|Chapitre 68 et fin|


Je ne crois pas que le WICKED aurait un jour pu sauver le monde.

 A mes yeux, la braise était comme un griffeur. Les Hommes avaient une limite. Une limite qu'ils n'avaient pas à franchir, comme dans le bloc lorsque nous ne devions pas dépasser les murs au risque de nous faire piquer. 

La braise a été notre piqure. 

Le WICKED pensait que le remède se trouvait dans la science et les sacrifices. Mais ils avaient tord. 

Et c'est ce que j'avais réalisé ce matin, en me réveillant aux côtés de Minho et en sentant ses bras m'entourer et ses mains caresser ma peau. 

Aujourd'hui, nous étions sûrement les derniers survivants de l'humanité. Et ce, car nous étions soudés. Nous travaillons tous ensemble pour un avenir meilleur. Et c'est à côté de ça que le WICKED était passé: les relations humaines et la coordination. Ava Paige avait concentré ses efforts sur le vaccin. Mais elle aurait d'avantage dû se concentrer sur les liens. Sur l'aide. Sur l'amour et le soutiens. 

Quand mes yeux se posent sur ce refuge que nous bâtissons jours après jours, je ne vois qu'un seul et même groupe. Je vois une entraide qui réchauffe les cœurs. Et je vois des âmes déchirées qui se reconstruisent ensemble. 

Peut être que Thomas avait effectivement un sang particulier. Peut être qu'il a bien sauvé Brenda et peut être qu'il aurait pu sauver Newt. Mais ce n'était pas le remède. Le groupe avait été notre remède. Nous avions été enfermé dans un labyrinthe, sacrifié pour sauver l'humanité. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est que c'est grâce à cette épreuve que nous étions soudé et c'est grâce à cette expérience que nous étions les seuls à survivre. 

C'est avec émotion que j'observais le village sous mes yeux, serrant le bol de céréales que je tenais entre mes mains. En quelques mois, nous avions vu défiler de nombreux paysages. Nous avions senti la chaleur étouffante de la terre brulée et nous avions fais face au froid glaciale de la nuit. Nous avions couru pour échapper à des flammes, à des armées, aux injustices. 

Ici il n'y avait plus de ruines. Plus d'armes destructrices. Plus de contaminés angoissants. Seul la mer, les plantes et les rires des survivants. 

Je fis rouler entre mes doigts le collier de Newt. Et c'est à ce moment que je vis une silhouette familière déambuler entre les plantations. 

Thomas. 

Vêtue d'un haut noir, il n'avait plus rien du garçon en larme que nous avions récupéré sur le berg. 

Sans attendre, je posa mon bol et me leva pour m'approcher de lui. Sur le chemin, je fus rejoins par les autres. Minho glissa sa main dans la mienne au passage et je la serra tendrement tout en adressant un sourire à Brenda qui marchait désormais à mes côtés. 

En nous voyant, Thomas s'arrêta. Son regard fut d'abord remplit de joie lorsqu'il nous vit tous, mais ses iris laissèrent rapidement place à une profonde tristesse lorsqu'il réalisa que Newt et Teresa n'étaient bel et bien plus là. 

Je lui adressa un triste sourire, cherchant néanmoins à lui prouver que nous serions heureux ici. C'est ainsi que le brun baissa les yeux sur ma main liée à celle de l'ancien coureur et les émotions se mélangèrent sur son visage. 

Il était heureux. Heureux pour nous, heureux d'être enfin ici, en paix. 

Mais il ne s'était pas encore remit de la perte de nos amis. Et c'est une plaie que nous allions devoir soigner ensemble. 

Ne tenant plus, je m'approcha et entoura son cou de mes bras. Tenant toujours la main de Minho, celui-ci suivit le mouvement et Thomas nous serra tous les deux contre lui. 

Je ferma les yeux, apaisée. Les doigts de Thomas s'agrippèrent dans mes cheveux et j'inspira son odeur. Il était debout, vivant, et la plaie qu'avait laissé la balle dans son ventre était presque guérie. 

