|Chapitre 39|

Lorsque j'ouvris les yeux, je ne vis d'abord rien. Mes yeux me brûlaient et je du attendre quelques instants avant de pouvoir voir de nouveau. 

J'étais allongée sur le sol. 

Mes yeux fixaient le ciel sombre. Il n'y avait aucune étoiles. Une larme coula sur ma joue et je vis des silhouettes orangées danser et monter vers ce ciel obscure. 

Petit à petit, mes larmes humidifièrent mes yeux et je pu les baisser, comprenant que ce silhouettes en mouvement n'étaient rien d'autres que les flammes.

Le feu ravageait les tentes.

Et en brûlant celles-ci, il brûlait notre avenir. 

Notre espoir de fuir.

Une bouffée d'air entra dans mes poumons et ma gorge se mit à me piquer. Je fus alors prise d'une douloureuse toux qui ne tarda heureusement pas à se calmer. 

Sous mon corps, le sol était dur et poussiéreux. Je bougea un bras. 

Et tout me revint.

Minho.

La balle.

Comment allaient mes amis? Où étaient-ils? 

Alors que je me posais milles questions et rassemblais mes forces pour bouger, une silhouette aussi sombre que le ciel se dessina dans mon champ de vision. D'abord trouble, il devint net quand sa tête se rapprocha de la mienne. Mais je n'y vis aucune visage. 

Il portait un casque.

C'était un homme de Janson.

Je sentis ses mains glisser sous mes bras et mon corps fut tiré vers le haut. Il me relevait. 

Dans ce mouvement assez violent, mon esprit sembla se réveiller et l'ouïe me revint. Le bruit des flammes était assourdissant. 

-Allez debout. Fit l'homme froidement.

Je posa les pieds aux sol et instinctivement, retrouva mon équilibre sur mes jambes. L'homme se plaça derrière moi et attrapa mes poignets pour les attacher dans mon dos à l'aide d'une cordelette. Mais je le laissa faire. Tout ce que je voulais, c'étais voir mes amis. Voir si Aris était toujours vivant. 

Mais tout ce qui m'entourait était des tentes en feu. 

L'homme m'attrapa les poignets liés d'une main puis agrippa le haut de ma veste de l'autre. Et sans aucune délicatesse, il se mit à me faire avancer au milieu de cet incendie. 

Bientôt, derrière l'un des bâtiments de fortune, je vis les deux hélicoptères. Ils étaient toujours posés sur le sol.  Je ne savais pas combien de temps j'avais perdu connaissance mais ça ne devait pas être très long. 
Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je vis, devant les deux véhicules volant, les membres du bras droit agenouillés sur le sol, les mains attachées dans le dos, et rassemblés en plusieurs groupes. Et malgré cette position désavantageuse, ils allaient bien.  Autour d'eux, des gardes du WICKED les surveillaient, hurlant des ordres ou ramenant d'autres prisonniers. 

Réalisant la situation, je tenta de me débattre mais le garde me tenait fermement.

Tel ne fut pas mon bonheur quand je vis à l'avant d'un groupe, Sonya, Newt, Frypan, Harriet et Minho. Non loin d'eux, un garde ramenait un énième prisonnier. Aris.

- Aris ! M'exclamais-je en voyant ce dernier.

Il m'adressa un faible sourire et le garde continua de le faire avancer avant de le forcer à s'agenouiller près des autres. Aris était vivant. Mais je ne voyais pas Teresa. 

Avec violence, le garde qui me tenait m'emmena à mon tour jusqu'à mes amis et me poussa, me forçant également à m'agenouiller. Je grogna et le fusilla du regard.

- ça va ? Me demanda Minho qui se tenait près de moi.

- ouais...

Je leva les yeux vers lui. Le souvenir de notre baiser forma une boule dans mon estomac. J'ignorais comment allait se terminer cette soirée. Mais ce serai sans doute de la pire des manières. Nous n'avions aucune échappatoire. 

