Chapitre 25: Remus ménage dans le pays.
Chapitre 25 :
Cette sieste dont il avait grand besoin, c'était déroulée de façon assez étrange. Tout d'abord, il avait rêvé de Laure, cette fameuse Déesse sur lequel il ne pensait avoir jamais posée les yeux. Là, il avait pu exprimer auprès d'elle toute la gratitude qu'il éprouvait à son encontre, car après tout c'était grâce à elle si il était encore en vie . Un peu hésitant et peut-être même un peu intimidé par la présence divine, il lui avait communiqué d'une voix un peu hésitante ce qu'il cherchait à lui dire depuis ce fameux jours.
Douce, calme, éblouissante de beauté et d'irréel, elle l'avait observé en le réfutant dans le moindre de ses " merci." Affirmant que c'était lui qui de eux deux avaient fait beaucoup pour ce monde. A cela Sanji, ,n'avait pas cru un seul mots, car comme il le pensait et le constater souvent. Généralement il restait en arrière pour divers raison. En quoi avait-il été utile à leurs monde ?
" Sans toi ainsi que la puissance de ton âme, notre monde n'existerait plus."
Cette argument il est vrai, n'était pas mauvais loin de la même. Mais l'accepter en toute simplicité en se prenant pour une sorte de sauveur du monde, le mettait sacrément mal à l'aise, et lui donnait l'impression d'être doté d'un égaux surdimensionné. Alors il avait rebondi habilement sur ces quelques mots, pour continuer à affirmer qu'il n'était qu'un homme normal, enfin malgré sa situation un peu particulaire..
Mais comme toujours le moindre contact entre lui et Laure, générait des petites conséquences qui n'avaient fort heureusement aucune gravité sur lui et son état. A présent, Sanji était dans la salle de bain avec son époux ,et fixait son reflet avec incrédulité, les yeux à demi hors de la tête. C'était un peu comme si le visage que lui renvoyait le miroir n'était pas le siens. Bien entendu certain détail physique lui prouvait très clairement qu'il se trompait, comme ses sourcils bouclés, sa barbichette noir et puis son visage tout simplement. Mais cette longue chevelure dorés et lisses ne ressemblait en rien à la sienne, du moins dans sa forme. Et puis cette marque flanqué au beau milieu de son front. Cette sorte de stigmate divin lui prouvait bel et bien qu'il avait été touché par la grâce de leurs déesse mère. Mais qu'allait-il en découler ?
Et de cela, même si c'était malgré tout un honneur, il n'en voulait pas. Déjà qu'il avait eu un mal fou à faire comprendre au jeune Laël qu'il n'était pas la déesse aux cheveux d'or. A présent qu'allait-il dire à ce môme pour continuer à affirmer une telle chose ? Et puis le cuistot savait bien que parmi les leurs, le jeune enfant n'avait pas été le seul à penser ainsi durant un certain temps. Même si à l'inverse des adultes, Laël avait eu le cran de dire tout haut ce que quelques uns, pensaient tout bas.
Avec frénésie Sanji frottait du bout de son doigts la marque typique de Laure, aux contours dorés, et qui trônait au beau milieux de son front. Elle n'était pas très grande et facile à dissimuler sous sa fameuse mèche de cheveux qui lui cachait une partie du visage. Mais à force de l'observer et de s'énerver dessus, en plus d'avoir le front rouge ....il avait l'impression qu'elle grossissait à vu d'oeil, un peu comme si elle cherchait à le narguer directement.
- Bon sang, bon sang, bon sang, continuait-il de dire en boucle les mains un peu tremblante, tandis qu'enfin Zoro le stoppait dans son acharnement à s'arracher la peau, en lui prenant le poignet.
- Chéri, tu ne peux rien faire contre ça, lui expliqua t-il tout simplement en plongeant son regard dans le siens. Si Laure l'a voulu ainsi, tu dois faire avec....et t'arracher la peau ne changera rien à ça, s'y ce n'est à te faire du mal.
- Mais...ils vont encore me prendre pour ... je ne suis que moi, bredouilla en désordre le blondinet le regard un peu perdu. Qu'est-ce que je vais faire ? Zoro...
- Dans un premier temps, tu vas respirer lentement et doucement...vas-y fait le conseilla le vert d'une voix très très calme... ...voilà comme ça....continue .... l'encouragea le sabreur les deux mains posées sur ses épaules, afin de l'aider à reprendre le contrôle de ses nerfs. Ensuite, je vais demander à Nami de venir couper tes cheveux, elle gardera le silence sur tout ça j'en suis sûr ...quand à la marque et bien..elle est facile à cacher et ..
