Comme tous les autres, Angel avait regardé leur duel silencieux avec attention. Cléo avait pleuré, la brune avait réussi à ne pas le faire. Pourtant, le chatain avait la légère l'impression que c'était le blond qui avait gagné. Un brun au visage un peu androgyne fusilla de ses yeux sombres les spectateurs du self, qui détournèrent presque tous le regard de la scène qui venait de se dérouler. Angel ne se rappelait plus de son prénom, mais il trouvait ce jeune homme très intéressant, si ce n'était attirant. Il s'obligea mentalement à aller lui parler plus tard.

Maël lui donna soudain un coup de pied dans le tibia, ce qui lui provoqua une douleurs intense.

" Putain t'es sérieux ?!

- Tu mates Azaël ou je rêve ? S'indigna le blond à lunettes sans relever la question du chatain.

- J'ai pas le droit ?

- Attend t'es gay ? Demanda Charline, une des deux filles atablées avec eux.

Angel haussa les épaules. Il n'avait pas l'habitude de crier sa sexualité sur les toîts.

- Au pire, on s'en fout, on est tous pd ici !

Cette fois, le chatain hausse un sourcil, vraiment surpris. C'était Nolan qui venait de parler. Il observa ses cheveux roses en batailles, sa chemise à rayures ouverte sur un torse imberbe et de  multiples chaînes et colliers, et se dit que décidément, il était entouré de beaux garçons.
Voyant son air consterné, Nolan  s'empressa de préciser :

-  Façon de parler, Angel.

- Ah.

La moue d'Angel, exprimant une franche incompréhension, fit rire toute la table.
Elisa, une fille qui le regardait un peu trop à son goût, se pencha un peu vers lui pour lui expliquer :

- En gros à cette table, il n'y a que moi qui suis hétéro. Maël est gay, Chaet Nolan sont bis et Romain est... euh...

- Pan, je suis pan", continua ce dernier avec un sourire timide.

Angel resta un instant consterné. Il n'avait pas l'habitude. Au cours de sa vie, le peu de personnes lgbt qu'il avait rencontrées ne s'affirmait jamais ainsi. Les gens le cachaient en général, ou alors n'en parlaient tout simplement pas.

Le chatain avait la conviction que quelque part, qu'on le veuille ou non, être gay était était toujours un fait hors de la norme, bien que les mentalités aient considérablement évoluées. Et que si l'homophobie était maintenant dénoncée, les gens en général partaient quand même toujours du principe que l'on aimait les personnes du sexe opposé.
C'est pourquoi, ne souhaitant jamais créer de confusion peu importe la situation, Angel ne s'exprimait que très peu à propos de son orientation sexuelle.
Alors, voir des personnes parler librement tout cela le troublait légèrement...

" Eh, Angel, t'as un problème avec tout ça ? Lui demanda Charline sur un ton inquisiteur.

- Ah non, pas du tout, t'as mal interprété mon silence, je...

- Tant mieux alors, le coupa la jeune fille. Tu n'avais pas l'air hein, mais on sait jamais.

Angel sentait des questions un peu indiscrètes arriver, alors il s'appliqua à reprendre la conversation originale :

- Et donc euh... Maël ? Pourquoi je n'ai pas le droit de regarder Azaël ?

- Ça rime ! Cria Charline. Oh, pardon. Mais me regardez pas comme ça aussi...

- Bref, soupira Romain en levant les yeux au ciel, un sourire au lèvres.

- Tu veux savoir pourquoi Angel ? Parce que ce con est à fond sur lui depuis deux ans, et qu'il n'arrive pas à  décrocher.

Maël fusilla du regard celui qui venait de parler :

- Merde Nolan, prend pas ce ton condescendant s'te plait.

- On en a déjà parlé, tu sais ce que j'en pense, répondit le concerné en haussant les sourcils.

- Ouais bah, pas la peine de le présenter comme ça !

- Pourtant, je ne peux pas mieux faire que ça ! Il me semble que j'ai parfaitement décrit la situation !

- Pourquoi tu te mêles de ça déjà ! Ça me regarde moi et uniquement moi !

