Chapitre 26


Bonsoir,

J'espère que vous allez bien.

Je vous écris ce petit message pour vous remercier pour cette année passée avec vous. Je ne saurais comment vous remercier pour vos innombrables messages de soutiens, d'affections et d'amour. J'espère que cette aventure va continuer et que j'arriverai à vous surprendre à nouveau. Beaucoup d'entre vous ne possède pas Instagram, alors je tenais à vous souhaiter un bon réveillon, et surtout que l'année 2021 soit meilleure.

Je vous embrasse fort, prenez soin de vous.

Je préviens, le chapitre ci-dessous est très hot...

Bonne lecture à tous...




Quand la lumière éclaira la pièce Lydia cligna plusieurs des yeux comme si elle venait de se réveiller. D'abord éblouie, elle jeta un regard circulaire autour d'elle en faisant un tour sur elle-même. Les murs étaient recouvert d'un tissu de velours rouge, deux canapés en cuir noir trônaient au centre de la pièce ainsi qu'un lit, dont les draps étaient soigneusement allongés sur le matelas comme si jamais personne ne s'était glissé dedans.

- Regarde-moi Lydia.

Assaillie par une nouvelle vague de chaleur Lydia se retourna pour lui faire face. Son cœur se mit à battre à la chamade à la simple idée d'être seule avec lui, seule, dans cette pièce qu'il avait scellée à double tours.

Son regard était fermé, il l'observait attentivement comme s'il cherchait à lire dans ses pensées.

- Tu veux que nous parlions de ce que tu as fait à cet homme ? Demanda Lydia pour briser la glace.

- En effet oui, répondit-il en se passant une main sur le visage.

- Je n'ai rien à te dire Vladimir, il s'agit de ta vie, je...

- Je ne veux pas que tu me perçoive comme un monstre, la coupa-t-il brutalement.

- Pourtant tu n'arrêtes pas de répéter que tu en es un, lui fit-elle remarquer.

Il émit un petit rire rêche.

- Parce que c'est le cas mais pour une raison que j'ignore je ne supporte pas que tu me regardes comme un monstre.

Lydia se pinça les lèvres avant de répondre.

- Tu fais partie de la mafia, et comme tu me l'as dit, moins j'en sais mieux je me porte.

Lydia traversa la pièce pour glisser son index sur le haut du canapé en cuir.

- Sergeï m'a dit que tu l'avais laissé en vie à cause de moi est-ce que c'est vrai ?

- Si tu n'avais pas été là je l'aurais tué, fut sa seule réponse.

Elle glissa son regard sur lui. De marbre, les mâchoires serrées il n'avait pas bougé d'un millimètre.

- Je suis plutôt fière d'apprendre que je suis la raison qui t'a poussé à le laisser en vie, murmura-t-elle timidement.

De là, il s'avança, lentement.

- Mais il faut que tu saches qu'il y en aura d'autres, et que je n'ai pas l'intention de les épargner pour toi, la prévint-il d'une voix sombre qui annonçait clairement l'odeur du sang qui coulerait tôt ou tard.

Lydia inspira profondément. Il fallait qu'elle l'accepte et n'avait d'autre choix que d'affronter la réalité.

L'homme qui lui faisait battre le cœur était un tueur. Un mafieux impitoyable et qui pourtant arrivait à la rendre plus libre et la fois prisonnière. Les effluves de son parfum viril se mit à lui chatouiller les narines.

Au fond d'elle, Lydia savait que cette histoire connaîtrait une fin triste, car tôt ou tard elle allait devoir affronter le pire. Ses sentiments pour lui qui ne faisaient que s'accroître de jour en jour et malheureusement Vladimir était un homme qui n'avait pas le temps pour s'épancher sur ce détail. Bien qu'il ne cessait pas de lui répéter qu'elle était à lui, Lydia savait au tréfonds d'elle-même qu'il ne partagerait jamais les mêmes sentiments.

Allait-il changer ? Allait-il un jour éprouver les mêmes sentiments qu'elle ?

- Puis-je savoir ce qu'il se passe dans cette jolie petite tête ? Demanda-t-il d'une voix suave.

Lydia quitta brutalement sa torpeur. Elle ne l'avait même pas entendu s'approcher.

- Je peux te poser une question ? Demanda-t-elle d'une voix tremblante.

- Bien sûr trésor.

- Pourquoi tu refuses que je t'embrasse ?

Il se ferma instantanément. Lydia regrettait de lui avoir posé la question.

- Le jour où je te laisserais m'embrasser tu comprendras toute seule, murmura-t-il en levant sa main pour glisser son pouce sur sa joue.

Il s'agissait d'une énigme, comprit-elle en fermant les yeux.

- Question suivante, s'enquit-il comme s'il savait qu'elle brûlait de le bombarder de questions.

- Est-ce que je suis à la hauteur de tes attentes ?

Formulé ainsi, Lydia espérait qu'il comprenne où elle voulait en venir.

- Tu es parfaite, c'est moi qui ressent le besoin de prendre mon temps avec toi.

