Chapitre 24

Point de vue Amu :

Je sentis des bras m'entouraient ainsi qu'un souffle chaud dans mon cou. C'était lui bien-sûr, il murmura doucement à mon oreille.

Ikuto : - ... pardon ... je suis désolé... je ...

Sa voix se brisa, j'avais sentis aussi qu'il tremblait légèrement.
Je tourna doucement mon regard vers lui et lui offrit un sourire.
Comme je le pensais, je suis atteinte, je n'arrive pas à l'en vouloir très longtemps.

Amu : - Ne fais pas cette tête baka !

Je lui donna une légère pichenette sur le front.
Il me regardait toujours avec son air triste.

Ikuto : - ... Amu ... je m'en veux énormément de ne pas t'avoir cru... c'était stupide de ma part et ...

Amu : - C'est bon.

Ikuto : - Mais tu as été en danger ! Tu aurais pu mourir ! Et ...

Amu : - Je suis forte alors ne te tracasse pas pour ça. C'est du passé, tu as fais une erreur et tu le reconnais donc c'est bon !

Ikuto : - Pourquoi tu ne m'en veux pas ? C'est tout ce que je mérite.

Amu : - Pour être honnête je ne sais pas.

Il me lança un regard intrigué.

Amu : - Malgré ce qui s'est passé je n'arrive pas à être en colère contre toi.

Il me fixa un moment puis se mit à rire.

Amu : - Quoi ?

Ikuto : - Quoi qu'il se passe tu m'étonneras toujours. [Rires]

Amu : - Ouai c'est ça [ironie]. ... et puis j'ai déjà eu ma vengeance quand j'ai vu son regard perdu [sourire malicieux].

Ikuto : - ... tu savais que les choses prendraient cette tournure.

Amu : - Bien sûr ! Mais elle n'a pas été assez maligne pour voir... d'ailleurs tu as vite compris.

Ikuto : - Il n'y a que toi qui m'appelles de cette manière alors c'était facile.

Il carressa doucement le bijoux que je lui avait offert enfin acheté puisqu'il la eu des mains de Iris... Il souriait d'un air rêveur, que je n'arrivais pas à détacher mon regard. Je me demande s'il a vu l'autre message. Je pense toujours que j'étais vraiment folle d'avoir inscrit cette phrase. Je l'ai repoussé et maintenant... d'un autre côté je n'ai pensé qu'à moi et non à ses sentiments.
Je me souviens encore très bien de ce que Ren m'avait dis il y a quelques jours.

Début flashback :

Nous marchions dans le parc. Je fixais la neige à mes pieds, attendant que Ren me fasse la morale pour ces jours a resté enfermée dans ma chambre.

Ren : - Tu devrais agir avant qu'elle te le pique.

Amu : - De quoi tu parles ?

Ren : - De ton stupide chat, princesse.

Amu : - Où veux tu en venir ?

Ren : - [soupire] Si tu n'agis pas, Ikuto va se mettre à aimer Iris et il va t'oublier.

Cette phrase avait agis comme un choc électrique. Je sentis mon coeur se comprimait. Je soupira et le regarda dans les yeux.

Amu : - ... je ne vois pas Ikuto de cette manière.

Ren : - Princesse tu sais bien que je connais ta personnalité. Je sais lire en toi alors laisse tomber, arrête de le nier. Dis moi plutôt pourquoi tu as pleuré après qu'il t'est embrassé.

Amu : - Comment tu sais ça !!!???

Ren : - Ceux qui se sont battus avec lui sont dans ma classe. J'ai entendu par hasard une de leur conversation.

Amu : [soupire] - Je ne veux pas le mêlé à mes histoires.

Ren : - As-tu pensé à lui ? A ses sentiments ? Amu, regarde les choses en face ! Même si c'est compliqué en ce moment ... il t'aime et toi aussi. Pourquoi n'essaierais tu pas ? Il a été formé pour être ton "fiancé", il est formé à tout. Il ne risque rien. Je vois bien quels effets il te donne et franchement je ne t'ai jamais vu ainsi auparavant. Même si tu veux le protéger n'est ce pas une manière de le blesser tout en le gardant à tes côtés ? Sans répondre à ses attentes ? ... arrête de faire passer les autres avant toi... essaye de penser à toi et repose toi sur lui.

Fin du flashback.

Lorsqu'il m'avait dis cela, je suis restée silencieuse et j'ai réfléchi. J'ai pris conscience qu'il avait totalement raison.
Je sortis de mes pensées lorsque je sentais son regard intense sur moi.