- Tu rigoles ? Qui t'a écouté parler de lui des heures et des heures,  tout en te donnant des conseils ?! Qui t'a consolé lorsque tu pleurais comme un gamin quand ce mec s'est tapé ta soeur ?!

- Pourquoi t'es toujours obligé de me rabaisser quand on parle ce sujet !

- Parce que merde, ça me soule que tu cours après lui alors qu'il s'en fout de toi !

Le ton commençait réellement à monter. Nolan pressait le bord de la table sous ses doigts et la mâchoire de Maël tremblait tant elle était contractée. Ce dernier se décolla soudainement de sa chaise, pour se pencher sur le garçon au cheveux roses :

- N'importe quoi ! Tu dis ça juste parce que t'es jal...

- Ok les gars, stop !

Élisa calma d'un coup les deux garçons. Ils semblaient tous les deux plus embarrassés qu'énervés. Angel se sentait un peu gêné mais les autres paraissaient être habitués à ces disputes.

- Tu vas devoir t'habituer Angel, lança Charline. Maël et Nolan se disputent à peu près 46 fois par jours et redeviennent les meilleurs amis du monde dans la seconde qui suit.

Les deux concernés levèrent les yeux au ciel d'un même corps. Angel rit doucement :

- J'essaierais."

•

Le dernier cours de la journée. Angel avait réussi à se mettre à côté du beau brun, nommé apparemment Azaël. Ce n'était pas une tâche facile car ce dernier était constamment collé à son frère jumeaux. D'ailleurs, c'était étrange car ils ne ressemblaient pas de tout. Azaël était longiligne, avec un visage fin presque androgyne, et des cheveux mis-longs. Il avait le teint pâle et des yeux sombres inquiétants. Abraham quand à lui, beaucoup plus musclé, portait ses cheveux ras et paraissait bien plus rassurant que son frère. Heureusement pour Angel, la classe était divisé en deux pour les langues, et les deux frères étaient ainsi séparés.

"Tu passes un écouteur ?

Le châtain tourna la tête vers son voisin de table. Enfin, il était heureux qu'il ne pose pas la même question que tous les autres. Alors il sourit en coin et lui tendit ce qu'il demandait. Il se passa quelques instants, pendant lequel Azaël semblait apprécier la musique.

- Je connaissais pas, finit-il par dire. Mais c'est sympa.

- J'en ai d'autre des comme ça, si tu veux.

- Balance.

Un ange passa.

- Au fait, repris Azaël, ce week-end mon frère et moi on fait une petite soirée... un peu privée. Viens avec tes potes, on apprendra à se connaître, tout ça.

Angel sourit intérieurement. Il observa les yeux sombres d'Azaël. Son regard dévia ensuite sur sa bouche qui affichait un petit sourire, dévoilant des canines pointues. Il remonta ses yeux et vit qu'Azaël faisait de même. Il se dit alors, que décidément, ce garçon était vraiment beau. Alors, il déclara :

- Apprendre à se connaitre, hein... je viens bien sûr. Donne moi ton numéro, que tu me tiennes au courant."

•

"Angel, tu fumes ?

Charline lui tendit une cigarette.

- Non, juste en soirée, des fois.

Il fût étonné de voir Romain prendre une taffe. Tous fumaient excepté lui-même et Elisa.

"Les gars, commença-t-il, j'ai parlé vite-fais à Azaël et il nous invite à une soirée chez lui.

- Sérieux ? Au manoir des Fernandez ? S'étonna Nolan.

- Attend ce mec vit dans un manoir ?

- Bah ouais, leur père c'est un genre d'homme d'affaire. Ils sont blindés.

- Putain, c'est vraiment un vampire.

- Carrément, oui.

- Et du coup... il t'intéresse ? Questionna Charline.

Angel ne sut pas quoi répondre. Il jeta un coup d'oeil à Maël qui parlait à un grand métisse un peu plus loin. Le jeune garçon semblait vraiment apprécier cet Azaël. Mais, après tout, il ne pouvait ignorer le charme indéniable du jumeaux mystérieux. Alors, pour toute réponse il haussa les épaules. Les autres parurent saisir le message puisqu'ils  n'insistèrent pas.