Depuis son arrivée dans le labyrinthe, il ne s'était jamais arrêté. Il avait toujours été sur ses gardes, cherchant à nous protéger et à comprendre le monde détruit dans lequel nous nous étions retrouvé.  Aujourd'hui, il allait enfin pouvoir être heureux, apaisé, et il allait pouvoir évoluer comme il le souhaitait. 

J'ouvris les yeux et vis Vince et Sonya nous observer. Un doux sourire se dessinait sur leurs lèvres. 

Je fini par me reculer doucement, et les autres s'approchèrent. Thomas salua ainsi tout le monde, les serrant un par un contre lui le sourire au lèvre, en parfait contraste avec ses yeux humides.  

Lorsque la nuit commença à tomber, Vince demanda à ce que tout le monde se rassemble au centre du village, là où un grand feu avait été dressé. Lorsque j'observais les flammes y danser, j'avais presque l'impression d'être au bloc, les soirs où nous fêtions l'arrivée des petits nouveaux. Les nouveaux prisonniers. Pourtant, ce soir, ce feu symbolisait la liberté. Notre nouvelle  liberté. 

Je releva le regard, le posant sur une roche assez haute que Vince avait placé là dans la journée, face à la mer, avec l'aide de Aris et Fry'. J'avais une petite idée de ce à quoi elle servirait. Mais j'attendais d'écouter le discours de l'homme. Vince avait insisté pour attendre le réveil de Thomas avant d'enfin prendre la parole sur notre nouvelle vie, et je l'en remerciais. Sans Thomas, rien de tout ça ne serait arrivé. 

-Nous avons parcouru un long chemin ensemble. Déclara l'homme, captant ainsi toute l'attention. Combien se sont sacrifiés pour que ce lieu existe et que la vie redevienne possible? Nos amis perdu...

Une boule se forma dans ma gorge et mes pensées se tournèrent vers Newt, vers Winston, vers Chuck. Combien de fois ai-je rêvé de les voir ici à nos côtés? 

Je sentis la main de Fry' se poser sur mon épaule avec émotion et j'échangea un triste sourire avec mes amis du bloc. Nous, les derniers blocards. Nous avions réussi à réaliser le rêve de tous nos amis, ceux dont l'âme est encore prisonnière du labyrinthe... 

-Nos famille séparée... poursuivit Vince. 

Mon regard croisa alors celui de Brenda. J'avais retrouvé ma sœur alors que le monde entier avait essayé de nous séparer. Et c'était le plus beau des destins. 

La brune glissa sa main dans la mienne et je la serra doucement. J'aurais aimé que Georges soit là, avec nous. J'aurais aimé pouvoir sentir le regard de nos parents sur nous. Une dernière fois. Malheureusement, comme Brenda, je n'avais que de brefs souvenirs d'eux. Il ne me restait que ceux dont je m'étais rappelé quand Newt m'avait frappé en ville. Pourtant, j'avais parfois l'impression que quelqu'un remplissait ce rôle ici. Quelqu'un de bien vivant et qui veillait sur nous. Et c'est en posant les yeux sur Jorge que je compris. 

Jorge considérait Brenda comme sa fille. Et désormais, il posait sur moi le même le regard. Un regard protecteur, fier, inquiet. Et je ne le remercierai jamais assez. 

-Levons notre verre à ceux qui ne sont pas là! Déclara Vince en levant la tasse qu'il tenait entre ses doigts. A nos amis disparu. 

Autour de moi, les bras se levèrent avec émotion. Le mien se leva également, tendant mon verre vers le ciel et vers le soleil couchant. Mon coeur se mit à battre fort dans ma poitrine. Mais les larmes ne montèrent pas. Il n'y avait plus de larme. Seulement de l'espoir et une volonté d'aller de l'avant. 

