Chapitre 11 : La Salamandre
La douche le rasséréna : laisser l'eau ruisseler sur son corps afin d'évacuer les non-dits. C'était agréable. Natsu ferma les yeux. Ces Sélections rouvraient de vieilles blessures, réveillaient des doutes mis de côté depuis longtemps. Soudain, son sang se rigidifia dans ses veines.
Bordel !
Aussitôt, il fracassa son poing contre le carrelage de la douche. Comment avait-il pu être aussi débile ? Comment avait-il pu le laisser à l'air libre ? À la vue de tous ?
Son tatouage ! Personne ne devait le voir, ni même l'entrevoir. Personne !
Il cala ses bras contre le mur, serra les poings et se mit à trembler. Il risquait de payer cher cette imprudence. Maudit tatouage clandestin ! Si seulement, il pouvait s'en débarrasser.
— Natsu ? On a fini, tu nous rejoins ? demanda Grey de l'autre côté de la porte.
— Ouais, allez-y, j'arrive, répondit le rosé en grinçant des dents, le front posé contre le carrelage.
Il attendit que le vestiaire se vide. À priori, personne n'avait rien vu. Les exclamations auraient fusé sinon. Il comprenait maintenant pourquoi Rakheid lui avait dit que ce n'était pas une bonne idée. S'engager dans ces Sélections, c'était stupide. Qu'est-ce qu'il voulait démontrer ?
Il noua sa serviette autour de sa taille et entra dans le vestiaire, veillant à camoufler le dessin sur son épaule si besoin. Il ne fit pas trois pas que la porte s'ouvrit, laissant apparaitre une jeune blonde à moitié vêtue.
Lucy.
À sa vue, Natsu se sentit littéralement écrasé au sol, comme si d'un coup, la gravité avait été démultipliée. La jeune fille était belle à couper le souffle. Elle portait désormais une mini-jupe écossaise bleue accompagnée d'un court top noir, laissant ses épaules nues, sa peau laiteuse à la merci du moindre regard un peu lubrique. Natsu n'arrivait plus à la quitter des yeux. Une vague de chaleur inonda ses poumons. Il chancela, les battements de son cœur dansant un tango endiablé.
C'était comme s'il la voyait pour la première fois. Il déglutit difficilement en même temps qu'une sorte de feulement s'échappait de son gosier. Confus, il se racla la gorge.
«Salut Lucy» réussit-il péniblement à articuler.
La jeune fille s'était arrêtée en plein élan, à demi sur le pas de la porte. Ses yeux s'étaient arrondis, ses pupilles dilatées. Son cœur s'était lui aussi mis à tambouriner violemment. Natsu était là, juste sous ses yeux, la peau humide, les cheveux ruisselants, torse nu, une simple serviette enroulée sur la taille. Il était... à croquer !
— J'ai un furoncle ? railla Natsu gêné, les joues rosies, le cœur fringuant.
Il marcha en crabe, une main sur son bras pour cacher son tatouage, l'autre main retenant sa serviette. Il était paniqué et en même temps il ne pouvait pas la quitter des yeux. Elle était magnifique. Il se sentit sur le point de suffoquer. C'était comme si tout son corps la réclamait.
— J'ai une serviette transparente ou quoi ? ironisa-t-il, de plus en plus mal à l'aise.
Lucy cligna des yeux, se mordit la joue.
— Bien sûr que non ! s'écria-t-elle, perplexe d'avoir été aussi longtemps muette.
— Cesse de m'imaginer à poil ! À cause de toi, regarde, je suis tout rouge, s'esclaffa-t-il d'un rire jaune.
Et c'était vrai. Il était écarlate. Mais pas de honte ou de gêne. Oh que non ! Il était... excité !
— Espèce de pervers ! hurla Lucy offusquée.
— C'est moi le pervers ? Il était hilare. Tu as raison, je me rince l'œil, c'est vrai. Tu es hyper sexy. Mais, c'est toi qui déboules dans mon vestiaire. Par contre euh...Lucy... Il marqua une pause, se lécha les lèvres, fit un pas en avant. Referme la bouche, s'il te plait.
