Chapitre 40 : Les scellés se déchire.

Chapitre 40:

Le froid de l'extérieur donnait une envie folle de rester au chaud, et même la neige qui tombait en abondance depuis de nombreux jours, ne lui donnait même pas envie de mettre le bout du nez dehors. Pourtant cela faisait des semaines, qu'il n'avait pas pris l'air et ce n'était pas forcément bon pour la santé de rester enfermer. Alors, il avait promis à son Alpha de faire un petit tour à l'extérieur, à condition qu'il l'accompagne, ce que ce dernier avait accepté aussitôt.

- Je ne veux pas me mettre en mode " Kidd", lui avait précisé Zoro, les bras croisé sur la poitrine, l'air un peu arrogant, mais imagine que tu tombes ? Hein ?

Oui, Zoro bien qu'aussi euphorique que Eustass à l'idée de devenir papa, avait réagit bien différemment de ce dernier. Pourtant, son instinct d'Alpha était toujours là, bien présent en lui, et bien réveillé, mais il n'avait pas envie d'être tout le temps ventousé à Sanji, ni de réagir avec lui , comme si il était près à se briser au moindre geste. Il connaissait d'ailleurs assez bien son compagnon, pour savoir que réagir comme ça avec lui, ne ferait que lui mettre les nerfs en pelotes, ce dont il n'avait absolument pas besoin. Aussi veillait-il dessus avec le plus de discrétion qu'il pouvait, cachant ses inquiétudes parfois derrière des excuses du genre.

" Et bien quoi ? Je peux pas passer un peu de temps avec toi ? "

Il restait calme et détendu sans exagération d'aucune sorte, et son oeil unique était souvent braqué sur son blondinet, qui lorsqu'il était en dehors de ses crises de saut d'humeur, cachait assez bien ses ressentit. Dernièrement, il l'avait vu s'activer pour la préparation des fêtes de noël, et du nouvelle ans, parfois après le repas du midi, il discutait durant des heures avec ses commits, restant durant des plombes debout, alors que son ventre toujours de plus en plus rond lui pesait sur le dos. Zoro le voyait s'agiter et faire mille choses, et penser à mille projet, voulant participer à tout, voulant passer du temps avec tout le monde. Il le voyait des fois noyé dans son côté oméga, parlant en boucle avec Law de leurs enfants espérant ceci, et cela. Il avait vu son visage, lorsqu'il portait le petit Andy, son sourire et ses yeux rieur, démontrant qu'un instinct " maternelle " à défaut d'utiliser un autre mots était extrêmement puissant. Mais Zoro voyait aussi que le 7ème mois approchait, et qu'il le veuille où non, son compagnon allait devoir lever le pied, penser à lui et se reposer d'avantage.

Ce soir là, Sanji s'était endormit comme une masse au beau milieux de la salle de divertissement, dans un fauteuil bourré de coussin confortable, alors qu'il avait tenu à y aller pour voir, une partie de billard entre Marco et Shanks. Il se souvenait encore, du fou rire qui avait pris le blondinet, lorsque Ace un peu maladroit dans ses propos avait tenu à mettre en garde le chef sur l'habilité de son compagnon à ce jeux.

- Faite attention chef, avait-dit le brun en prenant un air avantageux. Marco manie sa queue comme personne !!

Immédiatement Shanks était partie dans un fou rire incontrôlable et énorme, qui sembla se propager aux spectateurs présent, alors que Ace honteux de son étrange lapsus rougissait de honte et tentait de s'expliquer.

- Enfin ....je veux dire...sa queue de billard.....euh....bredouillait-il, alors que son propre frère lui faisait de grande claque dans le dos, les larmes aux yeux d'avoir trop rit.

- Allons, avait dis Marco de son air toujours détendu ! Je t'avais dis que ça devait rester entre nous, ça !

Et les fou rire s'étaient accentué, alors que lui même, et son charmant blond, n'arrivaient plus à s'arrêter de rire. Et puis la partie avait débuté, et la réputation d'invincibilité de Marco vola en éclat ce soir là ! Pourtant, l'oiseau de feu avait cru que Shanks et son bras unique, serait largement désavantagé dans un jeu tel que le billard, mais non, même si la manière de jouer du chef était particulière à cause de son handicape, il avait su lui mettre une sévère déculotté. Et Ace, qui avait lutté durant des mois, pour voir Marco perdre au moins une fois, n'avait pas cesser de crier sa joie, de le voir enfin battu. Mais ça, Sanji, ne l'avait pas vu, malgré les cries de joie, les rires , les discussions, il n'avait rien entendu, fatigué et épuisé, il s'était endormi dans son fauteuil, la tête tombant sûr son épaule, alors que ses doigts s'étaient croisé sur son ventre rond.

