Un Halloween de fou.

Le 31 octobre est un jour très attendu par les amateurs d'horreurs autant pour avoir peur que pour faire peur j'imagine... Mais c'est aussi une fête que tout les faibles d'esprits abhorrent.

Pour ma part, j'ai juste suivis le mouvement, sans jamais avoir d'émotions... Enfin, jusqu'à ce jour... Ce fameux 31 octobre 2017.

Chacun fête ce jour à sa manière... Il y a les parents qui décors leurs maisons pour faire plaisir à leurs enfants, ceux qui font du portes à portes, d'autres font de grandes fêtes costumés, mais pour certains, ce jour n'est pas à prendre à la rigolade : ce jour est dédié au mort. Et puis, il y a nous : Ceux qui pratiquent l'Urbex. 
( Je tiens à préciser que cette pratique est totalement illégale en plus d’être extrêmement dangereuse, en effet, des endroits abandonné risque de s’effondré à tout moment et ce genre d’endroit est très souvent squatter par des drogués par exemple... )

Pour ceux qui ne savent pas en quoi cela consiste, c'est simple. Il suffit de s'introduire dans un endroit abandonné. Pour tout vous dire, il est très rare de vivre quelque chose d'effroyable... Ce que nous aimions par dessus tout était l'adrénaline des préparatifs. C'était à ce moment là que nous nous faisions tout les pires scénarios imaginables. C'était le moment le plus flippant de l'aventure finalement. Mais jamais rien ne nous était arrivé, nous laissant sur notre faim...
 Enfin, jusqu'à ce jour...

J'avais alors 18 ans ce soir là, le soir où j'ai réellement pris en maturité finalement. 

Nous étions le 31 octobre 2017, comme je l'avais dis un peu plus tôt. Etant donné que nous venions de prendre connaissance de l'Urbex, il nous  a parut évident de chercher un endroit susceptible de nous faire vivre une soirée d'horreur. La suite nous est donc venu naturellement : Allons vivre cette expérience dans un hôpital psychiatrique abandonné.  

Lors des préparatifs, nous nous sommes imaginés tous les pires scénarios possibles. Celui qui revint souvent était le fait de nous retrouvés en face de personnes instables habitant encore dans cet endroit lugubre.

Enfin bref, c'est alors avec ces idées en tête, des armes dans nos sacs et un peu d'excitation en ce soir d'automne, que nous nous sommes retrouvés en face d'un imposant bâtiment, plus qu'abandonné. 

Nous sommes partis avec ma voiture à deux heures de notre petit village, histoire d'être bien désorienté.  Un fine brise soufflait alors que nous observions cet endroit. 

Quelques lampadaires illuminaient la route derrière nous, ce qui nous permettaient de voir où nous mettions les pieds sans toute fois avoir une vue précise du bâtiment. 

La lune était cachée par d'épais et imposants nuages et l'endroit en lui-même était recouvert d'un épais brouillard. Nous devions alors utilisé nos smartphones afin d'avancé en prenant bien compte de chaque détails. 

Il y avait une entrée principale qui avait déjà été défoncé ce qui n'était clairement pas prévu. En effet, chaque bâtiment " abandonnés " par la ville était condamner aussi bien par les portes que les fenêtres.  C'est pourquoi, lorsque j'ai poussé ce qu'il restait de la porte, je n'ai pu m'empêché de jeter un coup d'œil à mes amis histoire d'avoir leurs approbations. Ils me la donnèrent d'un hochement de tête, amusé de la situation. Au final nous allons peut-être vivre un expérience inoubliable ?? Effroyable ??  Au fond, on l'espérait. Mais si, personnellement, j'ai senti un frisson d'horreur me parcourir.

La lumière de nos téléphones illuminaient un long couloir dont les murs étaient recouverts de moisissures. Nos pieds claqua contre le carrelage blanc à carreau, plus si blanc que ça au final. On sentait une terrible odeur dont je ne pu de suite comprendre la provenance. Nous nous sommes séparés. Pour ma part, je me suis dirigé vers ce qui me semblait être une ancienne salle d'attente. 

