Chapitre 4: Départ

Chapitre 4 :

Cela faisait quelques jours, que Sanji n'était pas retourné dans son lycée. Cloîtré dans sa chambre, le jeune homme ne mettait plus le nez dehors. Il restait parfois de longues heures à la fenêtre de sa chambre. Il était là caché derrière les rideaux, à guetter avec la peur au ventre l'arrivée  potentiel des forces spéciales du gouvernement, qui viendraient le chercher pour l'enfermer dans un ghetto minable. Parfois une certaine paranoïa commençait à l'envahir, embrouillant ainsi son cerveau d'images et de possibilités toutes plus horribles les unes que les autres.

Mais après tout. Comment garder son calme, dans une telle situation ?

Lorsqu'il était revenu de l'école après ce jour fatidique, Zeff avait souhaité pour lui changer les idées, le laisser travailler en cuisine. Sachant parfaitement que s'était là passion de son gamin, le vieux cuistot espérait qu'en le laissant pratiquer un peu, ses angoisses diminueraient.

Malheureusement ce fût peine perdu. Tout d'abord parce que ses employés bien que fidèles et compatissant, eurent l'intelligence toute relative de compter à Sanji certaines horreurs passées, qui avait été perpétrés sur les " être à part". Fou furieux, lorsqu'il s'en était rendu compte, Zeff poussa un gueulante mémorable qui s'était fait entendre jusqu'en salle de son restaurant.

- On voulait juste le mettre en garde, bredouilla un peu honteux un employé au crâne rasé, et avec un bandeau sur le front prénommé Patty.

D'un simple regard, Zeff fit taire le cuisinier qui préféra ne pas pousser le bouchon plus loin que cela, et retourna à son poste, après s'être excusé au près de Sanji, qui était encore un peu secoué par tout ce qu'il venait d'apprendre.

- Hey, petit cornichon n'écoute pas ce qu'ils te disent ces crétins ! Tenta de le rassurer Zeff, en montrant dans un mouvement de menton, Patty ainsi qu'un autre collègue.

- Le vieux... je veux pas me faire castrer ! Ils ont dis, que c'était ce qui allait m'arriver, si je me faisait attraper... et ...J'y tiens moi à mes bijoux de famille.

Tremblant de colère envers la maladresse de ses deux cuisiniers, Zeff arriva par il ne savait encore quel miracle à ne pas leurs mettre un grands coup de pied au derrière pour les punir. Depuis cette malheureuse expérience Sanji n'avait plus travaillé en cuisine, et restait à présent enfermé du matin au soir dans sa chambre.

A de rares occasions, il descendait au salon où dans la cuisine. D'un œil inquiet il regardait les jours défiler, et qui le rapprochait dangereusement de son anniversaire. Zeff lui avait bien dis qu'il allait trouver une solution. Pourtant Sanji le voyait agir comme d'habitude, comme si au final il n'y avait aucun souci.

- Demain...murmura Sanji assis dans son lit après avoir passé une nuit blanche. Demain...j'aurai 18 ans, et ma vie sera fichu....

Pas une seule minutes cette nuit là, il n'avait fermé l'œil. Pas une seule seconde de repos ne lui fût accordé. Les yeux grands ouvert, il était resté allongé dans son lit, à fixer le plafond en tentant par tout les moyens de chasser ses inquiétudes de plus en plus intense. Parfois la peur était montée tellement fort en lui, qu'il avait eu l'impression de se noyer. Son souffle lui avait manqué et son corps s'était crispée. Une grande transpiration avait rendu son corps humide. Avec difficulté, il s'était mis à la fenêtre de sa chambre pour avaler à grande goulée l'air frais de la nuit. Quand il arriva à retrouver un semblant de tranquillité, le jeune homme était retourné se coucher, tout en sachant parfaitement qu'il n'arriverait pas à dormir.

- Demain....répéta t-il encore... avant de s'extirper hors de son lit.

D'un pas lent, la tête basse les yeux cerné d'ombre noir. Le jeune cuisinier ne fit même pas attention à ses cheveux en bataille qui dévoilaient ses deux yeux, ainsi que ses sourcils étrange et asymétrique qui étaient son plus grand complexe.