Alors, Zoro l'avait réveillé, mais voyant que son fiancé n'était pas des plus aptes à bouger, et marcher, il l'avait porté dans ses bras, et l'avait ramené dans leurs chambre , ou le cuistot sembla être une vraie poupée, tant la fatigue ce soir là était importante. Sans même se faire envoyé balader une seules fois, le bretteur avait pu lui retirer son gilet et son t-shirt et même son pantalon, avant de l'installer confortablement sous la couette en simple sous vêtement...C'était à peine si il avait entendu un faible ronchonnement..

Le lendemain matin, ils auraient une vrai conversation, car pour Zoro s'était plus qu'évident Sanji, avait besoin de lever le pied quoi qu'il en dise.

Cette nuit-là fût étrange pour le cuisinier. Il plongea dans un rêve curieux et bizarre, un rêve qui lui rappelait un peu, la manière dont il s'était souvenu de son enfance avec Zoro. C'était un peu comme dans sa veille, il s'était vu au début avec une sorte de lumière au dessus de la tête, puis il avait regardé partout afin de desceller quelque choses, mais il n'avait rien vu de bien précis, car tout n'était que pénombre. Le plus étrange c'est qu'il avait pleinement conscience de rêver, et pourtant alors que l'obscurité l'entourait le " tableau" changea, se fût un peu comme si il était emporté dans un puissant tourbillons, tout tournait très vite autour de lui, provoquant à cela des hauts de coeur désagréable. C'était un peu comme si un flot d'images floue, et à demi effacé avaient défilés devant ses yeux. Et puis, soudainement tout était redevenu calme, un silence jusqu'ici lourd, fût brisé par une voix rude et autoritaire. Cette voix claqua comme un coup de fouet, lui faisant faire un bon.

- SANJI !

Immédiatement, il avait ressenti une peur terrible envahir ses veines, une trouille incontrôlable, il ne connaissait pas cette voix, et pourtant malgré tout son instinct le poussait à la fuir, comme si il avait conscience que la personne à qui appartenait cette voix était dangereuse. Alors il s'était mis à courir, afin de mettre le plus de distance entre la voix, et lui, mais le plus choquant dans ce moment là du rêve, s'était son apparence ! Il n'était plus un homme, un être à part de 18 ans enceinte jusqu'aux yeux, mais un petit garçon avec un petit pantalon blanc et un t-shirt jaune avec écrie 3 dessus.

- Mais....ou est mon bébé.....avait-il dis, paniqué en touchant son ventre, alors que des sueurs froide roulaient dans son dos.....

- OU ES-TU ?? MISÉRABLE....

A nouveau la voix à avait claqué, et à nouveau cette horrible peur l'avait saisi, alors il avait couru de la force de ses petites jambes, il avait couru encore, et encore, pour fuir cette menace, pour le fuir, lui ! Et puis, il avait vu une porte, qu'il avait ouvert sans réfléchir, alors que la clenche lui avait semblé être à des kilomètres au dessus de sa tête !! Peu après, il l'avait violemment fermé derrière lui, et s'était appuyé contre le pan en bois , en poussant un profond soupire, et en croisant les doigts pour que la " voix " ne le trouve pas, car sinon ...sinon .....

- Sanji ?

Cette manière de dire son prénom, était bien différente de l'autre qui faisait peur. Elle était douce et féminin, il y avait dans cette manière de l'appeler, un amour beau et enveloppante. Quelque choses qui calme les angoisses, et chasse les chagrins, quelque choses de doux. Ce qu'il vit devant lui était bien différent de ce qu'il avait vu jusqu'ici, c'était une sorte de grande chambre très luxueuse, avec de très haut fenêtre encadré de lourd rideau de velours doré, il y avait un grand lit, des hauts murs, tout lui paraissait immense de sa petite taille d'enfant. Il avança inquiet, qu'allait-il voir encore de bizarre dans ce rêves ? Il venait de faire quelques pas, quand il remarqua un fauteuil de velours bleue marine, il avait l'air confortable et il s'en approcha lentement, ne pouvant chasser tout à fait cette anxiété d'être présent en lui, face à cet endroit inconnu.

