son épouse. Sans doute cherchait-il les mots adéquate à utilisé pour expliquer ce qui lui brûlait la langue dernièrement. Lorsqu'il reprit la parole ses yeux vert, se plantèrent dans les iris bleue de son épouse.
- Je sais à présent que Caesar est un affreux menteur et qu'il parfaitement indigne de confiance. Et que la plupart des paroles qui passent son horrible bouche ne sont que du poisons. Cependant, il m'a soutenu malgré mes menaces de le tuer...que tout tes frères ne seraient pas mort.... *je veux dire normalement il aurait pleurer de trouille comme il en n'a l'habitude. Et pourtant malgré ma menace, il a persisté. Sais-tu pourquoi, il m'a affirmé de telle chose ?
Ne s'attendant pas du tout à ce que son royal époux aille sur un tel sujet. La jeune femme prise de surprise, leva sa main libre avant de la porter au niveau de son coeur. Ses yeux s'étaient écarquillés. Mentalement elle s'encourageait à trouver rapidement une réponse adéquate, et qui lui ne ferait prendre aucun risque pour elle, mais aussi pour son petit frère encore en vie.
- Mes frères sont mort, murmura t-elle d'une voix qu'elle força à être émue. Vous les avez vu vous mêmes majesté. C'est cruel de la part de ce sale bonhomme de sous entendre l'inverse...Je les ai vues....tout les trois....j'ai assez pleurée leurs pertes, pour avoir encore de gravé dans mon coeur, la peine que je ressens toujours.
Ayant dit cela, quelques larmes salvatrices arrivèrent à border ses beaux yeux bleue. Un souffle discret franchi ses lèvres rosés, pendant que le roi continuait de tenir sa main, sans chercher à la lâcher.
- Peut-être...supposa t-il un peu hésitant, car comme toujours il n'aimait pas voir sa jolie épouse aussi triste. Peut-être...ne parlait-il pas de ces trois créti...ces trois là, se reprit-il essayant de garder pour lui seul le mépris qu'il avait toujours eu pour ces frères.
- Mais de qui d'autre veut-il parler alors ? Fit la maligne jeune femme en prenant un air ingénue. Quoi ? Il parle de mon autre petit frère, qui est mort enfant ?
- C'est ce que j'ai fini par en déduire, admit Alban en hochant la tête.
- Quel homme ridicule ! S'indigna la rose en prenant un profond air vexé, son visage était si plein de colère et d'amertume, que le roi en fit une légère grimace. Il ne l'a jamais connu. Et il ose affirme une telle chose. Mais pour qui se prend-il ! C'est proprement ignoble de dire ça ! J'ai perdu tous mes frères, absolument tout mes frères. Ce genre de blague horrible provenant de cet homme stupide, me blesse profondément.
Lentement le roi plissa ses long yeux vert, un peu comme si il cherchait à lire quelque chose d'en l'attitude que prenait sa femme. Quelques secondes s'écoulèrent donc dans un silence des plus inquiétant, pour Reiju qui parvient à tenir bon malgré la tension qui faisait battre son coeur à grand rythme.
- Où est-il enterré ! Demanda le souverain avant, de crier sur le chauffeur qui avait prit un virage un peu trop brusque à son goûts. Si tu veux être licencié imbécile, continue de conduire comme ça ! Gronda t-il avant de se concentrer à nouveau sur sa femme. Alors ?
- Sanji ? et bien euh...bredouilla la rose mal à l'aise, cette fois-ci. Je ne sais pas. A présent que vous en parlez, je n'ai pas le souvenir que ma mère m'ait dis où il était enterré..ou même si il avait été ..incinéré.
A nouveau elle tenta de prendre un air plein de réflexion, un peu comme le ferait une personne cherchant au plus profond de sa mémoire, les souvenirs floue de son de sa toute petite enfance.
- Vraiment Je...je ne sais pas, où il peut-être enterré. Reconnu t-elle enfin dans un souffle plein de tristesse et d'agacement. Je ne crois pas que m'a mère m'ai dit cette information. J'étais si jeune, c'est vrai...Mais je beau chercher dans ma mémoire rien ne me vient à l'esprit...
- Penses tu que ta mère, aurait pu te mentir ? Questionna le roi, avant de voir le visage de sa femme se figer soudainement. Comme si manquer du moindre respect envers sa défunte maman était un pure crime. Pour te protéger...corrigea t-il.