- Ah, tu es levé petit ! L'accueillie Zeff, avec un étrange sourire forcé.

- Oui, comme tu vois, marmotta le blondinet en regardant autour de lui, comme si il s'attendait à ce qu'on lui tombe dessus pour l'embarquer.

- Il faut qu'on parle mon garçon ! Assis toi !

D'un geste de la main, Zeff invita son petiot à s'assoir puis lui servit son thé préféré, avec des toasts et une omelette maison que Sanji adorait manger depuis tout petit. Après s'être installé en face du garçon et de son petit déjeuné, le vieil homme prit une profonde respiration. La discussion risquait d'être un peu compliquée.

- J'ai trouvé une solution pour ....enfin tu sais.

- Mon " petit " problème génétique ? Précisa Sanji en rabattant sa mèche blonde sur son œil droit.

- Oui, voilà.

Un silence se fit durant lequel, le vieux cuistot sembla réfléchir à la manière d'aborder la conversation. De son regard clair et ridé, il observait ce petit garçon qu'on lui avait mis dans les pattes. Il l'avait élevé de son mieux, et l'aimait comme si il avait été son véritable fils. Une petite boule d'émotion naquit au fond de son cœur. Mais solide et dur avec lui même, Zeff refusa de la laisser parler à sa place. Il se reprit.

- J'ai des " contacts " parmi mes fournisseurs au restaurant. Et ils travaillent en collaboration avec un groupe.

- Un groupe ? Genre secret et tout ? S'étonna Sanji en dégustant son omelette.

- Hum... c'est un peu ça, disons que ce groupe s'occupe de récupérer les enfants...

- Je suis plus un gamin papa, j'aurai 18 ans demain...dit Sanji avec un horrible frisson, qui le secoua des pieds à la tête.

- Tu seras toujours mon enfant.

- J'espère...murmura si bas le blondinet que Zeff n'entendit rien.

- Ce groupe se charge de récupérer et de protéger les êtres à part, afin qu'ils ne tombent pas dans les mains du gouvernement...ou ils risquent d'être...enfin tu vois.

- Éliminé ? Tué ? Torturé ? Choisis un termes il y a le choix.

- Tu vas me laisser parler, petit cornichon !

Sans rien dire, Sanji leva les mains et prit une sorte d'air blasé qui voulait : "  Oh là c'est bon, je te coupe plus la parole."

- Donc, repris le vieil homme, je l'ai est contacté. Et Normalement ils viennent te chercher ce soir. Par contre, je ne sais pas à quelle heure précisément.

- Attend, ils viennent me chercher pour m'emmener où ? S'inquiéta le jeune cuistot.

- Dans un endroit où tu seras protégé, et où tu pourras vivre sans avoir peur.

- Ouais, ok c'est cool ça... Mais et toi ? Tu viens ? Questionna Sanji qui au font de lui se doutait de la réponse.

A cette question Zeff resta muet, et observa un court instant son enfant. A nouveau la petit boule d'émotion voulut parler à sa place, mais le vieux cuistot arriva encore une fois, à la contenir pour le moment. D'un geste las, il passa la main sur son visage ridé et repris à nouveau la parole.

- Moi je reste au restaurant.

Sanji sembla le regarder un bref instant, comme si Zeff était devenu totalement fou de l'abandonner ainsi. Mais très vite Sanji se reprit. L'idée faisait sa place dans son esprit, et à nouveau le jeune homme baissa la tête, en sachant que cette terrible décision lui assuré ..la vie..

- Sanji ! J'espère que tu n'es pas entrain de te dire que je me débarrasses de toi ? Hein ?

- Non pas du tout. Je sais que tu fais tout ça pour me protéger, reconnu le blondinet.

- Absolument petit. Je suis désolé mais il n'y a pas d'autre solution. Je ne veux pas que tu vives toutes ta vie, comme tu l'as fait ces derniers jours. Je ne veux pas qui tu trembles au moindre mouvement, ni que tu perdes le sommeil. Je veux que tu vives, tu entends ? Que tu vives !

