🍋Chapitre 49🍋

**Scène à caractère sexuel dans le chapitre, jeune public averti (les perverses aussi héhé)**

Les choses ont pris une tournure telle que j'ai encore du mal à réaliser. C'est vraiment arrivé. Il l'a fait. Pendant des années j'ai cru qu'il voulait le faire pour finalement arriver à la conclusion que je me faisais de idées, mais on dirait que non finalement. 

Mon propre père a tenté de m'assassiner. Dans mon sommeil, comme un lâche. Je ne sais pas ce qui m'a réveillée, je n'ai aucun souvenir d'avoir senti quoi que ce soit, mais quand j'ai ouvert les yeux il avait le couteau brandi au dessus de moi.

« Comment as-tu pu espérer me duper ?! Tu croyais sincèrement que j'allais te laisser faire ?! »

C'est ce qu'il m'a hurlé avant d'abaisser le poignard sur moi sans le moindre état d'âme : j'ai roulé sur moi même et suis tombé au sol, sonné. Le coup ne m'avait pas atteint. Toujours en hurlant, il s'est précipité sur moi pour réitéré son geste sauf que j'ai été plus vif : j'ai réussi dans un élan d'adrénaline à bloquer son poignet pour m'emparer du poignard.

J'ai rapidement réussi à le maîtriser et à l'acculer contre un mur, la lame sous la gorge. A ce moment là, j'ai vu cette lueur si rare dans son regard : la peur. Ou alors je l'ai imaginé et je m'invente des histoires tout seul, mais je suis pratiquement sûr d'avoir vu une émotion autre que le mépris habituel traverser son regard.

Est-ce pour cela que je ne l'ai pas égorgé ? Ou alors ai-je eu un élan de faiblesse ? De pitié ? Je ne sais pas, je ne sais plus...Tout est si confus encore ! Tout est-il que je lui ai laissé la vie sauve. Sans le laisser s'en tirer pour autant. C'était devenu impossible.

Je l'ai assommé sans un mot - qu'aurais-je bien pu dire ? - et je suis allé l'enfermer dans les cachots. J'ai agi mécaniquement, tel une machine bien huilée qui fonctionne sans problème. Sauf que des problèmes il n'y avait que ça. Qu'allait-je faire de lui ? Que dirait mère de tout cela ? Pire : savait-elle quelque chose ?!

Karmen s'apprêtait à tourner la page pour poursuivre sa lecture lorsqu'un souffle chaud se fit sentir dans sa nuque : elle sursauta et ferma le journal d'un coup sec avant de se retourner. Penché derrière elle, Coyle abordait son éternel sourire provoquant qui tranchait avec l'impassibilité habituelle de son visage de marbre.

-Bonsoir, dit-il d'une voix rauque.

Silencieuse, Karmen hésita à lui faire part des événements extraordinaires qui avaient jalonné son après-midi, mais se décida finalement à remettre ces points à plus tard, peu désireuse de faire s'étendre une longue conversation alors qu'elle voulait juste l'embrasser.

Coyle saisit son froncement de sourcils discret et l'interrogea du regard, mais elle balaya sa question muette d'un geste de la main avant de se lever pour aller l'enlacer tendrement. Elle n'était pas de nature très démonstrative à cause de toutes les embûches semées dans son passé, mais avec lui elle se sentait renaître, elle se sentait en vie.

-Comment ça va trésor ?

La tête posée contre son torse puissant, elle marmonna quelques mots de réponse vagues qui déclenchèrent un rire léger chez le colosse qui la surplombait, faisant se secouer tous les muscles gaînés de son corps contre lesquels reposait Karmen. Après s'être cognée deux fois la joue contre ce qui semblait être un mur de pierre, elle s'écarta en massant sa joue douloureuse.

-Il va vraiment falloir qu'on revoit la définition du mot douillette, railla Coyle en allant poser son veston sur le dossier de la chaise du bureau.

-Continue et je vais me coucher, menaça-t-elle pour toute réponse.

