L'avarice rend fou

Lise décide de rejoindre Leon qui était entrain de prendre des notes sur ce que l'équipe avait trouvé en indices. Elle s'approcha de lui hésitante ne sachant pas si elle devait le déranger. Leon termina de marquer quelques derniers indice avant de se retourner vers Lise : " Tu as quelque chose d'important à me montrer?
- En effet, voici la liste de toutes les personnes qui lui devaient de l'argent.
- Ça va tu arrive à tenir?
- Oui même si ça me rend presque malade, il faut bien faire justice et trouver celui qui l'a tuer.
- En effet, le soir ne vas pas tarder d'arriver, je vais demander à des agents de retrouver les suspects. Attends moi là.
- D'accord..."

Elle regarda le corps de Dan gisant sur le sol. Elle s'approcha du corps après avoir mit des gants. Un morceau de papier était caché dans la main gauche de l'homme. Elle le prit délicatement, sur ce papier il était écrit : "N'essayez plus de me prendre de l'argent, voici ce qui vous arrivera." L'écriture était sale et l'encre avait bavé comme si la personne qui avait écrit ce mot était gauchère et avait fait baver l'encre en écrivant.

Leon l'observait de loin, il finit par s'approcher d'elle : " Tu prend sur toi pour ne pas te sentir mal?
- En effet, mais passer à côté d'une information pourrait mener à une erreur jugement.
- Alors, qu'as-tu trouvé ?
- Un mot probablement écrit par un gaucher selon les bavures de l'encre.
- Notre victime est droitière donc cela ne peut pas être lui.
- Alors c'est notre tueur.
- Probablement, pour le moment on va aller se reposer, la journée de demain sera remplie d'interrogatoire, ne t'en fait pas si tu veux tu pourras faire un interrogatoire.
- Avec joie, j'aimerais beaucoup mais après t'avoir vu à l'action.
- Je ne laisserai pas une gamine faire un interrogatoire sans expérience."

La discussion se finit sur ses mots, ils partirent jusqu'à l'hôtel ou il partirent se reposer. L'heure du repas arriva, seul Leon partit manger. Lise resta dans la chambre, allongé sur son lit, un sentiment de dégoût tourné en boucle dans son esprit. L'image de l'homme au sol était gravé dans son esprit, elle en avait la nausée. Au bout d'une bonne heure elle se releva et regarda ses mains. Leon entra dans sa chambre après avoir finit de manger puis la regarda.

Il fallut attendre quelques minutes pour qu'elle le regarde enfin. Aucun mot ne sortait de sa bouche alors qu'elle essayait de parlait. Leon sourit légèrement : " C'est normal que tu te sente mal. Je ne comprends pas pourquoi Jack t'a assigné une enquête comme celle la.
- Pour connaître la vraie vie...
- Je t'ai ramené quelques choses à manger, si tu as faim vas te servir. On a besoin que tu sois en forme. Bonne nuit, ne te prend pas la tête et repose toi bien c'est le plus important.
- As-tu des nouvelles sur les papiers qui étaient...
- Il n'y avait rien d'écrit, repose toi maintenant."

Il sortit pour la laisser seule. Lise alla prendre une douche, se changer, prit de quoi manger et partit se coucher avec un sentiment dérangeant.

Le lendemain vers 10 heures ils étaient déjà entrain de passer plusieurs interrogatoires. Pour le moment personne n'avait de réponse prouvant qui était l'assassin. Lise prit le relais avec la dernière personne, il s'agissait d'un milliardaire appelé Augustus Magnan. Le début de l'interrogatoire se passait bien, mais quand elle remarqua que son écriture était exactement la même que celle sur le papier son comportement changea totalement.

Son comportement était devenu malsain, il avait un sourire de plus en plus étrange et chacun de ses mots provoquer des sensations de frissons. Il commençait à avoir des propos de plus en plus malsain à son sujet, la menaçait de mourir, de la violer et l'insultait de chienne ou de pute. Leon arrêta l'interrogatoire et prit le relais, Lise les regardait de l'autre côté. A la fin de l'interrogatoire il avoua le meurtre, Augustus semblait ravit d'avoir retrouvé son argent, la seule chose qui comptait pour lui.

Lise partit dans sa chambre dès qu'il avoua avoir commis le meurtre. Elle sortit sur le balcon pour se rafraîchir les idées. Les mots d'Augustus resonnait dans sa tête, les menaces et son envie de sauver son argent étaient dérangeants. Elle tremblait de tout son corps, le stress accumulé, le dégoût du comportement d'Augustus et la vue d'un corps sans vie la rendaient malade. Elle avait de plus en plus la nausée et n'avait plus la force de marcher. Leon la rejoignit et s'asseya près d'elle : " Tu devrais démissionner. Ce travail te rend malade et tu es pâle. Tu as beau montrer le contraire on voit que tu ne vas pas bien.
- Vous êtes le seul travail que je peux avoir je n'ai pas le niveau requis pour les autres...
- Imagine que notre prochaine enquête soit sur une mort pire, tu vas tomber.
- Leon, laisse moi travailler avec toi...je vais y arriver.
- Bon d'accord.
- Merci Leon...
- Va te préparer, on va sortir un peu pour se changer les esprits.
- Pourquoi pas, mais pas longtemps alors.
- Je t'attends dehors."

Il partit avec un léger sourire dessiné sur ses lèvres. Lise se leva et alla se préparer pour sortir.

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