- Mais....on ne se verra plus. N'est-ce pas ? Genre...plus jamais.

D'un mouvement de tête négatif, Zeff répondit à son fils. La tête baissée sur ses mains croisées sur la table, il ne vit pas son garçon se lever soudainement de sa chaise pour le serrer dans ses bras. Surpris, cette fois-ci le vieux cuistot ne parvient pas à retenir des larmes de glisser sur son visage. Avec amertume il renifla, en s'excusant de ne pas pouvoir faire plus pour lui.

- J'ai été un sale mioche avec toi ! Je t'en ai fait voir de toutes les couleurs. J'ai pas toujours été très polis, et j'ai même bousillé les casseroles que tu adorais, quand j'étais petits. Je t'ai pourris la vie à l'occasion, et malgré tout..  malgré tout,... tu continues de m'aimer, et à t'excuser de ne pas en avoir fait assez ? Tu n'as pas à t'excuser du tout, ça serait plutôt à moi au contraire de m'excuser d'avoir été un mauvais fi....

- J'aurais jamais pu rêver meilleur fils....coupa Zeff ému, même si t'es un petit cornichon.

Ému l'un comme l'autre ils restèrent un long moment dans cette tendre étreinte père fils. Pourtant se fût Zeff qui se reprit le premier, en tapotant l'épaule de son môme.

- Il va falloir que tu prépares tes affaires petit.

- Ok, répondit Sanji qui se sentait malheureux à l'idée que bientôt, il ne pourrait plus jamais voir son père, ni même se prendre la tête avec. D'un pas souple, il se dirigea en direction de sa chambre mais...

- Hey, petit cornichon ! J'ai pas cuisiner pour rien, alors tu finis ton petit déjeuner.

****

Sur le toit d'un immeuble en construction, un homme avec une crête blonde et une chemise violette ouverte, observait la ville tel un aigle dans les cieux. La main au dessus de yeux, il scrutait de son oeil de lynx les rues éclairées par les lumières artificielles. Ainsi il vérifiait si la voie était libre pour ses amis. Agacé il vit une petite patrouille de policier avec des chiens, aller dans leurs directions. D'un bon qui aurait été fatale pour n'importe quel humain normal, il rejoignit ses camarades en contre bas. Un halo de lumière bleutée l'entourait, et durant un bref instant, on put distinguer des ailes aux flammes azuré à la place de ses bras.

- Alors ? Demanda à voix basse Law.

-  Il y a un groupe de flic qui arrive par là.

- On les tue ? Proposa Zoro, visiblement pas dérangé par l'idée de commettre un assassina. Sa main gauche était sur l'un de ses sabres, démontrant qu'il était prêt à l'action.

- Idiot ! On doit être discret, s'énerva Nami qui avait attachée sa chevelure rousse en une longue natte. On a même pas encore récupéré la cible, et toi tu veux déjà foutre le bazar ? Il fait peut-être nuit mais on est pas invisible pour autant. Crétin.

- Arrête de crier, tu fais trop de bruit, souffla Zoro agacé en mettant ses doigts dans ses oreilles.

- De quoi ?? S'emporta Nami en contenant avec difficulté sa voix.

- Ils ont des chiens, précisa Marco en direction de Law, ignorant ainsi superbement les deux autres qui se chamaillaient à voix basse.

- La Ferme ! Tonna le médecin. En direction de la rousse et du vert. On a déjà perdu assez de temps comme ça vous deux ! Surtout à cause de toi Zoro, je t'ai déjà dis de ne pas t'éloigner de nous, sinon tu te perds !

- Si tu parles de la dernière fois, ce n'était pas de ma faute. C'est vous qui aviez bougé.

- La ferme, la ferme, et encore la ferme ! Tu as tords!

- Non, je....

- Admet-le ! Ordonna Law le regard mauvais.