Coyle haussa les épaules d'un air indifférent, qui vexa la jeune femme. Très bien, puisque c'était comme ça elle allait vraiment aller se coucher. Mais non pas sans jouer un peu...Elle attendit patiemment et lorsque l'homme devant elle se retourna enfin, elle fit glisser lentement son châle sur ses épaules frêles en le regardant d'un air aguicheur, avant de partir s'enfermer dans la salle d'eau à côté.

Même si la nuit était tombée depuis longtemps, elle avait eu le temps de saisir un éclat de convoitise lorsque Coyle avait laissé glisser son regard sur ses épaules dénudées. Parfait.

-Je me suis fais remplir un bain j'y vais ! Lança-t-elle d'un air faussement innocent à travers la porte verrouillée.

Quelques dizaines de secondes plus tard, un poids venait peser lourdement contre le battant, accompagné d'une ombre sous la rainure de la porte. Trop facile.

-J'ai bien envie d'un bain moi aussi !

-Une seule place désolée ! Cria Karmen en rentrant dans l'eau dans de grandes éclaboussures.

Elle l'imaginait parfaitement en train de serrer les poings, seul derrière sa misérable porte. Cette pensée la fit sourire, tandis qu'elle s'allongeait confortablement dans l'eau chaude que Lina avait apportée avant de repartir. Qu'il réfléchisse un peu tiens...

-Karmen...gronda-t-il d'une voix sourde.

-L'eau est excellente si tu savais...lança-t-elle.

Allez craque un peu !

-Si tu ne m'ouvres pas j'enfonce la porte, déclara-t-il soudain.

Se redressant totalement dans son bain, Karmen ouvrit de grands yeux : il n'allait tout de même pas...Si bien sûr que si il avait le cran de le faire, quelle idiote. Ce n'était pas une simple porte qui allait l'arrêter ! Sans arriver à choisir, elle passa en revue les possibilités : soit il entrait et les choses pouvaient déraper plus vite qu'elle ne le voulait, soit elle le laisser rentrer en fixant certaines conditions.

-Je vais venir t'ouvrir. Finit-elle par dire.

-A la bonne heure.

-Sous réserve du respect de certaines conditions.

-Comment ça ?

-Tu rentres les yeux fermés, et tu te laisses guider. Tu les ouvres quand je te dirai.

Un silence lui répondit, très vite suivi par la réponse de Coyle.

-D'accord.

Les dés en étaient jetés. Elle sortit lentement de l'eau en prenant soin de ne pas glisser, et se dirigea vers la porte, semant sur son passage des gouttes d'eau qui ruisselaient de sur sa peau nue, exposée. Elle ne prit pas la peine de se couvrir, elle espérait que Coyle jouerait le jeu. Elle n'était pas encore prête à ce qu'il la voit nue, malgré tout le désir évident entre eux deux.

-Ferme les yeux.

-Ouvre.

Elle inspira, et fit tourner le loquet en vérifiant bien que Coyle avait les yeux fermés à travers la fine fente. Les mains croisées derrière la nuque, il attendait patiemment, les yeux clos. Karmen ne put se retenir de passer doucement sa main sur sa joue, et le sentit frémir sous sa main mouillée.

-Bon dieu ne me dit pas que tu es nue...maugréa-t-il lorsqu'elle le frôla en l'attirant à l'intérieur.

-Quoi que je te dise tu n'auras aucun moyen de savoir la vérité alors tais-toi et avance, éluda-t-elle.

Baragouinant des mots mécontents dans sa barbe il se laisse faire cependant et avança jusqu'à la baignoire en marbre sur laquelle Karmen posa ses deux mains, en lui murmurant de s'asseoir.

-C'est pas humain de faire ça à un homme tu le sais ça ?

-Je m'en fiche. Assied toi contre la baignoire.

Elle attendit qu'il prenne position et rentra dans l'eau à nouveau, déjà un peu refroidie. Elle ne revenait pas de ce qu'elle était en train de faire, pourtant elle en avait envie. Vraiment envie. Cette proximité lui était de plus en plus vitale. Était-ce parce qu'elle sentait qu'il pouvait encore fuir comme auparavant ? Peut-être.

-Tu peux ouvrir les yeux.

