Chapitre 14 - "Le début de l'entraînement"

«Les yeux de Gon étaient illuminés, son visage portait constamment un sourire lumineux.
Le Gon que je connait, celui dont j'étais tombé amoureux. Le voici.
Je fonça derrière lui en courant et baissa la tête pour le porter, par surprise, sur mes épaules.
Après une courte frayeur, il rigola avec Leolio et Kurapika. Une ambiance que j'appréciais tellement.»

L'atmosphère devenait humide, nous étions arrivés dans une grande ville.
La mission maintenant était de trouver un hôtel pour y passer la nuit.

Leolio: J'en ai marre de marcher!

Gon: Courage Leolio on est bientôt arrivés !!

Leolio: Tu n'en sais rien Gon!

Kurapika: Leolio si tu pouvais la mettre en veilleuse j'appréciais.

Leolio: Quesque tu viens de dire ?!

Killua: Arrêtez ! Au lieu de gaspiller votre énergie à vous chamaillez utilisez-la dans un but plus intelligent comme trouver un hôtel!

Ils se boudèrent et commencèrent à se mettre sérieusement au travail.
Gon sauta sur quelques briques de pierres en bas d'un mur pour arriver sur le toit d'un bâtiment.

Gon: Trouvé !!

Il descendit à toute vitesse, manquant de se prendre une tuile et de tomber puis nous guida vers un hôtel.
Leolio lui tapa la main.

Leolio: Bien joué ! Pour te remercier je t'offrirai le petit-déjeuner demain!

Les seules personnes "matures" ici ne se résumait qu'à Kurapika et moi. Les deux autres n'étaient que des idiots ambulants sur pattes agissant comme tout être humain anormal.
J'y allais peut être un peu loin.
Je m'adressais à l'accueil, il ne restait plus que 2 chambres libres:
- Une avec un lit deux places
- Une avec un seul lit individuel
C'était bien ma veine.

Killua: Y existe t-il d'autres hôtels dans le coin?

Elle m'affirma, en me montrant la carte de la région qu'il n'existait en aucuns cas d'hôtels avant plusieurs centaines de kilomètres.
Je pris la chambre avec le lit deux places et porta Gon pour le forcer à venir avec moi.

Killua: Débrouillez-vous pour le lit une place, ce n'est pas mon problème.

Leolio: Attends Killua! Je refuse de dormir avec Kurapika tu m'entends ?

Kurapika : Je refuse aussi de dormir avec Leolio.

Je soupira.

Killua: Que voulez-vous que ça me fasses? Je prends Gon avec moi un point c'est tout.

Kurapika: Ne serait-ce pas plus simple que Gon, toi et moi dormions emsembles dans le lit double et que Leolio dorme dans le lit individuel ?
Je suppose que Leolio aurait imposé ses oppositions du moment qu'il n'aurait pas été seul.

Il lança un regard noir à Leolio qui lui rendit. Je ne voulais pas partager ma chambre avec lui, du moins pas en présence de Gon, et dans le même lit ! Mais Gon l'interpréta autrement.

Gon: Viens dormir avec nous Kurapika! Dis, dis, tu nous liras une histoire? S'il te plaiiit !

Il lui souria et lui caressa la tête.

Kurapika: Oui, oui.

Je fulminait. Quesque c'était ? Pourquoi étais-je aussi jaloux de lui? Les premiers amis de Gon furent Leolio puis Kurapika, en dernier moi.
Évidement que je ne dois pas compter autant que eux... Idiot que j'étais. Mais... Je suis le meilleur ami de Gon, j'ai vécu beaucoup plus de choses avec lui que n'importe qui!

«Tu as tout faux. Il te la fait croire.»

Je n'ai pas faux! Gon est ma lumière. Je l'aime et je sais que ce sentiment est réciproque ! Il est... Mon tout.
Gon me sortit de mes pensées en me soufflant sur le visage.

Gon: Killua!

Il m'enfourna une sucette dans la bouche puis me souria de toutes ses dents.

Gon: Cadeau!