Sa voix était devenue rauque, voilée. Il souffla tout en secouant la tête. Puis il éclata d'un petit rire précipité, et sans la quitter des yeux, alla s'assoir près de ses affaires.
— Je pensais que tu étais parti, s'excusa-t-elle honteuse.
— Je suis toujours à la bourre, répondit-il en fixant sa bouche avec envie.
Il prit une grosse bouffée d'air, il fallait qu'il arrête de flirter. C'étaient les Sélections, son objectif était de prouver qu'il était capable de jouer en équipe.
Concentration Natsu !
Il se releva, le visage soucieux. Il parut plus vieux, plus strict.
— Lucy, j'aimerais m'habiller.
— Oh! Désolée, je suis juste venue t'apporter le maillot de Fairy Tail, tu en auras besoin tout à l'heure. Je... je m'en vais... paniqua la blonde.
— Lucy... rétorqua-t-il dans un murmure. Tu... tu es sacrément jolie.
Il n'avait pas pu se retenir. Il se dodelina quelques secondes en la regardant droit dans les yeux, puis s'empressa de se détourner. Pour une fois, il aurait bien voulu ne pas avoir cette manie de toujours dire ce qui lui passait par la tête.
— Je... euh... je... On se voit plus tard ! cria Lucy en s'échappant à toute vitesse.
Elle quitta la pièce, les joues rouges comme des pivoines. Son cœur battait la chamade.
Natsu l'avait trouvée sexy. Natsu était canon.
Elle détala comme un lapin, bien trop stressée à l'idée de le recroiser.
Argh !
Elle freina des quatre fers. Elle ne lui avait pas remis son maillot !
*****
Natsu s'habilla à toute vitesse, il mourait de faim. Il s'énerva un moment à l'idée de devoir porter une chemise. Mais, ce que Rakheid préconisait, il le faisait. Il se rua sur la porte. Malheureusement, sitôt sorti, il manqua de tomber à la renverse. Un homme était là, comme s'il l'attendait. Il le reconnut immédiatement : c'était le juge avec des tatouages sur le visage, celui qui lui avait parlé d'Hargéon.
— Pardon, s'écria-t-il en évitant tout juste une collision.
— Dragnir ! susurra le juge. Est-ce que Monsieur Fulbuster se trouve encore au vestiaire ?
— Non, Monsieur, il est sorti !
Natsu s'apprêta à le contourner mais le juge l'arrêta en posant sa main sur lui. Le rosé tressaillit.
— Tu peux m'appeler Brain, reprit l'homme en esquissant une grimace forcée. Je suis le directeur du lycée d'Oracion Seis, en as-tu déjà entendu parler ?
— Possible, répondit vaguement Natsu en tentant poliment de se dégager.
Cet homme, il ne le sentait pas. Déjà dans le gymnase, il avait eu une étrange impression. Oracion Seis, c'était le futur lycée d'Erick.
Erick ! Il avait été comme un frère. Rakheid, Erick et Natsu avaient formé un temps le trio infernal. Malheureusement, le rosé avait dû mettre le coup de grâce à leur amitié. Depuis, ils ne s'adressaient quasiment plus la parole.
— Nous avons gagné le championnat inter-lycée l'année dernière et je compte bien réitérer cet exploit, reprit le juge attentif à chaque réaction du rosé.
— Félicitations ! répondit Natsu en baissant la tête.
Cet homme lui donnait la chair de poule. Son bras toujours sur lui... c'était malsain. Il recula d'un pas, puis d'un deuxième.
— Tu ne m'as pas répondu tout à l'heure, continua le Juge en s'approchant plus près. Viendrais-tu d'Hargéon ?
— Je... oui, répondit Natsu en reculant encore.
— Tu ne joues dans aucune équipe officielle. La ligue clandestine tu connais ?
Une suée froide glissa le long de la colonne vertébrale du rosé. Impossible de mentir, tout le monde connaissait la ligue clandestine.
