Jour 14 Dimanche

Sur le trône gouvernemental, trône un homme d'âge mûr et d'expérience. Lorsque Quatre, Cinq et Deux se présentèrent pour le détruire avec désespoir et haine, il ne fut aucunement impressionner. Sept arriva peu après, pour porter main forte, mais se rendit compte que l'homme n'en avait aucunement besoin. D'un simple touché, l'homme qui abordait le chiffre Un sur son avant-bras, arrivait à apaiser les gens et amener la paix dans leur cœur.

Alors que quatre et cinq créait des émanation de détresse autour d'elles, que Deux tentait de retourner ses grades-de-corps vers lui et que Sept combattait son esprits tyranniser, l'homme qui semblait immunisé face à leurs pouvoirs s'avança doucement vers la mairesse pour déposer sa main sur son corps et faire disparaître toute traces de méchanceté. Il fit de même avec toutes les personnes présentes dans la pièce, ramenant une atmosphère de paix. Il congédia alors gentiment les filles et demanda à avoir une conversation privée avec le héros de l'histoire. Celui-ci avait tant de questions à lui poser. En espérant que l'homme sache d'où ils venaient tous et ce que leur spécialité impliquait.

Je commence à m'attacher à cette bd 😂

Des petits coups furent frappés à la porte de la chambre de Ben qui se retourna pour voir son père entrer.

"Je peux te parler garçon?"

"Qu'est-ce qu'il y a papa?"

L'homme vient s'asseoir sur le lit et invita son fils à le rejoindre. Ben déposa doucement son crayon avant de s'asseoir à ses côtés.

"Ta mère et moi avons parlé et on a décidé que je devais venir... t'éclairer de mon savoir en matière de... relation amoureuse."

Ben fixa son père en fronçant les sourcils. Clairement sa mère avait décidé tout seul et son père subissait.

"Donc entre deux hommes..."

"Ça va papa. J'ai pas besoin que... tu m'explique quoi que ce soit."

Offusqué, son père lui agrippa les épaules.

"Ta mère m'a obligé à me renseigner sur le sujet pour que nous ayons cette discussion. S'il te plait écoute moi au lieu de me dire que j'ai dû lire tout ces articles pour rien."

L'image très nette de son père devant de la pornographie homosexuel qui prend des notes sur un calepin le fit soudainement rire. Chose que son père ne semblait pas apprécier.

"Ne te moque pas de moi. Je veux t'aider."

Benjamin tente de retenir son fou rire en hochant la tête.

"Bon, alors il arrivera un moment dans ta vie où tu voudras franchir une certaine étape avec... Louis ou n'importe qui d'autre et tu dois d'abord, t'assurer que tu veux vraiment franchir ce cap. Comme tu dois t'en douter, vous... Il y a deux possibilités de position. Celle où... l'homme pénètre l'autre homme. Je te la conseille d'ailleurs. Et celle où... l'homme se fait pénétrer." Dit son père perdant de plus en plus de confiance et d'assurance.

Benjamin éclata de nouveau de rire en voyant le visage de son paternel se peindre de rouge. Tentant d'ignorer les rires de son fils, l'homme enchaîne.

"Cette position fait mal pour lui qui la subit. Mais elle peut procurer du bonheur, car il y a une zone dans... les fesses qui s'appellent la prostate et... On peut avoir un cancer de ça, il faut se faire surveiller en vieillissant. Euh... en tout cas, la prostate, c'est comme... ça..."

Mais Ben ne l'écoutait plus, il était couché sur son lit à rire sans savoir s'arrêter. Il aurait dû être intimidé d'avoir ce genre de conversation avec son père ou juste être gêné, mais son père paraissait si mal à l'aise avec le sujet et l'idée qu'il est fait des recherches avant était des plus drôles.

Remarquant que son garçon ne l'écoutait plus, l'homme déposa ses mains sur ses cuisses et attendit que l'adolescent reprenne son souffle.

"Moque toi comme tu veux. Et si on discutait de ce fameux condom dans la poubelle?"

Ben essuya ses larmes au coin de ses yeux avant de lancer une grimace à son père. Son téléphone sonna et en regardant son écran, il remarqua que Louis lui avait écrit.