-Cet endroit est pour vous. Pour nous tous. Et ceci, Vince pointa du doigt la roche qu'il avait placé face à l'océan, c'est pour ceux qui sont absent. Chacun à son rythme, chacun à sa manière, nous pourrons faire la paix. 

J'avala ma salive, essayant de faire glisser la boule d'émotions dans ma gorge. Vince marqua une pause, puis leva sa tasse plus haut. Et d'une puissante voix, il déclara:

-Au nom du refuge levons notre verre!

Les exclamations fusèrent dans le groupe et partout autour de moi, les gens applaudirent, criant ou sifflant avec joie. Brenda lâcha ma main pour applaudir et Thomas la suivit. A ma droite, Gally et Fry' sifflaient avec joie et je me mordis la lèvre, heureuse. 

Je tourna la tête vers Minho qui souriait, ravi, en observant la foule.

Puis, mes yeux se posèrent de nouveau sur la roche et je posa mon verre pour applaudir à mon tour. Les noms des défunts allaient être gravé à jamais sur cette pierre. Ils seraient avec nous pour toujours. Et à cette pensée, une douce chaleur grandit en moi. 

Autour de nous, la nuit tomba totalement et le village fut bientôt uniquement éclairé des feux que nous faisions. Près de la roche, des personnes gravaient déjà des prénoms, souvent les larmes aux yeux. 

Notre première soirée officielle au refuge commençait, et Vince la marqua en rajoutant de lourdes buches dans le feu principal, faisant danser les flammes encore plus haut. 

Mon regard se balada sur chacun de mes amis. Aris et Jorge discutaient gaiement, Gally faisait gouter sa célèbre boisson à Sonya et Brenda tandis que Fry' et Harriet s'occupaient du repas, criant avec joie que le repas était prêt. 

L'ambiance était tellement parfaite que je n'arrivais pas à croire qu'elle était réelle. Les derniers jours avaient été si difficiles que ce genre de soirée était devenu un rêve lointain, presque inimaginable. 

Assise entre Minho et Thomas, je pouvais ressentir leur émotions. La joie et la tristesse nous entourait malgré la situation pleine de gaieté. 

Mais ce n'était pas douloureux.

 Ca ne l'était plus. 

-ça va être un superbe endroit pour nous. Souffla Minho. 

-ouais. Murmura Thomas, soulagé. 

Je me mordis de nouveau la lèvre. Je n'osais pas me lever. Je n'osais pas m'éloigner du brun assit à  ma gauche. Comme si un poids me forçait à rester là. 

Et je savais de quoi il s'agissait. 

Il était temps. 

Glissant mes mains dans ma nuque, je détacha le collier de Newt et l'observa un instant avant de me tourner vers Thomas. 

-tiens. Soufflais-je. Je l'ai pris quand on t'as récupéré dans le berg. Et je l'ai gardé pour ne pas que ça se perde. 

D'une main tremblante, Thomas récupéra l'objet. Je le vis mordre sa joue intérieur alors qu'il caressait le médaillon du bout du pouce. 

-Merci Mila... Murmura-t-il. 

J'observa le médaillon une dernière fois et ce fut comme si mon corps était plus léger. Comme si il était officiellement prêt à affronter l'avenir. 

-On se voit plus tard. Souriais-je, voulant laisser Thomas tranquille avec ce douloureux souvenir de Newt. 

Je me leva, touchant son bras amicalement, puis m'éloigna. Minho me suivit, visiblement du même avis que moi. 

-Tu penses que ça ira? Demanda-t-il alors que nous attrapions des verres d'alcool confectionnés par Gally.

-C'est Thomas. Acquiesçais-je. Il finira par aller mieux. Comme nous tous. 

Je trempa mes lèvres dans l'alcool et en prit une gorgée. La boisson me brûla automatiquement la gorge. Et ce fut la douleur la plus agréable de ma vie.