En regardant autour de moi, j'aperçus un homme du WICKED baisser la tête de Sonya et scanner sa nuque avec le même appareil que Brenda avait utilisé sur Thomas. 

- B4! Cria-t-il à un autre homme qui notait ce qu'on lui disait sur un carnet.

Il répéta ensuite l'opération sur mes amis. Ils nous enregistraient.
Je me mordis violement la lèvre. Ils m'avaient. Ce que je craignais depuis des jours allait arriver. Ils allaient me tuer. 

-on en a récupérer combien ? Intervint une voix qui m'était un peu trop familière.

- on les a à peu près tous. répondit celui qui écrivait sur son carnet.

- vous voulez dire qu'il en manque ?

- il y a eut quelques pertes. Soupira l'homme en levant la tête vers Janson.

Ma mâchoire se serra lorsque je visualisa l'homme. Si le mot cauchemar avait un visage, c'était à lui qu'il ressemblait. 

J'eu alors une pensée pour Teresa. Je ne l'avais pas revu depuis qu'elle était allée sur le rocher avec Thomas... Etait-elle seulement vivante...? Faisait-elle partit des pertes...?

J'avala difficilement ma salive à cette pensée.

Bientôt, le soldat arriva avec son scanne près de Minho. Le garçon se débattu d'un coup sec quand l'homme attrapa son col pour lui faire baisser la tête mais il finit par se laisser faire, à contre coeur. 

-A7 ! Cria le soldat en regardant l'écran de l'appareil.

Il s'avança ensuite jusqu'à moi et appuya sur ma tête, la faisant partir vers l'avant. Il scanna alors ma nuque. Contrairement à ce que j'avais imaginé, je ne sentis rien à par un léger souffle froid.

- lèves toi. M'ordonna l'homme en regardant son écran.

Je n'eu pas le temps de réagir qu'il m'avait déjà attrapé par les bras et m'avait relevé.  Ma mâchoire se crispa d'avantage. Je me débattu comme je le pouvais malgré mes mains liées mais il réussit néanmoins à me faire avancer sous les yeux inquiet de mes amis.

Lorsque je compris qu'on me poussait vers Janson, je me redressa instinctivement. Je devais lui montrer que je n'avais pas peur de lui. 

Je le regarda, les yeux sombre, et serra les poings. Pourtant, à l'intérieur, je tremblais de peur.

- c'est elle que vous cherchiez ? Sujet A4. Fit le garde.

Janson me regarda et son habituel sourire en coin se dessina. Ses yeux se remplirent de cruauté et je fronça les sourcils. 

L'homme m'examina, faisait courir son regard sur moi, puis acquiesça:

-parfait. Laissez là à genoux mais ne la perdez pas de vue.

Le coeur battant, je fus donc de nouveau poussée, puis contrainte à me mettre à genoux près de Minho. Alors que mon regard fixait le sol, perdant tout espoir, je sentis Minho regarder Janson d'un œil mauvais. Il avait promit de me protéger. Mais aujourd'hui, il ne pouvait plus rien faire pour moi...

Janson commença à marcher entre les différents groupes et s'arrêta devant nous, nous dévisageant un par un.

Je savais ce qu'il cherchait. Thomas. Il n'était pas là. Mais le souvenir de ce que j'avais vu avant mon évanouissement ne quittait pas mon esprit. Il était vivant. Et je savais qu'il préparais déjà quelque chose pour nous sortir de là. 

- où est Thomas ? Grogna justement Janson.

- ici. Répondit une voix.

Je mordis violement ma lèvre. Le garçon se tenait entre les tentes, à quelques mètres de là. 

Il aurait put fuir. Il aurait pu nous sauver comme je l'avais pensé. Mais il était revenu. 

Il venait de faire s'envoler tout l'espoir qu'il nous restait. Et je ne comprenais pas pourquoi. En le voyant, des gardes se jetèrent sur lui et le poussèrent violemment jusqu'à Janson.

Je baissa les yeux. 

- Thomas... Sourit Janson avant de poser une main sur l'épaule de mon ami.