- Allons, disait la douce voix, tu sais bien que n'es plus un petit garçon..

- Oui, c'est vrai...s'entendit-il dire.

Alors, son apparence enfantine disparut, et en un rien de temps, en quelques secondes à peine, il reprit son apparence de tout les jours, celui de l'homme qu'il était, celui de l'oméga enceinte de 6 mois et demi. Immédiatement ses mains s'étaient posé sur son ventre comme pour s'assurer que son bébé était bien là, logé en son seins.

- Voilà, c'est mieux....

Qui lui disait ça ? Qui ? Il avança toujours avec la même prudence en direction de ce fauteuil en velours qu'il semblait avoir déjà vu, il y a de cela très longtemps, et plus il s'approchait et plus son coeur s'emballait et tapais avec force contre sa cage thoracique. Il sentait dans sa tête, comme un voile entrain de se déchirer, comme un tiroir de sa mémoire qui avait été fermé à clé très longtemps et qui cherchait à présent à s'ouvrir. Il s'approcha encore, jusqu'à ce qu'il distingue la silhouette d'une femme dans un lit. Il était assise, et souriait, un sourire doux, et paisible, un sourire qui rassure, un sourire beau et lumineux, ....

- On était plus censé se revoir mon chéri.

Mon chéri ? Pourquoi l'appelait-elle comme ça ? Et puis pourquoi son visage n'était pas tout à fait visible ? Il voyait bien son sourire mais pas ses yeux, et juste le contour de ses cheveux, comme un dessin à demi effacé. Sa mémoire lui jouait-elle encore des tours ? Un peu comme dans ses souvenirs, ou Zoro enfant avait été durant un long moment qu'une simple silhouette floue. Il ferma les yeux un moment essayant de forcer son cerveau à lui montrer d'avantage de détail, car en son fort intérieur il voulait la voir.

- Pourquoi, on ne devait pas se revoir ? Demanda t-il en s'installant dans le fauteuil de velours bleue marine, alors que ses yeux restaient fermé !

- Pour te protéger, pour que tu sois heureux...

- Mais je suis heureux....

- Je veux que tu préserves ton bonheur, mais ce qui est dans tas tête, et dangereux pour toi....pour ton bébé....

- Qu'est-ce qu'il y a dans ma tête ? Demanda t-il soudainement alarmé en ré ouvrant les yeux sur une femme blonde.

Ses cheveux étaient doré, comme les siens, et comme lui elle avait une longue mèche de cheveux cachant son oeil gauche. Son sourire était si doux, si rassurant, son regard et la couleur de ses yeux, bleue comme les siens...Se fût soudain et brusque, comme un coup de tonnerre auquel on ne s'attend pas, le voile sur sa mémoire sembla se déchirer d'avantage. C'était la femme blonde de ses souvenirs, c'était....c'était.....

- Maman.....? Maman s'est bien toi ? Demanda t-il dans un souffle le coeur battant à cent à l'heure, lui donnant presque le vertige.

- Oui, dit-elle, tu me vois tel que sont tes souvenir encore un peu embrouillé....

- Pourquoi.......pourquoi je n'arrivais pas à me rappeler de toi, jusque ici ? Questionna avec émotion Sanji , en s'installant sur le rebord du lit de sa mère. Je ne jamais pu me souvenir d'avant mon arriver chez mon père. Et..pourquoi je suis là.....et toi aussi ?

Sora sembla réfléchir un court instant, puis tendit la main et pris celle de son fils.

- Mon chéri, c'est moi qui t'ai confié à Zeff, et j'ai dû sceller tas mémoire pour tas propres sécurité, afin que tu puisses vivre heureux.

- Ma mémoire ? Elle déconne encore ? C'est ça ? Conclut-il rapidement, alors que sûr son visage des larmes coulaient discrètement. C'est tellement dingue de te voir...

Le souvenir de sa mère était si brusquement arrivait dans son esprit qu'une énorme envie de pleurer l'avait saisi, s'était si fou de la voir en rêve; et de pouvoir communiquer avec elle, alors que il le savait d'instinct, elle n'était plus. Soudainement il s'était rappelé de tout où presque. De sa mère le prenant dans ses bras quand il était petit, de ses baisés sur son front, de son sourire et de sa manière amusante qu'elle avait de le faire sourire à son tour....de ses encouragements de ses larmes, parce qu'elle disait.....elle disait..