- Mentir ? S'indigna malgré elle, Reiju. Elle était mourante et épuisée. C'est surtout pour ça qu'elle ne m'a rien dit, sur l'endroit où était enterrer mon petit frère. Elle souffrait beaucoup,... je doute qu'elle ait cherchée à me mentir.... Ma mère était une honnête femme...qui aimaient ses enfants.
- Je comprends, ma toute belle. Mais je pense, coupa le roi désolé de faire de la peine à son épouse. Qu'elle t'a dissimulé la vérité. Peut-être pour te protéger....surement même, insista t-il pour montrer à Reiju qu'il ne cherchait pas à manquer de respect à Sora. Je pense...que ton frère ....euh...c'est quoi déjà ? Ah oui ! Sanji est toujours en vie...En me basant sur les sous entendu de cet imbécile de Clown...j'en arrive à cette déduction...
- Mais...Mais ...bégaya de panique la rose, qui pour une fois n'arrivait pas à mener Alban par le bout du nez. N...non vous vous tromper. Je n'ai plus de frère....Ce sale type vous ment ...j'en suis sûr et certaine. Il est si sournois, si mesquin...
- Là dessus, je suis bien d'accord avec toi. Mais écoute ma théorie tu verras, tu seras rapidement d'accord avec moi.
Son sourire qu'il cherchait visiblement à être rassurant était une véritable lame plongeant dans son coeur. Relâchant la main de sa belle dame comme Alban l'a nommée toujours, le roi reprit la parole.
- Cet imbécile de Clown m'a dit ça , au moment même ou il était bannie, et que ma lame était sous sa gorge. Je veux dire, lui si pleurnichard à tenu bon, à se sujet....ce qui est là, un détail non négligeable. Je pense que son but était de nuire à ta famille , puisqu'il déteste les Vinsmoke et que malgré notre mariage, et bien tu en restes une.
Là, il fit une courte pause avant de reprendre.
- Je me suis donc dit qu'à l'époque ou il se chamaillait avec ton père. Quand ils n'arrêtaient pas de ce faire des mauvais coups l'un l'autre, il a cherché un lourd secret dans votre passé familiale...et qu'il du découvrir d'une façon ou d'une autre que...ta mère vous avez tous menti en faisant croire que ton frère " Sanji "était mort....alors qu'en réalité il était encore en vie....
Pendant que le souverain était entrain de déballer sa théorie pas si bêtes que cela d'ailleurs, Reiju sentait la pression cardiaque de son coeur battre à une allure vertigineuse. Un léger tournis commença même à l'envahir, tandis que de toutes ses forces elles essayait de garder un minimum de calme en elle. Ses mains de nouveau réuni sur ses genoux tremblaient avec force.
- Le problème dans toute cette histoire, c'est que je ne comprends pas pourquoi elle aurait cachée, qu'un seul de tes frères ! Pourquoi juste lui , et pas les trois autres crétins ? Et dans quel but d'ailleurs ? Et puis, reprit-il sans laisser la moindre chance à la jeune femme de réagir.....Tu te rappelles de cette fois ou ton frère Yonji était parti après que Caesar ait joué avec sa cervelle ? Peut-être lui avait-il demandé de rechercher ton frère...juste pour emmerder ton père ? Mais une question reste.....En quoi retrouver un enfant perdu, lui aurait-il déplus....réfléchie à nouveau Alban...
- Mon frère est mort....coupa Reiju les poings serrés. Pour une fois depuis des années la jeune femme était entrain de perdre son sang froid. Il est mort quand il était petit garçon....j'ai..j'ai toujours cru en ma mère et en sa parole....
- Alors pourquoi cet imbécile m'a t-il soutenu le contraire ! Insista le roi, en s'approchant de sa femme qu'il dévisagea un peu. Ton père a tellement de secret, peut-être au final que tu ne sais pas tout sur lui ?
- Que voulez vous dire majesté...?
- Je ne sais pas encore. Reconnu Alban en passant la main sur la joue de la jeune femme où il essuya de son pouce quelques larmes dont elle n'avait même pas conscience. Ma pauvre épouse, je pense que tes parents ton mentit sur bien des choses en ce qui concerne ton petit frère....
- Vous...vous croyez ? se força t-elle à s'étonner, en voyant le roi confirmer dans signe de tête.
- Je suis désolé ma douce. J'ai parlé, parlé..sans me rendre compte, que cette conversation te faisait beaucoup de mal. Je voulais juste partager avec toi ma théorie....mais si ça te fait autant de peine...pardonne moi.
