Le temps passe. Le temps défile. Défile comme le paysage derrière ses vitres sales. Le paysage qui s'enfuit toujours un peu plus. Le paysage qui s'enfuit toujours mais ne disparaît jamais. Le temps le rattrape toujours. Et la réalité submerge le temps. 

Derrière ses vitres sales, tant de gens, tant d'histoire, tant de rêve, de cauchemar. Tant de gens qui marchent, qui courent. Qui courent, oui qui courent pour attraper leur rêve et fuir le temps. Le fuir comme la peste noir. Avoir peur de lui comme un démon. Avoir peur qu'il nous prenne tous et nous laisse sans rien. Qu'il nous laisse rien, rien et personne. Personne, absolument personne, plus ceux qu'on déteste comme ceux qui sont vitales. Ceux qui sont vitales, ceux qui aurait du rester bien plus longtemps. Ceux que le temps avait prit malencontreusement. Les gens, ils courent pour fuir le temps car ils croient qu'il les poursuit pour leurs prendre se qu'il ne faut pas. Se qu'il ne faut pas? Comment le temps pourrait le définir "se qu'il ne faut pas"? Comment le temps pourrait savoir "se qu'il ne faut pas"?

Le temps le pauvre tous le monde à peur de lui mais pourtant il ne fait que se qu'on lui demande.