- Mais si des gens la voient cette fichu marque...paniqua Sanji en crispant ses mains sur les bras de Zoro. Hein ? Qu'est-ce que je vais faire ? Questionna t-il en essayant malgré tout de continuer à respirer lentement.
- Assumer ! Répondit simplement l'homme aux trois sabres. Pour une raison qui m'échappe, malgré qu'elle se soit réveillée ..Laure continu d'une façon ou d'une autre à compter sur toi. C'est une déesse tu n'as pas d'autre choix que d'assumer ton éventuel destin. Crier, pleurer, t'énerver, et jurer, ne changera jamais rien à ce fait.
- Mais...
- Tu dois, assumer chéri. Tu ne peux pas fuir, ni te laisser engloutir par la panique. C'est la fuite et la volonté de nier ton lien avec elle, qui fait que tu es si stressé et tellement sur les nerfs. Nier l'évidence, ne changera pas la réalité des choses, tu comprends ? Questionna t-il, en soulevant à nouveau la très longues mèches de cheveux blonde, pour voir encore une fois la marque Divine sur son front. Elle est là, certainement pour une raison.....
Il y eut un court silence durant lequel le cerveau de Sanji sembla aller dans tout les sens. Ses émotions qui comme toujours étaient poussées à l'extrême, l'empêchait d'avoir la tête froide. Alors à nouveau il chercha à respirer lentement se disant que ces petits exercice ne pourraient lui faire que du bien, et l'aiderait à reprendre un peu de calme. Durant quelques minutes le blondinet fit ses exercices de respiration, les yeux fermées , les mains toujours agrippées aux bras de Zoro. Il cherchait à travers ses conseils à chasser cette nervosité qui l'humiliait déjà en temps ordinaire.
- Robin a étudier des vieux bouquins, qu'elle a trouvée ici, murmura t-il en se sentant un petit peu plus tranquille. Je pourrais peut-être voir ça avec elle ?
- C'est une idée, lui sourit Zoro en le prenant tendrement contre lui. Ne t'en fait pas, quoi que ça veut dire, je serais toujours, toujours là pour te soutenir, toi mais aussi les bébés que tu portes. Précisa t-il en posant la main sur le petit ventre rond. Dis-toi bien que la marque....est peut-être au final, qu'un simple dessin sur ton front rien de plus rien de moins. Qu'une simple sorte de reconnaissance de Laure envers toi..
- Oui, peut-être que c'est une sorte de cadeau d'adieu ? Supposa avec encore une pointe de nervosité Sanji. Son sourire encore un peu crispé sur le visage, démontrait qu'il ne croyait pas beaucoup à ce qu'il disait, mais que plutôt il luttait avec ses fortes émotions qu'il ressentait toujours plus fort que tout le monde. Je ne dois pas me laisser envahir par la crainte...murmura t-il les yeux fermées, ce n'est pas bon pour nos bébés...
Fort heureusement Suzie qui était toujours entrain de faire la sieste, ne se réveilla pas un seul instant pendant le laps de temps, ou Zoro alla chercher Nami. Étonnée, la jeune femme qui était occupée à bouder son compagnon, ne comprit pas sur l'instant pourquoi l'homme aux trois sabres faisait autant de mystère, lorsqu'il lui demanda de la suivre. Un peu curieuse, elle avait fini par faire ce qu'il lui demandait, et c'est avec une sorte de crie d'étonnement contenu qu'elle vit son ami blondinet de nouveau affublé de sa longue mais néanmoins magnifique chevelure. Comprenant que d'une façon ou d'une autre Sanji était entrée en contact avec Laure, Nami eut pourtant la délicatesse de ne pas pousser plus loin l'interrogatoire qui pourtant lui brûlait la langue, en voyant dans le regard bleue de son ami une panique prête à déborder de nouveau.
- T'es sur de vouloir les couper ? Ils sont si beau, se désola t-elle en s'amusant à faire glisser entre ses doigts quelques mèches dorée...ils sont aussi souple que de l'eau ...c'est fous ça...
- Nami....marmonna le blondinet en la fixant droit dans les yeux....
- Bon, bon d'accord, accepta enfin la jolie rousse dans une fausse moue boudeuse. Mais couper une telle beauté c'est honteux, moi je vous dis. Allez c'est parti.
Durant l'élimination de la magnifique crinière doré, Sanji prit la peine d'expliquer un peu ce qui s'était passé. Sûr et certain que la jeune femme ne dirait rien , il fut assez étonné de voir l'attitude de cette dernière face à cet événement. Bien entendu, Nami parut choqué durant quelques secondes de voir la marque sur le front encore un peu rouge de Sanji, mais elle en avait déduit avec une certaine simplicité que c'était là , une sorte de cadeau d'adieu, ou de reconnaissance et rien d'autre. Mais au moins cette vision simple des choses qu'eut la jeune femme , rassura le cuistot qui ne vit en elle aucun changement.
