Chapitre 23
- Que comptes-tu faire ? S'interrogea-t-elle en saisissant sa coupe de champagne.
Il prit son poignet entre ses doigts et lui prit la coupe des mains.
- Assez de champagne pour ce soir, décréta le mafieux en reposant la coupe. Ce que je compte faire ? Tu le sauras bien assez tôt.
Il consulta sa montre et fit signe au serveur de s'approcher.
- Il faut que tu manges, dit-il sur un ton qui ne laissait aucune place à la réplique.
Il demanda à ce que son plat soit réchauffé puis allongea son bras sur le haut de la banquette. Lydia était au bord de l'implosion et il semblait s'en délecter. Elle pouvait encore sentir ses doigts au cœur de sa féminité.
- J'ai l'impression que cela compte beaucoup pour toi que je mange et j'aimerais vraiment en connaître la raison.
- Je te l'ai déjà dit trésor, je veux prendre soin de toi. Tu es à mes yeux la seule personne qui compte. Ta santé m'est importante.
- Tu as toujours été aussi implacable sur ce sujet ?
Il dévia son regard sur la table perdu dans ses pensées.
- Pas autant que je le suis avec toi, je ressens le besoin d'être intransigeant. Tu m'appartiens, et je ne cesserai jamais de le répéter jusqu'à ce que tu le comprennes.
Lydia baissa les yeux, réprimant les rougeurs qui lui montaient aux joues.
- J'ai l'impression que tu essayes de me protéger même de toi.
- Ce n'est pas qu'une impression, affirma-t-il en prenant son verre. Je ne veux pas te brusquer ou faire une faute qui pourrait valoir le début de la fin.
- Et si c'est moi qui ressent le besoin d'être bousculée ? S'enquit Lydia en guettant sa réaction.
- Et c'est exactement ce que j'aime en toi. Malgré ce manque de confiance en toi tu veux dépasser tes limites.
- Oui, parce que c'est ce que je veux, répondit Lydia déterminée. Est-ce si dure de comprendre que c'est ce que je veux.
Il fit tourner le pied de son verre sur la nappe pensivement, le regard fermé.
- Que désires-tu plus précisément ? Demanda-t-il en plongeant ses yeux dans les siens.
- Allez dans cette salle de jeux, répondit Lydia en provoquant le rire gutturale du mafieux.
Il prit son menton entre ses doigts pour lui voler un furieux baiser.
- Il s'agit là d'une réponse franche et honnête.
- Je sais que c'est mon âge qui te déroute, lui dit-elle en l'affrontant. Mais comme je te l'ai dit, il n'y a qu'avec toi que je me sens libre d'être moi et si tu as peur de me briser comme de la porcelaine à la moindre fessée sache que tu te trompes.
Une expression presque douloureuse creusa les traits ciselés du mafieux.
- Tu vas me rendre fou, murmura-t-il alors que le serveur revenait avec son assiette.
- Mange moy angel sinon je ne finirais pas ce que j'ai entreprit de commencer.
Lydia ne se fit pas prier plus longtemps. L'appétit retrouvé elle dégusta son plat sous le regard satisfait de cet homme qui lui faisait perdre la tête.
Rassasiée elle se promit alors de ne plus jamais laissé sa mère envahir son esprit.
- Comment as-tu trouvé mon père ?
- Tu lui ressembles, répondit-il en se levant.
Lydia se glissa hors de la banquette hautement pressée de rejoindre la suite.
- Il a quelques doutes sur toi, lui fit-elle remarquer.
- Je préfère qu'il ait des doutes sur moi que d'éprouver un désintérêt total sur l'homme qui fréquente sa fille.
- Je suppose que ce détail est destiné à ma mère, marmonna-t-elle en pénétrant dans l'ascenseur.
- En effet, affirma-t-il en apposant ses mains sur la paroi juste au-dessus de sa tête. Pas une seule fois elle s'est inquiétée de savoir si tu allais bien ou bien même si mon pays était dangereux ou pas. J'admire ton père pour les recherches qu'il a mené, au moins lui il se soucis de savoir si tu n'es pas entre les mains d'un dangereux psychopathe.
Il fixait sa bouche des yeux, des flammes dévorantes jaillissaient dans la noirceur de ses yeux.
- Heureusement que ce n'est pas le cas, répondit Lydia la bouche sèche.
Ses mâchoires se mirent à convulser.
- Mais tu es entre les mains d'un dangereux mafieux, dit-il d'une voix sombre.
Lydia sentit son cœur battre contre ses tempes quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Il s'écarta et prit sa main pour l'entraîner dans le couloir. Quand il ferma la porte de la suite en prenant soin de la sceller Lydia sentit son bas-ventre se tendre violemment.
- Je suis effectivement entre les mains d'un dangereux mafieux, confirma-t-elle en esquissant un sourire. Je tâcherai de garder cette information pour moi.
En retour, un sourire diabolique émergea sur sa bouche dure et ombragée par cette barbe qui le rendait encore plus viril.
- Sage décision trésor sinon je serais dans l'obligation de t'enlever pour t'imposer au silence, répondit-il d'une voix suave qui la fit frémir.
- Vraiment ? S'enquit-elle sur un ton de défiance.
Une lueur sauvage transperça les yeux du mafieux alors qu'il s'approchait d'elle comme un prédateur.
- Oh que oui, confirma-t-il en attrapant sa main pour la tirer vers lui d'un coup sec.
Le dos plaqué contre son torse Lydia ferma les yeux envahie par des sensations jusqu'ici méconnue. Sa main virile se fraya un chemin sous sa robe pour caresser ses fesses. Ses gestes étaient possessifs, comme s'il cherchait à y poser une empreinte.