- Ce n'est pas grave mon cher époux, se força t-elle à sourire.
- On en reparlera plus tard, quand tu te sentiras plus apte à supporter cette conversation d'accord ?
- Ou..oui.
Pour la première fois depuis qu'elle était devenue sa femme, Alban se approchait dangereusement du secret de Reiju. A présent la jeune femme n'avait plus d'allié au château pour détourner l'attention du roi. Hors-mis peut-être Kobby qui lui était fidèle. Mais ce dernier était chargé d'étudier tout ce qui avait un rapport avec l'ancienne déesse Laure. A tout pris elle devait repousser au plus loin cette conversation, qu'elle n'avait absolument pas envie d'avoir avec le souverain. Elle devait aussi saboter toute réflexion faite au sujet de son frère. Les jours et peut-être les semaines qui s'annonçaient risquaient d'être compliquer pour elle.
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Dans la montagne des âmes, l'arrivé du mois de septembre annonça un léger changement climatique. Le refuge étant situé en altitude, les températures qui jusqu'ici étaient restée assez estival, baissèrent drastiquement. Les t-shirt et bermuda légers, ainsi que les jupes et les robes, furent vite échangés contre des vêtements un peu plus chaud. Pourtant la nature toujours aussi belle, les encourageaient malgré tout à faire quelques balades. Les sommets de la chaine de montagne, difficile à distinguer dans la masse de nuage perpétuel, avaient déjà vues quelques flocon tomber. Doucement , paisiblement un automne précoce annonçaient sa venue.
Ce que septembre annonçait aussi en plus d'un changement de météo, était que Sanji et Law entraient à pieds joints dans leurs septième mois. Le ventre déjà bien rond du chirurgien n'avait cependant rien à voir, avec celui beaucoup plus arrondi de son ami aux cheveux blond. Bien sûr le fait que Sanji attende des jumeaux, était l'explication même de tout ceci, mais cela n'empêchait pas malgré tout Law d'être fière de ne pas être le plus " dodu." Malgré certaine crise de gourmandise, qui sournoise comme elles étaient, le frappaient n'importe quand.
Mihawk lui atteignait le quatrième mois dans un calme olympien. A présent son ventre se faisait bien voir même si il restait de taille tout à faire raisonnable. Pourtant c'était à demi effaré que ce matin là, après être sorti de la douche, il alla voir Shanks qui l'attendait pour aller prendre le petit déjeuner. Sur le visage pale et dégageait du faucon, une expression pleine de surprise, était visible. De son regard doré un peu plus expressif à présent, Mihawk agitait son pantalon devenu trop petit devant les yeux rouge du chef....
- Il est vraiment trop petit ! Déclara t-il avec calme.. Déjà ! C'est très mystérieux...
- Bouah ah ah. ricana le rouge amusé, T'es vraiment sûr que c'est mystérieux ? Hum ?
- Hmm peut-être pas...
Sans rien ajouter de plus, le chef posa ses deux sur le petit ventre rond du brun, et dans lequel leurs fils grandissait paisiblement. Un sourire large et chaleureux illuminait son visage naturellement jovial.
- Notre petit prends ses aises Mi' c'est tout. On va passer au club de couture toute suite après le repas, ok ?
- D'accord, et sans rien dire de plus l'homme au regard aiguisé, alla fouiller dans leur immense penderie, à la recherche de quelques choses à se mettre sur le derrière.
Parfois au beau milieu de ses recherche, un léger grondement très vite suivie de marmonnement se faisait entendre de sa part. A la suite de cela un vêtement volait à travers la pièce, et dont un une fois vient à s'écraser contre le visage du chef. Mais après un quart d'heure d'intense farfouillement Mihawk dans un petit " ah " de satisfaction discret trouva quelques choses à mettre.
- Je comprends à présent, pourquoi Sanji quand il est pris dans ses crises, se compare à un éléphant.
- Le pauvre, ricana avec une pointe de compassion Shanks.
Depuis quelques jours un événement assez important avait eu lieu dans la petite famille de Law et de Kidd. Andrew en atteignant ses 22 mois, passa du lit de bébé dans lequel il dormait, et qui était un peu trop petit, au lit de grand. Avec calme, le docteur avait expliqué à son petit garçon qui à ses yeux grandissait beaucoup trop vite, que ce nouveau lit serait le siens. Le petit gars à cheveux rouge, avait vu ce tout nouveau lit, que Franky avait monté, car Kidd restait une catastrophe en bricolage, comme une source de fierté. Sur une table de nuit, en plus d'une petite lampe , était installé une petite veilleuse en forme d'ours blanc, qui l'empêchait ainsi d'avoir peur dans le noir.
