🍋Chapitre 52 (2)🍋


**Scène à caractère sexuel, public averti (les petites perverses vous êtes où?)**

-Arrête!

Elle se tut et voûta ses épaules en baissant la tête lorsqu'il revint vers elle avec une expression indéchiffrable. Lui même n'avais aucune idée de ce qu'il faisait. Mais lorsqu'il se rassit auprès d'elle, il comprit. Il comprit pourquoi fuir était souvent plus facile que de regarder les choses en face.

Ça faisait mal. Ça faisait peur. On ne savait pas si ça menait quelque part. Alors qu'en fuyant on repoussait tout à « plus tard ». C'était une certaine assurance de garder ce que l'on avait. Sauf que parfois, il fallait prendre le risque de tout perdre pour mieux savourer ce que l'on avait. Et cette chance, il l'avait là, maintenant.

Il se pencha vers elle et la fit basculer sur le dos à l'aide son bras. Il passa au dessus de son corps et emprisonna sa tête entre ses deux mains. Après s'être assuré qu'il ne l'écrasait pas, il posa son front contre le sien et souffla :

-Je ne vais pas partir. Je vais rester là avec toi et te prouver que je ne t'en veux pas. Parce que il n'y a pas à t'en vouloir. Tu es une personne extraordinaire qui a une volonté d'aider les autres plus que toi-même, et c'est admirable. Et je veux que tu le saches.

Il déposa un rapide baiser sur son front à la fin de sa tirade et caressa doucement ses pommettes avant de l'embrasser tendrement. Elle se montra réceptive et se mit rapidement à passer ses petites mains dans ses boucles folles comme il aimait tant. Il la sentit esquisser un sourire contre ses lèvres avant de mêler sa langue à la sienne, ce qui fit gonfler son cœur au point qu'il crut qu'il allait exploser.

Bon dieu qu'est-ce qu'il était fou d'elle. Soudain, elle se mit à défaire les lacets du col de sa chemise : figé, il chercha son regard pour comprendre. Ses doigts de fée effleuraient sa peau sans jamais y rester longtemps, tandis qu'elle continuait d'élargir l'encolure de son vêtement. Il se laissa faire lorsqu'elle l'en débarrassa pour la jeter au loin, sans pour autant prendre les devants. Il attendait.

-S'il-te-plaît...souffla-t-il.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Je reste un homme, je sais me retenir mais passé une certaine limite je ne garantis plus rien Karmen...

Pour toute réponse, elle dénoua les lacets de sa propre chemise et ouvrit les pans pour exposer son corps nu à l'homme au dessus d'elle.

-Et si ce soir on arrêtait de se retenir justement ?

-Tu veux dire que...

-Oui.

Coyle la débarrassa de son unique vêtement en quelques mouvements et l'embrassa tendrement. Ainsi exposée, elle était magnifique. Il se recula pour mieux l'observer. Mais l'air gênée, elle serra ses cuisses l'une contre l'autre et croisa ses bras sur sa poitrine.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne veux plus ? Murmura-t-elle.

-Non, non bien sûr que non. Je veux juste tout apprécier de toi. N'ai pas honte de ton corps, laisse moi le regarder amour.

Hésitante, elle mit quelques instants à décroiser ses bras et à se détendre face à son regard d'acier. Lentement, il se rallongea sur elle et traça les contours de son corps de ses grandes mains. Sa peau lisse aussi fine que celle d'un bébé était absolument magnifique. Tandis qu'il se remettait à l'embrasser, elle entreprit de le débarrasser de ses derniers vêtements.

A présent, ils étaient à égalité. Coyle délaissa sa bouche et commença à embrasser sa poitrine, en faisant courir ses mains sur son ventre. Le souffle erratique, Karmen l'encouragea en appuyant sa tête avec ses mains. Galvanisé par ses soupirs de plaisir, Coyle prit en bouche un de ses mamelons qu'il agaça tandis qu'il tatillonnait l'autre entre ses doigts.

Il alterna l'un et l'autre, alors que Karmen ondulait sous lui. Lorsqu'ils furent assez raffermis par ses délicieuses caresses, il continua de descendre tout en embrassant sa peau à intervalles régulières. Abandonnée à ses caresses, Karmen poussa un petit cri lorsqu'il l'embrassa là.

Elle redressa sa tête comme pour vérifier si elle avait bien senti. La tête à la hauteur de son bassin, Coyle lui réserva un petit sourire aguicheur avant de retourner à sa délicieuse torture. La jeune femme renversa sa tête en arrière, l'air totalement perdue. Son corps prit le relais et elle commença à se tortiller sous lui au rythme de ses baisers si intimes.

Elle poussa un gémissement de plaisir mais parut le regretter puisqu'elle essaya d'étouffer les suivants. Mais Coyle voulait sentir à quel point elle se laissait aller. Il voulait la voir s'abandonner complètement, il voulait la voir perdre le contrôle. Il accentua ses suçons alternés avec ses caresses et sourit tout seul lorsqu'elle lâcha enfin un petit cri sans retenue.

Il l'aguicha encore quelques instants avant de remonter face à elle, laissant sa main prendre le relais. Il sentit son humidité brûlante contre ses doigts et aussitôt une réaction conséquente se fit sentir en lui. Comme la dernière fois, il enfila d'abord un unique doigt en elle pour lui laisser le temps de s'habituer, et le rejoignit peu de temps après avec un deuxième.

Ses doigts glissèrent naturellement dans les replis de son intimité, appuyant au passage sur son point sensible durci par le désir qui la consumait.