L'homme du WICKED ne rajouta rien, et à notre grande surprise, lui offrit un coup de poing dans le ventre. Thomas se plia de douleur. A cette vu, et malgré tout, je lutta pour me relever et intervenir. Mais deux gardes me firent m'agenouiller sans même me laisser le temps d'avancer. 

D'autres poussèrent Thomas jusqu'à nous et le mirent à genoux.

Constatant que Thomas était en position de faiblesse à à présent, Janson s'éloigna et murmura quelque chose à l'homme qui tenait toujours son carnet. Celui-ci acquiesça puis tapota sur un petit écran.

- t'aurais pu te sauver. Souffla Minho à l'intention de Thomas.

- j'en ai marre de courir... Répondit le brun.

Je ferma les yeux. Il abandonnait. Nous n'avions plus qu'à accepter notre sort...

Cependant, je sentis l'épaule de Thomas se coller à la mienne. Mes paupières s'ouvrirent alors et je leva le visage vers lui. Il me souriait. Thomas me souriait.

Je compris alors. Il ne s'était pas vendu. 

Il avait un plan.

Je soupira de bonheur et lui rendis son sourire, relevant la tête. Tout n'était pas fini. 

Plusieurs minutes passèrent. Et personne ne parlait. Je ne comprenais pas la situation. Même Janson ne donnait plus aucun ordre. Attendions nous quelqu'un ?
Comme réponse, une sorte de bourdonnement sonore finit par se faire entendre, recouvrant le bruit des flammes.

Je leva la tête en réalisant que ce bruit venait du ciel. Je fronça alors les sourcils en constatant que le même vaisseaux que celui que nous avions vu voler lorsque nous étions partit du centre commercial abandonné se dirigeait vers nous. 

L'appareil perdit soudain de l'altitude et commença à se poser, provoquant une rafale de vent qui secoua nos cheveux et fit voler le sable et la poussière dans nos yeux.

Je ferma les yeux en grimaçant et les rouvrit quand le Berg fut totalement posé. 

Mais un détail autre que l'engin attira mon attention. Mes poignets n'étaient plus liés. La cordelette était en train de glisser le long de mes mains. Je tourna la tête vers Thomas. Lui non plus n'était pas attaché. Mais il gardait ses mains dans son dos. Je l'imita alors et me reconcentra sur le nouvel appareil venu.

La porte  du berg s'ouvrit alors dans un grondement étrange et nous laissa voir 4 nouveaux gardes armés. Ces derniers descendirent du véhicule, suivit d'une femme habillée de blanc...

Ma bouche s'entrouvrit sous le choc. C'était Ava... Ava Paige... 
La femme aux cheveux blond tirés en chignon qui nous avait laissé une vidéo à notre sortie du labyrinthe...

Je ne comprenais pas... Son suicide n'était qu'une mise en scène... Pourtant, nous avions vu le corps...

Ne répondant à aucune de mes interrogations, la femme s'avança jusqu'à Janson. 

- ils sont tous là ? Demanda-t-elle.

- pour la plupart. Nous en avons un nombre suffisant. Acquiesça Janson.

- commencez l'embarquement. Annonça donc Ava, visiblement ravie.

- vous avez entendu ? Chargez les ! Ordonna Janson.

Les gardes commencèrent donc à attraper certaines personnes et à les tirer vers les hélicoptères sans aucune douceur.  Ava, qui observait la scène, fit un signe de la main et quelqu'un saisit Thomas avant de le faire s'avancer jusqu'à elle. 

- bonsoir Thomas. Fit elle en regardant mon ami.

Thomas la fixa avec haine et ne répondit pas à son bonsoir, attendant ce qu'elle avait à lui dire. Cependant, ce qu'il se passa par la suite, personne, pas même Thomas, ne l'avait imaginé...

Sortant de je ne sais où, Teresa entra dans notre champ visuel, s'approchant de Ava comme d'une vieille amie.

- je suis ravie de te voir saine et sauve. Déclara la chancelière en souriant.