- C'est bizarre qu'on soit invités en vrai, fit remarquer Elisa pour combler le blanc qui s'etaient installé.

- Bah, Maël est pote avec Newton, ça doit être pour ça, répondit doucement Romain.

Angel fronça les sourcils :

- Newton ?

- Le métisse avec qui il parle là là-bas. C'est le meilleur pote de Cléo, tu vois qui c'est lui ?

- Ouais, souffla Angel, ouais je vois."

•

Le reste de la semaine passa tranquillement. Angel n'eu plus de contacts avec Cléo, mais continua en revanche à parler avec Azaël. Ce dernier était fascinant, et la tension sexuelle qui planait entre eux ne pouvait être ignorée. Rien de bien concret cependant ; seulement des allusions, des taquineries. Seulement ce soir, Angel comptait bien passer à l'attaque. Cela faisait un temps qu'il ne s'était pas fait plaisir, et il en avait désespérément envie.

Il se fit donc particulièrement beau, et pris soin de choisir une chemise blanche très classe mais légèrement transparente. Il défi les trois premiers boutons : il était d'humeur joueuse. 

Il était tout juste prêt lorsqu'il reçu un message de Charline, indiquant qu'elle l'attendait devant chez lui. Angel béni la jeune fille d'avoir le permis, puisqu'aucun autre du groupe ne l'avait.

•

Un problème s'etaient imposé : habituellement cinq, pas un seul n'avait pensé qu'à six ils ne rentreraient, de toute évidence, pas dans la voiture. Élisa avait suggéré que Maël prenne Nolan sur ses genoux mais ce dernier avait vivement refusé. Angel se retrouva donc coincé entre Romain et la portière pendant 45 minutes. C'était très peu agréable, il fallait le dire. Mais le trajet paru plus supportable par la bonne humeur ambiante, même si Charline chanta tout le long, et Dieu sait qu'elle ne possédait pas le moindre talent pour le chant. Angel se sentait bien au milieu de ce groupe : il n'était ni en retrait ni trop mis en avant ; il avait la sensation de s'être juste parfaitement emboîté à eux.

Ils arrivèrent enfin à destination, tout le monde semblait soulagé. Là, Angel trouva sens aux paroles de Nolan. La maison des jumeaux était littéralement un manoir digne de Dracula. Ce n'était pas tant la taille de la bâtisse qui faisant cet effet -la demeure n'était pas si grande- mais le parfait mélange entre un style gothique et roman qui rendait l'endroit si incroyable.

"Impressionant, hein ? Lui dit Elisa.

- Carrément. Pourquoi ça ne vous fait rien à vous ?

- Parce qu'on l'a déjà vu un million de fois ! Le manoir des des Fernandez est connu en ville. Cela dit, c'est la première fois qu'on verra l'intérieur...

- Et faisons en sorte que ça ne soit pas la dernière, lança Nolan. On te connaît Elise, on sait comment t'es quand t'es bourrée. Ne nous met pas la honte s'il te plaît ....

L'intéressée ricana :

- Je ferais attention, papa."

Le groupe passa un grand portail en fer forgé, étonnement déjà ouvert. Ils traversèrent le jardin qui n'était pas si sinistre que ça, mais Angel n'était vraiment rassuré. Cet endroit le faisait se sentir mal à l'aise, mais il estima que c'était sans doute l'effet de n'importe quel manoir. Il jugea bon d'envoyer un message au joli jumeau pour lui signaler leur présence.

À peine furent-ils arrivés devant la grande porte en bois massif -décidement tout était cliché- que celle-ci s'ouvrit solennellement.

Azaël se tenait au seuil.

Il avait relevé ses cheveux en arrière, dégagent ainsi son visage pour dévoiler ses yeux sombres maquillés d'un col noir. Et putain, il portait une jupe. Une jupe en voile noir, qui, à cause du vent de septembre, collait à ses cuisses,  moulant ses formes : c'était diablement sexy. Sa silhouette svelte criait littéralement la luxure : il était vampire et Angel n'aurait pas dit non à une morsure.