- J'aimerais que tout le monde réagisse comme toi, lui dit-il lorsqu'elle eut fini.
- T'en fais pas, tu sais qu'on sera toujours tous là pour toi, affirma t-elle dans un grand sourire.
- C'est dommage , intervient Zoro en voyant tout les beaux cheveux blond au sol. Ils étaient si beaux...
- Je ne veux pas de cheveux long, répliqua d'un ton catégorique Sanji.
*****
Depuis la parution il y a de cela quelques mois de ce fameuse article qui avait épinglé le roi, ses ministres, ainsi que tout le gouvernement, dans leurs horrible façon d'agir auprès des êtres à part. Le peuple continuait d'être en proie à une certaine agitation qui ne faiblissait pas, malgré les mois passés. Beaucoup avaient revu leurs avis sur les êtres à part, tandis que d'autre continuaient de camper sur leurs affreuse position. En affirmant que ces êtres étaient une sorte d'abomination de la nature. Il n'était pas rare depuis, que certaine manifestation contre le gouvernement éclosent ici et là, afin que certaines lois changent et assouplissent les restrictions dont sont victimes les Alphas et les Omégas. Certaine protestations, voyaient un peu peuple plutôt calme à l'ordinaire scander des slogans assez bien tourner, tandis que d'autre virait presque à la guerre civile.
Le petit village ou était installé Sabo et Koala, s'appelait en toute simplicité " Kily ". Le nom était un peu étrange, mais les deux bêtas avaient appris ,qu'il venait du prénom du citoyen qui avait battit leurs village il y a de cela de nombreux siècles. Toujours est-il que dans ce petit village rurale bien éloigné des grandes villes, vivaient une population calme et paisible, tournée vers l'agriculture. Et si sur le moment les deux jeunes gens avaient tenu à ne pas faire attention à ce calme d'apparence. Ils apprirent au court de leurs nombreuse petites balades, ou ils fouinaient ici et là, que dans ce petit village, vivaient quelques êtres à part. Ils étaient peu, très, très peu même ...et bien souvent cherchaient à se faire passer pour des bêtas afin de ne prendre aucun risque d'être arrêté par le gouvernent. Ni dénoncé par les curieux de passage. Mais une choses était sûr à présent, ici ils étaient protégé.
Dans ce petit village d'à peine 500 âmes, tout le monde ou presque ce connaissaient. Aussi était-ce peut-être pour cela que le peu d'être à part présent dans ce lieu, étaient-ils autant protégé ? Les liens entre la populations étaient forts, et Sabo et Koala comprirent que là, ils pourraient très certainement avoir de sacrée alliés avec l'extérieur, dans le futur. Le village de Kily, qui était situé à la sortie du chemin qu'ils avaient découvert, ne serait à l'avenir en aucun cas un frein en cas de possible intervention, vers le monde du dehors, mais au contraire une aide possible. Aussi était-ce pour cela que Koala et Sabo, étaient resté un peu dans le village, afin de nouer des liens avec la population, et de s'assurer que les leurs ne risquaient rien avec eux , si ils venaient à apprendre leurs existences.
C'était le début du mois de juin, et un soleil digne d'un été précoce inondait de ses rayons la vallée ainsi que les montagnes environnantes. Assis devant un agréable petit déjeuné, Sabo était entrain de lire, un journal un peu froissé et que le gérant de l'hôtel ou ils séjournaient lui avait prêté. Dans une de ses mains il tenait une tasse de café noir, tandis que ses yeux parcourraient avec un grand intérêt les lignes d'un articles particulièrement intéressant. Koala de son côté rédigeait un message à Shakky sur le portable un peu particulier, que leurs avaient prêté Franky. Tout les deux jours la jeune femme donnait au chef, ou plutôt à sa secrétaire des nouvelles assez importantes sur l'évolution de leurs missions, et qui leurs assuraient l'espoir de futurs alliés dans ce village de quelques âmes.
- Hum, ça sent la reine Reiju ou je ne m'y connais pas, s'exclama joyeusement Sabo en buvant une longue gorgée de café. J'y mettrais ma tête à coupée !
- Comment ça ? Demanda vaguement Koala qui continuait d'écrire son message.
- Écoute ça !
" A partir de la rentrée prochaine, le gouvernement promet de ne plus intervenir dans les différentes écoles du pays, afin de prodiguer des messages de prévention sur les êtres à part. Le roi estime qu'il est important pour la population, que chacun des jeunes esprits de notre pays, développent leurs propres avis sur ce que représente " les êtres à part". Le roi tiens à rappeler qu'il œuvre tout les jours avec ses ministres et sa reine, pour le bonheur de son peuple....."