Il y avait plusieurs chaises, donc une tables basses poussiéreuses sur laquelle était disposé des magasines, à présent illisibles. Plus loin il y avait un secrétaire. Il ne restait que quelques bannettes vides, des stylos et deux trois feuilles par ci par là. Mes yeux s'attardèrent sur une vielle photo jauni par le temps, elle me rappelait vaguement quelque chose...  Mais avant de pouvoir mettre le doigt sur ce souvenir, quelqu'un m'appela. J'y jeta un dernier coup d'œil avant de me diriger vers la source du bruit. J'ai du traverser plusieurs pièces dont je ne pu de suite en découvrir l'utilité avant de me retrouver devant un long escalier en bois.  Chacun de mes amis patientaient, côte à côte, en me proposant de monter afin de découvrir plus de pièces. 

J'ai alors gravis les marches irrégulières en appréhendant ce que nous allons découvrir. J'ai découvert un long couloir interminable. De chaque côté ce trouvait des portes numérotés. J'entra dans la première chambre, mon vaisseau de lumière balayant la pièce. Il restait un lit dont le matelas semblait couvert de champignon... En face se tenait une armoire rongée par les mites et une petite table de nuit sur laquelle était posée un cadre, à présent vide. Sur le lit était attaché des sangles. Sûrement pour calmer un patient en pleine crise. Je pouvais presque m'imaginer une femme hystérique après avoir cru avoir vu un homme lui voulant du mal. Se débattant alors que les infirmiers tentèrent de lui administrer des calmants. Je pouvais entendre ses cris résonner dans mes oreilles. Nous faisions le tour de cette endroit à présent insalubre. J'ai soudain eu l'impression d'avoir entendu un bruit au RDC... J'ai alors demandé si l'un des notre était redescendu, ce qu'ils me répondirent par le négatif. Toutes nos théories revinrent alors dans mon esprit : Et si il y avait effectivement des autres personnes ici ?? 

Pour tout vous dire, je l'espérais un petit peu... sans toute fois avoir envie de croiser un psychopathe... Mes amis aussi avait entendu un bruit trahissant la présence d'un inconnu en ces lieu, c'est pourquoi un léger frisson parcourut notre groupe...   

J'ai sorti de mon sac un couteau prit pour l'occasion et nous sommes redescendu, je suis alors tomber face à face avec un homme portant une longue robe blanche avec une capuche recouvrant entièrement son visage me rappelant le genre de tenu que porte souvent les membres de certaines sectes sataniques... Il courrait vers moi, une lame d'environ 30 centimètre braqué vers moi... 

Mais alors que la lame était seulement à quelques centimètre de ma poitrine, je me repris et lui assena un puissant chasser dans le ventre, puis, je le planta  frénétiquement. Je l'ai planté sans m'arrêter, comme si je l'avais fait toute ma vie, puis, une fois que je fus sûr qu'il soit belle et bien mort. Je retira la lames de ses entrailles et le repoussa brutalement.

Mon front perla de sueur, ma respiration était saccadé et mon tee-shirt, autrefois blanc, était désormais maculé de sang. Je me suis glissé le long du mure en tentant tant bien que mal de reprendre mes esprits. Puis, petit à petit, alors que les évènements s'enchaînaient dans ma tête, j'ai réalisé ce qui venait de ce passer. Je venais de tuer quelqu'un... 

Mes amis eux, étaient dans un états seconds... Ils fixaient le corp à présent sans vie gisant dans une mare de sang grossissant peu à peu sous lui. 

Soudain je me suis rendu compte que nous étions peut-être pas seuls... Je me suis donc précipité à l'étage. Et alors que nous nous enfoncions dans le sombre couloir, nous avons entendu un énorme cris de rage, un cris de rage suivit par plusieurs cris d'horreur. 

Alors que j'essayais d'imaginer comment nous pourrions nous en sortir, des pas de plus en plus rapide, de plus en plus proche s'approcha de nous. Nous nous sommes donc tous mis a courir à chaque recoins en tentant de trouver un endroit dans lequel nous caché...

Pour ma part j'ai réussi à me trouver une cachette dans une sorte de cagibi, et alors que j'ai entrouvert la porte, j'ai entendu mon amie courir en nous demandant de l'aide, et alors que j'allais courir pour l'aider, j'ai vu une dizaines de personnes habillés en habit de secte, l'entourer de toute part, puis, les uns après les autres, ont sortis des lames affutés, un sabre et d'autre objets tous aussi tranché et dont un coup peut être fatal... Puis, un fois qu'il l'eu tous entourée, ils se sont mit à la planter frénétiquement sans arrêt, elle hurlait à la mort... A ce moment je n'ai eu aucune réaction, je restais planté là, à regarder,  en toute impuissance... Je voyais sa silhouette ce faire éventré en priant pour que ce ne soit pas trop douloureux, que ce soit rapide...