Amu : - Oui ?

Ikuto : - Puis je espérer quelque chose ?

Amu : - ... oui.

Il avait posé sa question avec un ton neutre et maintenant il a une mine surprise.

Ikuto : - Sérieux !?

Amu : [soupire] - Si quelqu'un comme toi voudrais bien de quelqu'un comme moi...

Il me souria avec un sourire que je n'avais jamais vu... un sourire enfantin et joyeux...
Il me plaqua contre son torse en me serrant dans ses bras.

Ikuto : - Je t'aime chaton !

Le rouge me monta au visage. Dans son regard, je voyais ses yeux pétillés.

Amu : - Baka neko !!

Ikuto : - ... c'est tout ?

Je me suis vraiment mis dans le pétrin... je me sens mise à nue.

Ikuto : - Alors ? [Sourire moqueur]

Amu : - ... aussi.

Ikuto : - Quoi ?

Amu : - ... t'aime aussi.

Ikuto : - Je n'ai pas entendu.

Amu : - JE T'AIME AUSSI BAKA NEKO !!!

Il eu un sourire ravageur et il m'embrassa sans que je m'y attende. Je fus surprise au début puis je répondis à son baiser.

Ikuto : - ... voudrais tu être... ma petite amie ?

Amu : - [rires] Oui. [Sourire]

...

Ce Noël était juste magnifique. Lorsque les autres furent au courant, ils se sont tous excités. Sakura et Kukai m'ont félicité, Akira taquinait Ikuto et Utau se mit à me faire la morale de prendre soin de son aîné. Cette ambiance était gênante mais aussi très marrante.

Le jour de l'an fut tout aussi magique. Nous nous sommes promenés dans les rues animées. D'ailleurs Ren et Alice nous avaient rejoins ainsi que Asato et les deux autres. Se sont surtout ces trois là qui étaient surpris de notre couple. Ils avaient en quelques sortes traité Ikuto d'idiot, un idiot qui n'avait rien dis à ses plus proches amis, ensuite ils l'ont taquiné.
Faut l'avouer c'est bien lui qui en a le plus subis en conséquences.
Lors de notre premier jour de notre nouvelle année, nous avons croisés nos famillles respectives au temple. C'était une belle journée, mes parents étaient incroyablement heureux, ils savaient que tôt ou tard nous finirons ainsi, même Soko pensait pareil. Les frères et les parents de Kukai étaient là aussi. Utau était même nerveuse, c'était complètement hilarant de la voir aussi troublé surtout par les parents de Kukai. Sa mère Luna est une grande journaliste dynamique et son père un photographe de presse super cool. Ils voyagent souvent pour leur travail, laissant leurs fils à la maison, mais bon ... ils ont eu l'habitude. Utau n'arrivait pas à les regardés dans les yeux et la situation devenait plus gênante quand Soko et Luna la taquinait.

Les jours passèrent paisiblement, mes craintes n'étaient qu'illusions, je peux très bien être heureuse sans que quelque chose interfère et puis je ferai tout pour protéger ce en quoi je tiens le plus au monde.

...

Point de vue Ikuto :

Voilà plusieurs jours que nous sommes un couple, moi et Amu. Si j'avais su que ça ferai autant de bruit autour de nous, j'aurais gardé ça secret. Ils adorent vraiment se moquer de nous mais bon, c'est sûrement une manière de juste passer le temps ou de me punir puisque je monopolise Amu.
Nous sommes toujours ensemble, à bien y regarder notre relation n'est pas totalement différente qu'avant ... si on enlève les baisers.

Bon je devrais peut être me lever, il est bientôt l'heure d'aller en cours. Je pris une douche et m'habilla. Lorsque j'entra dans la cuisine, Akira était là, habillé de son uniforme et avait encore un regard endormi devant ses céréales.

Ikuto : - Salut.

Akira : [baille] - Salut~

Ikuto : - C'est bientôt l'heure.

Je me sert une tartine de chocolat et un verre de lait, que j'engloutis rapidement.

Akira : - Ouai ... tsss sérieux qu'est-ce que ta sœur avait à nous piquer les filles ?

En effet, la veille mon chaton et Sakura sont partis dormir chez moi avec Utau. Juste prétextant "soirée entre filles". Cela m'a quand même paru étrange pour un jour de semaine.
Donc finalement hier soir, il n'y avait que nous deux et Kukai. On s'est fait des parties à la console mais on s'est vite lassé et donc on est vite aller au lit. D'ailleurs je viens de voir un mot de Kukai, il est partis plutôt ce matin pour son club.

