CHAPITRE XVII

- Sérieusement Amyra tu aurais pu le prévoir ! Je croyais que tu étais une spécialiste en la matière ! 
Ça doit faire dix bonnes minutes que Sofia me hurle dessus comme une hystérique sans se soucier des regards étranges que nous lancent les passants. Et vingt de plus que nous sommes assis sur un des bancs de l’aéroport, attendant désespérément que le téléphone de Mathéo émette ne serait-ce qu’un petit bip. Comme si tout ça était ma faute !
- Je ne prends jamais l’avion à la dernière minute le soir du nouvel an Sofia. Désolée de ne pas avoir immédiatement compris qu’il ne resterait aucun vol de disponible !
A cause de la mauvaise connexion du portable de Mathéo, ce n’est qu’une fois arrivés à l’aéroport, après avoir subi une heure d’embouteillages terriblement longs, que nous avons reçu un message de Zachary. Mathéo, en a reçu un plus spécifiquement, puisqu’on a beau essayer de le contacter Sofia et moi, il refuse de répondre à nos appels ou à nos messages.
C’est ainsi que nous avons découvert que tous les vols étaient déjà complets quand Zachary est arrivé et qu’il a préféré de ce fait, chercher un hôtel où dormir le temps d’avoir un avion pour pouvoir rentrer chez lui. Loin de moi...
- Je te signale que si tu avais laissé Mathéo prévenir Zachary dès le départ qu’on venait le rejoindre, à l’heure qu’il est on serait sûrement déjà avec lui !
On en aurait déjà terminé avec toute cette histoire et je ne serais sûrement pas en train de me ronger les ongles nerveusement dans une attente interminable.
- Mais ça n’aurait pas été romantique ! Il n’y aurait plus eu de surprise !
Bon sang je n’en peux plus ! La prochaine fois, je ne l’écouterai pas elle et ses histoires absurdes ! Le romantisme s’est fini pour moi. J’ai voulu essayer de l’être en attendant d’être à Times Square pour annoncer à Zachary mes sentiments, sans surprise ç’a été un fiasco total, et maintenant, ça !
- Eh bien félicitations ! Voilà qu’on va fêter la nouvelle année sur un banc au milieu de milliers de parfaits inconnus. Mais hey au moins on sait que l’avion en partance pour Agadir décolle dans un quart d’heure ! Quel romantisme !
J’adore les aéroports, et j’adore y être. Ces endroits dégagent une certaine atmosphère excitante inégalable. Toutes les personnes qui y sont réunis sont là pour la même chose. Que ce soient des familles, des amis, des collègues, ils s’apprêtent tous à monter dans un gros engin qui les emmènera loin vers de nouvelles découvertes, ou de belles retrouvailles. Oui j’aime les aéroports. Quand je suis supposée voyager ! Pas pour rester assise sur un banc à me lamenter sur mon sort, en me disputant avec ma meilleure amie qui ne trouve rien de mieux à faire que de rejeter la faute sur moi. Surtout le soir du nouvel an qui je le répète, devait être magique merde !
Dans les films ou les livres, le héros doit simplement lever le pouce, monter dans un taxi la seconde d’après, se rendre sur place, passer la sécurité en achetant un billet hors de prix dont il ne se servira même pas, faire un long monologue touchant, et voilà. Tout s’arrête. Le « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » commence pile à ce moment-là. Il n’arrive jamais ce genre de conneries dans un monde imaginaire ! Mais à moi, évidemment que ça m’arrive ! Putain de vie réelle !
- Il m’a répondu ! annonce enfin Mathéo en se redressant pour nous tendre son téléphone. Il a trouvé une chambre dans un hôtel pas très loin d’ici. Il m’a donné l’adresse.
Il était resté silencieux jusqu’à présent. Il ne voulait pas se mêler de notre désaccord, même si je sais d’avance qu’il se serait rangé du côté de Sofia. Et quand enfin il prend la parole, c’est pour nous redonner un peu d’espoir. L’espoir qu’on ne passera pas le réveillon ici.