Je ne pouvais qu'avoir tort après tout. Gon m'aime. Je le sais, je le vois. J'ai des moments de défaillance parfois, ceci en était un. Fais chier.
Gon dit bonne nuit à Leolio et monta en trombe dans la chambre.

Gon: Kurapika! Kurapika! Mon histoire!

Kurapika: Oui, oui, je n'ai même pas eu le temps de me poser 5 minutes, attends un peu.

Il fit une mine boudeuse et se tourna vers moi. Que devais-je faire?

Kurapika: Vous n'avez qu'à vous déshabillez, enlevez vos vêtements de la journée et mettez vos sous-vêtements. Je les laverais pendant la nuit.

Gon: Compris!

Il retira sa veste verte et son short qu'il mis par terre puis me regarda.

Killua: Go-

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'il me dépouilla de mon tee-shirt puis de mon sous pull.
Je tomba en essayant de rattraper mon équilibre. Quand je rouvris les yeux, Gon se trouvait au dessus de moi à califourchon me souriant de toutes ces dents.

Gon: J'ai réussi à t'enlever tes habits!

Je soupira et le chatouilla. Il allait me le payer!
Kurapika nous jeta un coussin à la figure en mettant un doigt devant sa bouche.

Kurapika: Des gens dorment dans cette hôtel ! Calmez-vous un peu !

On se releva et allions nous installer dans le lit. Gon avait tenu à se mettre au milieu, avec la taille que l'on faisait, Gon et moi ne prenions que la moitié du lit deux places à nous deux. Mais ce qu'avait oublié Kurapika, c'est que l'on bougeait tous les deux énormément pendant notre sommeil.
Après que Kurapika aie fini d'enlever sa grande tunique bleue, il vint se coucher avec nous.

Gon: Une histoire Kurapika !

Il soupira en souriant légèrement.

Kurapika : Je n'ai pas oublié tu sais, couchez-vous, vous risquez de vous endormir pendant que je raconte cette petite histoire.

Il se tourna sur le coté et nous conta son histoire.

Kurapika : Il était une fois, un beau petit homme qui avait le même âge que vous. Malheureusement, il devait travailler lui-même pour le bien de sa famille qui n'était plus que constituée d'une mère, d'une tante et d'un petit frère bien plus petit que lui encore.
Il n'était pas le seul dans ce cas-là bien évidemment, tous les enfants de ce petit village devaient travailler dur dans des conditions extrêmes pour réussir à faire vivre leurs familles. Mais ce petit garçon, en plus de ce qu'il vivait, il était sans cesse battu par les autres enfants de son âge pendant les rares pauses de travail qu'il avait. Alors, un jour il décida de ne plus se laisser abattre par des personnes comme ça.
Il s'exila sans un mot pour ses proches, son but était de devenir plus fort, beaucoup plus fort. Il suivit un entraînement rude lui permettant de faire face à chaque situation mentale et de riposter ensuite. Il se répétait tous les jours qu'il ne devait pas abandonner et qu'il était fort, quand il fut reve-

Killua: Kurapika. Il dort.

Il regarda Gon, il dormait paisiblement comme un enfant.

Kurapika: Je savais qu'il n'allait pas écouter mon histoire jusqu'à la fin mais tout de même...

Killua: Et moi?

Il leva la tête dans ma direction et me fit un petit sourire.

Kurapika: Tu tiens à ce que je continue car l'histoire t'a plu ou parce que tu savais à quoi je faisait référence ?

Je remonta la couette jusqu'au niveau de mon cou.

Killua: Va savoir...

Il fit de même et chercha l'interrupteur de la lampe en me lançant :

Kurapika : Hé bien tu ne la sauras pas!

Il éteigna la lumière. Quand j'eu fermé les yeux, je me concentra sur les bruits qui se trouvaient dans cette chambre grâce à mon ouïe hyper-sensible. J'entendais les battements de coeur de Kurapika, ceux de Gon y manquait. Je me releva en un éclair et me mit au dessus de Gon. Depuis combien de temps était-ce comme ça?!
Kurapika alluma la lumière et courut chercher Leolio. Je recommenca la série de mouvement que j'avais effectués la dernière fois: Je mit un léger courant sur mes mains et les posa sur la poitrine de Gon pour les retirer immédiatement. Il respirait c'est déjà ça.
Kurapika accompagné de Leolio encore un peu endormi se réveilla de suite en voyant Gon.