- Ah ah ah, tu as raison, ria joyeusement Koala en achevant son message, puis en relevant ses yeux bleue sur Sabo. C'est certainement la Reine qui à réussi à les convaincre de prendre une telle décision. Elle s'affirme de plus en plus et c'est très bien !
- J'imagine que ça n'a pas dû être facile de les convaincre de prendre une telle décision, reconnu le jeune homme aux cheveux ondulé. Mais Reiju est une femme forte.... et ceci, et déjà un grand pas de fait pour les droits des êtres à part. Si seulement, tout le monde pouvait l'écouter plutôt que de se faire stupidement la guerre, reprit-il d'un air navrée en parcourant rapidement à présent les lignes d'un article qui détaillait les échauffourées entre la population, lors d'une manifestation qui avait mal tournée...
- Il y a encore eu du grabuge ? Questionna Koala, qui s'était levé pour jeter un coup d'oeil par la fenêtre. D'un geste de la main elle saluait une vieille femme qui se promenait de bon matin, et avec qui elle avait sympathisé.
- Oui dans une ville un peu plus au nord d'ici....répondit brièvement Sabo. C'était une manifestation, pour l'abolition de certaines lois contre les êtres à parts...Mais des Anti Alpha et Oméga se sont pointé...et ça à fini en bataille général. Ils disent que plusieurs commerces ont été incendiés....et qu'à présent un couvre-feu à été instauré dans la ville.
- A là, là, là... il y aura toujours des imbéciles qui préféreront la guerre plutôt qu'à la paix, murmura la jeune femme, d'un air désolée.
- En tout cas nous ici, intervient le gérant de l'hôtel, un homme d'une cinquantaine d'année de très haute taille. Ici on préfère la paix, et on est tous égaux dans l'adversité ! Encore du café ? Proposa t-il à Sabo qui répondit par la positive. Les anti être à part nous on en veut pas dans notre beau village. Et si ils se pointent on les renverra d'ici avec un coup de pieds ou je penses. Oh désolé pour mon langage un peu coloré, fit-il en direction de Koala, qui lui répondit par un simple sourire.
- Dite moi, reprit Sabo en invitant le gérant à s'assoir à coté de lui afin de discuter un peu. Vous êtes près à aller jusque où, pour aider les êtres à part ?
- Et bien, fit l'homme en tirant une chaise sur lequel il s'installa. Ici, vous l'avez compris. Il n'y a pas que des bêtas. Et oui je sais que vous avez fouinez ici et là. Mais j'ai compris que vous ne faisiez par ça contre nous, mais plutôt pour protéger, une ou des personnes.....Alors dites moi ! Pourquoi vous êtes là précisément, et je vous direz si on peut devenir allié. Je suis aussi le maire de ce petit village, et entant que tel je me doit de protéger mes concitoyens.
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Dans le petite ville de BelTown les choses n'étaient pas belle à voir. Cette jolie cité qui avait toujours été d'un calme olympien, avait ressemblé la veille à un véritable champs de bataille. C'était ici, qu'avait eu lieu la manifestation qui avait terriblement dégénéré. Et parmi les nombreuses personnes blessées, Zeff avait vu quelques uns de ses employées les plus fidèles être touché. Certain d'entre eux, avaient même connu Sanji, alors qu'il n'était encore qu'un petit garçon. Sans doute était-ce pour ce petit gamin blond avec qui ils avaient cuisinier par le passé, qu'ils avaient participé à la manifestation. Afin que lui et ses semblables aient autant de droit qu'eux en avaient.
Les rues à présent voyaient des débris de voitures, et de poubelles calcinées. Des déchés encore fumant trainaient encore çà et là, tandis qu'avec courage les éboueurs tentaient de redonner un peu de propres, à ses rues salie par le feu voir même le sang. A cause de cette bataille impossible à prévoir, de nombreux commerces avaient fini en cendres. Et c'est avec la vision d'une scène apocalyptique qu'on pouvait voir la rue commercial, ou jadis ce tenait un petit restaurant sacrément réputé.
Debout devant un parking dont le sol voyaient encore de longue trace noir, ainsi que quelques déchet calciné. Ce tenait un homme de taille moyenne et dont la démarche boitillante était connu de tous. Ses longues moustaches nattées voyaient l'une d'entre elle a demi brûler et roussi, par le feu qui avait avalé son bien matériel le plus précieux. A ses cotés, un homme avec qui il avait fini par être ami, se tenait avec un air navré sur le visage. De temps à autre il tapotait l'épaule du vieil homme qui sans rien dire, sans émettre le moindre sons, laissait couler en silence des larmes sur son visage ridés.