Ce qui aurait été quand même mieux que de le passer dans ma voiture avec le froid hivernal qui arrive toujours à s’y infiltrer sans problème.
- Alors c’est repartie Amyra !
Mon amie se lève d’un air à nouveau triomphant, pour attraper ma main et me tirer à mon tour hors de ce banc qui commençait à me donner mal aux fesses. Je n’aurais définitivement pas passé la nuit ici…
- On va aller à cet hôtel !
Je vois que sa bonne humeur est très vite revenue. La mienne doit être timide parce que j’ai du mal à me réjouir aussi vite. Je me dis que si Zachary fait tout ça pour ne plus me revoir…je ne sais pas. Mais une chose est sûre, je ne vais pas abandonner, quitte à me recevoir un vent en pleine figure. Si ça arrive, ça va faire mal c’est certain. Pendant très longtemps. Très…très longtemps… Mais je dois le faire et arrêter de songer au pire comme je le fais trop souvent ! Il est vrai que pour prendre des décisions importantes, il doit toujours y avoir un certain degré d’appréhension, mais là, je ne veux pas en sentir un seul en moi ! Alors je me remotive du mieux que je peux, en suivant le parfait petit couple sans qui je n’aurais finalement pas pu faire tout ça, jusqu’à ma voiture, qui va très bientôt manquer d’essence à force d’allers-retours répétés.
Et comme l’a si bien dit Sofia, nous voilà repartis en effet. Pour trente nouvelles minutes de bouchons, de klaxons, et d’agacement. Tous ces gens se rendent sûrement à Times Square, sans réaliser qu’à ce rythme, à minuit ils seront encore dans leur voiture.
Et c’est une énorme libération pour moi quand je sors de la file interminable pour m’engager sur une route presque déserte. Parce qu’à ce stade, je suis prête à fêter la nouvelle année n’importe où tant qu’il n’y a aucun véhicule à quatre roues dans mon champ de vision !
C’est au même moment, que quelques flocons de neige commencent à tomber délicatement sur le capot de ma voiture. Il n’avait pas neigé depuis des jours. Depuis notre arrivée il faisait atrocement froid, mais pas de neige. Est-ce vraiment un hasard si ça arrive ce soir en particulier ?
- Oh mon dieu il neige ! s’écrie Sofia avec enthousiasme. Amyra tu dois sortir de la voiture !
- Pourquoi je ferais ça ?
- C’est ce qui arrive dans toutes les histoires d’amour ! Le personnage principal décide de se mettre à courir pour échapper aux embouteillages et c’est pile à ce moment que la neige…
- Sofia on est déjà sortis des embouteillages, il est absolument hors de question que je cours sous la neige dans un froid pareil, et je te jure que si tu n’arrêtes pas tout de suite de me comparer au « personnage principal » de tes histoires qui nous ont déjà fait perdre assez de temps…
- C’est ici !
Si Mathéo n’avait pas crié à cet instant, je crois qu’on aurait raté l’entrée du parking de l’hôtel, malgré l’énorme panneau que je n’aurais pas rater si Sofia ne m’avait pas déconcentrée. Je disais bien qu’on avait déjà assez perdu de temps. Et je crois alors que la boisson que Liang m’a fait boire un peu plus tôt recommence à faire effet lorsque je gare la voiture. Mes mains détachent ma ceinture et ouvre ma portière sans que je puisse avoir le temps d’hésiter. Je ne veux plus jamais me laisser le temps d’hésiter pour Zachary. Plus jamais.
C’est pourquoi je n’attends même pas Sofia et Mathéo quand je sors enfin. Je me mets simplement à courir. Sous la neige. Ce qui est plutôt ironique quand on y pense...