Leolio: Killua! C'est très bien ce que tu fais, ne lâche surtout pas! Kurapika ! Va me chercher une bassine d'eau froide en vitesse!

Kurapika se hâta tandis que moi, j'effectuais toujours les mêmes moments, sans réellement de succès quand tout à coup, Gon se réveilla, comme si il venait de sortir d'une longue sieste.
Je resta au dessus de lui et lui tira les joues dans tous les sens.

Killua: Baaaka. Baaaaka. Baaaaaaka.

Gon: AieAieAie!! Killua tu me fais mal! Arrête!

Leolio alla chercher Kurapika qui était allé reposer la bassine.

Leolio: Tu commences l'entraînement dès maintenant Kurapika. Je ne veux rien savoir.

Kurapika: J'en avais bien l'intention, ne t'inquiète pas Leolio.

Il revint dans la chambre et fit signe à Gon de se lever et de se mettre en face de lui. J'ai eu une grande frayeur, mais comme on dit: Plus de peur que de mal.
Je m'asseya sur le lit et Gon se leva pour se tenir debout en face de Kurapika. Leolio me rejoigna, il s'était habillé.

Kurapika: Gon, avant toute chose, as-tu réellement envie de changer? Si tu n'en a pas envie au fond, je ne peux rien faire pour toi. La volonté est la clé de cet entraînement.

Gon: Oui! Je veux changer !

Kurapika: Il ne suffit pas de le dire Gon. Me promets-tu que tu pourras aller jusqu'au bout sans jamais rien abandonner et que ta volonté sera de fer?

J'analysa la situation et tapota le bras de Leolio.

Killua: Kurapika a déjà commencé l'entraînement. Ceci n'est qu'une étape à passer pour Gon.

Gon semblait réellement déterminé, je ne voyais cependant pas où voulait en venir Kurapika avec cette méthode d'entraînement. Ne semblait-il pas déjà assez déterminé ? A moins que... Contrairement à ce qu'il dit, la volonté n'était pas la clé du problème ? Mais ça n'aurait plus aucune logique.

Gon: Oui! Je le jure! Ma volonté est d'acier et je suis prêt à tout faire pour changer!

Kurapika: Pourquoi veux-tu tellement changer Gon?

L'humeur de Gon changea et il passa d'un visage déterminé à un visage hésitant et quelque peu triste. Voilà où voulait en venir Kurapika!

Gon: Je ne veux plus que mes amis s'inquiètent pour ma santé... Et je veux aussi dormir sans risquer de ne pas pouvoir respirer la seconde d'après!

Kurapika : Pas bon.

Kurapika croisa les bras et fit face à Gon avec un air sévère. Puis l'instant d'après, il lui souria comme le ferait une mère remplie de tendresse à son enfant adoré.
Il redevient ensuite neutre.

Kurapika: Tu vois ces changements d'humeurs? Je peux les faire sans avoir besoin d'une mauvaise ou bonne nouvelle. Toi, c'est le contraire, tu n'arrives pas à contrôler tes émotions. Sauf quand il s'agit de tout garder pour toi, là, dans ces cas-là tu es le roi.
Alors maintenant recommence et explique moi pourquoi tu veux changer. Sans laisser tes émotions prendre le dessus.

Voyant qu'il hésitait Kurapika reprit un air sévère et dis d'une voix sèche :

Kurapika : Maintenant!

Il prit peur et s'exécuta. Kurapika reprit une expression neutre et interrompit tout.

Kurapika: Gon, tu viens de me montrer que tu avais peur de moi. Ton visage ne doit surtout pas laisser paraître d'émotions aussi simples sur ton visage, surtout dans une situation qui pourrait t'arriver tous les jours.

Je me coucha sur le lit et ferma les yeux. Inutile de continuer à regarder, c'était pour renforcer le mental de Gon. Kurapika savait ce qu'il faisait et Leolio était là si il devait arriver quelque chose. Je m'endormis. J'étais fatigué, tellement fatigué..

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