" Quel adorable petit garçon, c'est le plus gentil du monde."

- Ooooh merde....maman! S'exclama t-il Soudainement en posant, son autre main sur celle de sa mère. Je......je ne suis pas orphelin, alors ? Pas vrai ? Demanda t-il alors que le voile de son esprit, se déchirait encore d'avantage. Zeff a toujours gardé le silence parce que, je pensais qu'il avait peur que je ne le considère plus comme mon père mais ce n'est pas ça, pas vrai ?

Sora s'était relevé, puis a genoux s'approcha de son fils avant de prendre son visage dans ses mains, et d'appuyer tendrement son front contre le siens. D'une main tremblante, le jeune homme posa à nouveau sa main sur la sienne, alors que des souvenirs confus lui revenait en mémoire......

- Mais c'est quoi tout ça, là-dedans ? Demanda t-il en tapotant sa tempe de son autre main....

- Je voulais te protéger en faisant ça. Je savais que j'étais condamnée, alors je t'ai confié à Zeff, et j'ai scellé artificiellement tas mémoire. Afin que tu vives le plus normalement possible, le plus loin des ...

- Vinsmoke....c'est ça ....c'est mon vrai nom de famille pas vrai ? Questionna t-il dans un tremblement incontrôlé.

- Oui....

-....et je .....je ne suis pas seul, c'est ça ? Demanda le cuistot en tremblant d'avantage toute en voyant lentement mais surement, 4 silhouettes se dessiner dans son esprit. J'ai....une sœur...et.....et.....des frères....

Une peur horrible se mit à le saisir à l'évocation de ses frères, un tremblement violent doublé de nausée se mit à secouer son corps, alors que Sora gardait toujours son visage dans ses mains afin peut-être de l'empêcher de basculer dans la panique, la plus profonde. Il se revoyaient soudainement enfant recroquevillait sur lui même au sol, à pleurer alors que des coups lui tombaient dessus, encore et encore...il s'entendait supplier d'arrêter, alors que son père...son vrai père, immense et colossale lui disait qu'il était raté, et qu'il était une honte, un échec pour la famille....il revoyait sa sœur, sa grande sœur, avec ses cheveux roses mais qui ressemblait à sa chère petite maman.....

"Je ne veux pas qu'il tue Sanji..... je ne veux pas ...."

Oui, ça lui revenait, ce jours là , il l'avait suivi car, même si s'était en cachette, Reiju était toujours gentille avec lui. Elle le cachait de son père, et de ses frères, et parfois elle faisait même croire qu'elle l'avait vu ailleurs afin de détourner leurs attentions.....il se souvenait des coups de fouet de son père, des bleues sur son visage....de cette faim.....cette horrible et monstrueuse faim, qui lui tordait les boyaux, et avait failli le tuer à petit feu, alors qu'il n'était qu'un gamin....

Il se souvenait de sa mère venant le chercher au beau milieux de la nuit, et de ces jours de voyages, ou malgré la difficulté, il avait été très heureux de l'avoir rien que pour lui tout seul. De lui faire des câlins, et de dormir contre son coeur... il se souvenait de sa première rencontre avec Zeff.....il n'avait pas l'air aimable, ni motivé pour s'occuper de lui, mais il avait vu sa maman à genoux le supplier...il avait eu peur en la voyant faire ça, alors il s'était collé à elle, car un câlin sa rassure....et puis.....et puis elle lui avait donné un bonbon au chocolat..enfin c'est ce qu'il avait cru, mais le gout était bizarre et amer...et puis, ...et puis, il s'était endormi, et elle avait disparue, elle et sa sœur, et ses frères..et même son père biologique, ce monstre....ils avaient été effacé de sa mémoire, et il avait oublié que la haine de son paternel envers lui , le pauvre gamin qu'il était, avait été si forte, et si violente qu'il avait voulu...

-....me tuer.....il a voulu me tuer.....

- Je t'en pris mon chéri, ne te laisse pas emporter par ces souvenirs cruels.... s'exclama Sora en gardant le visage de son fils entre ses mains, alors que ce dernier choqué par tant de révélation soudaine semblait être pris de convulsion..... Pardonne-moi, j'ai sentie le voile de tas mémoire se briser, alors j'ai voulu t'expliquer ce qui s'était vraiment passé, je voulais t'aider à digérer ces information.