Dos à lui, elle se retourna pas pour vérifier s'il l'avait fait. Elle voyait juste ses avants-bras, posés contre le rebord de la baignoire, et qui s'étendait devant elle, seule partie visible de son corps. Elle suivit avec fascination chacun de ses doigts lorsqu'il les fit s'enrouler autour du rebord, signe qu'il avait du enfin regarder devant lui. Me regarder moi.

-L'eau était bonne disais-tu ? Souffla-t-il.

Avant que la jeune femme n'ait pu répondre il fit lentement glisser sa main droite à l'intérieur de la baignoire, jusqu'à frôler l'eau du bout des doigts : presque en apnée, Karmen ne quitta pas sa main des yeux une seule seconde.

-Détends toi...murmura-t-il contre sa nuque.

Karmen avait bien du mal : une tension palpable s'était instaurée dans la pièce depuis qu'il était rentrée, et avait son corps à sa merci, nu, alors qu'il était toujours habillé. Derrière elle, Coyle remonta sa main jusqu'à la naissance des courbes de son cou et entreprit de la masser doucement. Petit à petit, elle laissa retomber sa tête en arrière et remonta ses genoux contre sa poitrine, qu'elle entoura avec ses bras.

Lorsqu'il sentit que tous les muscles qui roulaient sous ses doigts étaient à présent détendus, Coyle empoigna un savon sur un portant non loin et entreprit de savonner le corps de la jeune femme devant lui, les yeux toujours clos. Il fit des petits cercles dans sa nuque, avant de passer son bras devant elle pour savonner son ventre : il évita volontairement la zone de sa poitrine, même si ce fut un supplice pour lui.

-C'est agréable...souffla-t-elle contre son visage penché sur elle.

-Le savon ou moi ? Plaisanta Coyle.

Karmen esquissa un léger sourire avant de répondre.

-Tu connais la réponse.

-Bien sûr. Le savon est tout à fait extraordinaire... répondit-il sur le ton de la conversation.

Karmen ouvrit complètement les yeux cette fois, et éclaboussa Coyle en rigolant, qui poussa un cri lorsque l'eau savonneuse rentra dans ses yeux.

-Eh ! J'ai pas commandé d'agression moi !

-Ça t'apprendra à refuser un compliment.

Comme elle avait la tête tournée de profil vers lui, Coyle ne voyait qu'une petite partie de son visage si lisse. Pris d'une impulsion, il écarta les cheveux du dos de Karmen et la fit se pencher un peu en avant, juste assez pour avoir la place de savonner son dos. Sans opposer de résistance, la jeune femme se laissa faire et se mit en position fœtale, pendant que Coyle recommençait son délicieux supplice.

Seulement, lorsqu'il eu fini d'étaler la substance bulleuse, il posa le savon de côté sans s'arrêter de faire ses petits cercles. A présent assise droite dans l'eau, Karmen sentit sa main venir caresser la naissance de ses seins un première fois, puis une deuxième. Elle ne dit rien, et le laissa faire.

Ses mains se posèrent encore une fois en coupole sous ses seins, qu'il caressa tendrement : dans un état second, Karmen tendit la main en arrière et chercha sa nuque pour l'attirer au plus proche d'elle. Très vite son souffla chaud vint se poser contre sa peau pleine de frissons, et lui fit perdre toute notion d'espace. Tout était douceur et sensation.

Continuant de malaxer ses seins tendrement, Coyle passa ses pouces sur ses mamelons qui s'érigèrent presque instantanément sous les caresses, en même temps que Karmen poussait un soupir qui se transforma en gémissement à la fin. Galvanisé, Coyle embrassa tendrement sa peau mouillée en suivant les courbes de sa nuque, jusqu'à la naissance de ses épaules.

Karmen renversa la tête en arrière, et ferma les yeux pour mieux apprécier l'instant. Elle frémit lorsqu'une main de l'homme derrière elle descendit sur son ventre, pour continuer sa course jusqu'à son intimité. Hors de contrôle, Karmen ouvrit légèrement les cuisses pour l'inciter à poursuivre sa descente : il n'en demanda pas plus et vint caresser son sexe papillonnant en même temps qu'il s'occupait tour à tour de ses seins.

Karmen sentit une boule se forma dans son bas-ventre, caractérisation brute du désir qu'elle ne put ignorer. Elle poussa un petit cri de surprise lorsqu'il exerça une légère pression sur son mont de vénus, mais attrapa sa main avant qu'elle ne se retire.

