Chapitre 7-Damien
Doucement, j'attrape son visage entre mes paumes. Sa poitrine se soulève au gré de sa respiration qui s'accélère, tout comme la mienne. Je sais que si je commence, que si elle me laisse faire, je ne pourrais plus m'arrêter. Cette fille m'attire, bien plus que je ne veux bien l'admettre. Elle me plait, bien plus encore qu'à son mariage. Et pas seulement parce qu'elle est à lui...Elle m'envoute. Je ne suis plus certain de vouloir le faire par vengeance. Je la veux parce que c'est elle, tout simplement.
Je me penche vers elle, frôle son nez du mien. Ce simple contact entre nous me fait frissonner. Je la veux. Elle ferme les yeux, pose sa main sur mon ventre. Mon cœur s'emballe, ma bite se dresse déjà. Quand elle se hisse sur la pointe des pieds, que ses lèvres effleurent les miennes avant de vraiment m'embrasser, j'arrête de respirer. Sa bouche contre la mienne est un délice. Nos lèvres s'épousent à la perfection, les siennes sont douces, exaltantes. Sa langue vient timidement à la rencontre de la mienne. J'adore. Elles se caressent sensuellement, se découvrent. Je la resserre contre moi quand elle pose ses mains sur mes hanches.
Je tire sur la corde qui maintient son peignoir fermé, m'excite en sentant la soie sous mes doigts.
—Elisa, soupiré-je en reculant doucement.
Elle est magnifique, ses yeux bleus sont sombres tandis que ses joues prennent une jolie teinte rosée.
—J'en ai envie Dam...
Dam. Je ne sais pas si elle se rend compte que l'entendre prononcer mon surnom, me rend dingue. Elle a envie de moi, j'ai envie d'elle. Mais...
—S'il l'apprend...
Parce que j'n'ai pas du tout envie qu'elle paye ce moment, qu'il lui fasse regretter.
—Tant pis.
Je fronce les sourcils, déstabilisé par sa réponse. Tant pis ? Je sais que j'atteins mon but, rapidement même mais je n'ai pas envie qu'elle regrette deux secondes plus tard. Le peignoir glisse de ses épaules et je la suis du regard quand elle sort sur la terrasse. Sa nuisette retombe sur le haut de ses fesses, assez pour me laisser voir son cul parfait.
Quand je finis par sortir, elle est là, sur le transat. Ses larmes coulent sur ses joues tandis qu'elle mort son poing.
Je m'installe près d'elle, la regarde tristement. J'ai bien fait de me retenir. Elle culpabilise déjà.
—Je suis désolé, dis-je, je n'aurais pas dû venir.
—Tu le penses ?
Elle rit froidement et je me pince l'arête du nez.
—Ouais.
—Ce n'est pas à cause de toi, murmure-t-elle, mais comme tu penses que tu n'aurais pas dû venir, alors finalement, tu feras partie de cette journée de merde.
—Putain Elisa, grogné-je, j'ai dit ça parce que je n'aime pas te voir pleurer. Je comprends que tu te sentes mal pour Alex...
—Alex ? me coupe-t-elle. Même pas. Ton frère ne m'aime pas si tu veux mon avis.
Elle dit ça avec tant de conviction que je suis troublé. Pourquoi ne l'aimerait-il pas? Ca n'a aucun sens.
—Bien sûr que si Elisa, ça n'a pas de sens puisqu'il vient de t'épouser.
Elle me lance un regard noir, avant de se lever.
—Tu ne le connais pas, tu ne sais pas comment il est avec moi et laisse-moi te dire que si je l'ai épousé, c'est parce que je suis conne !
Je soupire profondément. Je ne comprends rien à son truc. Pourquoi est-ce qu'elle s'est mariée s'il est n'est qu'un crétin avec elle ? Et pourquoi n'ouvre-t-elle les yeux que maintenant ? Mais... D'un côté, j'avoue que ça me ravi. Alors, les questions attendront encore un peu. Quand elle passe devant moi, j'attrape son poignet dans ma main et l'attire sur moi. Assise sur mes genoux, nos lèvres se rejoignent, s'embrassent. Je la veux... Pour moi, rien que pour moi.