Je m'ennui sans toi

Rougissant de bonheur, Ben ne savait pas quoi répondre. C'était comme avant-hier. Quand Louis lui avait dit Je t'aime, il aurait tant voulu lui dire la même chose, mais il n'avait pas été capable. Pourquoi?

"Papa, c'est après combien de temps de relation que tu as dis à maman que tu l'aimais?"

"Même pas une semaine. Je rêvais de sortir avec elle depuis des mois! Alors quand elle a dit oui, après que j'ai pris mon courage à deux mains, j'étais heureux d'exprimer mes émotions."

"Oh..." Soudain, le sourire de Ben se fana.

L'ayant remarqué, son père tenta de sauver la situation.

"Mais ta mère par contre, elle a pris tout son temps, je te l'assure. J'ai dû attendre quelques mois de relation avant qu'elle me dise ses mots elle aussi. Laisse ton copain aller à son rythme."

"C'est pas lui le problème. Lui c'est toi et moi je suis maman."

"Oh, mais tu n'as pas à te sentir mal de ne pas être capable de le dire. Ça va venir quand tu seras prêt. Sinon, vous êtes de la génération téléphone. Tu pourrais lui écrire. Parfois c'est plus simple de parler de ses sentiments à travers un écran."

Benjamin se mit doucement à réfléchir au propos de son père. Oui, il était sûrement plus à l'aise de lui texter ses mots que de le dire à voix haute, car il ne fallait pas ce méprendre. Il l'aimait! C'était juste horriblement gênant de le dire.

"Donc, as-tu d'autres questions sur ton couple où avons-nous fait le tour du sujet?"

Le sourire aux lèvres, Benjamin lança un regard amusé à son père.

"Ça se passe comment dans les détails?"

Sur ce, il reçut une tape amicale sur l'épaule pendant que son père se levait.

"Tu regardera des vidéos. Bon j'ai plein de chose à faire, je te laisse."

Il quitte la chambre et Ben se remet à rire sur son lit. Il fixe son téléphone et le texto de Louis avant de lui répondre.

Moi aussi je m'ennui sans toi

Je t'aime

Il referma son écran avant de se rediriger vers son bureau. Il agrippa son crayon un moment avant de dessiner l'appartement de Six dans lequel figurait Un, Sept et Six.

"Que pouvez-vous nous dire sur notre condition?" Demanda Sept à l'homme d'expérience.

"Je ne sais pas grand chose de plus que vous. Tout comme vous, je me suis réveillé avec l'absence de souvenir de mon passé et ce chiffre gravé dans ma peau." Répondit Un.

"Donc vous ne savez pas ce qui nous est arrivé? Qui nous a fait ça?"

"Non, mais j'ai envoyé des hommes enquêtés. Et j'ai quelques informations que je peux vous partager."

Aussitôt Sept et Six se dressèrent sur leur chaise avide de savoir.

"Nous avons été enlevés et avons subi des tests. Je crois, que d'une certaine façon, nous avions tous une connexion les uns avec les autres. Cette connexion je n'en sais rien, mais l'homme travaille encore dessus pour la trouver. Mais je crois que nous nous connaissions tous dans notre vie passé."

Surpris, Sept tente de trouver un détail dans l'apparence de l'homme qui pourrait lui indiquer leur liens. Aucun souvenir ne lui revenait en mémoire malheureusement. Il s'apprêtait à se tourner vers Six pour faire pareil, mais Un enchaîna.

"Je croyais être seul. Mais je vois que nous sommes plusieurs et minimum 7." ajouta-t-il en observant les avant-bras des garçons. " Ça va faciliter les recherches à mes hommes. Ils tentaient uniquement de trouver des informations sur mon passé. Maintenant, ils pourront en chercher sur les vôtres et ceux de ses filles. Nous avons plus de chance de trouver quelque chose. Je vous tiendrai au courant des avancements."

L'homme se leva et salua les garçons avant de partir. Cette fois Sept se tourna vers Six qui semblait perdu dans ses pensées. Quelle était sa connexion avec lui? Des amis? Des voisins? Des membres d'une même famille? Il avait soudain envie de savoir ce qu'ils avaient vécu en commun, mais d'un autre côté, il craignait ce qu'il pourrait découvrir.

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