Une fois qu'elle fut à coup sûr, morte, ils se sont tous éclipsé, et c'est à ce moment précis que j'avais remarqué que je m'étais arrêté de respirer... J'ai repris ma respiration, goulée après goulée, puis, sans faire de bruit, j'ai commencé à sortir de ma cachette. Je venais de me rendre compte que je n'avais plus ni mon téléphone, ni mes clés de voiture, je les avaient perdu dans la course... Seulement, le couteau était resté coincé dans ma main engourdit. En me rendant dans une autre chambre dans l'espoir d'y trouvé mes amis, j'ai enjambé le corp de mon ancienne amie, une terrible odeur de sang s'échappait de celle-ci et j'ai du faire un effort surhumain pour ne pas régurgiter mon repas. J'ai jeté un dernier regard à son visage baignée de larmes et de sang, les traits déformés par la peur, la douleur et l'angoisse.

J'entra dans la pièce et alors que j'ai mis un pied, je me suis retrouvé au sol, ma mâchoire craqua sous l'effet du coup que j'ai reçu... Je venais de me prendre un coup de point phénoménale qui m'arracha un cris. Sitôt que j'ai crié, l'homme m'ayant agressé m'aida à me relevé tout en s'excusant : C'était un de mes amis qui avait cru que j'était un des meurtriers. Après m'être relevé et m'être remis de ce coup, nous avons planifié notre fuite : 

Personne ne savait qui ils étaient.

Personne ne savait où nous étions.

Personne n'avaient de téléphones. 

Néanmoins les s’étaient dégagé laissant la lumière claire de la lune nous illuminer... Nous pouvions donc apercevoir les murs, les portes et nos silhouettes d’autant plus que nos yeux s’etaient habitué à la pénombre...
Nous nous sommes donc tous mis d’accord sur un plan, qui n’en était pas totalement un finalement : Nous allons descendre et à chaque fis que nous croiserons quelqu’un , on le tuera. Sans aucun scrupule. A vrais dire, nous n’avons pas reelement le choix...
Je n’avais plus mes clés de voitures, nous étions au milieu de nul part entouré de bois par lequel ils leurs seraient  simple de nous poursuivre avant de nous assassiné et puis, ils avaient tué notre amie, un terrible sentiment de vengeance nous poussa à cette résolution : sa mort ne sera pas veine.

Alors que nous nous sommes enfoncé dans le long couloir dans l’espoirs de les piégées ou du moins les prendre par surprise, nous nous sommes  retrouvés nez à nez avec l’ennemie. Ils étaient cinq, nous étions quatre, tout le monde avait une arme à la main et tout le monde était déterminer... C’est alors que le carnage débuta.

Chacun s’en était pris à la personne se trouvant en face d’elle. Deux réussirent à s’en prendre à mon ami, malgré tout, il assena un coup mortel à l’un d’entre eux, sa victoire ne dura que très peu de temps avant que le second ne passe à l’attaqué et ne le planté sans relâche au niveau du ventre... A chaque coup, il lacha un cri rauque, peu à peu, coup après coup, perte de sang après perte de sang, ça vie la quitta. Ses yeux vitreux fixaient un point en face de lui.
Du côté d’une des nôtres, elle avait beau se débattre, elle n’a pas tenu  plus de trente secondes. Il lui assena un terrible coup de couteau dans la veine de son coup, la lame tranchait la chaire d’une facilité déconcertante... elle se vida presque aussitôt de son sang, en n’ayant pas lâcher un seul cri.
Un de mes amis, quand à lui, a réussi à prendre par surprise un homme capuché il le planta par derrière, à plusieurs reprises jusqu’à que, celui ci n’ayant plus de force, tomba à genou avant de retomber mollement sur le flan.
Mais avant qu’il ne puisse retirer l’arme de sa chaire, un allié de l’autre, armé d’un sabre, lui trancha la tête, celle ci retomba mollement, l’œsophage pendouillant encore et roula jusqu’à mes pieds... Je tourna ma tête et me rendis compte qu’il restait un de mes amis, moi et l’homme avec le sabre... nous nous sommes jeté l’un sur l’autre, l’un tomba raide mort sur le sol tandis que j’assoma l’autre...