Ses iris bleue s'étaient rétracté, et comme un film qui tourne sans fin, des images ainsi que des souvenirs qu'il avait oublié jusqu'ici, lui revenait encore, et encore dans sa mémoire, sa famille biologique...ses monstrueux frères sadiques, sa sœur obligeait de comprimer ses émotions, sa maman malade ...Sa maman mourante, son père..ce salopard , cet enfoiré qui voit le monde comme ses jouets...

Non, non, il ne pouvait pas avoir leurs sang, non, il ne pouvait pas faire parti de cette famille non ,non , non.....

- Ma..maman, pleurait-il en abondance en serrant le fantôme de sa mère contre lui, comme un mourant s'accroche aux dernières secondes de sa vie. Me..lâche pas, maman...je sais...je sais que tu as voulu me sauver...Mais....ça fait si mal.....

Il sentait le corps fantomatique de sa mère contre lui, il entendait sa voix, l'encourager à résister au désespoirs, il sentait sa présence, il revoyait ses sourires, sa gentillesse, son rire, ses mains dans ses cheveux, se sacrifice qu'elle avait fait en usant de ses dernières forces pour le sauver.... oui, elle avait été si courageuse, si forte malgré la faiblesse de son corps. Pourvu que sa fille hérite de son courage....sa fille.......

Oui, pour elle aussi, il ne devait pas désespérer, mais pas seulement pour son bébé, mais aussi pour Zoro, son fiancé, sa moitié le " tout " de sa vie, il devait rester fort, car il savait, sa faiblesse engendrerait la tristesse, et l'inquiétude chez le vert. Et pour lui, il était hors de questions, de le rendre malheureux. Et puis il y avait ses amis,...sa famille s'était eux, tout ceux du refuge, qu'importe son sang, qu'importe ses frères, qu'importe son salaud de père, qu'importe tout ces monstres, sa famille s'était eux et rien d'autre, et dans son coeur de frère, il n'en avait qu'un, et s'était Law, pas ses trois enfoirés qui le battaient jusqu'à ce qu'il tombe dans les pommes.

Son souffle était si douloureux, comme si chaque mouvement respiratoire lui tranchait les poumons avec une lame de rasoirs. Mais, il luttait avec force contre cette abysse qui semblait vouloir l'engloutir. Non, pas questions qu'il faiblisses, il voulait être fort, comme Zoro quand il lui avait dis que mourant, il avait chassé la mort, ne voulant pas d'elle. Lui aussi chasserait l'obscurité qui voulait l'envahir, il n'était pas un faible, ni un minable qui allait se laisser aller au désespoir, il avait son bébé, sa fille qui grandissait en lui, il ne devait pas lui faire de mal en se laissant pourrir par ses souvenirs qui lui tambourinait le crâne.

*****

L'infirmerie était calme ce jours-là, hors-mi quelques habitants légèrement enrhumés qui passèrent par là, rien de bien intéressant ne se produisit et ce n'était pas plus mal. Dans une pièce, un lit caché derrière des rideaux qui avait été tiré, Sanji semblait endormi profondément, dans son bras se trouvait une perfusion, sur son nez et sa bouche un masque qui l'aidait à respirer. Cela faisait trois jours qu'il était ici, enfoncé dans ses souvenirs, impossible à réveiller. C'était au beau milieu de la nuit, que son Alpha l'avait sentit faire des convulsions dans leur lit, inquiet, il avait essayé durant quelques secondes de le calmer, mais rien n'avait été possible. Alors, malgré l'horrible inquiétude qui saisissait son coeur, il était descendu à toute vitesse, et avait frappé à la porte de la chambre de Law, le médecin le plus proche d'eux. D'une voix fébrile, il avait tiré la sonnette d'alarme au près du docteur qui s'était précipité à l'étage au dessus,  alors que Kidd, qui donnait le biberon à son fils, en était encore à se demander ce qui se passait.

- Que-ce qu'il a ...? Demanda Zoro en voyant Law l'ausculter rapidement....pourquoi il tremble comme ça? Hein ? Il marchait autour du lit, son oeil fixé sur sa moitié, alors que d'un geste nerveux, il prenait son crâne dans ses mains.

- Je ne comprends pas....s'inquiéta le médecin.