Le Baratie sont restaurant depuis des très, très nombreuses années n'existait plus, sa maison ainsi que tout ses biens, étaient parti en fumée. Plus jamais il ne pourrait contempler, la vieille horloge de sa famille auquel il tenait beaucoup. Et pour lequel Sanji alors adolescent avait été sévèrement puni pour y avoir donné un coup de pied. Plus jamais il ne pourrait relire les lettres de son fils, ou entrer dans sa chambres à présent vide, mais encore remplie de sa présence. Tout, il venait de tout perdre. Et ça c'était la goutes d'eau qui faisait débordé le vase.
La veille était un jours de repos. Ses employées en dehors de ceux qui manifestaient profité pour se détendre, après un Week-end particulièrement chargé. L'après-midi Zeff, qui regardait l'un de ses programmes télé préféré, avait malgré son intérêt pour l'émission fini par s'endormir devant. Sa tête qui avait balloté sur le côté avait pris un angle qui risquait de lui provoquer un sacrée torticolis. Mais son réveil qui aurait pu être paisible et tranquille, avait été au contraire plutôt brutal. Des cris dans la rues avaient raisonné soudainement, ainsi que des explosions et du bruit de verres brisées. Faisant un bon dans son divan, le vieux cuistot avait cligné des yeux quelques instant, avant de se rendre comptes qu'une horrible odeur de brûlée saturait l'air ambiant.
Malgré sa jambes artificiel, il s'était dirigé en direction de la fenêtre de son salon, et là, il avait vu une sorte de gigantesque bataille qui avait lieux dans les rues de son quartier habituellement calme. Des gens se cognaient et se tapaient dessus avec un telle acharnement qu'il en avait été choqué. Certains jetaient sur les autres tout ce qui leurs passaient sous la main, tandis d'autre encore lançait des cocktail Molotov en veux tu en voilà. Laissant cela, de coté Zeff c'était précipité en direction de la porte qui reliait sa maison, à son restaurant. Là, il s'était un peu brûlée la main sur la poignet de porte brulante qu'il tourna malgré sa douleur. Immédiatement il avait fait un grand bon en arrière avant de chuter au sol lourdement, quand il vit de grandes flammes dévorer le couloir de la cuisine.
- NON Pas mon restaurant, avait-il criée avec fureur. Tout mais pas ça ... non !!
Une fumée noir et épaisse avait fini par envahir sa propre maison ,et c'est avec contrainte qu'il avait dû quitter le lieu de son habitation, sans pouvoir rien prendre d'autre avec lui, que les vêtement qu'il portait ce jours là. Un voisin en le voyant dans sa cours l'air un peu hébété était venu le chercher pour le mettre à l'abri, des flammes et de la grande bataille qui agitaient les rues.
Malgré l'intervention des pompiers, qui avaient été des plus compliqué à cause des échauffourée, il avait vu avec horreur, le feu lui prendre le peu qui lui restait. Son restaurant était partie en cendre et seul restait à présent, qu'une ossature de métal noircie par les flammes et dont les formes tordu indiqué avec quelle intensité le feu avait sévit. Sa maison, qui était en lien direct avec son restaurant , n'était plus qu'un cadavre de pierre au contenant calciné et impossible à restaurer.
- Il ne me reste plus rien ....murmura le vieil homme en se mouchant avec émotion. Tandis que de grosses larmes continuaient de glisser sur ses joues. J'ai tout perdu, absolument tout....mon restaurant, ma maison...les souvenirs de mon môme quand il était petit, ....de mon beau fils ,et de ma petite fille, tout est parti en fumée....
- Je suis tellement, tellement désolé de ce qui vous arrive Zeff, assura Bob, en continuant de lui tapoter l'épaule dans un geste réconfortant. Je ..je vais vous aider ! Vous pouvez..venir chez moi si vous voulez le temps que vous vous retourniez ....
D'un geste vague de la tête, Zeff répondit à la proposition de Bob, avant de littéralement fondre en larme. Jamais il n'était tombé aussi bas. Et cette ville qu'il avait toujours aimé, car après tout il y avait toujours vécu ici, devenait au fur et à mesure des secondes écoulées, une horreur à ses yeux. Il ne voulait plus rester ici dans ce lieux qui avait rejeté son garçon, parce qu'il était un être par. Il ne pouvait plus rester, dans cet endroit ou son beau restaurant était partie en fumée comme si il n'avait jamais existé. Il ne voulait plus rester dans lieux qui était devenu trop lourd à supporter..Car plus rien à présent ne le rattachait à cette ville. Il voulait partir et ressentir à nouveau la joies dans ses veines, il voulait retourner dans les montagnes avec sa famille, et fuir ce monde de cinglé, ou tout le monde cherche à se faire du mal, pour un oui, ou pour un non. Pour seulement une histoire de gènes et rien de plus.