Je pique mon meilleur sprint jusqu’à l’entrée de l’hôtel se trouvant à encore plusieurs mètres de notre place de parking. Pour passer la porte tambour qui ne fait que me donner un tournis atroce quand enfin j’arrive à me faufiler à l’intérieur du bâtiment. Je n’ai jamais couru aussi vite. Si mon cœur n’est pas brisé ce soir, il va très certainement s’arrêter de battre ou sortir de ma poitrine. Des dizaines de personnes présentes dans le hall gigantesque m’observent alors me pencher à bout de souffle pour reprendre des forces, incapable de respirer convenablement. Je devrais avoir honte, puisque je viens de faire irruption dans ce hall magnifiquement décoré dans un style traditionnel, telle une parfaite hystérique. Pourtant je me fiche complètement de tous ces regards. Je n’en cherche qu’un. Impossible bien évidemment à trouver. Ce serait trop simple sinon !
Je dois gagner du temps, avant que la sécurité ne vienne me chercher pour me jeter dehors.
- Si vous voulez mon avis, dis-je en feignant un rire à l’intention de la réceptionniste aussi intriguée que les clients de l’hôtel, le parking est bien trop éloigné de l’entrée.
Bon d’accord, c’était supposé détendre l’atmosphère. Ça devait être une petite blague qui, dite à voix haute, ne me paraît plus si drôle face à la situation actuelle. J’aurais sûrement dû parler météo. N’importe quel sujet ne consistant pas à insulter la façon dont l’hôtel a été construit, alors que je suis déjà louche aux yeux de tout le monde !
- Amyra ?
Zachary ?
Oui c’est bien lui !
Il était installé dans un fauteuil positionné dos à moi qui m’empêchait de le voir. Ma remarque n’aura pas eu l’effet escompté, mais elle m’aura au moins servi à attirer son attention. Pas juste à me ridiculiser davantage auprès d’inconnus qui ne comprennent toujours rien à la scène qui se déroule devant leurs yeux. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que ce soir j’ai déjà fait face à un restaurant entier de personnes que je ne connaissais pas qui se sont très vite mises à me juger, comme si j’étais la personne la plus abominable pouvant exister dans ce monde. Alors eux, ils ne me font pas peur une seule seconde !
Je vais donc rejoindre Zachary sans me soucier de leur présence, parce que là, c’est mon moment !
- Je suis tellement heureuse de t’avoir trouvé tu n’imagines même pas ce qu’on a enduré pour arriver jusqu’ici.
Je constate l’arrivée de Sofia et Mathéo derrière moi uniquement dès que le regard de Zachary se détourne de moi pour se poser sur eux. Je peux entendre les encouragements télépathiques de ma meilleure amie qui s’agrippe à son copain avec impatience et crainte. Un sourire à la fois confiant et inquiet scotché aux lèvres. C’est le moment de savoir si le livre va bien se terminer non ? S’il aura droit à une fin heureuse cette fois.
Je fais donc de nouveau face à Zachary Collins, qui n’a pas l’air très…ravi, que je sois là. J’aurais dû m’en douter. Il n’allait pas m’accueillir à bras ouverts après ce dont il a été témoin. Je ne l’aurais pas fait moi-même.
- Amyra je ne crois pas que…
- Non, le coupé-je aussitôt. Tu as passé le dernier mois à parler de tes sentiments alors maintenant que je sais quoi te dire c’est à mon tour de parler. Tu as tout à fait le droit de me dire d’aller me faire voir après ça, mais que tu le veuilles ou non tu vas m’écouter avant.
Il ne formule aucune objection à mon compromis. Tout comme Mathéo un peu plus tôt, il me laisse continuer mon discours, en gardant quelque peu ses distances. Ce que je peux comprendre encore une fois. Mais contrairement à Mathéo, je sais que Zachary a besoin de bien plus que de simples paroles. Alors…
Alors oui, sans attendre, je me penche vers le sol, pour prendre appuie, et pouvoir me mettre à genoux devant lui. C’est bien à mon tour en effet. On n’est pas dans un aéroport, mais ça fera l’affaire. Zachary semble surpris de mon geste, tout comme les étrangers qui nous observent sans même chercher à se cacher. Mais c’est bien comme ça. Les plus belles preuves d’amour ont besoin d’un public pour être appréciées encore plus, pas vrai ? Je me trompe sûrement, mais tant pis. Je me lance.
