Chapitre 30: Sergei Markov

"Si tu veux te venger, fais-le de manière à ne pas devenir ce que tu détestes." - Itachi Uchiha

GABRIELE

Je fais signe à la barman de me resservir un autre verre attendant la présentation du vice ministre du Portugal. Une présentation qui pourrait être de plus merveilleuse, il s'apprête à donner les mises à jours des nouvelles fonctionnalités du pays, et pour rien au monde je ne manquerai une telle occasion.

C'est une grande salle de conférence moderne, située dans un bâtiment gouvernemental prestigieux à Lisbonne. Le sol est recouvert d'un tapis épais et gris, atténuant les bruits de pas. Les murs sont décorés de panneaux de bois sombre, ajoutant une touche d'élégance et de tradition portugaise.

Au centre de la pièce se trouve une large table ovale en bois poli, entourée de chaises en cuir noir, destinées aux hauts fonctionnaires et aux membres de la presse. Des micros discrets sont placés devant chaque siège pour faciliter la prise de parole.

À l'avant de la salle, un podium en bois, orné du sceau national du Portugal, est positionné sous des spots lumineux qui éclairent la scène. Un grand écran LED derrière le podium affiche le logo de la société avec des graphiques colorés en arrière-plan, prêts à montrer les nouvelles fonctionnalités.

Des drapeaux portugais encadrent le podium, ajoutant une touche patriotique à l'événement. La salle est équipée de la dernière technologie audiovisuelle, permettant une diffusion en direct, ainsi que la possibilité de projeter des présentations détaillées et interactives.

Les sièges pour le public, disposés en rangées impeccables, sont déjà occupés par des journalistes, des représentants d'entreprises et d'autres invités importants, tous prêts à entendre le vice-ministre présenter les mises à jour tant attendues.

J'affiche un léger sourire alors que le vice-ministre dévale les marches du podium rejoignant le micro afin de prester.

Je prend l'initiative de bien me mettre très confortablement sur mon fauteuil, dans une salle VIP, voyant parfaitement bien ce vice ministre.

Il commence par saluer l'assemblée et remercier chaque personne ayant pris le temps de venir, et ensuite il parle des différents défis auxquels le pays a fait face. Les kidnappings répétés le taux de prostitution bref tout ce qui concerne les histoires louches que je pratique.

Et après il commence à parler des différents améliorations bref tout les blabla politique.

Je regarde légèrement derrière lui et fais signe à l'un de mes hommes, qui fait signe aux autres. Après je me lève et ajuste mon costume prêt à m'en aller.

L'écran où était affiché les différents projets qu'a le pays s'éteint immédiatement. Elle se rallume et affiche une image. Sur cet image on peut clairement voir le président entrain de signer un contrat et face à lui un homme autrement dit moi. Mais de dos, mon visage n'apparaît pas.

Je me diriges vers le balcon regardant attentivement l'assemblée, l'un de mes hommes me tend un micro que je pris immédiatement. Je suis suffisamment loin pour que personne ne puisse voir mon visage. Ni filmer d'ailleurs.

Je lève une main et les lumières s'éteignent immédiatement, empêchant les journalistes de capturer ce moment historique.

Oui j'aime bien être sous les feux de projecteurs.

•• __ Il est bon de voir que certains d'entre vous sont si passionnés par l'avenir de cette société et de ce pays. Mais il serait dommage que des *accidents* viennent entraver ces ambitions. Vous savez, dans notre monde, tout est une question de respect et d'équilibre. Ce que vous êtes en train de construire ici est admirable, mais rappelez-vous que toute grande chose peut tomber, parfois par simple négligence... ou par des forces extérieures.

Les innovations que vous présentez aujourd'hui sont impressionnantes, mais il serait regrettable que certains intérêts plus... *anciens* soient négligés. Après tout, nous vivons dans un monde où les alliances sont essentielles à la réussite, et certains partenariats peuvent être beaucoup plus rentables que d'autres.

Je vous conseille de garder l'esprit ouvert et d'être attentifs aux opportunités qui pourraient se présenter... et aux conséquences qui pourraient découler d'un manque de prudence.