- Je veux mon fils.....murmura t-il entre deux sanglots , visiblement à bout de nerfs. Je veux mon fiston.....mon petit cornichon...
- Je....hésita Bob le coeur gros, de voir un homme aussi solide que Zeff, anéanti ... je ..je ferais tout mon possible pour voir si c'est faisable d'accord ? Alors ne perdez pas espoir Zeff, s'il vous plait..
- C'est pas possible, marmonna le vieil homme en reniflant.....ils sont inaccessible à présent snif... j'en ai assez de tout ça ...assez !
- Ne perdez pas espoir Zeff, s'il vous plait.Insista Bob, Il y a toujours une solution à tout. Je trouverais un moyen de vous emmener là-bas...
Ce vieil homme grognon, qui lui avait paru sacrément pas aimable la première fois qu'il l'avait vu, avait fini par être au final l'un de ses amis. Et voir un type aussi solide et droit dans ses bottes, que Zeff en proie à un tel désespoir et à une telle tristesse avait de quoi, lui faire de la peine. De tout coeur, Bob espérait trouver prochainement une solution à la tristesse et a la solitude du vieil homme.
*****
Au monastère, les choses sur le monde extérieur; hors mis ceux qui fournissait Koala, étaient encore pour le moment inconnu de tous. Et à vrai dire le seul événement qui troubla un peu les habitants du refuge durant quelques jours, fut la marque que Sanji tentait en vain de cacher avec ses cheveux. Un peu nerveux à l'idée que cette dernière soit découverte, il avait fini bien malgré lui par attirer involontairement l'attention sur ce léger détail physique qu'il n'assumait pas encore. Et malgré ses efforts, tous avaient fini par voir le symbole de Laure sur son front. Certains l'avaient alors observé avec des yeux rond et interrogatif, d'autre avec une certaine surprises, et d'autre encore avec le visage digne des humains contemplant dieu. Ces derniers d'ailleurs l'agaçait un peu plus que les autres, car ils avaient la réaction type qu'il craignait le redoutait le plus de voir. Mais exprimer ce qu'il ressentait sur cela et s'expliquer, dans l'état dans lequel il était, était voué à le voir finir en larmes de panique. Ou dans une colère provoqué par ses saut d'humeur liés à sa grossesse. Fort heureusement pour lui Robin, qui avait bel et bien étudié les nombreux ouvrages qu'elle avait trouvée en ce lieu et ailleurs, expliqua ce que cette marque précisément voulait dire.
- C'est le représentant de Laure sur terre ! S'exclama le jeune Laël en le pointant du doigts, visiblement de nouveau pris dans ses anciennes convictions.
- N...non pas du tout, tenta de réfuter Sanji de nouveau pris de panique. Je ne suis pas ...du tout...
- Ce n'est pas ça, le coupa involontairement Robin , tandis que tout le monde au beau milieu de la cantine, l'observaient avec curiosité. Comme vous le savez, j'ai eu le temps d'étudier bon nombre d'ouvrage, depuis que nous sommes arrivées ici. expliqua t-elle avec calme. Cette marque et juste le symbole représentant un être ayant porté le fragment d'âme de Laure. Dans un passé assez lointain c'est ainsi qu'on reconnaissait les jeunes filles élues pour par la déesse. Sur leurs fronts elles avaient toutes cette marques qui confirmait en un sens leurs liens avec la déesse aux cheveux d'or.
- Ça ne veut donc pas dire qu'il...est une sorte de ...Laure sur terre ? Questionna un homme, qui regardait le Cook d'un drôle d'air.
- Absolument pas ! Sourit Robin avant de rire un peu. Laure est dans le monde des dieux à présent. Et si je peux me permettre de dire cela. Dans un certain sens elle n'a plus besoin de Sanji, elle est de nouveau elle même et à sa propre force de vie. Ceci, reprit donc la belle brune en soulevant la mèche blonde du Cook mal à l'aise puis en montrant la marque sur le front, et juste une sorte de " Remerciement" , pour la force qu'il lui a donné. Mais la déesse ne vit plus à travers lui.