Son ancien lit avait été transféré dans la chambre de bébé, qui avait encore besoin d'être aménagé. Le problème avec ce petit changement étant qu'à présent, Andrew pouvait sortir comme bon lui semblait de son lit. Un peu téméraire, et ceux malgré la peur toute logique à son âge qu'il avait du noir. Il n'était pas rare que ce petit gars, qui apprenait aussi être propre et à faire sur le pot, aille voir au beau milieu de la nuit l'un de ses parents, pour l'emmener faire pipi.
Intelligent, après bien des luttes pour faire ses petites "commissions" dans le pot, il avait fini par comprendre que bientôt les couches seraient un lointain souvenir. Même si encore il y avait quelques ratés. Mais une nuit, il avait su affronter la " terrible " pénombre du couloir, pour pousser la porte entrouverte de la chambre parental, avant d'aller gambader à toute vitesse en direction de Law... qui fut réveillé sans ménagement.
- Papa...pipi...dit le petit garçon, en secouant le bras de Law... Papaaaa Pipiii...
- Hum....marmonna le docteur encore à demi endormit. ...papa...pipi....répéta t-il machinalement en secouant Kidd près de lui, qui ronflait à faire trembler les murs.
Voyant que son compagnon était trop endormi pour réagir, Law s'était donc levé, après avoir allumée la lumière de sa lampe de chevet. Ses yeux cernés ne semblaient pas être en phase avec l'idée de rester ouvert. Pourtant il tendit la main que son garçon, qui la prit aussitôt et alla l'aider à se soulager dans son pot. L'épreuve dura de longue minutes, durant lequel Law était resté le dos appuyé contre le mur de la salle de bain à lutter contre le sommeil. Après cela il fallut encore recoucher Andrew, qui trouva mille excuses pour que son cher papa reste près de lui. Quand enfin l'enfant fut endormit, le docteur put enfin retourner dans son lit, où sans vergogne Kidd s'était étalé. D'une rapide petite frappe sur le front, il avait réveillé le dormeur, en lui grondant dessus pour qu'il se pousse....ce qu'il avait fait en ronchonnant.
D'autre fois Andrew, se réveillait tôt le matin. Parfois il restait sage dans son lit de grand et jouait avec ses peluches en attendant que l'un de ses parents viennent le chercher. Et puis d'autre fois, sa patience était absente, et il traversait à nouveau sa chambre, le couloir, entrait dans la chambre parental et réclamait...toujours auprès de Law, un petit câlin du matin dans leurs grand lit. Ces instant là, l'enfant les adorait. Bien installé au milieux de ses deux papas, il profitait avec sa joie naturel de ce double câlin, qui parfois quand Kidd était bien réveillé, se transformait en jeu. Généralement la" bataille " se passait ainsi ! Kidd était le monstre dévoreur de petit garçon, auquel Andrew devait échapper, et Law le refuge de sécurité.
Une fois le petit s'était collé à son papa à cheveux brun, et pendant qu'il disait à son autre père " t'as pédu (perdu)" il sentit, contre lui le ventre rond de Law s'agiter un peu. Surpris, et un peu paniqué, il s'était décalé, un peu comme si il avait eu peur de faire le moindre mal au brun, et surtout à sa petite soeur.
- Ta petite soeur se réveille, expliqua le docteur, Elle faisait dodo...
Si Andrew après quelques semaines d'apprentissage commençait à comprendre plus ou moins, le principe du pot. Il y avait chez sa copine Suzie, qui le découvrait à peine de la rébellion quand à son utilisation. Ne voulant pas la contraindre ni la brusquer , car après tout ça ne servait à rien. Sanji avait décidé, de lui proposer dans un premier temps à certaine heures fixe, tel que au levé le matin, après sa sieste, et avant d'aller se coucher. Dans les premier temps la gamine l'avait observé d'un air de dire,
" Mais qu'est-ce qu'il me veut celui-là , avec ce truc ? "
En plus de cet apprentissage , Suzie tout comme Andrew d'ailleurs abandonnait petit à petit le babillage, pour tenter de communiquer un peu plus avec son entourage. Oh bien sur leurs phrases n'étaient pas toujours facile à comprendre, mais au moins ils faisaient des efforts, pour formuler des phrases. Le midi le jeu entre les deux enfants, étaient d'être le premier à dénoncer " Iffy ", lorsqu'il piquait de la nourriture dans les assiettes de ses amis. Parfois une petite main pointait du doigts l'homme caoutchouc ...et disait " Vu ".