— Un jeune de ton âge a postulé chez nous, poursuivit le juge, les sourcils froncés. Tu dois certainement le connaitre : il s'agit d'Erick Cabro.
L'alarme interne de Natsu se mit à retentir sous son crâne. Un instant, il crut que son cœur allait s'arrêter. Il se tassa sur lui-même, puis, la seconde suivante, releva la tête et sourit, bien décidé à ne rien laisser paraitre.
— Bien sûr, répondit-il en se mordant les lèvres. On joue ensemble parfois. Hargéon est une toute petite ville.
— Il nous a parlé d'une légende qui aurait séjourné à Hargéon... le coupa Brain les yeux luisants.
Il laissa sa voix en suspens. Un goût âcre se déversa dans la bouche de Natsu. Erick aurait-il parlé ? Il plissa les yeux. Impossible ! Erick avait tout à perdre si leur passé venait à remonter.
— Euh... à part Erick lui-même qui est un As... non, je vois pas, tenta Natsu en regardant le pan de mur derrière le juge avec un sourire niais accroché au visage.
Mentir, ça n'avait jamais été son point fort. C'était son frère qui s'en chargeait d'habitude.
— Tu as obtenu les Signatures, souffla Brain en balayant la réponse de Natsu du revers de la main. Cette légende, on l'appelait La Salamandre...
— La Salamandre ? l'interrompit le rosé en ricanant bêtement. Jamais entendu parler ! Moi par contre, c'est vrai je suis super fort. Vous auriez dû me voir hier soir. J'ai réussi à mettre un panier ! Demandez aux autres si vous ne me croyez pas !
Il s'esclaffa. Il pouffa. Il se dandina sur ses jambes. Jouer à l'idiot, c'était sa seule option.
Bon... Ben... Euh...
— Désolé M'sieur ! Reprit-il d'une voix fluette. Je crève la dalle ! À plus !
Il déguerpit le plus vite possible.
Brain observa sa fuite. Il ne savait pas quoi en penser. Si c'était lui la Salamandre, pourquoi cacher son identité ? Cependant, cela faisait un an qu'elle n'était pas réapparue. Un joueur si talentueux ! Quel gâchis pour le monde du basket !
Si ce qu'avait laissé échapper Érick Cabro était vrai, alors c'était lui, cet idiot aux cheveux roses. À moins que ce ne soit un coup monté par Zeleph.
Il observa la tête rose quitter le couloir. Ce petit jeune avait quelque chose, un je-ne-sais-quoi qui devait être creusé. Racer, l'envoyé de la ligue clandestine n'allait pas tarder à le contacter. Il n'y avait plus qu'à attendre.
*****
Dès que Brain disparut du couloir, Lucy sortit de sa cachette. Elle avait préféré attendre que Natsu soit sorti pour déposer son maillot. Elle s'était cachée dans le placard à balai et venait d'assister perplexe à toute la scène.
Le juge Brain avait menti. Il avait dit attendre Grey. En vérité, il attendait Natsu...! Elle l'avait entendu en parler un peu plus tôt au téléphone.
— Lucy ? l'interrompit une voix dans son dos.
Elle se retourna vivement : c'était Rogue.
— Tu les as entendus ? demanda-t-il pressé.
— Je n'écoutais pas ! fit-elle semblant de s'offusquer.
— Au contraire, dis-moi que tu les as écoutés ! s'écria-t-il. Zeleph m'a demandé de garder un œil sur Brain. Il lui voulait quoi à Dragnir ?
— Il... hésita la blonde, il lui a juste demandé s'il connaissait un joueur d'Hargéon..
— C'est tout ?
— Je ... je crois.
— Étrange, pensa Rogue à voix haute. Toute cette histoire de Signatures. Franchement... c'est bizarre ! rien d'autre ?
Elle réfléchit.
— Ils ont parlé d'un certain Erick, soupesa-t-elle dans ses souvenirs.