- Bon écoute je suis nulle pour les…grandes déclarations, ou simplement pour parler de mes sentiments. Mais je ne peux pas te laisser croire une seconde de plus que je n’en ai pas pour toi. J’ai eu tort. Si j’avais compris plus tôt, si je t’avais tout dit dès le début, quand on était sur le débarcadère, tu serais resté tout à l’heure et tu m’aurais entendu dire à Sandro que je ne pouvais pas me marier avec lui parce que je ne l’aime pas. Je ne l’ai jamais aimé, puisqu’il n’y a qu’avec toi que je sais ce que ça veut vraiment dire.
Ne pleure pas encore une fois Amyra. Ce n’est pas le moment de pleurer !
Je sais qu’il ne se souvient sûrement pas de ce qu’il m’a dit hier soir, mais je veux tout de même qu’il sache que je suis entièrement d’accord avec lui.
- Je veux être avec toi, et uniquement toi. Je veux qu’on emménage dans une maison gigantesque en stressant à chaque instant parce que les déménageurs auront du retard. Je veux qu’on fasse une de ces batailles de peinture ridicules qu’on voit à la télé parce que tu voudras me détendre un peu après la journée atroce qu’on aura passée à soulever tous les meubles inutiles qu’on aura pris simplement pour la décoration. Je veux qu’on ait des enfants. Qu’elle soit aussi épuisante que Charlie si c’est une fille, ou qu’il ait ton caractère de merde si c’est un garçon ne changera rien, parce qu’on aura qu’à le chasser de la maison à ses 18 ans si on en a marre.
J’arrive à arracher un sourire à Zachary. Un sourire qui m’encourage enfin à me relever pour m’approcher de lui avec soulagement et poser mes mains sur son torse avec tendresse.
Ne pleure pas Amyra pour l’amour du ciel !
- J’étais effrayée, parce que je ne voulais pas reproduire les mêmes erreurs que dans le passé. Mais merde je t’aime !
Ça y est. Je l’ai dit. Je l’ai enfin dit. Mes épaules sont libérées de ce poids atroce dont je ne parvenais pas à me débarrasser.
- Je t’aime comme une folle et je suis prête à refaire mille erreurs si elles me mènent toutes à toi encore une fois.
Son sourire s’élargit. Et il doit baisser la tête un instant pour…pour essayer de ne pas rire ? Non. De se moquer. Il se moque de moi ! Il pouffe de rire sans aucune retenue ! Dans un moment pareil ! Mais quel crétin ! Quel… Argh !
Je ne me retiens pas du tout pour ma part de lui donner un coup de poing dans l’épaule pour qu’il arrête de prendre tout ça à la rigolade.
- Tu crois que c’est le moment de jouer les imbéciles, idiot ?! Je viens de…de te faire une putain de déclaration d’amour et toi…tu te fous de moi ?!
Il se calme enfin. Légèrement. Il continue de sourire en plongeant son regard dans le mien, pour à son tour se rapprocher, poser ses mains sur mes hanches, et m’attirer vers lui. Mon corps reconnait le sien. Je peux enfin me serrer contre lui sans éprouver la moindre honte, la moindre peur. Je sais que c’est lui que je veux.
- Il t’aura fallu trois ans pour comprendre que je suis fait pour toi Amyra Salem.
Je n’ai jamais été aussi comblée ! Je souris comme une idiote, à en avoir mal à la mâchoire ! J’ai presque l’impression d’être baignée dans une lumière impressionnante et rassurante qui nous enveloppe complètement. Presque. Ou réellement…
Encore une fois, j’identifie très vite cette lumière me poussant à me tourner vers ma meilleure qui tient son appareil photo dans sa main. Heureusement que ce flash est aussi puissant sinon elle pourrait vraiment faire des dizaines de photos à notre insu. Je dois lui lancer un regard désapprobateur pour qu’elle s’excuse de son comportement. Avant bien sûr de donner son opinion.
