Jour 6
°•. 19 février 2020 .•°
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Consigne : Réécrire les jours 4 et 5 (10 minutes)
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Sa beauté rayonnait. Des yeux, aussi purs qu'une coque d'amande, laissaient entrevoir un petit soleil ardent parsemé de marron et d'orange. Ses pommettes souvent rosies inspiraient la bienveillance et la jeunesse. Ses lèvres fines et souvent craquelées laissaient généralement place à des mots timides. Ses cheveux, une fois brossés, étaient d'une douceur incomparable, pouvant rendre jalouse n'importe qu'elle peluche sur son passage. Pourtant, elle n'était plus si jeune, ce n'était qu'une illusion. Son corps lui n'avait rien à envier certes, mais elle se vantait de l'aimer comme il était et elle avait raison. Mais, si ce qu'elle dégageait donnait l'impression de regarder un magnifique soleil, à l'intérieur tout était sombre, synonyme d'une personne détruite.
Elle était de ces personnes très timides au premier abord, n'ayant rien d'extraordinaire chez elle ou au contraire une joie de vivre incroyable. Pourtant, personne ne l'approchait. Malheureusement, c'était quelque chose qui l'affectait, même si elle voulait montrer le contraire. Oui, elle était timide aussi bien en réalité que dans sa tête face aux gens, connus ou non de sa personne, mais quand tu rentrais dans sa vie, c'était un renouveau, quelque chose d'inattendu. Tu découvrais une personne joyeuse ou détruite, à voir l'époque de sa vie, détournant innocemment la moindre phrase qui passait sous ses oreilles, pervertie depuis bien trop longtemps pour la ramener à la raison, et aimante au point de perdre souvent tout ceux qu'elle osait approcher. Mais ce n'était rien, c'était la vie comme elle disait si bien.
Au début, on pouvait croire que mensonges, mais avec les années, elle s'en fichait, elle savait que ça arriverait un jour, "C'est pas grave, j'ai l'habitude.". Un quotidien qui au fond n'arrivait pas à lui faire oublier qu'elle avait eu du mal à s'aimer en partie à cause de ça, mais elle souriait l'air de rien, alors qu'au fond elle avait mal, peu importe l'intensité. On savait qu'elle souffrait, enfin, c'est ce qu'elle pensait avec espoir. Elle aimait tout d'elle, mais avant, c'était tout le contraire. Elle s'était détestée plus que tout et de cette manière, s'aimer avait été un brutal changement qui n'avait pas durer. Oui, elle aimait son corps, sa personnalité, tout, mais rien n'avait vraiment changé. Elle était toujours aussi seule, un sentiment beau et triste à la fois. La solitude était libération, mais également tristesse. Le temps en était la preuve. Certes, il était tout à fait plausible de ressentir un certain bonheur sans personne, mais avec les jours, les semaines, les mois, les années, ce bonheur disparaissait.
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Écrit de 9h07 à 9h15 ✔
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Petite musique du jour 🥰
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