PDV EXTÉRIEUR :

Dans un grand bâtiment sombre, presque en ruine, se tenait une personne de taille moyenne déguiser en personnage de gostface, tâché de rouge. En face se tenait un homme, en sang, assis à même le sol, les mains et pieds liées en train de se réveillé peu à peu et comprendre son état... On  pouvait clairement apercevoir une profonde ouverture au niveau de son arcade...
Il regardait son agresseur avec dégoût et incompréhension...

" - Pourquoi tu fais ça ??? ”
Ce fut ses dernières paroles. La personne masquée lui mit un gros coup dans sa mâchoire suivit d’un autre, ensuite, il prit le sabre et transpersa son corp à plusieurs reprises avant de le décapiter. Puis il le détacha, et le plaça a côté des autres corps. Avant de contempler son chef d’œuvre :
Il était au milieu d’un cercle composé de 10 cadavre encore frais, les yeux vitreux, un profonde entaille traversait leurs gorge pour les certains. Tous baignait dans une mare de sang. Tout en regardant ce spectacle, le seul survivant trancha un morceau de chaire, ayant, jadis appartenu à cette pauvre femme et le porta à sa bouche, il le mastica longuement avant de conclure : " Quel formidable Halloween !  "

PDV POLICE : 1 er novembre 2017, 4 heures du matin.

Un appel anonyme nous a signalé du mouvement dans un ancien hôpital psychiatrique, nous avons donc décidé de ce rendre sur place. Arrivé la bas, nous avons découvert une voiture garé proche du portail. Dans celle ci ce trouvait le cadavre d’une femme dont la disparition avait été signalé un peu plus tôt... El devait rejoindre sa sœur avant de partir en expédition... mais celle ci n’était pas joignable... Un mystère en moins on savait désormais où elle était.
Arrivé à l’intérieur, une odeur que je ne connais que trop bien envahit mes narines : Celle de la mort.
J’ai avancé petit à petit en me préparant mentalement à découvrir d’ici peu un cadavre, si n’est plus. Je n’ai pas du attendre longtemps avant que ma lampe illumina un cercle de corps. La plupart avait été éventré et il ne restait plus aucunes de leurs entrailles. Ils leurs manquaient aussi certains membres tel qu’un bras ou une jambe et certain morceau de chaire avait également disparu, notamment celle de la joue et de la paume de la main... Des masques avaient été disposé par dessu les corps, il y avait des masques de gostface et d’autre style ku-klux clan...

Plus tard, grâce à l’enquête, les autopsies et les témoignages des proches des personnes que nous avons réussi à identifié, nous avons schématiser cette soirée d’horreur :
Deux groupes avaient décidé de faire de l’urbex dans cet hôpital à l’occasion d’halloween. Le groupe déguisé en secte était arrivé avant celui de gostface. Lorsque les deux se croisa, ils se prirent tous pour cible et ce sont entretué.
De plus, une personne c’est introduite dans le groupe de gostface, et avait prit la place de la pauvre fille retrouvé morte dans sa voiture. Donc sommes donc à sa recherche.  Les seules informations la concernant sont :

1) C’est très probablement une femme, car, autrement, elle n’aurait pas pu prendre la place de l’autre femme.

2) Cette femme s’adonné au cannibalisme, effectivement, les morceau de chaire découpé des corps n’ont jamais été retrouvé, il est fort probable qu’elle les aurait mangé.

3) Nous sommes à peu près sur que c’est une ancienne interné.

Quand au mobile, nous n’en avons aucune idée, ceci est un total mystère.

PDV EXTÉRIEUR : 31 octobre 2023


Comme depuis maintenant six  ans, une cérémonie funéraire dédié au victime du 31 octobre 2017 à lieu dans l’hôpital psychiatrique. Les familles, les amis viennent ce recueillir et tente en vain de s’en remettre.
A l’heure d’aujourd’hui, la présumée meurtrière est encore en pleine nature, et, est sans doute en train de préparer son prochain coup...

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