—Je ne vais pas m'arrêter...
—Ne t'arrêtes pas alors, souffle-t-elle.
Elle glisse ses mains sous mon t'shirt. Ma peau est brûlante de désir. Je pose les miennes sur ses fesses, me lève en la serrant contre moi. Ses jambes autour de ma taille me rendent dingue. Je la porte jusqu'à l'intérieur, m'arrête devant la chambre qu'elle partage avec lui. Je ne veux pas la baiser ici, je la veux dans mon pieu, qu'on ait aucun risque d'être dérangés.
—Viens dans ma chambre.
Elle hoche la tête en fixant ses grands yeux aux miens. Je la fais glisser sur le sol, capture ses lèvres des miennes encore une fois avant de la laisser aller s'habiller.
*****
Elle est dans ma chambre. MA chambre, mon terrain. Elle observe les lieux, la déco bien moins bourge que celle de leur suite. Elle parait un peu hésitante, et l'espace de quelques secondes, je me dis que je ne devrais pas faire ça, même si j'en ai terriblement envie.
Je m'approche d'elle, caresse son épaule nue en me collant à son dos. Elle gémit quand j'écarte ses cheveux de sa nuque, que mes lèvres se posent sur sa peau satinée. Elle sent bon, son parfum m'enivre, me fait tout oublier. Elle descend sa robe bleu roi en se dandinant et la voir ainsi, en tanga de dentelles noires, me fait bander.
Je passe mes mains par-dessous ses bras, saisis ses seins avant d'en caresser leur pointe.
—Si tu veux que...
Je t'en supplie, demandes-moi de continuer.
—T'arrêtes pas, gémit-elle.
Mon corps brûle, le sien frissonne contre le mien. Elle se retourne, s'exposant entièrement à mon regard. Je ne devrais pas aimer ça plus qu'à l'accoutumée. J'ai déjà baisé des dizaines de femmes, mais là... C'est différent. Elle et moi avons une sorte de connexion. La tension sexuelle est palpable entre nous, à chaque fois que nous sommes dans la même pièce. Elle tire sur le bas de mon t'shirt et je l'aide à l'enlever. Ses yeux me dévorent, s'arrêtent sur mes plaques militaires avant de redescendre sur mon ventre. Elle détache le bouton de mon jeans, me faisant perdre la tête. Je la soulève, la plaque abruptement contre la penderie et l'embrasse. Ses fins doigts se mêlent à mes cheveux alors que les miens s'enfoncent dans ses hanches. Ma langue caresse avidement la sienne, j'aspire chacun de ses souffles en la maintenant contre moi. Je la pose sur le sol, essoufflé, comme elle.
—Déshabille-toi bébé.
Elle s'exécute, enlevant le morceau de dentelle qui la couvrait. Je replonge sur elle, pressant mon érection contenue dans mon pantalon contre son intimité. Ma bouche descend sur son corps, tandis qu'elle halète. Je la regarde en posant ma bouche sur sa chatte. Elle est rouge, ses yeux sont sombres, sa bouche entrouverte. Elle est sexy. Ma queue me fait mal tellement j'ai envie de m'enfuir en elle. De ma langue, j'écarte ses lèvres, geins en la sentant mouillée. Elle est bonne, divine. Je lape son sexe, taquine son clitoris quand elle pose sa jambe sur mon épaule. Va s'y bébé, lâche-toi. Ses cris deviennent plus forts, plus profond quand je la pénètre de mes doigts. J'aspire son essence, avale tout ce qu'elle me donne, savoure son goût. Ses jambes se mettent à trembler, sa chatte se contracte autour de mes doigts. Je stoppe tout, lui tirant un râle.
Quand je me relève, elle me saute dessus, sa bouche s'écrase sur la mienne avec passion. Je nous allonge dans le lit, avant de me relever.