- Vous savez quoi ? Non en fait je ne m’excuse pas. Vous me remercierez plus tard d’avoir gardé un souvenir de cette nuit.
Un souvenir qu’on ne reverra plus jamais. Elle le gardera précieusement caché jusqu’à la fin de ses jours. Mais je ne lui en veux pas d’être aussi impliquée, c’est adorable même. Sans elle je ne serais pas là aujourd’hui.
Toute mon attention se reporte à nouveau sur l’homme de mes rêves qui me tient toujours avec force. Craignant peut-être que je m’enfuis encore. Mais cette fois je compte bien rester avec lui. Je ne cours plus, il a réussi à me rattraper.
- Promets-moi juste une chose, ajoute-t-il très vite avec sérieux.
- Tout ce que tu veux.
Je me demande bien ce que ça peut être. Et si j’ai vraiment bien fait de répondre ça…
Il faut toujours se méfier de Zachary Collins !
- On n’ira pas en Italie pour notre lune de miel.
D’accord ça me va. C’est une promesse que je peux lui faire, parce que de toute façon je ne crois pas que je remettrai les pieds dans ce pays de sitôt. Je n’y suis sûrement plus la bienvenue. Et puis dire au revoir à l’Italie pour enfin avoir Zachary pour moi toute seule… Où est-ce que je signe ? Je ne lui réponds pas pourtant. Je préfère rire, puis me mettre sur la pointe des pieds, pour que mes lèvres puissent atteindre les siennes et s’y poser délicatement. J’aime tant l’embrasser. J’aime le goût de ses lèvres. Leur chaleur. Leur douceur. J’aime qu’elles soient parfaites pour les miennes. J’aime ne plus vouloir me séparer de lui un seul instant. Et j’aime savoir qu’il éprouve la même chose que moi, rien qu’en sentant les battements de son cœur s’accélérer sous la paume de main.
A notre grande surprise, nous sommes interrompus par une ovation générale. De la part de tous les clients présents dans le hall autour de nous. Nous nous séparons en riant, réalisant enfin le spectacle que nous venons d’offrir à toutes ces personnes qui ne s’attendaient pas à ce qu’une chose pareille leur tombe dessus ce soir. Je n’avais pas non plus prévu que ça se passe de cette manière, mais le résultat reste le même alors…je m’en fiche !
Et je préfère de loin cette réaction à celle à laquelle j’ai eu droit au restaurant. Même si je ne sais plus vraiment où me mettre, je n’ai au moins aucune envie de leur hurler dessus. Je suis simplement heureuse.
- Je vous aime aussi ! s’égosille Sofia venue nous prendre dans ses bras pour nous serrer de toutes ses forces.
Je ne peux pas m’empêcher de rire aux éclats avec elle, quand quelqu’un dans la salle allume la grande télévision accrochée au mur. C’est un direct de Times Square, où la boule s’apprête à entamer sa descente. Je réalise alors que je n’ai pas un seul instant pensé à Sofia, qui voulait absolument y être ce soir. Pour elle, un nouvel an à New-York ne pouvait pas être parfait si elle ne pouvait pas assister à cette tradition importante. Et je me sens assez mal qu’elle ait dû la manquer à cause de moi. Elle nous lâche d’ailleurs au moment où le décompte commence, pour se blottir elle aussi contre son amoureux.
10 !
- Sofia, j’espère que tu n’es pas trop déçue de ne pas y être.
6 !
- Tu plaisantes ? Je ne pouvais pas rêver mieux !
3 ! 2 ! 1…
Et voilà donc une nouvelle année qui commence parfaitement, dans les bras de Zachary Collins, accompagnée de ma meilleure amie qui passe aussi un bon moment avec son Mathéo adoré. On a toutes les deux, droit à notre baiser de minuit. J’espère que toutes les prochaines années se finiront et débuteront de la même manière !
En quelque sorte. J’aimerais simplement éviter de nouveaux embouteillages pour la suite…
Mais sinon oui, tout a été parfait, et continuera de l’être à partir de maintenant !

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