*****
À peine entré dans le réfectoire, Natsu fonça droit sur le buffet. Il ne restait pas grand-chose mais peu lui importait, il était affamé.
— Natsu ! Mon pote ! s'écria un joueur qui dévorait tout ce qui se trouvait à sa portée.
— Cuattro Cerberus, répondit le rosé entre deux bouchées.
— Moi, c'est Jason, s'esclaffa le garçon surexcité. On a joué ensemble contre Sabor Tooth, c'était trop cool !
— Exact ! répondit Natsu avec un faux sourire.
Ce match-là, il aurait préféré l'oublier : finir la nuit avec son père en garde à vue, comment dire ? Ce n'était pas un souvenir agréable.
— Comment vas-tu ? demanda-t-il poliment tout en gobant plusieurs fruits les uns après les autres.
— J'ai hâte de rejouer avec toi. On a failli WIN ! C'était trop cool !!!
Natsu sourit en coin. Ah oui ! Il le remettait : c'était le gars qui disait «cool» à chaque phrase. Ils s'étaient tapés de bons délires tous les deux.
— Et lui, c'est Dan ! renchérit Jason. Tu te souviens de Dan, le mec le plus coool de tous les temps ? continua-t-il en pointant du doigt un grand garçon tout mince, qui ressemblait étrangement à Erick.
— Comment l'oublier ! ironisa Natsu.
C'était le pire joueur que le rosé ait pu côtoyer: un gars maladroit qui tombait tout seul, qui riait bêtement, qui faisait des blagues salaces à longueur de temps. Il s'esclaffa alors que l'une d'elles lui remontait en tête.
— Mais voilà les trois abrutis réunis ! les coupa un grand costaud aux cheveux verts en s'approchant l'air mauvais.
Natsu le reconnut immédiatement : la brute d'hier, le joueur de Sabor Tooth.
Orga, car tel était son nom, se plaça devant eux, accompagné par quatre garçons, tous un vilain rictus accroché aux lèvres.
— Orga, t'es trop cool, toi ! s'esclaffa Jason.
— Yes, on est des wiiinners ! renchérit Dan.
Natsu se crispa. Il n'aimait pas ça. Orga et ses comparses ne rigolaient pas. Dan et Jason étaient bien naïfs de croire le contraire.
Orga, d'une rapide accolade, se saisit de Dan sous un bras et le serra par le cou en riant. De son autre main, il ébouriffa Jason tellement fort que le pauvre fut secoué comme un prunier.
— Et toi, la tignasse rose, tu ne réponds pas ? demanda-t-il en narguant Natsu.
— Non, mon Brocoli. Comme tu vois, je mange. Ce fut la réponse de Natsu.
Orga et ses potes tiquèrent en même temps. Le géant vert ne cacha pas sa joie. Une nouvelle cible. Bonheur. Il ne relâcha pas pour autant ses proies. Dan devint tout blanc à cause du manque d'air, pendant que Jason commençait à verdir. Natsu carra la mâchoire, les doigts repliés, les poings prêts à frapper.
— T'es un petit malin, n'est-ce pas ? le toisa Orga en relâchant les deux joueurs qui s'écroulèrent au sol.
À peine atterris, les joueurs de Cuattro Cerberus éclatèrent de rire bêtement.
— Orga, t'as une force de malade, s'écria Dan tout heureux.
Le géant vert lui envoya une grosse claque dans le dos qui le fit basculer vers l'avant.
— Et toi t'es vraiment trop con ! explosa-t-il de rire.
— Arrête ! gronda Natsu.
— Oh t'inquiète pas ! expliqua Dan en toussant. On fait ça tout le temps.
— T'as un problème, la tignasse rose ? hurla Orga en s'approchant du rosé, qui ne bougea pas d'un iota.
Agacé, le géant vert balança une claque phénoménale à l'arrière du crâne de Dan.
— Arrête ça ! réitéra le jeune Dragnir d'une voix glaciale, en s'avançant à son tour jusqu'à se placer sous le nez du bodybuildé aux cheveux verts.