Une fois de plus Zoro ne répondit pas. Il garda les lèvres obstinément scellées et offrit à nouveau un magnifique doigts d'honneur, au brun passablement énervé. Marco de son côté avait pris le parti d'ignorer la moindre dispute, et se concentrait sur la mission. Dans quelques petites heures, le gamin allait avoir 18 ans. Et au vu de ce qui s'était passé, il était certain que le gouvernement irait le chercher à la première heure de l'aurore.

- Qu'est-ce que s'est ? Demanda t-il en sortant de ses pensées, parce que Nami lui tendait une espèce de boule rouge, qu'elle sortait d'un sac noir, qu'elle portait sur le dos.

- Un gadget de Ussop. C'est pour perturber l'odorat des chiens. Tu casses ça par terre, et une sortes de gaz sans danger pour les humains et les animaux se repends, sur au moins 500 mètres. Cela nous laissera la possibilité de passer, sans que les chiens nous détectent. Ils n'en mourront pas, ça fera juste un peu comme si ils avaient la truffe bouchée.

- Je pensais pas que le gouvernement entrainerait des animaux pour ne pister ? Ils ont vraiment de l'argent à foutre en l'air, marmonna Law, qui avait une main agrippé à la manche du manteau vert foncé que portait Zoro.

- Ingénieux ce cher Ussop, sourit Marco. Bon, éclate se machin par là-bas, désigna t-il en montrant vaguement le bout de la rue. Nous on va partir par là, ajoutât-il en montrant l'opposé. On va contourner ce bâtiment, et ensuite aller tout droit sur 500 mètres, tourner à la première à gauche. Là, il y aura un restaurant. Le Baratie, c'est ici qu'on doit aller. Le proprio l'a fait fermer spécialement en prétendant qu'il était malade.

- On pourra intervenir sans se faire voir par la clientèle, c'est pas plus mal ainsi, car si quelqu'un balance que le vieux à caché son fils, il risque d'avoir de gros problème.

Tous secouèrent la tête d'un signe positif. La mission faillit se passer comme prévu, si Law n'avait pas eu le malheurs de lâcher durant une seconde, le bretteur qui n'avait absolument aucun sens de l'orientation. Partant dans une ruelle encore différente de celles qui avait été nommée, Marco dût aller le rechercher en volant dans sa direction. Ses pieds qui s'étaient transformé en serre d'oiseau, attrapèrent son manteau et le soulevèrent de quelques centimètres au dessus du sols pour l'emmener directement au points de rendez-vous. Courant et restant prudente Nami comme, Law maudissaient un peu leurs chef de leurs avoir imposé un tel boulet.

A présent, le petit groupe se trouvait près du restaurant. Après l'avoir contourné, tout en observant les alentours, ils arrivèrent devant la porte d'entrée d'une maison. Nami se posta devant, tandis que les garçons restaient cachés sur le côté dos au mur. Au moins si s'était une erreur, il valait mieux que ce soit une jolie femme qui s'excuse, plutôt qu'un homme, dont un doté d'une humeur massacrante, et un autre de trois sabres à la taille et à l'air revêche.

- Vas-y frappe, tu attends quoi ? Ordonna Law.

Haussant les épaules, la jeune femme frappa trois petits coup sec à la porte. Après avoir attendu quelques secondes, elle entendit des pas et reconnut la démarche d'un homme qui boite. Confiante Nami sut qu'ils ne s'étaient trompé, puisqu'on leurs avait décris Zeff, et qu'afin de le reconnaitre on leurs avaient dis, qu'il avait une jambe de bois. Doucement le vieil homme ouvrit la porte de quelques centimètres où il jeta un œil inquiet.

- Vous êtes Zeff ? Demanda la jeune femme d'une voix amicale. Nous sommes là, pour votre fils.

- Et tu es toutes seule petite ? S'étonna le vieux en frisotant sa moustache entre ses doigts.

- Petites ? S'offusqua la rousse, mais je suis une femme adulte, pas une enfant !

les trois hommes se montrèrent au vieux cuistot, qui fit aussitôt entrer le groupe dans le salon. Pas besoin de rester dehors à attirer l'attention. Près d'un canapé se trouvait un sac à dos assez énorme, mais personne ne fit de réflexion.