-C'est bon tout va bien...

-Tu es sûre ?

-Oui fais moi confiance.

Il hésita encore une fraction de seconde puis reprit ses caresses : dans une synchronisation parfaite, il fit descendre à nouveau une main vers l'intimité de la jeune femme tandis que l'autre s'occupait de ses seins durcis par ses précédentes caresses. Transportée dans un autre monde Karmen ne broncha même pas lorsqu'il commença à faire des petits cercles entre les plis de son intimité avec ses doigts : elle n'avait plus peur.

Il captura sa bouche offerte grâce à sa gorge renversée en arrière pour capturer son gémissement en même temps qu'il introduisit un doigts en elle : elle arqua son corps en arrière mais lui rendit son baiser. Il lui laissa un peu de temps pour s'habituer à sa présence en elle, puis commença à mouvoir son doigts en elle.

A partir de ce moment là, Karmen sentit qu'elle avait atteint le point de non retour ; son besoin de libérer cette tension accumulée dans son bas ventre devait être assouvi, elle le voulait, de chaque fibre de son pauvre corps en émoi. Elle voulait qu'il l'amène au sommet, qu'il lui fasse ressentir ce qu'elle n'avait jamais ressenti. Elle voulait qu'il lui fasse oublier. Oublier toutes ces horreurs qu'elle avait subi lorsqu'on avait essayé de la violer.

Tout en continuant de l'embrassa avec passion, Coyle commença à accélérer légèrement le rythme de son poignet au dessus de son sexe et introduisit un deuxième doigts en elle, ce qui arracha un gémissement à la jeune femme devant lui. Lorsque son pouce commença à stimuler son clitoris en même temps que ses doigts se mouvaient en elle, la respiration de Karmen devint irrégulière et ponctuée de petits gémissements de plaisir.

Coyle sentit son érection prendre de l'ampleur mais se força à l'ignorer. Il était là pour Karmen, pour franchir cette barrière qu'elle dressait autour d'elle dès qu'il était question de sexe : il l'avait bien vu dans ses yeux la dernière fois : elle ne savait pas comment agir.

Ils avaient tous les deux le souffle erratique lorsqu'il sentit les muscles de son intimité se resserrer autour de lui, suivis de spasmes qui l'agitèrent pour la porter jusqu'à la jouissance. Par instinct elle serra ses jambes et atteignit l'orgasme en criant le prénom de l'homme qui l'y avait menée. Karmen sentit toute la pression quitter son corps en même temps qu'une formidable sensation de bien être l'envahissait.

Coyle, comblé devant cette vision de la femme qui le faisait vibrer juste après l'orgasme, l'embrassa tendrement, puis passionnément. Elle se retourna pour l'avoir enfin face à elle, et se leva soudainement. Elle avait agi sans réfléchir, sans songer à sa peur qu'il la voit nue. Elle lui laissa à peine le temps de se relever à son tour avant d'enjamber la baignoire pour venir l'embrasser à nouveau.

Ils n'avaient jamais été aussi proches. Coyle souleva la jeune femme devant lui, qui enroula ses jambes autour de sa taille alors qu'il butinait dans son cou. Elle noua ses bras autour de sa nuque et marmonna entre deux suçons contre sa peau :

-C'est pas juste tu es...tu es habillée alors que je suis nue.

-On va y remédier alors...

Il traversa la pièce en quelques enjambées et la porte jusqu'au lit où il la coucha avec précaution avant de se reculer pour faire passer sa chemise au dessus de sa tête. Étendue sur le lit, Karmen eut à peine le temps d'entrevoir ses abdominaux sublimement dessinés avant qu'il ne revienne s'allonger au dessus d'elle. Appuyé sur ses avant-bras pour éviter de l'écraser de tout son poids, il se remit à l'embrasser possessivement pendant qu'elle faisait courir ses doigts sur ses muscles dorsaux.