Sa voix fut rauque et profonde. Il se pencha de toute sa hauteur pour arrimer son regard au sien puis répéta dans un profond chuchotement :

- Tu es parfaite.

Étourdie par sa voix rauque Lydia oublia toutes ses pensées négatives. Tout ce qu'elle attendait c'est qu'il l'embrasse. Elle sursauta quand elle entendit un bruit derrière la porte scellée et vrilla son regard vers celle-ci.

- Je pensais que Nikki plaisantait tout à l'heure mais je commence à croire qu'elle avait raison.

Elle planta son regard dans le sien.

- Je suis jalouse j'espère que j'en ai le droit.

Il se mit à éclater de rire.

- Tu es jalouse de ces femmes ? Tu n'es pas sérieuse si ?

- Tu as vu la façon dont elles te regardent, j'ai crû qu'elles allaient se jeter sur moi tout à l'heure.

Il prit ses poignets entre ses mains sans se départir de son sourire.

- Parce qu'elles savent que tu es à moi et qu'il n'y a que toi qui compte. Ce sont elles qui sont jalouses trésor.

- Et du coup elles sont là juste derrière la porte à tenter d'écouter si je suis à la hauteur du maître c'est ça ? S'enquit Lydia en levant un sourcil.

Il attira son poignet vers sa bouche pour y déposer un baiser. Lydia frissonna au contact de ses lèvres sur sa peau et put voir dans ses yeux des flammes jaillirent.

- Elles sont là pour se faire du mal inutilement car aucune d'entre elles ne sera capable de me faire ressentir ce que toi tu me fais ressentir.

Lydia glissa ses doigts emprisonnés dans sa main sur sa barbe et ce seul contact lui fit serrer les mâchoires.

- Et les autres dominants ? Crois-tu qu'ils te jalousent ? Demanda-t-elle en le défiant du regard.

Ses yeux devinrent sombre et là-dessus il la guida vers le canapé et l'obligea à s'asseoir. Le cœur battant à la chamade elle tenta de se redresser alors qu'un fiévreux désir commençait à la consumer. Il fit glisser sa robe le long de son corps et elle se retrouva nue. Il ne la quittait pas des yeux, jamais. Très vite le feu monta en elle, indescriptible et incontrôlable.

- Je suis le patron ici...

Il s'avança jusqu'au rebord du canapé en retirant sa cravate pour la poser sur ses yeux. Lydia sut alors qu'elle n'avait plus le temps de faire machine arrière.

En proie à un désir impérieux Vladimir sentait ses muscles se nouer de douleurs. Nue, les yeux bandés elle était encore plus belle que toutes les autres fois. Il avait besoin de la contempler, de la toucher et surtout de la marquer afin qu'elle soit certaine qu'il n'y ait qu'elle et seulement elle.

- Depuis que tu es entrée dans mon club, beaucoup se demande ce que tu peux avoir de plus pour être parvenu à devenir mienne sans passer le moindre examen.

Vladimir caressa l'intérieur de sa cuisse avant de saisir sa cheville pour emprisonner celle-ci dans la sangle. Il fit de même avec l'autre et ne put s'empêcher de grogner se satisfaction en la contemplant le regard fou. Encore libre de ses mains la jeune femme les porta à ses lèvres entrouvertes comme pour couvrir les sons à venir.

Jambes écartées, emprisonnée et incapable de serrer les jambes pour dompter le plaisir qui la consumerait, la jeune femme était tout simplement magnifique.

- Il est temps de leur faire comprendre pourquoi moy angel, gronda-t-il en s'agenouillant devant elle.

Elle planta ses mains dans le cuir du canapé alors que sa chair humide attendait d'être consumée. Sans perdre une seconde de plus il apposa sa bouche sur son sexe et commença à le dévorer avec appétit. Elle gémit en essayant de tirer inutilement sur ses jambes attachées. Il crispa ses doigts sur ses cuisses et savourant chaque gémissement de sa part. Elle frissonne, il le devine alors qu'il s'adonne sans relâche à glisser sa langue dans les replis de sa chair palpitante. Vladimir s'écarta pour l'admirer se débattre contre les sensations et les liens qui entravent ses chevilles. Il se releva, gratifié par le tableau merveilleux qui se jouait devant ses yeux.

Il se pencha en posant sa main sur le haut du canapé et de l'autre vint caresser sa féminité. Elle se cambra sous la vitesse de son assaut. Lydia gémit de plus en plus fort en essayant de se battre contre l'inévitable. Ses chevilles entravées ne lui permettaient pas de fuir la tempête pour mieux la repousser. Soumise totalement elle sentit la paume de main du mafieux se poser sur son sexe comme s'il essayait de lui faire comprendre qu'il était à lui seul. C'était un véritable supplice. Elle savait que derrière la porte il y avait des hommes et des femmes qui les enviaient et cette simple pensée fit naître une nouvelle sensation fulgurante.

Il lâcha un râle satisfait et se remit à caresser son sexe mais cette fois-ci de plus en plus vite. Lydia cria et comprit que c'est ce qu'il voulait. Elle ne pouvait pas le voir mais devinait son regard dur et possessif posé sur elle. De là l'orgasme monta de plus en plus vite et explosa si violemment qu'elle n'eut que le temps de répondre à ce dernier et cria une nouvelle fois en posant ses deux mains sur son large poignet.