Ikuto : - Tu as eu un mauvais réveil ? [rire moqueur]

Il ne me répondit que par un grognement. Lorsque nous sortions de la maison, Asato et les deux autres nous attendaient. On marcha tranquillement sur le chemin.

Kabuto : - Alors elles vous en ont offert ?

Akira : - De quoi ?

Asato : - Amu et Sakura.

Ikuto : - Offert quoi ?

Kabuto : - Putain les mecs !!! Aujourd'hui c'est la Saint Valentin !!!!

Asato : - A coup sûr, vous allez déjà avoir des montagnes de chocolats avec vos groupies du lycée.

Kino : - Moi j'espère en avoir ! [en rêve tellement qu'il en bave]

Akira : - ... c'était donc ça ! Voilà pourquoi elles ont passé la soirée avec Utau.

Kabuto : - Pfff ... vous allez être gâter bien sûr... ce n'est pas juste ! Et nous !? On ...

??? : - Les garçons !!!

Nous nous retournons tous et on vit Amu essoufflée s'appuyant en avant sur ses jambes.

Amu : - ... salut ... [essoufflée]

Akira : - Hey ! ... tu n'es pas censée aller en cours ?

Amu : - Si, j'ai juste ça à faire passer.

Elle lança trois boîtes colorées vers Kabuto, Asato et Kino.

Kabuto : - Qu'est-ce que ...

Kino : - YES !!! Merci petite guêpe !

Asato : - C'est gentil de penser à nous. [Sourire]

Amu : - Je vous en prie. [Rires]

Elle commençait à repartir mais Akira la bloqua en la tenant par le bras.

Akira : - Et moi !!?? Et je te signal que ton petit ami est juste là ! [Me pointant]

Elle me regarda puis se mit à rire.

Amu : - Ce n'est que des tomo-choco (chocolat de l'amitié). Et puis toi, je préfère que Sakura soit la première.

Akira : - Et Ikuto ?

Elle continua de me fixer mais ne dis toujours rien.

Amu : - ... plus tard !! Bonne journée les garçons !

Et elle partie rapidement vers son lycée.

Kabuto : - Pauvre chou !! Hahaha !!

Je me sentis plutôt contrarié de sa réaction.
La journée fut ennuyante. Énormément de filles venaient me donner leur chocolats et chaque fois je les refusais comme chaque année. Bien que ceux qui se trouvaient dans mon casier à chaussures ou mon bureau, je ne pouvais rien faire avec. Même les déclarations avaient doublé. Je n'ose pas imaginer ce qui arriverai quand ils sauront pour moi et Amu.
Akira avait reçus ses chocolats de Sakura, il était tout content comme un gamin. Mais lorsqu'il en avait de la part de ses admiratrices, il prit très vite la grosse tête. Ce qui énervait Sakura et Kabuto. Mais bon...

Après les cours, on croisa Kukai, il nous avait dis que Amu allait terminer assez tard son travail pour le conseil. Donc on décida avec les garçons de l'attendre à la sortie de son lycée. Akira et Sakura partirent de leur côté ainsi que Utau et Kukai. J'ai même bien prévenu Kukai, qu'il a intérêt à ne pas faire de gaffe sinon il aurait à faire à moi.

Kabuto : - Et si on rentrait dans le lycée ?

Ikuto : - Tu sais très bien que c'est interdit.

Kabuto : - Mais tout le monde est partis ! Et puis tu ne voudrais pas la revoir plus vite ?

Asato : - On pourrait peut être l'aider.

Kino : - Oui ! Allez on y va !!

La tentation était trop forte que j'ai cédé et je les ai suivis.
La cours était déserte ainsi que les couloirs. Une fois dans la salle du conseil, on la trouvit à un bureau, classant des papiers.

Amu : - Qu'est-ce que vous faites là !?

Asato : - On s'ennuyait dehors alors on est venu. Besoin d'aide ?

Amu : [rires] - C'est gentil mais c'est bon, je viens de finir. Vous savez ce qui arrivera si quelqu'un vous choppe ?

Kino : - Ça ira puisque petite guêpe est là~

Amu : - Ouai c'est ça. [Rires] Il me reste juste à récupérer mes affaires en classe.

Kabuto : - Allons y !

En allant à sa classe, tout était toujours désert. Je me demande comment elle peut être aussi seule dans un si grand bâtiment.
Elle prit toutes ses affaires et alors qu'elle prenait un livre dans son bureau quelques boîtes tombèrent.