Attendez... Qu'est-ce qu'il se passe là ?

Un garde m'aida à me relever et fit de même pour Minho, Newt, Frypan et les autres. Je fronça les sourcils, ne quittant pas une seule seconde la scène des yeux. Teresa restait posté près de Ava, et n'avait pas l'ombre d'une cordelette sur ses poignets. Mais en baissant les yeux sur ses mains, je constata qu'elle tenait un talkie-walkie...

- Je le crois pas... Teresa... Souffla Frypan en remarquant la même chose que moi.

- attendez qu'est-ce qui se passe là ? Demanda Newt, totalement perdu.

- elle est avec l'ennemi. Cracha Thomas.

Non... je ne pouvais pas le croire...

- Teresa, dis moi que c'est pas vrai... Murmurais-je, la voix tremblante.

La brune se mordit la lèvre et ne répondit rien. C'était vrais. Elle était avec WICKED. Et c'était elle qui les avait appelé, leur permettant de nous retrouver et de nous attraper tous...

- depuis quand ? Demanda Minho d'un ton sec.

- Teresa a toujours eut une approche humaniste et résolument tournée vers les autres. Expliqua Janson en s'approchant de la brune. Une fois qu'on lui a rendu sa mémoire, ce n'était plus qu'une question de temps...

J'ouvris légèrement la bouche, fixant ma seule amie d'un regard profondément blessé. Elle nous avait trahit. Elle avait trahit le bloc. Elle avait trahit Winston. 

A cause d'elle, il était mort pour rien.

Comment avait-elle pu nous faire ça ?...

- je suis désolé... Fit elle en baladant son regard entre Thomas et moi. Y avait aucune autre solution... C'était le seul moyen... On doit trouver un traitement contre la braise.

- tu peux te les garder tes excuses ! On avait confiance en toi ! Criais-je, la colère montant en moi.

- elle a raison. Intervint la chancelière. Nous n'avons que ce moyen pour parvenir à nos fin. Autrefois, tu aurais été d'accord avec ça Thomas. Peu importe l'opinion que vous avez tous de moi, je ne suis pas un monstre. Je suis un docteur qui a juré de trouver un vaccin pour l'humanité ! Quel qu'en soit le prix... Il faut encore m'accorder un peu de temps..

- et plus de sang ! Fit une voix derrière nous.

Je tourna la tête et vis la femme qui nous avait accueillit et qui m'avait avoué ma maladie et mon opération. Elle était sortie de la foule, le regard posé sur Ava.

- Bonsoir Marie. Souffla la chancelière. J'espérais vous revoir. Cela m'attriste que nous ayons à le faire dans de tel circonstances.

- y a beaucoup de choses qui m'attristent moi aussi. Répondit sèchement la femme du bras droit. Mais pas notre résistance. J'ai le mérite d'avoir la conscience tranquille.

- j'ai aussi ce mérite. Murmura la chancelière.

Sans qu'un mot de plus ne soit prononcé, un coup de feu retentit, me faisant sursauter. La femme brune ouvrit grand les yeux, puis tomba au sol dans une flaque de sang...

- non ! Criais-je.

- Marie ! Marie ! Marie !! Hurla Vince en se précipitant vers elle, en larme.

Je me tourna et vis Janson ranger son flingue, le visage vide de toute expression.  

- vous êtes un monstre !! Hurlais-je en m'approchant de lui.

Thomas et Newt m'attrapèrent le bras dans la volé, m'empêchant d'aller plus loin.

Derrière nous, Vince hurlait de rage et de douleur. Mon regard passa de Janson, à Ava et Teresa. Comme avions nous pu être ainsi trompé? Trahis? Depuis quand nous mentait réellement Teresa?

- allez Janson. Vous les embarquez. Ordonna Ava en faisant lentement demi-tour. Allons y. Et débarrassez vous des autres ! Exécution !

- Sonya ! Aris ! S'écria alors Harriet.

Je me tourna et vis les deux concercnés se faire embarquer par le WICKED. 