Je suis certain que vous comprendrez la sagesse de mes paroles. Le chemin que vous empruntez est audacieux, mais sachez que nous serons toujours là pour vous rappeler que chaque action a son prix.

Je vous souhaite une excellente soirée . »

Je lâche mon micro et m'en vais immédiatement laissant l'assemblée accabler et avec multiples questions.

Je quittes le bâtiment et grimpe dans ma voiture, je jette un œil au bâtiment, je met mes lunettes et une explosion retentit anéantissant tout sur le passage. Prenant soin de bien rayé toute trace de vie y compris mes hommes qui étaient restés à l'intérieur.

J'ai une manière propre à moi de gérer mes affaires. La cambriolage, les braquages ou autres sont trop minime pour moi. Je laisse ça aux petits joueurs. Moi je joue dans la cours de grand. Je tire mon bénéfice chez le dirigeant du pays lui même. Assurant ainsi mes arrières. Impossible d'être arrêter, impossible d'être présenter face aux juges. Je suis le maître de mon jeu. Et nul ne peut me battre.

Le chauffeur se mit à conduire jusqu'à ma demeure, bientôt j'aurai fini ma mission oui j'aurai enfin terminé et je rentrerai à la maison. Parce que j'en ai besoin, j'en ai besoin besoin. Ma famille me manque, oui ma famille me manque et le fait d'être loin d'elle ne fait que plus me rappeler tous ce que j'ai perdu juste en suivant les directives de Marco.

Mais j'ai besoin de lui, j'ai besoin de lui pour obtenir ma vengeance contre Alvize pour ce qu'il a fait à ma Érika.

La voiture se gare chez moi. Et je descendu immédiatement, je dévale les quelques marches de l'entrée et pénètre dans ma demeure, je me pose tranquillement sur mon canapé essayant de masser un peu ma tête.

Très dure journée. Je ne fais qu'aller des pars et d'autres et franchement c'est fatiguant.

Ma servante vint me tendre une lettre. Je le prit immédiatement et lui fait signe de s'en aller.

J'ouvre l'enveloppe contenant la lettre et après je prend le temps de lire le contenu de la lettre.

---

**À l'attention de Gabriele,**

Je me vois dans l'obligation de t'informer d'une situation grave qui touche directement ta famille. Il est important que tu comprennes la profondeur des événements récents, bien que cela te brisera le cœur.

Ton frère Gino a été pris pour cible par Alvize, quelqu'un que tu connais bien, et qui, malheureusement, a agi sans pitié. L'entreprise que Gino avait bâtie avec tant de dévouement et de sueur a été détruite, systématiquement anéantie. Alvize n'a laissé aucune pierre intacte, ruinant tout ce que Gino avait construit.

Mais la destruction ne s'est pas arrêtée là. Dans une cruauté impardonnable, Alvize a aussi pris la vie de sa femme. Ce n'était pas un simple règlement de comptes, mais un acte délibéré de violence, destiné à infliger une souffrance maximale.

Comme si cela ne suffisait pas, Alvize a orchestré l'envoi de Gino sur les terres ennemies, en Russie, sous un faux prétexte. Il l'a forcé à s'infiltrer pour recueillir des informations sur Sergei Markov, un nom qui résonne avec danger et mort. Gino est maintenant seul, exposé à une menace bien plus grande qu'il ne pourrait imaginer, dans un pays hostile où chaque pas pourrait être son dernier.

Je te transmets ces nouvelles avec une grande tristesse, sachant que cela changera à jamais ta perception du monde qui t'entoure. Alvize a fait un choix, un choix qui t'implique désormais dans une guerre sans merci.

Garde ton calme, Gabriele. Mais prépare-toi. Ce n'est qu'une question de temps avant que le feu n'atteigne ta porte.

**Un ami qui ne pouvait rester silencieux**

Je déchire cette feuille me levant en sursaut de ma chaise, les joues gonflées et les poings serrés, j'essaie de contenir ma rage mais rien à y faire je laisse ma rage s'exprimer et sans un sons aigus. Je hurle.

__ ALVIZEEEE

De tout mon être cet homme je le hais, de toute mon âme cet homme je le hais je le déteste a un point inimaginable.