Kino : - Wouah ! Tu as reçu aussi des chocolats ? Je croyais que seuls les garçons en recevaient.

Amu : - Ça doit être des admiratrices ou des amies qui n'ont pas eu le temps de me donner en main propre.

Kabuto : - Admiratrices ? Tu t'y crois un peu trop non ? [Rires]

Amu : - Tu n'as qu'à regarder.

Elle tendit les boîtes, on voyait des messages du genre "Hinamori-san tu es mon model ! S'il te plaît continue à prendre soin de nous ! " ou "Amu-san voici un petit cadeau pour te remercier pour tout ce que tu fais" ou encore "Amu-chan mangeons encore ensemble la prochaine fois".

Asato : - J'avoue tu es très célèbre. Et ça c'est quoi ?

Parmis les boîtes se trouvait une carte, une carte rouge.

Asato : - "Hinamori-san je t'aime. S'il te plaît, quand tu as du temps libre, viens me voir au club de ..."

Elle prit la carte de ses mains et la regarda rapidement puis la ranga dans un sac où il y avait ... pleins de cadeaux de Saint Valentin.

Amu : - Je ne sais pas pourquoi mais ils se mettent à écrire des lettres ou des cartes alors qu'aujourd'hui c'est les filles qui offrent.

Kabuto : - Avec les filles ok ... mais bien sûr avec les mecs aussi !! Dis moi ... tu as eu combien de déclarations aujourd'hui ? Pour voir si tu en as autant que ton frère ou Ikuto.

Amu : - ... je n'ai pas compté.

Kino : - Je ne trouve pas ça étonnant si c'est la petite guêpe.

Elle soupira.

Amu : - Allons-y.

On la suivis jusqu'aux casiers à chaussures. Lorsqu'elle l'ouvrit, un bon packet de carte s'en échappa.

Kabuto : - Encore !?

Elle les ramassa rapidement et se mit à lire.

Kabuto : - C'est très cool à toi de lire ça devant ceux qui n'ont pas eu grands choses.

Asato : - Tu as quand même eu cinq boîte sans compter la sienne.

Kabuto : - Ouai mais aucune ne m'intéressais.

Kino : - Petite guêpe ?

Amu : - Je m'assure juste que personne ne m'attend quelque part.

Kabuto : - C'est gentil à toi mais tu sais que tu le fais devant ton petit ... Aïe !!! Ikuto ça fais mal !!

Ikuto : - Tu parles trop.

Elle trouva une lettre parmi tant d'autres qui l'intéressa.

Amu : [soupire] - Attendez moi dehors j'arrive, je ferais vite.

Kabuto : - Et un rateau de plus ! Un !

Elle le fusilla du regard et se dirigea derrière le lycée.

Kabuto : - Suivons la !

Ikuto : - Hors de question.

Asato : - Imagine si le mec en question profite d'elle.

Kino : - Allez on y va !

Ikuto : - Elle nous a dis ...

Je n'eut pas le temps de parler qu'ils m'en tiraient.
De là où on était, je pouvais reconnaître ce mec. Shinki Yamada.
Cela ne se voyait pas, je l'admet mais je le savais. Il a beau avoir des réactions extérieurs ou même bien cacher son jeu, je savais qu'il ne la voyait pas seulement comme une amie.
On entendait rien de notre côté, Amu était de dos et Shinki avait l'air ... tout à fait comme d'habitude. Un visage impassible enfin de courte durée. J'ai pu voir de la contrariété puis il se mit à rire. Bien-sûr sans rien entendre, on ne comprends rien.

Point de vue Amu :

Je ne me suis doutée de rien. Shinki est vraiment la dernière personne à qui j'aurais penser. Lui si calme, confiant et souriant. Maintenant même si rien ne se voit, je sens son stress, sa voix est tendue et son sourire me fait ressentir de la culpabilité.

Amu : - Shinki ... je ... merci ... mais je ...

Shinki : - Tu aimes un autre, c'est ça ?

Sa voix si enjouée est maintenant si froide.

Amu : - Je suis désolée, je ne peux pas répondre à tes sentiments.

Shinki : [faible sourire] - Je vois... est-ce que je peux juste te prendre dans mes bras ?

Je le fixa un moment puis hocha la tête. Je me laissa faire. Je ne peux pas le briser plus qu'il ne l'est déjà.
Pourquoi il faut toujours que tout tourne ainsi ?
Je ne répondis pas à son étreinte et je pense que c'était la meilleure chose à faire.
Lorsqu'il se sépara de moi, il rapprocha son visage du mien. Je sentis tout mon corps en alerte.