Et puis aussi rapidement qu'elles étaient venu, ses convulsion se calmèrent, laissant le corps du blond flasque et sans aucun tonus. D'une voix un peu rude le chirurgien avait essayé de le réveiller, mais rien y faisait aucune réaction ne venait, Zoro lui même avait tenté le coup mais sans succès. Alors il avait été emmener d'urgence à l'infirmerie, afin de faire plus ample d'examen et de surtout voir si le bébé n'avait aucun soucie lui aussi. Mais les médecins à présent nombreux au refuge ne trouvèrent aucune logique à ce qui s'était passé, aucun problème médicale ne pouvait justifier les tremblement, et le " coma " de Sanji.

- On dirait une sorte de " veille" avait proposé Chopper, qui s'était occupé de Sanji la première fois qu'il avait plongé dans cette veille.

Leurs amis inquiet, avait fait le pied de grue durant la journée, devant l'infirmerie afin de comprendre ce qui s'était passé. Mais aucune explication plus crédible que " la veille" n'avait été possible rien , absolument rien, et rien ne pouvait expliquer le" pourquoi" de cette veille. Pas une seconde, pas une minute durant les trois jours qui suivirent ce drame Zoro ne quitta le chevet de son compagnon, la mine affreusement triste, l'air désespéré sur son visage, la peur de perdre son fiancé, et son bébé le plongé au bord de la dépressions. Et puis, Shanks était venu prendre des nouvelles, du cuisinier, lui qui n'aimait pas voir les siens souffrir, ne supporta que très mal de voir se jeune homme blond, enceinte au creu de ce lit avec tout ces branchements dans les bras et sur le visage.

- Je crois savoir d'où ça vient, avait-il dis à Zoro et Law, mais aussi au autres membres du corps médicale.

Alors, le chef avait révélé tout ce qu'il savait sur Sanji, la manière dont il était arrivé chez Zeff, le fait que sa mère avait scellé sa mémoire pour le protégé. C'est dans une grimace à faire peur qu'il évoqua la famille biologique du blondinet, mais surtout du père et de ce qu'il avait affligé à l'enfant qu'avait été le cuisinier. Sans prendre de gant, car à présent il se devait d'être honnête, il avait raconté ce que Zeff lui avait révélé lors de sa venu, au refuge.

- Je comprends, commenta Chopper, Zeff n'a pas voulu inquiéter Sanji, quand il a vu son état, et c'est pour ça qu'il vous à tout raconté chef.

- S'était un enfant battu, souffla Kaya les mains sur la bouche les larmes aux yeux. Comment peut-on être brutale envers un enfant....

- Judge Vinsmoke est un monstre ! Gronda Shanks, d'abord pour ce qu'il a fait à ses enfants et à sa femme, mais c'est aussi parce qu'il torture et fait des testes abominable sur les êtres à part depuis des années. J'ai appris que, c'était ses fils, les frères de Sanji qui avait fait le carnage du refuge, qui vous aviez essayé de secourir. C'est trois là son monstrueux.

Immédiatement, Law et Zoro avait revu les abominations dont ils avaient été témoins ce jours-là, c'est corps calciné dans des positions de souffrance horrible. Cette odeur infectes qui avaient envahi leurs narine durant de nombreux jours. Ces images traumatisante qui les avaient poursuivis durant des jours et des jours, et qui parfois leurs faisaient faire d'affreux cauchemars.

- Pourquoi vous ne lui avez pas parler de cela avant ? Demanda Jane en direction du rouge, la mine un peu furieuse. Il aurait mieux fallu lui dire, plutôt que de laisser cette bombe mémoriel exploser ....

- Tu es médecin non ? Gronda Zoro en lançant un regard sévère en direction de la jeune femme, tu sais très bien pourquoi ! Sanji est un oméga Suprême, il ressent les choses beaucoup plus fort que nous tous réuni.....Il aurait,  très mal vécu cette annonce, et la vie de mon bébé, en plus de la sienne étaient en jeu....marmonna t-il sombrement, en retournant près de son amant endormi.

Il tira la chaise qu'il ne quittait plus depuis 3 jours, et pris la main de Sanji dans la sienne. C'est pour ça chef, qui vous n'avez rien dit, pas vrai?

- Je pensais en discuter avec lui après qu'il est eu votre enfant.....avoua le rouge la mine basse. J'aurais peut-être dû...