Une profonde déchirure intérieure se creuse en moi, une tempête d'émotions qui se mêlent dans mon esprit et dans mon cœur. Un choc glacial s'emparer de moi, mon souffle se coupant en découvrant l'ampleur des horreurs que mon frère Gino a subies. Le monde autour de moi semble se figer, chaque mot de la lettre résonnant dans mon esprit comme un coup de marteau.

La douleur me transperce alors que je réalise la perte irréparable de ma belle-sœur, une femme que je considérait comme une sœur, brutalement arrachée à la vie. La tristesse m'envahi, mais est rapidement remplacé par une colère brûlante, un feu intérieur qui monte en moi avec une intensité presque insoutenable.

Je sentis mes poings se serrer, ma mâchoire se contracter alors que je prend conscience des actes impardonnables d'Alvize. Chaque fibre de mon être réclame vengeance, une rage froide et calculée commençant à prendre racine en moi.

En même temps, l'inquiétude pour Gino, perdu en Russie, ravage mon esprit. L'idée de mon frère, seul, en territoire ennemi, m'angoisse jusqu'à m'en donner la nausée. Un sentiment d'impuissance m'envahît, mais je lutte pour le repousser, me jurant de retrouver Gino, de le ramener sain et sauf, et de faire payer Alvize pour chaque goutte de sang versée.

__ Rebecca prépare mes affaires.

Je quitta la pièce me dirigeant vers le garage. Arrivé je fis signe à mon chauffeur de grimper dans la voiture. Je dois récupérer mon frère j'ai déjà assez perdu comme ça, je ne laisserai plus jamais Alvize me prendre qui que ce soit. J'en ai marre de rester sur le banc de touche. Il est grand temps de rééduquer cet enfant.

Deux heures après j'arrive enfin à l'aéroport. Mon jet privé m'attendait déjà. Je grimpe sans plus attendre et quelques uns de mes hommes grimpent également.

Il me faudrai cinq heures et trente minutes avant d'arriver à Moscou une ville de la Russie mais également la capitale.

•••

Le lendemain soir je me précipita vers un bar où j'espérais peut être voir Gino, j'ai passé la journée à enquêter sur lui jusqu'à trouver une piste me conduisant jusqu'à un bar nocturne où traînent les dealeurs de drogue et tout ça.

Arrivé je sens bien l'odeur de l'alcool empester dans la pièce.

Les basses puissantes de la musique m'enveloppent, résonnant dans ma poitrine. Les lumières clignotantes, néons et stroboscopes créent un jeu de couleurs dynamiques qui se reflètent sur les murs, les visages, et les verres des fêtards. La chaleur monte avec la foule compacte, chaque personne bougeant au rythme des beats entraînants. Les conversations sont un mélange de rires, cris et discussions animées, mais elles sont presque étouffées par la musique omniprésente. Tout le monde est en mode fête, avec des sourires, des gestes expansifs, et une énergie collective qui rend l'atmosphère à la fois exaltante et un peu étourdissante. C'est un lieu où les soucis du quotidien semblent s'évaporer, laissant place à une nuit de liberté et de plaisir intense.

Le lieu détesté par Gino. Mais je suis sûre qu'il doit être là.

Ma tête me fait énormément souffrir. Entendre toutes ces pensées, ces sons insupportables. J'ai l'impression que mon cerveau est sur le point d'exploser.

Mais je m'efforce de le  cherche du regard mais personne il y a bien trop de visage et pas assez d'espace. Et beaucoup trop de bruit.

Je me dirigeais vers le bar quand soudain une main se posa sur mon épaule. Je me retourne et croise le regard sombre d'un homme qui m'est inconnu. Il me fit un signe de tête de le suivre, c'est que je fis immédiatement après qu'il se mît à bouger.

Je le suivit jusqu'à une salle VIP. Où tout est beaucoup plus calme et serein, la musique retentit Certe mais le sons du volume est assez supportable.

Je sculpte la petite pièce du regard jusqu'à tomber sur le visage de mon frangin.

Je me diriges vers lui à pas hésitant et enfin à sa hauteur je le prit dans mes bras le serrant bien fort.

__ je suis désolée.

__ lâche moi s'il te plaît.

Je le lâche et me pose face à lui sur le canapé face à lui, il lâche un soupire et me sculpte du regard.