- Aris !!

J'allais me précipiter vers lui quand un garde se mit face à nous, nous empêchant d'aller plus loin. Derrière lui, Sonya et Aris disparaissaient dans l'hélicoptère...

Je me tourna alors vers Thomas, désespéré. Si il avait un plan, peu importe de quoi il s'agissait, il était temps de l'exécuter! Comme si il lisait dans mes pensées, le brun sortit un boîtier de sa poche et frappa l'homme devant nous qui tomba au sol.

Thomas leva son bras et je pu voir ce qu'il tenait réellement. C'était une bombe. Et de son autre main, il tenait un petit boîtier rouge. Le déclencheur de la bombe...

-reculez ! Reculez ! Menaça-t-il.

Janson arriva en courant afin de calmer ses hommes qui s'apprêtaient à tirer, paniqué à la vue de la bombe.  

-tirez pas ! Que tout le monde recule ! S'exclama l'homme.

- et maintenant libérez les prisonniers. Ordonna Thomas, serrant la bombe dans sa main.

- Thomas pose ça... Souffla Janson, impuissant.

- libérez les tous ! Insista cependant le brun.

- je ne peux pas faire ça ! Intervint Ava.

- Thomas arrête je t'en supplie... Fit Teresa en approchant. J'ai passée un accord avec eux ils m'ont promit de nous protéger, on sera tous en sécurité !

- si tu penses que maintenant je vais te croire... Ricana Thomas en la regardant profondément en colère contre elle.

- c'est la vérité. C'était sa seule condition ! S'exclama Ava Paige.

- la ferme ! Hurla mon ami.

- la vie pourra reprendre comme avant. Continua la chancelière. Thomas... Veux tu vraiment que tous ces gens meurt ?

- écoute ce qu'elle te dit. Insista Janson. Réfléchi aux conséquences.

Je retint mon souffle... Thomas tremblait et il me jeta un coup d'œil. Nous étions son denier support. Il avait besoin de nous. Et là, il hésitait, se demandant si nous étions d'accord avec les conséquences de son acte. 

Et moi, je préférais mourir ici, avec mes amis, plutôt que de rejoindre le WICKED. En silence et les joues humide, je commença donc à m'avancer jusqu'au brun. Minho, Newt et Frypan me suivirent.

En nous voyant arriver, en nous voyant le soutenir, Thomas cessa de trembler. Je l'encouragea du regard. Je ne me ferai pas berner par le WICKED une fois de plus.

-on est avec toi Thomas. Acquiesça Newt.

Je regarda Teresa. Elle était en larme et secouait la tête, ne croyant pas ce qu'elle était en train de voir. Elle aurait dû y penser. Nous n'étions pas lâche. Nous n'étions pas comme elle.

- ne fait pas ça... Murmura Ava.

Ma vu devint trouble à cause des larmes et je sentis Minho serrer ma main. De mon autre main, je serra la veste de Thomas, m'apprêtant à quitter cet affreux monde.

-fait le Thomas. L'encouragea Minho.

- on est prêt. Confirma Frypan.

Minho serra son torse contre mon dos et je ne lâchais pas sa main ni la veste de Thomas. Nous avions commencé ensemble. Et nous finirions ensemble.

- on retourne pas au WICKED. Murmura Thomas les yeux également humide.

- Thomas... 

- c'est le seul moyen... Répondit le brun en tendant la main qui tenait le déclencheur de la bombe.

Frypan se serra contre nous, appuyant son épaule contre la mienne et de l'autre, Newt se colla également contre nous. Nous étions tous lié depuis el labyrinthe. Et ce jusque dans la mort.

De son autre bras, Minho serra ma taille.
Alors c'est comme ça que nous allions mourir... Après tout ce chemin...

J'allais rejoindre Georges, Winston, Zart... Gally...

Je regarda une dernière fois Teresa puis ferma les yeux, ma main gauche serrant violement celle de Minho.

Thomas fit le décompte avec sa respiration...

- Thomas ! Hurla Ava.








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