- On ne peut pas dire, que vous arrivez tôt ! Grommela Zeff en regardant l'heure. Regardez ça ?! Ajouta-il en montrant sa montre gousset, qu'il détacha de sa poches. Presque minuit....

- On est désolé, s'excusa Law, on a eu des soucis. Il lança un bref regard à Zoro qui l'ignora superbement. Mais qu'est-ce qu'il me fait celui-là ? S'étonna t-il brusquement...

Le bretteur était debout dans le salon près de l'entrée de la maison, et reniflait bruyamment en direction des escaliers.

- Ça sent bon chez vous ! Affirma Zoro.

- Je suis cuisinier, mon fils aussi...comme on ne se reverra plus, je..enfin...

- Vous avez mis les petits plats dans les grands, c'est ça ? Sourit Nami. Ça doit être ça, que tu sens Zoro.

D'un mouvement de tête, Zeff répondit par la positive...l'inquiétude et la tristesse était sur son visage, malgré tout les efforts qu'il faisait pour cacher ses sentiments négatifs.

- On s'occupera bien de votre fils. Il ne lui arrivera rien vous avez ma parole, lui assura Marco en posant une main confiante sur l'épaule du vieil homme. On essayera de vous faire parvenir quelques nouvelles de lui par nos " amis", si c'est possible.

- D'accord, et merci pour ce que vous faite pour lui. S'éloignant de quelques pas, Zeff se dirigea en bas des escalier. Hey, petit Cornichon du descend ? Ils sont là !

- Petit cornichon ? Répétèrent le groupe d'une seule et même voix.

- Tu vas m'appeler comme ça jusqu'au bout ma parole ? S'égosilla Sanji en descendant les marches, les mains dans les poches.

Il portait une simple chemise blanche, un pantalon noir, et des chaussures de ville. Un épais manteau noir était posé sur son sac de voyage. Quand il arriva en bas, ses yeux ne se posèrent que sur Nami...

- Ooohh bonjour mademoiselle. Vous êtes venu pour m'aider ! Souriait-il les lèvres étirée d'une oreille à l'autre.

- On se calme ! Lança Law, qui s'interposa entre Nami et le blond. Autant éviter que tu perdes du temps et le notre par la même occasion, en bavant sur Nami ! Elle est casé et lié à quelqu'un. Et crois moi tu ne veux pas avoir à faire à son mec. Alors oubli ! Tu ne l'auras jamais ok ? Donc remballe ta bave !!!

- Et t'es qui toi ? Gronda Sanji agacé et choqué par se manque de politesse, alors que le moindre micro espoir envers la rousse était déjà réduit en cendre.

- Moi, c'est Law, elle Nami comme je te l'ai dis, et lui c'est Marco.

- Yo, fit le phœnix en guise de salutation.

- Et lui, là-bas c'est Zo...

- La vache, coupa Zoro ça sent tellement bon chez vous. C'est dingue! Vous cuisinez quoi papy ?

- Papy ? Petit con va ! Je suis pas si vieux. Et il n'y a rien qui cuit.

Marco passa les mains sur son visage. Avec cette équipe de bras cassé, s'était à se demander si ils arriveraient un jour à rentrer au refuge. Un soupire d'agacement passa ses lèvres. Comme il aurait été mieux avec Ace, rien que tous les deux, dans leurs petits nid douillet..à faire des choses beaucoup plus amusante et agréable. Un claquement de doigts le ramena à la réalité.

- Hein ?

- On va y aller Marco. Alors arrête un peu de fantasmer sur ton homme.

- Law, ça t'arrive d'être aimable parfois ? Je plains  Kidd ?

- Ferme-là !

- Bon, même si ça nous arrange pas. Les coupas Nami, Bonne Anniversaire malgré tout Sanji, s'exclama t-elle en montrant sa montre. Il est minuit et une minute.

- Oh merci ma belle Nami, puis-je t'appeler Chérie ?

- De rien, dit-elle en ignorant la question.