- Non, coupa Law, vous avez bien fait. Je connais bien Sanji à présent, et je connais ses sauts d'humeur phénoménal, et ça aurait été pire de lui balancer tout de but en blanc dans l'état ou il est....

- Si ses enfoirés de frangins, ramène leurs gueule par ici, et qu'ils tentent quoique se soit envers Sanji, je leurs ouvre le bide de haut en bas ! Menaça Zoro le regard remplie de fureur, faisant trembler les 3J . Je vous jure je le ferais !!

- On ne laissera pas un des notre se faire tuer, ajouta Law, le visage plus aimable que celui du sabreur. Il trouveront à qui parler, si ils se ramènent. Ils paieront pour ce qu'il ont fait aux martyres qu'ils ont massacré, et croyez moi je ne suis pas le seul à vouloir leurs foutre sur la gueule. Luffy, Ace, Marco et Kidd voudront " jouer " avec eux aussi.

*****

Il n'avait pas conscience de temps qui s'était écoulé, il ne se doutait pas une seconde que dans le monde réel, son compagnon et ses amis vivaient dans l'inquiétude. Mais le choque à ses souvenirs douloureux avait été rude, tout ce qu'il avait vécu et qu'il avait oublié lui était revenu en un rien de temps.  Et se souvenir de tout ses traumatismes, de ses nombreuses corrections qu'il avait reçu sans justification valable, de cette peur, qui avait envahi continuellement son coeur dans sa toute petite enfance, tout cela l'avait laisser sans force. Le fantôme de sa mère, durant toute cette période s'était accroché à lui, afin qu'il ne baisse pas les bras, afin que ne se face pas dévoré par son triste passé.

Alors, parce qu'il était fière et parce qu'il ne supportait pas d'être vu comme un être faible, il s'était accroché à son avenir, et à cette vie qu'il allait construire avec Zoro, à leurs fille à naitre, et peut-être aux autres enfants qu'ils auraient plus tard - mais pas 7- Il était hors de questions de baisser les bras, hors de questions de les laisser gagner sans avoir lever le petit doigts. De toute ses forces il les reniait, il n'était pas un Vinsmoke, non en aucun cas il n'était l'un des leurs, et bientôt oui, bientôt il trancherait encore plus se liens sanguins, il épouserait son Alpha, et deviendrait son époux, et il serait près à prendre son nom de famille à partir du moment ou cela l'éloigne de son horrible famille. Il n'avait qu'un frère, Law, et qu'un père , Zeff, et l'être le plus important à ses yeux, était Zoro. Oui, Zoro était sa vie et son souffle, alors il était temps de se relever, et de prendre son destin un main. Il ne pouvait plus rester là, dans son monde de rêves, cacher de la giron de maman.

- Il est temps qu'on se quitte pour de bon mon chéri. Je sais que cette épreuve a été dure pour toi, mais tu dois vivre, avait-elle murmuré de sa jolie voix mélodieuse, en berçant son garçon contre elle.

- Je dois me réveillé, et voir Zoro......il me manque, et ce n'est pas bon pour les gens comme nous d'être éloigné de leurs moitié. Je suis désolé de te laisser...Il avait dis ça avec une bouille presque enfantine, alors que dans ses cheveux sa mère passait une main aimante.

- Ne t'excuse pas, je suis heureuse de t'avoir vue ! Tu es si mignon mon chéri, sourit-elle.

Avec douceur, il déposa un baisé sur la joue fantomatique de sa mère, jurant à cette dernière qu'à partir de maintenant, jamais il n'oublierait son visage et son souvenir, et assurant aussi que sa petite fille entendrait parler d'elle et de son courage. Avec amusement elle avait pausait la main sur le ventre de son fils....

- C'est une courageuse petite fille, que tu me fais là, dans ce gros bidons.

Il avait rit, puis l'avait serré une dernière fois dans ses bras, alors que lentement le songe dans lequel il était enfermait se dissipait. Bientôt, il crut ne tenir que du vent dans ses bras, mais il le savait s'était comme ça, c'était son destin. Et ce destin, il comptait bien le prendre en main, et ne pas le subir. Alors il concentra son esprit sur son réveil, et comme la dernière fois, il chercha à se souvenir de tout, de sa voix lorsqu'elle parle, de ses bras, de ses muscles de tout son corps et de son ventre dans lequel parfois sa fille s'agitait. Il voulait la sentir à nouveau réagir et vivre en lui, montrait qu'elle était déjà une petite pille électrique...il voulait en prendre soins. Et puis son coeur se mit à battre fort en réalisant, que Zoro devait l'attendre de l'autre côté depuis peut-être trop longtemps ? Il lui manquait tellement. Il voulait ses bras, et son buste pour s'y blottir, il voulait l'entendre parler et râler.. il le voulait plus que tout...

