Vous connaissez certainement tous cette sensation étrange, quand on se relit, de se dire parfois : « mais qu'est-ce que c'est mauvais ! »

Voilà ce que j'ai dernièrement ressenti en relisant une de mes histoires ; un manque cruel d'émotions, des phrases creuses, comme une peur d'avancer par crainte de se tromper de direction. Je me suis alors demandé : pourquoi donc ? Pourquoi parfois sommes-nous très satisfaits et d'autres fois nullement ?

Il m'a fallu une pause : je n'ai pas touché ma plume et j'ai délaissé mon parchemin durant une bonne décade. Puis, l'étincelle est arrivée ; l'histoire que j'écrivais ne me ressemblait pas, je la voulais trop... comme dire... trop vendeuse. Je l'écrivais pour les autres, pour plaire. Quelle erreur ! J'ai donc décidé d'arrêter immédiatement et retourner à mes premiers amours, le jardin !

Dans cette histoire, je sais vaguement où je veux vous emmener, j'ai une idée approximative du début, une imprécise idée du milieu et une très vague idée de la fin. Ce que je sais, en revanche, c'est que je veux me faire plaisir en écrivant et je veux que ce roman me ressemble.

Comme on dit à Yashcherista, sur les Îles Sèches : « Laisse ta plume glisser et ton esprit dériver, ainsi ton histoire tu sauras transporter »

Actuellement, vous pourrez y lire le premier jet. Grâce à vos futurs, mais déjà précieux commentaires, une réécriture sera faite une fois le récit achevé.

Merci d'avance pour votre soutien. Et n'hésitez pas à commenter, me dire ce que vous aimez, mais surtout ce que vous goûtez moins. C'est en prenant des coups que l'on apprend. Enfin ça, c'est ce que raconte le gars au nez tant fracturé qu'il ressemble davantage à du pâté qu'à une partie parfois sublime de l'anatomie humaine.

Bon voyage en contrée humaine.

Bien à vous,

K.