- Sanji, vient par là demanda Zeff, j'ai un petit cadeau pour tes 18 ans.

D'un pas léger, par la vision de la jolie demoiselle, le jeune homme blond se dirigea en direction de son père, et à nouveau son coeur se serra. C'était sans aucun doute les dernières minutes qu'il vivait en la compagnie de cet homme qui l'avait élevé. La gorge nouée, il attendait que Zeff prenne la parole. Pourtant le vieil homme ne dit rien, et passa la main dans sa poche, puis posa un objet dans la main de son gamin.

- Ta montre gousset ? S'exclama Sanji avec étonnement.  Mais tu y tiens comme à la prunelle de tes yeux. Elle appartient à ton Père...

- Justement, on se la transmet de père en fils. Alors garde la précieusement.

- Mais... tenta de refuser Sanji.

- S'il te plait fils ! Murmura le vieil homme en baissant les yeux...s'il te plait.

- D'accord, j'en prendrais le plus grands soins. Je te le garantie, accepta finalement le jeune cuistot.

A nouveau le blondinet prit Zeff dans ses bras, et le serra très fort durant de longue minutes. Law qui était généralement de mauvaise humeur, se détendit un peu et détourna la tête. Cela lui rappelait à lui aussi de douloureuse séparation. Nami semblait émue. Marco aussi, mais les minutes qui défilaient l'inquiétait d'avantage. Il fallait encore qu'ils sortent de la ville, et le tout sans se faire repérer.

- Heu... je peux savoir pourquoi ce Zigoto, à le nez dans les cheveux de mon fils. Gronda Soudainement Zeff, le regard à nouveau sévère.

- Hein ? Firent les autres.

En effet, bien que Zeff ne tenait plus son fils dans ses bras, celui-ci s'était redressé brusquement de surprise, quand Zoro s'était approché de lui et avait collé son nez dans sa nuque. Surpris le blondinet l'avait regardé avec des yeux rond comme des soucoupes, avant de le repousser violemment.

- Il est malade celui-là ! Qu'est ce que te prends toi ? S'indigna t-il en le repoussant à nouveau. Mais vas-t'en enfin.

- C'est de toi que ça vient cette odeur ! Affirma Zoro en le regardant dans un grand sourire, visiblement ravis. Tiens ? Ton sourcils est trop bizarre, j'avais même pas vu..ça me rappel quelque chose d'ailleurs...

- C'est pas vrai ...celui-là alors...se désola Nami.

- Ne me dis pas...marmonna Law à Marco...

- Il vient tout juste d'avoir 18 ans, souffla très bas le brun, ses gènes ne peuvent pas être déjà actifs..ça prends plusieurs jours.....et ...

- Non mais, t'as vu la tronche de tes cheveux ? On dirait une algue ! Sale Marimo.

Zoro ignora l'insulte et renifla à nouveau à plein poumon, la nuque de Sanji avant d'éviter un coup de pied qui lui était adressé. Un sourire s'étira son son visage d'ordinaire dur.

- Tu sens vraiment bon, répéta t-il. Un peu comme.. humm...du chocolat noir, avec de l'alcool. Précisa le vert. Hey, Law, c'est ..ça...??

- Ouais, ouais , ouais plus tard ! Retient toi, et par pitié ne complique pas plus les choses. Faut qu'on sorte de la ville. On verra ça au refuge.

- Mais c'est quoi se charabia ? S'inquiéta Sanji, se demandant si il avait raison de partir avec eux.

- Ne t'en fait pas, le rassura Nami. Zoro est....hum....commença t-elle a expliquer.. un peu bizarre mais il ne te fera pas de mal ok ?

Après avoir une dernière fois serré son père dans ses bras, Sanji dut se résoudre à quitter se foyer où au final il avait été très heureux. Avec rapidité, il enfila son manteaux, glissa son sac de voyage sur ses épaules, et parti pour ne plus revenir dans cet endroit où à partir du moment où il avait eu 18 ans,  vivre ici devenait dangereux pour lui, ainsi que pour Zeff.

- Je t'aime fils..