Ce dernier remarqua cependant qu'il n'était certainement pas le seul à le vouloir très fort, spécialement lorsqu'il remarqua le regard de Maël, qui semblait absolument hors de ce monde. Et c'était d'ailleurs lui qu'Azaël regardait. Une pointe de frustration perça l'égo du chatain mais il n'était pas du genre jaloux. Ni concurrent non plus d'ailleurs. Il n'allait certainement pas se battre pour le charmant vampire, surtout avec quelqu'un qui devenait progressivement son ami. Cela dit, il savait pertinemment qu'il ne refuserai pas ses avances, si rapprochement il y avait.

"Eh bien, commença Azaël, quand vous aurez tous fini de me mater, vous pourrez rentrer"

Le groupe rit légèrement, embarrassé de s'être ainsi fait prendre, puis s'exécuta.

•

L'intérieur était étrangement chaleureux : il contenait beaucoup de sofas, de tapis, de tapisserie, ; bref, tout paraissait confortable. Les photos de famille et les œuvres d'art rendait le tout moins impersonnel. Il traversèrent un dédale de couloirs, et Azaël leur explica :

"Là, on va dans l'aile Est, c'est notre coin à mon frère et moi. Je ne vais pas vous interdire de vous promener dans le manoir mais c'est à vos risques et périls, vous risquez de vous perdre.

- Tes parents ne sont pas là ? Demanda Élise.

- Oh si, mais ils sont dans l'aile Ouest, c'est à dire à l'opposé. Ne vous inquiétez pas, ils se foutent bien de ce qu'on fait, ils ne viendront pas nous déranger.

- Putain, c'est vraiment trop beau, lâcha Charline d'un air béat.

Azaël sourit en coin :

- Oui, je sais, le manoir est à l'image de ses propriétaires.

- Ton père doit être sacrément beau, ricana Nolan.

- Évite de te le faire, il a une femme.

- Je ne garantis rien.

- Tu devrais, répondit un peu sèchement Azaël."

Si l'échange avait un ton cordial, Angel comme tous les autres y sentait bien une certaine tension. Maël influençait sans aucun doute le litige des deux jeunes hommes ; probablement conscient de cela, le petit blond n'osait pas décoller ses yeux du sol. Le chatain se demanda si il avait vraiment envie de se retrouver au cœur d'un... quatuor amoureux. Il était certain que non, mais il ne pouvait se résoudre à abandonner l'affaire Azaël, surtout lorsqu'il observait cette putain de jupe, qui, se balançant au gré de sa démarche, laissait apercevoir la forme de ses jambes... et de ses fesses.

" Vous savez quoi, ce matin, j'ai mis feu à mon four, lança Charline."

Elle avait probablement voulu détendre l'atmosphère, mais c'était raté.

•

Angel était frustré. Premièrement, parce qu'il n'avait pas vraiment parlé à Azaël depuis le début. Ils étaient en effet arrivés dans un grand salon plutôt sobre, par rapport au reste de la maison : il comptait un canapé, une télé un grand tapis et quelques meubles de rangement. La table basse était jonchée de bouteilles de bières et de cendriers, et une autre table de verres et différents alcools. C'etait une soirée plutôt tranquille, le genre de soirée où l'on discute plus que l'on ne danse. Ils étaient donc tous assis dans un semblant de cercle ; l'ambiance était très bonne et tout le monde s'entendait bien. Les discussions s'enchainaient avec fluidité. Angel découvrit avec plaisir l'humour beauf d'Abraham et la maladresse de Newton. Il fut étonné de découvrir le rire tonitruant de Romain, qui, il fallait le dire, n'allait pas du tout avec sa personnalité renfermée (il n'était en fait plus du doute timide passé les trois verres de vin blanc). Il se rendit aussi compte qu'Elisa était plus intéressante qu'il ne le pensait : elle s'intéressait à l'art et avait de très bonnes références littéraire. Charline, sans surprise, était le clown de la soirée.