Pendant quelques instants, ils apprirent à découvrir le corps de l'autre, passant les barrières préétablies. Moi qui ne voulait pas laisser les choses déraper ! Songea la jeune femme avec amusement. Elle aimait cette sensation de sentir leurs peaux l'une contre l'autre, et elle apprécia encore plus découvrir le contour délicat des muscles de l'homme au dessus d'elle du bout des doigts. Était-ce possible d'être aussi bien bâti ?!

Elle fit courir ses doigts sur ses pectoraux gainés par sa position et les laissa glisser jusqu'à ses abdominaux, qui n'étaient pas en reste. De son son côté Coyle s'employait à imprimer les contours du corps de la jeune femme dans son esprit, en les caressant avec insistance.

-Tu vas vraiment aller à ce bal avec le roi Étienne ? Demanda soudain Coyle.

Encore perdue dans tout ce tumulus d'émotions la jeune femme mit un moment avant de comprendre le sens de la question. Mais elle ne se souvenait pas lui en avoir parlé...

-Comment...Est-ce que je t'en ai parlé ? S'étonna-t-elle en levant un regard perdu vers lui.

Coyle se rendit compte de sa gaffe : bien sûr que non il n'avait jamais discuté de ce sujet avec elle. Quel idiot. Devant l'air penaud qu'il abordait, Karmen commença à craindre d'avoir tiré la bonne conclusion de son air coupable.

-Attend... (elle se dégagea de son emprise et enroula un drap autour de son corps nu) Tu m'as espionnée ?!

-Non, enfin ce n'était pas...

-Non mais je rêve ! Cria-t-elle.

Coyle se redressa à son tour et se mura dans un silence totalement opposé à la proximité qu'ils affichaient quelques instants auparavant. Il avait merdé, il le savait, mais il aurait plus de mal à le reconnaître. C'était sans compter le tempérament de feu de Karmen.

-Et dire que je te fais confiance, pour découvrir que tu m'espionnes ! Qu'est-ce que j'en tire comme conclusion moi hein ?!

-Tu n'as...

-Arrête ! Je ne veux rien entendre qui vienne de toi. J'ai l'impression que tu ne respectes pas mon intimité...Tu...(elle se figea) Tu doutes de moi ?

Coyle resta perplexe : insinuait-elle qu'il doutait de sa fidélité vis à vis de lui ?!

-Mais non ! Cria-t-il. Je doute de lui ! Ce n'est pas quelqu'un de respectable contrairement à tout ce qu'il semble montrer.

-Pas respectable pas respectable, en attendant il était là quand j'étais seule et pas toi !

Il accusa le coup sans broncher, conscient de la part de vérité qui s'y trouvait.

-Et je m'en veux pour ça.

-C'est bien facile tiens...lâcha Karmen avant de partir en fou rire.

Coyle resta interdit : elle était morte de rire. Ils se disputaient et elle partait en fou rire. Génial, encore plus facile à gérer. Sauf que ce n'était pas le rire léger auquel elle l'avait habitué. Non c'était ce rire sarcastique qui indiquait clairement à quel point elle le prenait pour un con.

-Je vais aller dormir ailleurs, déclara-t-il froidement.

Immédiatement, Karmen se tut et il regretta presque ses mots à l'opposé de ses pensées : mais il avait un sale tempérament au même titre qu'elle et allait toujours au bout de ses idées, bonnes ou mauvaises. Il remit sa chemise et évita son regard ardent.

-C'est ça, fuis ! Cracha-t-elle en masquant totalement son corps avec les couvertures.

Il se détourna et partit en direction de la porte sans un mot, le corps raide et l'esprit embrouillé : il avait la main sur la poignée lorsqu'elle rajouta :

-C'est ce que tu sais faire de mieux.

Quand la porte claqua pour toute réponse, Karmen eut l'impression qu'il venait de fendre son cœur en deux par le même geste.

Qui veut me tuer par ici? *se cache*

Bon m'en voulez pas trop, je voyais les choses comme ça, leur relation est complexe et part en vrille facilement, je veux pas tomber dans le cliché guimauve juste parce qu'ils se sont embrassés.

Sinon l'extrait du journal?

La réaction (excessive?) de Karmen?

Le moment coquin? Dites moi au niveau de l'écriture de ce passage s'il y a des maladresses, je ne suis pas habituée à en écrire donc je tâtonne...

Xoxo

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