- Je t'aime aussi papa, dit-il avant de fermer la porte derrière lui, les larmes roulant sur ses joues.

Traverser la ville, fût beaucoup moins compliqué que se qu'avaient craints Law et Marco. Attiré selon toute vraisemblance par l'odeur que dégageait Sanji. Zoro qui tentait de rester sage et discret, le suivait partout où il allait, tout en faisant attention à garder une distance d'un mètre entre eux afin de ne pas se prendre un coup de pied. Au petit matin, le groupe fit une pause dans une vieille maison de campagne en ruine. Là, à l'abri des regards ils purent manger un morceau.

- Bon, fit Marco à présent qu'on est hors des dangers de la ville, je vais te poser une simple questions. Que connais-tu des êtres part.

- Je sais qu'il y a des Alpha des êtres dominants, et des Oméga des dominés, et que chacun ont parfois des pouvoirs spéciaux. Ensuite, ...je n'ai entendu que des choses...horrible.....sur ce qu'on leurs faisaient. Expliqua Sanji dans un frisson. A nouveau il repoussa la tête de Zoro, qui inévitablement venait se nicher dans son cou.. Arrête ça ! Marimo de mes deux !! Ça me dégoute...

- La ferme sourcils en vrille, t'as qu'à pas sentir aussi bon !

- Mais il me fait quoi celui-là ? Je n'ai pas mis de parfum. Il est frappé votre pote.

- Franchement Marco, ce n'est pas l'endroit pour parler de ça ! Intervient Law.

- Je sais, je voulais juste savoir ce qu'il savait de nous... mais je vois que s'est proche du zéro absolue. Bon Law te fera quelques petits cours quand on sera rentré.

- Heu d'accord, souffla Sanji avant de s'emballer à nouveau. Arrête ça bordel !  Saleté de face de pelouse pervers !

- Ce qu'on peut t'expliquer par contre, intervient Law, c'est les pouvoirs que l'on a. Marco par exemple à le pouvoir de se transformer en phœnix. Nami maitrise la météo, elle influe dessus comme elle le veut. Que se soit pluie, orage, où tempête. Moi, je suis un chirurgien un peu..spéciale dirons nous... je peux créer des " room" et en faire des salles d'opérations. J'exerce mon métier avec ça entre autre, précisa t-il en montrant son long sabre...enfin tu auras l'occasion de me voir à l'action, ajouta t-il dans un rire inquiétant.

- Psychopathe..pensa le blondinet. Et lui, dit il en désignant Zoro qui se concentrait sur son repas.

- Il en a pas, du moins pour le moment. Il a eu 18 ans en novembre dernier, et depuis aucun pouvoir ne s'est réveillé en lui. Expliqua Le docteur.

- J'en ai pas besoin, assura le sabrer. Y en à plein qui comme moi n'en ont pas, et sont très fort quand même. Mais tu sais bouclette, ce n'est pas parce que je n'ai pas de pouvoir spéciaux, que je ne suis pas fort ! Au contraire même ! Ma technique à trois sabres est bien suffisante  pour désosser mes ennemis.

- Ce n'est pas la modestie qui t'étouffe toi ! Se moqua le cuisinier.

- C'est un branleur, mais il dit la vérité, avoua Law dans une grimace amère, comme si complimenter Zoro, lui faisait mal à la langue. Il est vraiment très très fort.

- Je vois, se contenta de dire le blondinet.

Sans rien ajouter de plus, ils terminèrent de déjeuner et reprirent leurs route. Le voyage dura encore une journée et demi, sous un temps des plus froid. De son côté, le pauvre Sanji était exaspéré par l'attitude bizarre du vert à son égard. Il le collait, le renifler des fois comme un clébard fait avec sa bouffe. Et parfois ils se disputaient et s'engueulaient. C'était assez dérangeant d'être près de lui. Heureusement Law allait souvent voir le sabreur et essayait de tempérer son comportement. Enfin à la nuit tombé, ils arrivèrent devant ....

- La ...la montagne des âmes ? Bredouilla Sanji, le regard exorbité.

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