Amu : - Non !!

Je sentis qu'on me tirait vers l'arrière et je croisa alors le regard furieux de Ikuto.

Ikuto : - Tu allais faire quoi là ? [En colère]

Shinki : - Que font des élèves d'un autre lycée dans le nôtre ?

Ils se défiaient tous les deux du regard. Je ressentis la colère de Ikuto à travers sa main qui serrait mon poignet.

Amu : - ... Ikuto ta ...

Kino : - On se calme les mecs, ok ?

Asato : - Reculez !

Kabuto et Asato se mirent entre eux pour faire barrage.

Kino : - On devrait rentré, il se fait tard.

Ils firent en sorte que Ikuto se calme puis celui-ci me tira par mon poignet. Et franchement il ne sait pas du tout calmer. Juste avant, au dernier moment, j'entendis Shinki.

Shinki : - Je ne compte pas abandonné.

...

Ikuto marchait d'un pas rapide, l'étreinte de sa main autour de ma main me faisait mal mais je ne dis rien. Je ... il est normal qu'il réagisse ainsi.
Shinki n'aurait jamais dû faire ça.

Asato : - Ikuto ralentis !

Kino : - Lâche la aussi ! Depuis tout à l'heure tu lui serres le poignet !

Kabuto : - Elle doit avoir mal !

Bizarrement par rapport à la confrontation avec Shinki, il obéit à ses amis. Il s'arrêta et posa son regard sur mon poignet qu'il tenait. Il me le lâcha puis le regarda. Je pouvais voir qu'il était légèrement rouge. Puis il décida enfin de me regarder. Il ne dit rien tout comme moi. Il soupira puis reprit sa marche.

Ikuto : - C'est bon. ... on se voit plus tard les gars.

Kabuto : - Ikuto ! Attends ! Il faut ...

Amu : - Laisse le.

Kino : - Ça ira petite guêpe ?

Amu : - Oui, ne vous inquiétez pas.

Je leur fit signe puis rattrapa Ikuto. Une fois à la maison, il était toujours irrité.

Amu : - Ikuto, je ...

Ikuto : - Non ! ... je vais juste dans ma chambre alors laisse moi.

Il s'enferma dans sa chambre. Je soupira puis me dirigea dans la mienne. Je trouvis sur mon bureau un mot.

《Ma chère nièce,
Je sais qu'aujourd'hui est un jour spécial mais je suis désolée. Ce soir toi et Ikuto, vous êtes invités au restaurant "Lumières et clarté". J'ai aussi déposé un mot pour Ikuto dans sa chambre. Ta tenue se trouve sur ton lit. Une voiture viendra vous chercher.
Excuse moi encore, je sais que c'est vraiment énervant mais vous devez y aller, c'est très important !
Je t'embrasse
Akeno 》

Sérieusement !!! Tu parles, ma soirée est totalement gâchée ! ... de toute façon, elle était déjà gâchée...
Je regarda l'heure et je me prépara.

Lorsque je descendis, Ikuto était déjà prêt. Habillé d'une chemise blanche, d'une veste noir et d'un pantalon noir. Une tenue assez simple mais qui faisait un excellent effet. J'ai sûrement dû m'attarder trop longtemps à le regarder car il me lança un regard étrange.

Point de vue Ikuto :

Elle avait les cheveux attachés en chignon, une robe noir, arrivant juste au-dessus de ses genoux. Comme d'habitude, elle toujours aussi belle.

Amu : - ... on y va ?

Je lui fis juste signe de la tête et nous sortons. La voiture nous déposa devant le restaurant, juste devant Akeno nous attendait ... avec Igarashi.

Akeno : - Bonsoir les jeunes !

Aucun de nous deux ne répondit.

Akeno : - Vous êtes si contrarié de ce soir ?

Amu : - Que fais Igarashi ici ?

Le concerné se mit à sourire malicieusement.

Igarashi : - Je voulais juste te donner ceci.

Un homme lui passa un bouquet de roses rouges, puis il le passa à Amu.

Igarashi : - J'espère qu'elles te plaisent.

Elle les regarda un moment puis les prirent après avoir soupirer.

Amu : - Merci ... elle sont ... magnifiques.

Igarashi : - Tant mieux... je vous souhaite une bonne soirée. J'ai encore beaucoup de choses à faire.