__ je viens d'apprendre ce qui s'est passé.

__ il m'avait dit que si je le suivait il épargnerait Mia, j'ai fais tout ça pour elle, si il l'avait voulu il aurait pu détruire mon entreprise mais il n'avait pas le droit de toucher à Mia.

A l'instant où une larme allait dévaler sa joue il prit une gorgée de sa boisson alcoolisée.

__ je suis donc si faible hein Gabriele dis moi je suis donc si faible que ça?

Je sens bien la colère qui émane de sa voix. De la colère mélangée à la tristesse.

__ je sais ce que tu ressens n'oublie pas que je suis passé par là.

__ peu importe. Comment as-tu su ?

__ j'ai reçu une lettre d'une personne anonyme me prévenant de la gravité de la situation...si je l'avait su plutôt je te le jure je serai venu.

__ une idée de qui t'as prévenu?

__ non je ne sais pas et peu importe cette personne a bien fait.

__ j'aurai évité de te le dire vu la période que tu traverse en ce moment.

__ rien n'est plus important que toi pour moi Gino.

__ quel amour fraternel je suis impressionné j'aime tellement cet atmosphère rempli d'amour fraternel, deux frères ayant perdus leurs femmes dans d'atroces circonstances et prêtent à tout pour les venger j'adore ça.

Un homme s'avance vers nous tout en prononçant ces mots, il arrive finalement à notre hauteur et nous donne ainsi l'occasion de bien le voir.

Cet homme pourrai être âgé d'environ 26 ans ou plus ou peut être moins. Il dégage une présence imposante. Il mesure environ 1,85 mètre et possède une carrure athlétique, avec des épaules larges et une stature qui inspire le respect et la crainte. Ses cheveux noirs sont coiffés de manière soignée en arrière, révélant une coupe nette qui accentue ses traits marquants.

Ses yeux noirs sont perçants, presque hypnotiques, et dégagent une intensité froide qui peut rendre quiconque mal à l'aise. Leur profondeur et leur éclat reflètent une certaine dureté et une détermination implacable. Il a un visage anguleux, avec une mâchoire carrée et des pommettes saillantes, ajoutant à son air autoritaire.

Il porte des vêtements élégants mais sobres, en noir , renforçant son image de professionnel du milieu. Un costume bien coupé, des chaussures en cuir impeccables et des accessoires discrets mais raffinés complètent son apparence. Son regard et sa démarche, assurés et contrôlés, traduisent une confiance totale en lui-même et en ses capacités.

__ excusez moi on se connaît? Demandais-je alors que mon frère prenait une autre gorgée

__ je suis celui qui a envoyé la lettre.

La tonalité de sa voix est grave et profonde, avec un timbre riche qui attire immédiatement l'attention. Chaque mot est articulé clairement, mais il y a une certaine lenteur délibérée dans son discours, comme s'il mesurait soigneusement ses paroles. Sa voix possède une qualité rauque, presque métallique, qui est intimidante et empreinte d'une autorité naturelle.

Il parle avec une assurance froide, sans élever le ton, mais chaque syllabe porte un poids qui ne laisse aucune place au doute.

__ et puis-je savoir à qui j'ai honneur. Demandais-je une nouvelle fois.

__ je suis Sergei Markov premier fils de Anton Markov et vous et moi avons un ennemi en commun.

__ et donc vous voulez travailler avec nous?

__ peut être bien, mais pour l'instant je veux rencontrer Marco Giordano et je suis sure que vous me viendrez en aide Gino Giordano et Gabriele Giordano. Votre frère cadet a quelque chose qui m'appartient et il est grand temps pour moi de la récupérer.

_____

Bonjour ouiiiii c'est mon trentième chapitre ^^ et je voulais en faire un chapitre assez spécial notamment avec l'entrée de Sergei Markov 😉

Cet entrée marque le début des problèmes donc attendez vous à énormément de rebondissements dans les prochains chapitres ^^

Je vous annonce qu'il ne reste plus que 10 chapitres avant que le Tome I ne prenne fin 🙈
Trop contente d'avoir tenu jusque là en tout cas 🙈🙈

J'espère vraiment que ce mini chapitre vous a plu^^

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