Je n'avais pas répondu à Minho dans le but de le rassurer. J'étais certaine de mes paroles. Thomas était encore sous le choc. Contrairement à nous, il n'avait pas eut un seul moment pour réfléchir et se remettre de ce que nous avions vécu. Et je savais que dans quelques jours, nous retrouverons un Thomas plein de joie et d'idées innovantes pour le refuge. 

Il nous fallait juste du temps.  

Devant moi, dans un silence plein de souvenirs, mes amis se relièrent face à la roche, gravant un par un des noms qui leur était cher.  

Les prénoms de mes amis se dessinèrent ainsi petit à petit sous mes yeux et je ne pu m'empêcher de revoir leurs visages dans ma tête.

Newt, Winston, Zart, Ben, Alby, Clint, Jeff, Chuck. 

Le prénom de ce dernier fut gravé par Gally, les mains tremblante, les yeux pleins de reproches. Je savais que cette mort, qu'il avait causé inconsciemment, était marquée en lui. La mort de Chuck était la plaie ouverte de Gally. Celle qu'il aurait du mal à refermer. 

Lorsque Brenda me tendit les outils, je les vis à peine. Pourtant, je les attrapa. Mes iris se posèrent sur la pierre grise et froide qui n'attendait que moi. 

D'un pas lent, presque hésitant, je fini par m'approcher. 

Tous leurs prénoms étaient là. Tous mes amis. Tous mes regrets. 

Il n'en manquait qu'un seul. 

Prenant une grande inspiration, je leva les bras et commença à frapper la pierre. 

Doucement, lettre par lettre, je grava donc son nom. 

Georges

Le noter fut libérateur. J'avais presque l'impression de sentir son regard. De sentir les yeux remplit de joie qu'il posait sur moi depuis là-haut. 

Et j'en étais heureuse. 

Comme l'avait dit Vince, nous allions pouvoir être en paix désormais. 

Récupérant mon verre, je m'installa avec les autres autour du feu. J'échangea des accolades avec Jorge, Vince et Gally, ébouriffa les cheveux de Aris et posa mon front contre ceux de Brenda et Minho. 

-Comment vous trouvez votre boisson les amis? Sourit Gally les yeux plein de malice. 

-J'ai l'impression qu'il fait fondre ma gorge à chaque gorgées. Riais-je. Ton alcool est parfait Gally. Comme toujours. 

Le garçon ria à ma remarque et m'accorda un clin d'œil, ravi. Fry' me tendit ensuite une assiette où étaient posées des brochettes de viande et je releva la tête vers lui avec joie. Je reconnaitrai les brochettes qu'il faisait au bloc entre mille. 

-Vos préférées! S'exclama le nouveau cuistot.

-Elles ont toujours le goût de griffeurs grillés Fry'... Railla Minho.

Comme réponse, Frypan lui lança un morceau de viande et je souris amusée. J'aimais les voir s'embêter ainsi. 

-Mila?

J'avala le morceau de viande que je mâchais avant de tourner la tête vers Nate qui venait de s'approcher. 

-j'ai promis de te la rendre quand tu reviendrais. Souffla-t-il en tendant un bras vers moi.

Je baissa les yeux lorsqu'il laissa tomber quelque chose sur mes genoux. 

La veste de Winston. 

Je posa mon assiette pour en caresser le cuir, ravivant des souvenirs aussi heureux que triste en moi. Il ne l'avait pas oublié. 

Je voulu le remercier mais le garçon était déjà parti se rassoir de l'autre côté du feu aux côtés de Sonya avec qui il s'entendait visiblement bien. 

Je reposa donc les yeux sur le vêtement auquel je tenais particulièrement et glissa ma main dans l'une des poches avant d'en sortir la lettre de Georges, soigneusement pliée en quatre. 

Je caressa le papier un instant, n'osant pas l'ouvrir. Finalement, je la rangea de nouveau dans la veste et laissa celle-ci sur mes genoux. Je n'avais pas besoin de relire le papier. Je connaissais chaque mots par coeur. 

Le passé c'est le passé. 