Après cela il fallut encore pour la belle bibliothécaire, bien des explications et bien des argumentations avec lectures de certains passage d'ouvrage, pour que les habitants du refuge acceptent de ne pas voir Sanji autrement, que ce qu'il avait toujours été. C'est à dire lui même, le chef cuistot et rien d'autre, et en aucun cas, un pseudo être divin. Se sentant plus léger à l'idée que cette fichu marque ne lui cause pas plus de soucie que cela, le blondinet à la suite de cela avait été voir Robin afin de la remercier, pour tout ce qu'elle avait fait. Grace à elle les choses avaient été mise au clair, et lui avait évité la pénible tâche de convaincre tout le monde qu'ils se trompaient tous sur sa personne.
- Et bien, avoua la belle brune toujours aussi souriante. Une partie est vrai. Cette marque est juste une reconnaissance envers ton statue de porteur du fragment de Laure. Mais comme cela te concerne je ne vais pas te mentir. Il me reste je pense, encore bien des choses à apprendre la-dessus...Mais les autres ne sont pas obligé de savoir ça, précisa t-elle dans un de ses jolies rire discret.
- Je vois... Dans tout les cas je te remercie encore de m'avoir aidé. Grace à toi le regard des autres à mon encontre ne va pas changer, et c'est ce que je voulais absolument. Si tu apprends de nouvelle choses , tu...
- Je viendrais te les dire promis.
Avec l'arrivée du mois de Juin, Mihawk atteignait son tout premier mois de grossesse. Et pourtant malgré ce détail, aucune nausée matinal, ni aucun autres symptômes ne venaient l'enquiquiner une seule seconde. Et si Sanji, Law, et Ace avaient dû subir ce genre de désagrément durant leurs premiers trimestre, il était évident pour chacun d'entre eux à présent , que le faucon allait peut-être y échapper.
Une fois prit dans leurs sauts d'humeurs ,les deux frangins de coeur avaient fixé le faucon comme si s'était un traitre à leurs cause.
- Pourquoi tu vomis pas bordel ! Bougonna Sanji les mains croisées sur son ventre prématurément rond. C'est vrai quoi..j'ai passé les trois derniers mois, le nez dans la cuvette et toi, t'es là tout tranquille, tout détendu ! C'est po juste.... bouda t-il.
- Caliméro à raison, confirma Law dont l'irritation sur ce détail était présent mais..moins visible que le blondinet. C'est vraiment pas juste...
Amusée Mihawk n'avait rien dit, et c'était contentait de sourire en prenant une sorte de petite air supérieur, afin de taquiner un peu les deux jeunes boudeurs.
Depuis que Shanks avait appris qu'ils allaient devenir papa, une sorte d'euphorie et de bonheur constant habitait l'âme du trop peu sérieux chef des lieux. Souriant presque constamment, sa bonne humeur et sa joie de vivre était telle qu'elle tranchait terriblement, avec le souvenir de ses années de détresses.
- Il est où le bébé à son papa ? Gagatisait-il le soir avec un petit air stupide sur le visage, lorsqu'ils n'étaient que tout les deux au lit, et qu'il posait ses mains sur le ventre bien évidement plat.
Sachant parfaitement que lorsqu'il était dans cette état, il était impossible de raisonner Shanks. Mihawk qui lisait un ouvrage sur l'éducation des enfants le laissa faire jusqu'à ce qu'il se lasse. Mais voir son Alpha aussi débordant de joie , avait le don agréable de l'envahir lui aussi d'un bien être, ainsi que d'une tranquillité d'esprit qui lui était peu habituel. Cette grossesse il en était certain, allait lui apporter l'un des plus grand bonheur dans leurs vies. Et l'idée qu'un petit bébé, qu'un mélange de eux deux évoluait en lui, provoquait une émotion forte qui le dépassait un peu l'occasion.
- J'espère qu'il ou elle n'aura pas ton sens de l'humour, déclara t-il pourtant avec son franc parlé habituel.
- Moua ah ah, ce que t'es vache toi alors ! Ria pourtant Shanks.
Depuis qu'il avait appris qu'il attendait une petite fille, Law avait l'étrange impression de voir la vie en rose. Kidd qui s'investissait à font dans sa grossesse, voyait déjà la chambre du futur bébé inondé de cette couleur généralement associée aux petites filles. Heureux comme toujours, et persuadé que son cher Minou allait lui pondre le plus beau des bébés au monde. Le géant à la voix trop forte reprit bien malgré lui, les habitudes qu'il avait eu lorsque Law attendait Andrew. De nouveau le chirurgien avait l'impression d'être en verre, et que le moindre choque risquait de le briser, aux vues des nombreux, " attention minou" qu'il entendait durant la journée.
Ce soir là Law, qui avait affirmé qu'il n'était pas du tout fatigué, s'était endormi en position assise dans le lit la bouche grande ouverte, le temps que Kidd borde leurs fils. Quand ce dernier était entré dans leurs chambre commune un puissant ronflement , malgré les affirmations de Law qui prétendait ne pas ronfler, se faisait entendre. La bouche, grande ouverte, Kidd allait pour l'aider à s'allonger lorsqu'il l'entendit tousser comme un fou..