- ZOOROOO hurla t-il en se réveillant soudainement, un peu comme la dernière fois. Et une fois de plus la pauvre Kaya surprise, chuta au sol, en se disant que décidément elle ne se ferait jamais à ce genre de choses.

C'était le matin du quatrième jours, et la jeune femme était venu vérifier si tout aller bien, Zoro quand à lui venait à peine de revenir, car il s'était absenté le temps de prendre une douche et de se changer. Il s'était arrêté devant le lit l'oeil écarquillé, alors qu'il le voyait enfin bouger, son corps se redressait avec raideurs dans ces triste drap blanc, alors qu'une main se pausait son ventre rond comme pour vérifier , si il était bien là, et sa fille avec....

-Zo...Zoro, répéta Sanji ,encore perdu par ce retour brutale dans son corps, il lui paraissait si lourds.....je.......ou est-il ??

-Je,...je suis là, Cook ! Avait braillé le vert en se précipitant à son chevet puis en le prenant contre lui. Bon dieu, tu m'as fait si peur ! Jura t-il en l'embrassant sur le visage, puis en enfouissant son nez dans son cou.

- Je suis....je suis de retour....? Demanda t-il, visiblement pas encore tout à fait certain du lieu ou il était.

-Oui, bien sûr que oui, tu es à l'infirmerie, tu y as passé presque 4 jours. Expliqua rapidement le sabreur. J'ai cru que tu ne te réveillerais jamais......je cru te perdre toi, et le bébé....murmura le bretteur d'une voix pleine d'émotion.

Immédiatement, après s'être relevé Kaya, avait couru en direction de Chopper, afin de lui annoncer la bonne nouvelle. Le sourire aux oreilles, l'adolescent était entré dans la chambre et avait vu, choses extrêmement rare pour le choquer, Zoro en pleure alors que Sanji encore un peu agar essayait de le rassurer.

- Tu nous as fait peur , assura le petit médecin qui commença en un rien de temps à l'ausculté des pieds à la tête.

- Chopper....j'étais encore en veille, avoua t-il....j'ai vu ma mère, et je me suis rappelé , tout ce qui était caché dans ma mémoire.

D'un rapide coup d'oeil Chopper, observa le bretteur comme pour lui dire " le chef avait raison". Les scellés de sa mémoire avait bel et bien sauté, sans doute à cause de la fatigue dans lequel il était.

- Je sais à présent qui je suis...Je connais mon histoire ....et ma famille.....murmura t-il avant de fondre en larme. Mais je ne suis pas comme eux, je ne suis pas un monstre.....je suis comme ma mère....

- Tu es toi, avant toute choses Cook. Murmura Zoro à son oreille, Tu es toi, et rien que toi ! Et pour moi ça me suffit amplement.

Avec vigueur le jeune homme s'accrocha au cou de son Alpha, oui il devait garder ça en tête, il était lui et pas le fils de Judge, mais de Zeff. Il n'avait rien à voir avec eux, et il ne se gâcherait pas la vie les pires souvenir de sa vie.

- Ma famille est ici, marmonna t-il...

De cette veille, il semblait que Sanji n'avait gardé aucune séquelle physique, le bébé allait bien lui aussi. Mais pourtant son esprit était embrumé, parce qu'il s'était passé, il se souvenait à présent de sa vie à 100 %, il n'y avait plus de troue, plus de vide ...il se rappelait d'absolument tout, et il avait survécu au choque grâce à sa mère.....

*****

Voila pour le chapitre 40 ! Et oui déjà 40 (bon courage à celle qui entame la lecture, ça risque de prendre un petit peu de  temps.

Comme vous pouvez le voir, le chapitre et assez centré sur les souvenirs qui était scellé en Sanji, et qui ont fini par remonter à la surface. Le ton pour une fois et un peu sérieux, mais j'espère que malgré tout ce chapitre saura vous plaire. 

Le prochain dans la semaine.

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