Son bras ceinturait sa taille, l'empêchant ainsi de bouger. En ouvrant les yeux Lydia s'aperçut qu'elle se trouvait en face d'un miroir. Sans attendre il fit glisser sa robe le long de son corps déjà brûlant et dès qu'elle se retrouva nue elle dévia son regard.
- Non, gronda-t-il en saisissant ses mâchoires pour qu'elle se regarde. Je veux que tu vois à quel point tu es belle.
Lydia respirait à présent par saccades, en regardant son reflet. Il se tenait derrière elle, maintenant son corps pressé contre le sien, les yeux sévèrement ancré dans les siens.
- La première fois tu n'as pas cessé de fermer les yeux, ce soir je veux que tu les gardes ouverts.
Lydia se mordit la lèvre quand sa main s'empara de l'un de ses seins sensible sous cette paume si chaude. Il caressa son ventre, sa gorge, relâchant sa taille pour empoigner sa poitrine.
- Tu es si belle, susurra-t-il à son oreille en revenant saisir sa taille.
Lydia faillit fermer yeux mais se retint quand son autre main s'aventura sur son sexe déjà ruisselant. Elle se cambra, envahie par une intense volupté et ferma les yeux. Il s'arrêta l'obligeant à les rouvrir. D'un pied il l'invita à écarter légèrement les jambes et de là un déferlement de gémissements emplirent la pièce. Les jambes tremblantes elle fixait des yeux cette main qui sans pitié caressait sa féminité déjà sur le point d'exploser. Lydia sentit ses jambes se dérober et son corps retenu par ce bras qui la maintenait en place.
- Regarde toi moy angel, n'es-tu pas magnifique, confiante...
Sa voix rauque la fit gémir plus fort en guise de réponse. Sa main remonta jusqu'à sa gorge. Il la serra légèrement et lui tourna la tête pour happer ses lèvres.
Une décharge de plaisir l'empêcha de respirer.
- Ne bouge plus, ordonna-t-il en relâchant sa gorge tout en délaissant son sexe.
Une plainte lui échappa alors qu'elle cherchait son équilibre. Son regard voilé par le désir l'empêchait de voir son reflet et elle dut cligner des yeux plusieurs fois pour y voir plus clair.
Elle tenta de rester immobile mais son corps réclamait la suite avec impatience.
Il avait raison, elle était belle les joues marquées de rouge, les yeux brillants de désir. Elle faillit presque pleurer tant elle se sentait vivante et la fois prisonnière de cet homme qui savait lire en elle jusqu'à en extraire tous ses désirs.
Lydia fut ramenée à la réalité quand il prit ses poignets qu'il noua derrière son dos avec sa cravate. Une décharge électrique irradia son bas-ventre en essayant de tirer sur les liens. Ainsi attachée, Lydia haleta en sentant son plaisir augmenter de se savoir si vulnérable et prisonnière. Il posa sa main sur sa gorge afin qu'elle jette sa tête en arrière. Le souffle rauque et affamé il lui murmura des mots en russe tout en glissant son sexe en elle. Lydia gémit aussitôt en écoutant les plaintes rauques du mafieux. Quand il lui imposa de remettre sa tête droite ce qu'elle vit la fit gémir plus fort. Son corps fébrile était pressé contre l'imposant mafieux qui commença de long et intense va-et-vient en elle. Ses jambes tremblaient si fort qu'elle savait qui si jamais il la lâchait elle tomberait à terre. Il se retira soudain le souffle aussi fragile que le sien puis la pénétra à nouveau. Il était si épais et dur qu'elle se demandait comment elle pouvait le recevoir sans éprouver la moindre douleur. Des larmes de bonheur se mirent à rouler sur ses joues quand il se mit à aller de plus en plus vite sans lâcher sa gorge tandis que son autre main était crispée sur son ventre. Ses grognements vibraient dans son oreille. Lydia tenta de bouger ses mains liées derrière son dos alors qu'il se mouvait en elle avec puissance et passion. Lydia se sentit à se moment-là aimée et chérie alors que l'orgasme menaçait de l'envahir.
Il se retira à nouveau et la fit se retourner. Il l'embrassa furieusement et souleva ses hanches pour la hisser contre lui. Lydia n'avait aucun moyen de s'accrocher et eut peur de tomber avant qu'il la plaque contre le mur. Ses yeux étaient si sauvage qu'elle haleta avant qu'il la pénètre à nouveau. Incapable de résister elle baissa les yeux sur son sexe qui s'emparait du sien avec des mouvements possessifs.
Les veines gonflées sur tout le corps son maître des ténèbres agrippa ses fesses les dents serrées et accéléra le rythme effréné. Une tempête l'emporta, violente autant que l'étaient les grognements du mafieux. Lydia fut paralysée par la force de l'orgasme qui explosa en elle par saccade. Son corps se libérait peu à peu alors qu'elle pouvait sentir les mains du mafieux creuser sa chair. Il plongea sa tête dans son cou en lâchant une diatribe en russe qui semblait sévère mais vouée à la vénérer. Il l'embrassa passionnément en poursuivant quelques va-et-vient destinés à lui montrer qu'elle était à lui.
Vladimir sentit son sang lui brûlait les veines alors qu'il tenait entre ses mains la plus belle œuvre qu'il ait pu esquisser en tant d'années de pratique.
Il sentit sa gorge s'enflammer alors qu'elle reprenait sa respiration, le visage comblé. La nuit venait de commencer, son initiation venait de commencer et lentement il commençait à réaliser une chose à la faire vivifiante et terrifiante.
Nathaniel avait raison et il était trop fier pour le dire à voix haute.
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