Mais Angel s'était retrouvé pile en face d'Azaël. Et ce dernier semblait bien plus intéressé par Maël assis à sa droite. Une main sur la cuisse, une remarque à l'oreille, un pied contre un autre... Angel était le spectateur impuissant d'un tableau qui lui déplaisait fortement. Non pas qu'il soit jaloux en soit du blond, mais plutôt énervé contre lui même à s'être imaginé des choses, et déçu par Azaël qui n'honorait pas les sous-entendus ambiguës de ses messages. Mais, comme à son habitude, évitant les paroles inutiles, il ne fit aucune remarque.

Le deuxième point frustrant était l'absence de l'adorable blond aux yeux vérrons. Angel était curieux de voir le vrai Cléo, celui dont lui avait parlé Maël. Il était de toute évidence en retard et ne t'arderait pas à arriver : Newton, apparemment son meilleur ami, lui avait certifié. Mais Angel avait tout de même l'impression que le destin le privait de ses deux plaisirs de ce soir. Et merde tout cela le faisait profondément chier.

Il eu une soudaine envie de fumer.

Il prit une cigarette déjà roulée sur la table (les deux jumeaux étaient riches mais pas foutus d'acheter des industrielles apparemment) et s'éclipsa à la fenêtre. Nolan le rejoignit rapidement :

"Ça te fais chier, hein ?

Angel cracha sa fumée.

- Moins que toi je pense.

- Ouais, sûrement.

- Ça fait longtemps que t'es intéressé par lui ?

- Je le connais depuis ma naissance, sa mère est ma marraine. On est dans la même classe depuis le CE1 parce qu'il a sauté une classe. On a toujours été super proches, et comme un con je suis tombé dans le piège des sentiments. Quand il m'a fait son coming out j'ai cru rêver, et bêtement je lui ai dit que je l'aimais. Évidemment il m'a recalé ; il me considérait vraiment comme son meilleur ami. Ça s'est passé en troisième. Depuis on en a pas vraiment reparlé. Je me doute que tout le groupe est plus ou moins au courant mais on aborde jamais le sujet, heureusement.

- Et... t'as toujours des sentiments ?

- Oh bien sûr. Les sentiments ne s'en vont jamais, ils sont juste couverts par d'autres, parfois. Je ne l'aime plus de la même manière qu'au collège mais... Ça me crève le cœur de me sentir si faible face à lui et je me déteste d'être encore si attaché. J'ai bien compris qu'il ne se passerait jamais rien, mais tu vois... je n'ai pas passé un seul instant de ma vie sans lui et je... je...

- Tu redoutes le moment où il s'éloignera, quand il aura trouvé quelqu'un...

Nolan essuya une larme qui parlait du coin de son œil. Il soupira :

- Ouais voilà... Ça fait pitié de courir après le même mec depuis toujours. Et puis, je sais même pas pourquoi je te raconte ça.

- T'inquiètes, ça m'intéresse.

Le garçon au cheveux roses haussa les épaules :

- Si tu le dis. Et du coup toi ? T'es intéressé par Azaël ?

- Disons que..."

Angel ne finit pas de répondre. La fin de sa phrase mouru sous son arrivée.

Celle de Cléo.

Il venait de passait la porte.

Et il était magnifique.

Il était vêtu tout de noir, et oh il portait une chemise jais, transparente aussi. Elle laissait entre entre-apercevoir son corps svelte. Angel eu soudainement un peu chaud. Merde un bout de peau ne devrait pas lui faire cet effet.

Cependant, contrairement à la vue d'Azaël, ici seul le chatain semblait autant troublé. Les autres accueillir seulement Cleo de manière enjouée. Mais comment...  comment ne pouvaient-ils pas rester figés devant sa magnificence ? Angel ne comprenait pas ; il aurait voulu crier qu'ils étaient aveugles de ne pas s'émouvoir à la seule vision du blond.

Mais il n'en dit évidemment rien, et se contenta d'écraser sa cigarette sur le rebord de la fenêtre.