- Bande de cafteur, s'exclamait l'homme caoutchouc, qui en disant cela amusait plus les gamins qu'autre chose.
En atteignait 10 mois , les petits jumeaux de Ace et Marco devinrent un peu plus intéressant pour Andrew et Suzie. A présent qu'ils pouvaient se tenir assis sans soucie, il n'était pas rare de voir les deux ainés, tenter de jouer avec eux. Edward qui cherchait parfois à les suivre gambadait à quatre pattes, dans leurs direction, tandis que sa soeur toujours plus téméraire que lui, essayait de se lever sur ses petites jambes, sans y parvenir réellement. Frustrée, elle poussait des petits crie agacé, avant de se décider à foncer dans leurs direction à quatre pattes, car après tout. Ainsi s'était beaucoup plus pratique.
Pour les parents s'étaient amusant de voir ses futures copains jouer ensemble, et interagir. Cependant dans ses moments quasiment idyllique, il y avait des petits points noir. Par exemple Suzie et Andrew qui depuis quelques temps finissaient toujours par se disputer en essayant de se taper dessus. Parfois alors qu'ils étaient entrain de " dessiner " avec des pastels, l'excuse du crayons que l'un voulait, et que l'autre refusait de partager, était la sources idéale de multiple chamailleries.
- Soit vous vous le prêtez ! Soit je le confisque, intervient Sanji tandis que les deux bambins assis sur leurs petites chaises devant leurs petites table boudaient à font les ballons. Alors ? Je fais quoi ?
- A moi la patel ( pastel), déclara Suzie en tendant la main envers son papa.
- Non c'est à moi ! Ajouta à son tour Andrew, tandis que Law levait les yeux aux ciel.
- Très bien, si c'est comme ça. C'est mon crayons. Et sans rien dire de plus, le jeune homme au cheveux blond était retourner dans son fauteuil, en disant avec une certaine excessivité que s'était un beau crayons.
- On vous le rendra, quand vous serez plus gentil entre vous.
Pour ce qui est du caractère têtue chez leurs enfants, les deux omégas constatèrent avec évidence, que les deux petits tenaient de plus en plus de leurs papas Alpha, sur ce trait de caractère.
- J'espère que plus tard, il tiendra pas de Kidd en ce qui concerne les vocalises! Sinon je vais finir sourdingue, déclara Law qui gardait ses yeux gris posés sur les deux petits boudeur, qui continuaient leurs dessins en se faisant la tête.
- Personnellement je suis soulagé d'une chose, déclara Sanji en se penchant près de son frère de coeur. Suzie tiens de moi pour le sens de l'orientation....elle a échappé à celui de Zoro....c'est un vrai miracle
- Elle revient de loin, ricana Law les mains croisées sur le ventre, où sa petite fille s'agitait tranquillement.
- T'imagine si ça n'avait pas été le cas, plaisanta le blondinet visiblement d'humeur à dire des bêtises, plus petite elle aurait fait du quatre pattes en tournant en rond.
Un ricanement se fit entendre des deux complices tandis que fort heureusement la petite Suzie, ne comprenait pas qu'elle était, la star indirecte des plaisanteries de son papa. Dans la salle de jeu pour enfant, Marco qui était entrain de s'occuper de ses jumeaux, pendant que pour une fois Ace s'entrainaient ...lâchait un " Allons " sur les blagues sévère du blondinet.
- Espérons que tes futures jumeaux y échappent aussi, lâcha en toute tranquillité , Ussop qui ce jour-là était entrain de remplir l'un de ses nombreux carnet à dessins, d'une illustration faite aux crayons.
- Oh mon dieu, t'as raison, s'exclama soudainement le cuistot en plaquant les mains sur ses joues. Imagine qu'ils soient comme Zoro, et qu'ils se perdent tout le temps.
- Moi j'ai rien à craindre de ce côté là, fanfaronna un peu Law, qui voyait Sanji réajuster dans son dos malgré ses " inquiétudes ", le coussin que Zoro lui avait offert pour leurs un ans de mariage.
- Hum..c'est vrai, reconnu Ussop en mouvent sa tête de haute en bas. Mais ta petite peu tenir de Kidd pour les vocalises....imagine..la nuit ...ajouta t-il malicieusement, dans un regard en biais.