Les yeux hagards, la jeune femme ne mit pas longtemps à venir, explosant dans un long gémissement assez éloquent. Coyle le ponctua d'une poussée un peu plus profonde que les précédentes, capturant ses lèvres dans le même élan. Elle était sublime, elle était à lui. Juste à lui. Et qu'est-ce que c'était bon !

Lui même commençait à se sentir trop plein de désir, il fallait qu'il se délivre de toute cette tension, mais il se devait d'être doux, la jeune femme était encore novice dans les jeux de l'amour, il ne fallait pas qu'il la brusque.

Il remonta ses bras au dessus de sa tête et les y bloqua d'une seule main, tandis que de l'autre il caressait le visage de la jeune femme. Il traça le contour de ses pommettes, de son nez fin, ses lèvres retroussées et gonflées par leurs précédents baisers. Il ponctua chaque caresse d'un baiser sur la zone concernée, mais fut interrompu par une ondulation du bassin de la jeune femme, qui vint le presser contre son sexe érigé.

Immobile, il refoula difficilement son besoin primitif de s'enfouir en elle et termina son parcours sur son visage. Mais le contact interdit avait eu lieu et la jeune femme gémit d'anticipation contre lui. Elle fit courir ses mains sur ses pectoraux, et les croisa dans son dos pour l'attirer un peu plus contre elle. Leurs peaux étaient à présent collées et glissaient l'une contre l'autre au rythme de leur étreinte.

N'en pouvant plus, il se positionna à l'orée de son sexe humide et la regarda droit dans les yeux, en même temps qu'il la pénétrait doucement. Elle hoqueta lorsqu'elle le sentit venir en lui, et ferma les yeux très fort lorsqu'elle sentit la douleur venir. Il s'immobilisa, à l'écoute de ses réactions pour ne pas trop la blesser.

Elle se détendit petit à petit, et la douleur disparu de ses traits pour laisser place à une expression plus étonnée. Il l'embrassa du bout des lèvres, puis plus profondément et commença à se mouvoir en elle. Le plaisir prit la place à la douleur et elle commença à haleter sous ses poussées.

Il libéra ses bras qu'elle vint spontanément enrouler autour de son dos massif, l'accompagnant dans chacun de ses va-et-vient.

-Coyle...

Elle gémit son prénom et descendant ses mains jusqu'à ses fesses, elle le pressa un peu plus contre lui. Elle se mit à onduler de plus en plus régulièrement sous ses assauts et lâcha quelques cris incontrôlés. Fou de désir, Coyle laissa libre cours à sa passion et accéléra le mouvement en embrassant durement la femme qui le faisait vibrer ainsi.

Lorsqu'il sentit son intimité se resserrer autour de lui, il arrêta de se contrôler et s'enfouit au plus profond d'elle, alors qu'elle atteignait le summum de son plaisir en criant de la plus douce manière qui soit.

-Aah!

Dans un grognement sourd, il se libéra à son tour en elle et l'embrassa comme si c'était la première fois. Unis, ils restèrent un moment ainsi, serrés l'un contre l'autre. Leur étreinte fusionnelle les avait tous les deux transportés ailleurs, pendant cet instant ils avaient été seuls au monde. Plus rien n'existait.

Voir la jeune femme ainsi offerte à lui l'avait rendu fou de désir : il ne regrettait rien et se sentait parfaitement serein. Il se sentait vivant avec elle. Tout ce tumulte d'émotions qu'elle suscitait en lui...C'était extraordinaire.

Karmen parut émerger des brumes de la passion avec l'innocence d'un enfant. Ce qu'elle n'était plus désormais. Coyle n'avait jamais abordé le sujet avec des éventuelles violences qu'elle aurait pu subir en prison, mais il avait senti la rupture caractéristique de l'hymen autour de son membre lorsqu'il était entré en elle. Ces brutes n'avaient jamais pu aller jusqu'au bout, elle était vierge avant ce soir là...

Sans savoir pourquoi, il se sentait heureux et fier d'être le premier, il était celui qui lui avait fait découvrir les joies du sexe. Et même vis à vis d'elle il était rassurée, elle avait pu avoir une autre vision de la chose ce soir là.

Il avisa de son regard rivé au sien et lui sourit tendrement : il se retira et roula sur le côté, tandis que la jeune femme venait s'allonger contre lui. Elle posa la tête sur son épaule et embrassa son torse avant de reposer sa joue contre.

En parfaite symbiose l'un avec l'autre, ils ne prononcèrent pas un mot, savourant les sensations de leur moment post-coïtal. Il n'y avait aucun mot pour décrire comme ils se sentaient, le silence leur allait parfaitement. Lorsque le souffle contre son épaule se fit plus régulier et moins fort, Coyle comprit qu'elle s'était endormie.

Il caressa ses boucles brunes du bout des doigts et ne tarda pas à tomber dans les spirales du sommeil à son tour. Peu importait qu'ils soient en plein milieu de la matinée. Ce moment leur appartenait.

Chapitre caliente nous voici! Voilà la fameuse, je vous explique pas comment j'ai galéré à l'écrire, je faisais des allers retours bouffe-ordi, piano-ordi, enfin bref pas possible de me concentrer.

Vos avis?

Les explications de Coyle et de Karmen en partie 1 ? Ils font des efforts les pauvres sinon ce serait explosif!

Une idée de la douille que je vous prépare? (jamais bien loin celle-là...)

Je les ai laissé bien se trouver, je ne peux pas les séparer h24 non plus, même moi j'en avais marre donc un peu de calme et de guimauve ça fait du bien. Mais je ne garantis RIEN pour la suite héhé.

Un grand merci à sanabensalah pour sa relecture attentive qui m'a permis de gagner du temps !

Xoxo

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