- Ma douce, tu n'imagines pas à quel point tu es belle, dit-il d'une voix rauque en glissant sa bouche sur la sienne.

Essoufflée, Lydia sentit son cœur s'accélérer alors qu'il semblait s'être écarté.

- Ça va moy angel ? Demanda-t-il d'une voix où pointait le besoin qu'elle le rassure.

- Oui, souffla-t-elle en essayant d'imaginer ce qu'il pouvait bien faire.

Soudain ses mains se posèrent sur ses épaules par l'arrière et il les glissa jusqu'à ses poignets qu'il prit pour les ramener derrière son dos. Chaque geste était accompagné d'un baiser sur son épaule. Attachée de toute part, Lydia sentit son désir reprendre forme au creux de son bas-ventre. Elle n'avait plus peur d'être entendue, elle n'avait plus peur de rien.

- Tu me rends fou, murmura-t-il caressant ses seins. Tu es tellement belle et désirable comme ça.

Ses compliments lui donnaient encore plus envie de le rendre encore plus fou. Soudain elle entendit le cuir de crisper et le sentit se creuser. La respiration difficile elle tenta de deviner ce qu'il était sur le point de le réserver jusqu'à ce qu'elle sentit sur ses lèvres sa puissante et impressionnante virilité. Lydia ouvrit timidement la bouche pour lui donner à son tour du plaisir. Il grogna, poursuivit d'un râle rauque et puissant. Lydia se rappela alors de toutes ces femmes derrière la porte et cette simple pensée fit naître en elle le désir de le faire grogner encore plus fort. Il poussa un son désarticulé en allant profondément dans sa bouche caressant son visage comme pour se pardonner d'être aussi avide mais c'est exactement ce qu'elle voulait. Son plaisir se répercutait sur le sien. Il retira son membre chaud et épais d'entre ses lèvres puis les caressa avec ses doigts en grognant si fort qu'elle frémit.

Sans qu'elle puisse reprendre son souffle il la priva de son air en allant positionner son membre contre son sexe. Il enveloppa ses cuisses avec ses bras musclés et se perdit en elle avec une puissance absolue. Lydia poussa un gémissement qui se mêla aux râles gorgés de virilité du mafieux. Vladimir ne parvenait plus à se contrôler, les veines de son cou était sur le point d'exploser. Il avait l'impression que son sexe se gonflait encore et encore entre ses douces parois. Attachée, à sa merci la belle Lydia se tordait sous l'avalanche de ses coups de reins de plus en plus puissants. Il voulait que tous les autres dominants l'entendent afin qu'ils sachent qu'elle était à lui.

Il captura ses lèvres et retira la cravate qui l'empêchait de voir. Lydia ouvrit les yeux en grand et quand enfin elle se vit attachée, prisonnière du mafieux elle réalisa pourquoi il avait l'air encore plus excité que toutes les autres fois. Une décharge électrique parcourut son corps. Elle baissa les yeux sur sa féminité exposée à la merci de Vladimir et son plaisir monta crescendo.

- Pitié ! Le supplia-t-elle.

Il s'arrêta soudain et retira son sexe.

- Pitié quoi ? Demanda-t-il d'une voix rauque et impérieuse.

- Continue, ne t'arrête jamais, répondit Lydia quand il glissa sa main sur sa gorge.

Les yeux ancrés dans les siens il la pénétra d'un seul coup de reins et accorda grâce à sa demande. Il alla de plus en plus fort et vite, alors que son corps était secoué sous la violence de ses coups de reins. Ses cris se mêlèrent à ses grognements bestiaux.

Plus rien ne semblait l'arrêter, Lydia avait même l'impression que c'étaient ses cris qui le rendait encore plus fou. Elle se cambra retenant un grimace quand elle sentit ses doigts s'enfoncer à l'intérieur de ses cuisses pour les détacher du canapé. La fin était proche et pourtant il se mouvait en elle avec une puissance incontrôlable. Lydia faillit presque pleurer de savoir qu'elle était capable de rendre un homme tel que lui aussi fou.

L'orgasme la gagna et ses gémissements l'emporta à son tour, il s'enfonça dans les profondeurs de sa chair et pour la première fois elle sentit sa semence se déverser en elle sans interruption. Il lâcha sa gorge, les dents serrées et demeura en elle pendant de longues minutes avant de détacher ses chevilles et ses mains. Le corps engourdi elle le sentit trembler de plaisir et de fatigue. Il se retira doucement et la souleva dans ses bras pour la mener jusqu'au lit sur lequel il l'allongea et la couvrit des couvertures fraîches. Lydia se blottie contre lui et fut bouleversée quand il la serra contre lui, en déposant un baiser sur son front.

Irrémédiablement, son cœur se gonfla d'un nouveau sentiment qui s'ajoutait aux nombreux autres et comprit qu'elle ne pourrait plus échapper à l'inévitable.

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