- Ah ah ah ah, un bébé qui brame des pleures...ria Marco, qui parvenait à tenir ses deux enfants debout sur ses genoux, et qui le piétinaient joyeusement.
Il y eut alors un grand fou rire parmi les amis présent, ce qui encouragea le menteur professionnel à mimer un pleure de bébé affreusement roque et viril, et qui ajouta à l'hilarité général. Des larmes qui n'avaient absolument rien à voir avec une éventuel crise de pleure, coulaient des yeux bleue de Sanji qui hoquetait parfois en direction du long nez..
- Arrête ça , je vais crever de rire....
Law goûta beaucoup moins à la plaisanterie. A peine esquissa t-il un sourire, car imaginer une telle possibilité ne l'amusait aucunement. Mais plus Ussop insistait dans ses mimes, et plus son humeur sombre remontait à la surface. Quand il fut parfaitement agacé, une punition tomba sur le coin du long nez d'Ussop.
- Room...shamble....
Un " pouf " se fit entendre surprenant au passages les enfants, tandis que le carnets de dessin tombait inerte au sol. Le sniper d'élite venait tout simplement d'être envoyé, dans la grotte , au milieux de l'entrainement un peu bourrin de l'équipe de force de frappe. A son retour dans la pièce dédier aux enfants en plus de râler sur Law, une grosse marque rouge était visible sur sa joue.
- Au moment ou je suis arrivé, je me suis prit le poing de Luffy dans la figure ! Excuse toi !! S'insurgea Ussop le visage douloureux.
- Hé hé ......fit en toute simplicité le brun en détournant la tête. Je suis en congé !
- Caractère de cochon ! bouda dans son coin le long nez en passant la main sur sa joue un peu douloureuse.
Au même instant Suzie et Andrew, qui avaient fini de bouder. Sans doute parce que s'était fatiguant, revinrent près de leurs papa, et demandèrent la pastel tant convoité.
- C'est pou Sizi ....précisa le petit garçon à cheveux rouge, tandis que la petite fille secouait la tête en guise de confirmation. Sans doute pour appuyer l'argument, elle offrit à son meilleur copain, un bisous un peu baveux sertes, mais sincère.
- Bon ! Sourit Sanji en leurs tendant la pastel ! Mais plus de dispute d'accord ?
Les deux enfants secouèrent la têtes à nouveau avant de retourner à leurs art. Le soir sur l'un des murs du couloir de leurs appartement, Zoro eut le " plaisir " d'admirer le chef d'œuvre de sa fille. Cette dernière entre deux mots mal prononcés et difficile à comprendre, lui déclara qu'un des gribouillages vert , le représentait.
- C'est papa ! Déclara t-elle avec fierté.
- Wouah, plaisanta le sabreur en essayant d'avoir l'air convainquant, j'ai l'impression de me regarder dans un miroir.
- J'étais à deux doigts de me faire avoir aussi, plaisanta sur le même ton Sanji.
Et puis ce fut comme tout les soirs le rituel du dodo, où Suzie après avoir tentée bien des excuses pour ne pas aller dormir tout de suite, du capituler. Réalisant encore une fois qu'elle n'arriverait pas à faire céder ses deux papas, c'est perché sur les genoux de Zoro qu'elle écouta la petite histoire du soir. La tête appuyée contre son torse, ses grands yeux bleue qu'elle avait hérité de Sanji avaient commencé à montrer quelques signes de faiblesse. Peut après cela, lorsque sa petite tête aux boucle verte toucha son oreiller, le sommeil l'attrapa.
Le journée était faite ainsi dans l'ancien monastère. Simple et ponctuait par les aléas de la vies. Ici hors mis quelques chamailleries sans réelles importance, il n'y avait pas de conflit grave, juste une vie en communautés qui parfois demandait quelques sacrifices. Mais ces même sacrifice, faisaient que leurs vie, dans ce lieu unique était protéger du moindre danger. Et dans ce monde plein de perturbation, ce n'était pas le cas pour tout le monde....
****
Et voila pour le chapitre 38 dans lequel Alban, un peu trop malin expose une théorie à sa femme, et qui fait trembler la pauvre Reiju d'inquiétude. Le pays est toujours divisé en deux, et certain aux idées un peu plus dangereuse , commence à avoir des idées un peu trop inquiétante.
Du coté du monastère, tout semble aller pour le mieux, avec nos petits oméga enceintes qui vivent leurs grossesses tranquillement, et des enfants qui grandissent comme des petites champignons.
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