Il s'éloigna.

Akeno : - Amu !

Amu : - ...

Akeno : - AMU !!

Amu : - C'est bon j'ai compris ! ... IGARASHI !!

Il se retourna alors qu'il allait rentré dans sa voiture. Elle lui lança une boîte, qu'il attrapa en plein vol.

Igarashi : - Des chocolats ? Tu me flattes dis donc mais n'est ce pas un peu déplacé de le faire devant lui ?

Il me désigna du regard. Il se foutait vraiment de moi.

Amu : - Ce n'est que des Giri-choco !!!

(Chocolats d'obligation : on les offre par exemple à nos collègues de travail ou notre patron. Du moins à des personnes où l'on ne ressent pas grands choses. Ce n'est que de la pure politesse, du respect)

Igarashi : - Pfff hahaha ! Merci quand même.

Puis il partit.

Amu : - Cela était vraiment nécessaire ?

Akeno : - Ce n'est que par pur respect... bon pour ce soir alors ...

Amu : - Pourquoi on est là ? Tu ne l'as pas préciser. Et puis qui est notre hôte ?

Akeno : [rires] - Calme toi. En fait, c'est moi qui vous paye le restaurant.

Amu : - Hein ?

Akeno : - Vous avez tous les deux énormément travaillé donc voici votre récompense... mais je vois que il y a un froid entre vous alors dépêchez vous de vous réconcilier et profitez bien !

Elle partir à son tour. Amu me regarda interloquée puis entra à l'intérieur.
Pendant le repas, l'ambiance était toujours aussi pesante. D'une certaine manière, c'est moi qui ne fait rien.

Amu : - Je suis désolée... je n'ai pas été assez prudente...

Je la fixa simplement.

Amu : - Réponds ! ... Ikuto ... pardon ... je suis vraiment ...

Je lui pris la main pour la calmer. Ma réaction l'a vraiment touché alors qu'elle n'y est pour rien.

Ikuto : - Ce n'est pas contre toi que je suis en colère. Excuse moi j'avais juste besoin de temps pour me calmer...

Elle finit par entrelacer nos doigts et me donner un magnifique sourire.

Malgré les embûches, ce fut une bonne journée, de toute façon il n'y a qu'elle qui compte.

Sur le chemin, on croisa Akira et Sakura ainsi que Utau et Kukai. Chaque duo dans sa bulle.
Lorsque je vis Utau toute rouge et Kukai plutôt amusé, je compris très vite que eux aussi, on passait une étape. Ce qui est sûr, c'est que je peux compter sur Kukai, je le sais très bien.

Amu : - Tiens.

Elle me tendit une boîte.

Ikuto : - Je pensais que tu n'en avais pas fais pour moi.

Amu : - Ne dis pas n'importe quoi !

Je me mis à rire puis j'ouvris cette boîte. Je n'en ai jamais vu des comme ça, des chocolats en forme de tête de chats.

Ikuto : [rires] - Sérieux !?

Amu : - Ne te moque pas !! ... c'est la première fois que je fais des honmei-choco (chocolats d'amour).

Elle se mit à bouder comme une petite fille, cela ne la rendait que plus mignonne.

Point de vue Amu :

Alors que je regardais ailleurs, il se rapprocha furtivement et m'embrassa. Ce n'était qu'un baiser furtif mais je sentis qu'il m'avait donné un chocolat à travers ce baiser.

Amu : - Mais enfin ils sont pour toi !

Ikuto : - Nourris moi alors.

Je le regarda surprise, lui agissant comme un enfant avec un regard joueur.

Amu : - Baka neko ... hentai !!!

Il se mit encore à rire de moi. Je pris un chocolat et le fit manger. Bien sûr il ne s'est pas gêné de lécher mes doigts.
Je sentis rapidement mon visage s'enflammer, ce mec est vraiment...

Ikuto : - Ils sont délicieux chaton.

Amu : - Mmh ...

J'étais tellement embarrassée que je fus surprise lorsqu'il m'attira dans ses bras.

Ikuto : - Merci ... je t'aime chaton.

Amu : - Je t'aime aujourd'hui, je t'aime demain, je t'aime jusqu'à la fin ... baka !

Il m'offrit à un autre de ses beaux sourires puis scella doucement nos lèvres, tout en me serrant contre lui.
Le souvenirs du goût du chocolat restera graver dans ma mémoire pour ce premier jour de Saint Valentin. Ce goût si doux, mélangé à ses baisers.

*************************
Merci~

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