Je releva les yeux vers mes amis qui riaient ensemble et repris une gorgée d'alcool avant de me joindre à leur discussion. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas discuté ainsi. 

Et lorsqu'il n'y eut presque plus d'alcool, lorsque tout le monde commença à aller s'allonger et lorsque le feu commença à perdre du volume, je décida d'aller dormir à mon tour, pressée de faire face à un nouveau jour. Minho posa un baiser sur mes lèvres après m'avoir confié vouloir rester un peu ici avec Thomas et Fry', puis je m'éloigna seule en passant une main dans mes longues mèches brunes. 

Et c'est en arrivant face à mon hamac que je trouva un papier légèrement froissé, accompagné d'un petit mot. J'attrapa les deux feuilles et lu la première. 

"Cette lettre m'était destiné. Mais je pense que tu devrais la lire quand même. La lire m'a fait du bien. Et je suis certain qu'elle aura le même effet sur toi. 

Bonne nuit, 

Thomas."

Je posa alors les yeux sur la deuxième feuille. Et rapidement je reconnu l'écriture de Newt. Une boule se forma dans mon estomac. 

Je n'étais pas sûre de vouloir la lire. De vouloir savoir ce que ressentait Newt. 

Pourtant, après les mots de Thomas, une force invisible sembla me pousser à lire cette lettre. 

Je devais savoir. 

Retirant rapidement mes chaussures, je m'allongea dans mon hamac. Et après avoir pris une grande inspiration, à la lueur d'une torche posée non loin de moi et le coeur battant, je parcouru les lignes écrites par Newt. 

"Cher Thomas,

Autant que je me souvienne c'est la première lettre que j'écris. Je ne sais pas si j'en ai écrit d'autres avant mon arrivée dans le labyrinthe. Mais même si c'est pas la première, c'est probablement la dernière. 

Je veux que tu saches que j'ai pas peur. J'ai pas peur de mourir en tout cas. 

J'ai peur d'oublier. De me perdre à cause du virus. C'est ça ma plus grande peur. 

Alors chaque nuits, je prononce leurs noms à haute voix. Alby. Winston. Chuck. Je les répète encore et encore comme une prière. Et les souvenirs resurgissent. Ces petits bonheurs comme le soleil qui venait lécher le bloc juste avant que les murs du labyrinthe se referment. C'est aussi les saveurs du ragout de Frypan... J'aurais jamais cru que tout ça me manque autant. 

Et je me souviens de toi.

Je me souviens de ton premier jour quand t'es remonté de la boîte. Le petit nouveau complètement effrayé qui se souvenait pas de son nom. Et quand tu t'es précipité dans le labyrinthe, j'ai su que je te suivrais n'importe où. 

Et c'est ce que j'ai fais. 

C'est ce que nous avons tous fait. 

Si je devais tout recommencer je ferais pareil sans changer une virgule. Et ce que je te souhaites Thomas, c'est de te retourner sur ton passé et de dire la même chose. 

Ton avenir est entre tes mains maintenant. Je sais que tu vas t'employer à faire le bien. Comme tu l'as toujours fais. 

Prend soin des autres pour moi. Et prend soin de toi. Tu mérites d'être heureux. 

Merci d'avoir été mon ami. 

Salut mon pote.

Newt."

Les mains tremblantes, je referma la lettre contre ma poitrine. 

Je repensa à Thomas lorsqu'il nous avait rejoint autour du feu. Je repensa à son sourire, à son regard plein d'espoir. Il venait de lire la lettre de Newt. Et tout avait changé. 

Le destin nous avait choisi. Et malgré nos efforts, nous n'aurions rien pu changer.

 Newt n'avait pas eu peur. Comme Winston et Chuck avant lui. Ils avaient toujours été fort. Et ils avaient toujours su qu'ils ne pouvaient pas nous accompagner jusqu'au bout du chemin. 

Alors nous devions accepter. 

Et nous devions être fort. 

Alors, des souvenirs et des projets plein la tête, 

je ferma les yeux. 


-FIN-

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