—Capote, grogné-je.
Putain j'ai tellement envie d'elle que je ferais bien sans. Mais si jamais, elle tombait enceinte, ce serait la fin du monde. Je saisis la boite, enlève mon pantalon et mon boxer pendant qu'Elisa déchire un emballage. Je ris doucement, de la voir aussi pressée que moi. Quand j'arrive à sa hauteur, elle attrape ma hampe dans sa paume, lèche mon gland.
Je suis au paradis là. J'adore les pipes.
Je ferme mon poing dans ses cheveux quand elle me suce, lui donnant le rythme. Il n'y a pas à dire, cette fille se débrouille très bien avec ma bite dans sa bouche.
Je la repousse, ne pouvant plus attendre. Ses jambes s'écartent naturellement, me montrant son intimité luisante... Pour moi. Entre nous, il n'y a aucune gêne, nous nous laissons guidés par notre instinct, par notre désir commun.
Je grimpe sur elle, enfile le préservatif et m'enfonce lentement dans sa moiteur.
—Dam...
Ma bouche recouvre la sienne, nos langues s'enroulent entre elles, se livrent à une danse endiablée. Je ne bouge pas, savoure la sensation que c'est d'être en elle. Nos baisers s'adoucissent, deviennent plus lents. Ses mains me caressent, les miennes s'immobilisent autour de son visage. Je bouge alors, doucement. Elle soupire mon prénom, encore. Elle envahit mon corps, mais pas seulement. Mes pensées ne sont que pour elles, mon âme lui est dédiée, là, tout de suite. Je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais, qu'elle reste ici, dans cette chambre avec moi. Quand je me rends compte que je ne la baise pas, que je lui fais l'amour, la panique me prend. Je me détache d'elle, la retourne sur le ventre avant de m'enfoncer en elle. Ses poings se resserre sur les draps, alors que je la baise.
—Encore ?
—Oui !
Alors je me lâche, je lui donne tout ce que j'ai, la baise sans retenue.
Quand elle jouit et que je la suis dans l'orgasme, je suis exténué. Je me laisse tomber sur le lit, à côté d'elle et ferme les yeux. PUTAIN DE MERDE.
Je crois, non je suis sûr même, que cette partie de jambes en l'air était la meilleure de toute ma vie mais ce qui me fait chier, c'est que je me suis fait prendre à mon propre jeu, j'en ai purement conscience. Je n'étais pas censé adorer ça, je n'étais pas censé aimer ses baisers, ni me sentir enflammé par elle. Pourtant c'est le cas.
Mon soupir est tellement fort qu'Elisa se retourne vers moi, me scrutant de ses grands yeux.
—Tu regrettes ? demande-t-elle.
Oui. Parce que je sais que je ne vais plus savoir me passer de ça, que n'importe quelle meuf me semblera fade comparée à toi.
—Non.
Parce que j'ai adoré chaque seconde partagée avec toi, depuis le début.
—Et toi ? C'est toi qui est mariée après tout, pas moi.
Elle se relève et je l'observe ramasser sa robe et son tanga.
—Non.
Elle ment. Les sanglots lui nouent la gorge, je l'entends.
Je me lève à mon tour, la contourne et entre dans la salle de bain. Je jette la capote dans la poubelle, allume l'eau de la douche. Dans le miroir, je la vois s'appuyer dans l'embrassure de la porte.
—On fait quoi maintenant ?
—Rien. Je ne te demande pas de le quitter pour moi Elisa. Je suis un marine. Je ne suis jamais là, ma vie se passe sur un bateau et...
Sois franc Damien.
—Il n'y a pas de place pour une femme dans ma vie.
Elle ne bronche pas, regarde le sol carrelé. Est-ce qu'elle pensait que j'allais lui dire de tout quitter pour moi ? Non, je ne le ferais jamais. Je n'ai pas besoin de complication avec des histoires de cœur, je n'ai plus besoin de ça depuis Leona.
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