Tous les joueurs dans la salle se muèrent dans le silence. Chaque joueur connaissait Orga. C'était une brute qui prenait un malin plaisir à malmener toutes les personnes qui l'approchaient. Il aimait humilier, il aimait cogner. Tout le monde l'évitait.
— Pauvre Natsu ! pensa Grey sans pour autant faire un geste.
— Grey, faut faire quelque chose ! murmura Lyon.
— Pendant les Sélections, c'est chacun pour soi. Dragnir n'aurait jamais dû intervenir ! maugréa Grey en tournant le dos à la scène.
Natsu et Orga étaient face à face, presque nez à nez. Le rosé faisait frêle à côté du géant de Sabor Tooth. Les deux garçons se toisaient. Qui allait frapper en premier ?
— Si je ne m'arrête pas, tu vas faire quoi, hein le marshmallow ? s'enquit Orga en armant son bras. Me donner une pichenette? Il ricana, suivi de près par ses comparses.
— C'est une idée, sourit Natsu.
Orga choisit cet instant pour lancer un puissant uppercut remontant vers le plexus du rosé. Ni une ni deux, Dragnir eut juste le temps de l'esquiver en faisant un pas sur le côté. Le poing du géant frôla le pan de sa chemise.
— T'es un rapide pour ton gabarit, mon brocoli ! railla Natsu.
— Il a un de ces crans ! souffla Lyon.
— Il est suicidaire, enchérit Grey.
— Comment tu m'as appelé ? ragea Orga.
— Brocoli ? Tu n'aimes pas ? Ça te va bien au teint pourtant, ricana Natsu en sautillant de joie.
Orga n'hésita pas. Il brandit ses deux poings de chaque côté de la tête du Sans-clan. Il était en colère, il n'aimait pas qu'on se moque de lui. Ce moins que rien avec son air ahuri, sa voix fluette et ses cheveux de fille, il allait direct lui broyer la cervelle.
Les deux enclumes fusèrent en avant. Natsu, sans hésiter, se laissa tomber au sol. Les deux poings du géant s'écrasèrent alors l'un contre l'autre dans un puissant fracas.
Dragnir en profita pour placer ses mains au sol, il prit appui dessus et se retrouva la tête en bas. Alors qu'il exécutait une sorte de poirier, le rosé balança ses jambes au travers d'une rapide rotation de break dance, droit sur les genoux d'Orga. Le géant vert fut pris de court, ses genoux plièrent, il perdit l'équilibre et s'étala face contre terre.
Natsu d'une torsion du bassin se retrouva debout. Il se pencha en avant, un vaste sourire aux lèvres :
— Ben alors, mon brocoli, t'as pas d'équilibre ? Bon vu que tu m'as l'air un peu sonné, je vais faire simple : tu retournes dans ton coin et on en reste là, sans rancune !
— Pourriture ! hurla Orga déjà prêt à en découdre.
— Eh bien, quelle ambiance ! intervint une voix autoritaire. Y a-t-il un problème, messieurs ?
C'était le Directeur Zeleph, accompagné de toute sa bande de jurys.
Orga le visage courroucé fit un rapide non de la tête et baissa les yeux l'air de rien. Natsu, lui, repartit s'empiffrer d'une démarche féline, un immense sourire aux lèvres. Se battre, il adorait ça.
— Tant mieux ! murmura Zeleph, loin d'être dupe de la situation. Je vais tout de même vous rappeler une règle fondamentale des Sélections : les bagarres sont interdites. C'est l'exclusion directe pour tous les joueurs incriminés. Peu m'importe les responsabilités ou la culpabilité de chacun.
— Et si on se tape dessus sans faire exprès ? demanda Natsu d'un coup très intéressé.
— Nous aviserons, reprit le Directeur amusé du toupet de ce garçon. Nous suivons les règles de la ligue officielle, jeune homme, vous les connaissez ?
— Je les adore ! s'émerveilla Natsu.
— Bien, j'en suis ravi. Allez les jeunes, c'est l'heure des examens !
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