- Bordel, râla le brun ses yeux gris grand ouvert à présent. Je me suis étouffé avec ma salive...C'est pas con ça ?
Amusé par le visage qu'il affichait, Kidd avait éclaté de rire avant de prendre place à ses côtés. A peine fut-il allongé dans le confortable lit, que Law alla se coller à lui, en posant sa tête sur son épaule. A voix basse il ronchonnait contre lui même, sur le fait de s'être réveiller ainsi et surtout de façon aussi ridicule.
-Minou, je crois que j'ai trouvé un super prénom pour la petite. Essaya de dire d'un ton plus bas le géant.
-Humm ? Dit toujours, si c'est drôle, je le dirait à Sanji demain.
- Qu.. ? Non c'est sérieux, ce n'est pas drôle du tout, le détrompa Kidd qui ne comprenait rien à leurs jeux idiots de recherche des prénoms moches.
- Dans ce cas je t'é....t'écoute, assura Law en baillant fortement.
- Et bien dit moi, si tu aimes d'accord ? Hésita le rouge en caressant les cheveux noir et hirsute du docteur.. J'ai réfléchi et je me suis dis qu'un nom avec un signification me plairait. Tu vois par exemple Marco a appelé son fils, Edward en hommage à son père.....alors j'ai voulu quelques choses comme ça..
- Mais tu ne connais pas ton p..
- Ça je sais bien , râla Kidd avec humeur avant de se reprendre. Toi je sais que tu as peu connu ton père, mais que tu as surtout été élevé pas Corazon. Et que ...que sa mort t'as plongée dans une terrible tristesse....
- Tristesse que tu as sû chasser Kidd,....Corazon me manque tellement, souffla le brun...
- Justement ! S'exclama un peu trop fort le rouge, tout en se redressant dans le lit. D'un geste rapide il alluma la lampe, qu'il venait pourtant d'éteindre. Écoute ça Minou. Que penses tu de ...
- De ? Répéta Law en se redressant dans un geste mécanique, puis en fixant son regard parfois sévère sur son amant.
- De Coraline ? Lâcha enfin Eustass avec un énorme sourire sur le visage. Persuadé visiblement d'avoir mit dans le mille. Cora-Line , articula t-il de nouveau, de sa grande bouche.
- Quoi ? lâcha dans un souffle presque inaudible Law, avant de lever la main devant ses lèvres.
- Oh putain, jura Kidd, dont l'assurance baissa un peu en voyant la réaction de son amant ...tu.....tu ...t'aimes pas c'est ça ? Paniqua t-il un peu....c'est....c'est trop proche du prénom de ...
- Je n'aime pas ! Coupa Law en posant les mains sur les épaules de son Alpha puis en se redressant sur ses genoux afin de lui faire face....Je n'aime pas...répéta t-il avant de fondre en larme d'émotion....J'adore Kidd...C'est...c'est si mignon à toi d'avoir penser à une telle chose.....
- Oh minou, sourit le rouge en le berçant dans ses bras. Pleure pas voyons. Tu sais que je ferais absolument n'importe quoi pour ton bonheur pas vrai...
- Ou..oui, je sais ...bien , renifla Law, un peu débordé par ses hormones. T'es si gentil avec moi....si attentionné. Et puis ...ce prénom...C'est ...c'est parfait...C'est si...
A nouveau, il y eu un petit déluge de larme que le géant à cheveux rouges essaya de calmer en gardant affectueusement son compagnon dans ses bras. Parfois il déposait un petit baiser sur le font d'un Law encore un peu pris dans l'émotion qui l'avais soudainement saisi.
- Je ne veux aucun autre prénom, pour notre fille que celui-ci.
- Qu'il en soit ainsi alors, sourit Kidd en embrassant affectueusement son son oméga.
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Et voila pour la chapitre 25 ou l'ont apprends bien des choses. Sanji qui arrive à passer au dessus de ses angoisses liés à cette marque son front. Même si d'après les dires de Robin elle cache peut-être des possibilités inconnu. ( oui ?non ? pas sur j'avoue)
Zeff subit les méfait de la rage populaire. Mais cherche absolument à retourner près de sa famille à présent qu'il a tout perdu.
Shanks devient prématurément gâteux, Mihawk, crane parce qu'il n'a aucune nausée et autre désagrément du genre. Et enfin Kidd a trouvé un prénom pour sa futur petite fille.
Qu'en pensez-vous ? Ça fait longtemps que je l'ai en tête celui là !
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