Chapitre 18


Bonsoir,

J'espère que vous allez bien.

Je viens vers vous pour vous avertir que les prochains chapitres comporteront des scènes érotiques plus osées que dans mes précédentes histoires. Après maintes recherches sur les questions qui demeuraient encore incertaines dans ma tête je bascule maintenant dans cette relation que vous attendez avec impatience de découvrir. J'ignore ce que ça va donner mais je me lance.

Public averti !

Je vous souhaite une excellente soirée et je vous embrasse tous !



Lydia était sur le point de craquer physiquement comme psychologiquement. Ce bref passage au club avait eu au moins le mérite de lui prouver une seule chose. L'un comme l'autre ne pouvait plus attendre. Une fulgurante rougeur longea ses pommettes de se savoir nue sous cette robe. Pourquoi lui avait-il enlevé ? Lydia se mordit la lèvre en le suivant à l'extérieur. Elle n'avait jamais été aussi proche de toucher enfin ce monde méconnu qu'elle rêvait tant d'explorer. Elle voulait être à lui, répondre à tous ses désirs afin qu'il comble les siens. C'était de la folie...sa folie. Vladimir Voliakov était un rêve que beaucoup de femmes espéraient un jour connaître et elle avait cette chance. Allait-elle droit en enfer ? Allait-elle souffrir ? Lydia étouffa ces questions un peu trop prématurées pour se concentrer uniquement sur le présent.

Lorsqu'il démarra la voiture Lydia s'enfonça dans le siège les jambes serrées de peur que son désir s'infiltre davantage en elle. L'expression fermée, le mafieux avait le regard fixé sur la route mais sa main libre elle...

D'une pression il lui imposa de desserrer les cuisses et insinua sa main entre celles-ci.

Lydia agrippa son poignet instinctivement en fermant les yeux.

- Ne bouge pas, ordonna-t-il d'une voix impérieuse qui l'invita à rouvrir les yeux.

Ses doigts vinrent étouffer son sexe d'une caresse qui lui coupa le souffle.

- Parfais, murmura-t-il d'une voix gutturale en retirant sa main la laissant terriblement frustrée.

Était-ce sa façon de punir ?

Lydia se mordit l'intérieur de la joue pour garder le silence alors que sa respiration s'accélérait à mesure qu'ils se rapprochaient de la villa. Dès lors que les portes seront fermées, Lydia savait qu'il n'y aurait plus aucun moyen de faire marche-arrière. Il gara la voiture dans l'allée et la quitta avec hâte. Le souffle presque coupé elle le suivit à l'intérieur. Malgré le froid extérieur qui s'engouffra dans l'entrée, Lydia était brûlante. Les livres qu'elle avait lus quelques jours plus tôt lui avaient appris une chose. Aucune définition ne serait suffisante pour décrire l'effet dévastateur qu'elle s'apprêtait à avoir sur lui. Elle était prête à envisager n'importe quelle situation ce soir.

Il retira sa veste rapidement comme si l'urgence lui était insupportable. Lydia baissa les yeux sur son pantalon et se mordit la lèvre lorsqu'elle aperçut son sexe gonflé d'impatience.

- Va sur le tapis, tout de suite, ordonna-t-il le regard enfiévré.

Lydia ne se fit pas prier plus longtemps l'esprit concentré sur une seule et unique volonté. Lui rendre le plaisir qu'il lui avait donné, lui montrer qu'elle était prête même si elle ne maîtrisait pas encore totalement le savoir-faire de ses anciennes soumises.

Avant même qu'il lui ordonne, Lydia apposa ses genoux sur le tapis moelleux tandis qu'il fonçait droit sur elle, les yeux dont la noirceur recouvrait l'ardant désir qui marquait son visage.

Il se pencha en avant pour encadrer son visage en coupe et se mit à meurtrir ses lèvres avec sa bouche marqué d'une exigence absolue. Lydia se tendit de désir lorsqu'il s'arracha de sa bouche en l'obligeant à incliner sa tête en arrière.

Les yeux ancrés dans les siens, Lydia l'observa défaire son pantalon pour lui dévoiler son érection. Lydia prit une grande inspiration à la fois fascinée et légèrement tendue car son membre épais et dur était si imposant qu'elle se demandait encore comment il avait pu s'immiscer en elle sans difficulté.

Il exhala bruyamment en glissant ses doigts dans ses cheveux sans jamais la quitter des yeux.

Dans les lueurs qui persistaient dans ses yeux Lydia lut un message qui lui était destiné. Impérieusement il s'immisça entre ses lèvres et y plongea son membre chaud. Cette toute première expérience n'était pas le moins du monde désagréable, songea-t-elle en ayant la satisfaction de l'entendre pousser un râle.

Son ventre se mit à palpiter en voyant le plaisir qu'elle lui donnait. Ses doigts se crispèrent dans ses cheveux alors qu'il entamait déjà des va-et-vient entre ses lèvres en marquant chacun d'entre eux par un gémissement rauque. Le plaisir qu'elle le donnait remonta lentement en elle comme des vibrations incontrôlables. Immobilisée elle s'abandonna au contrôle total qu'il avait sur elle et comprit enfin ce que c'était d'être prisonnière de son propre corps envahi de tremblements incontrôlables. Soudain il glissa ses doigts sur ses joues, caressant les commissures de ses lèvres qui renfermaient son sexe qu'elle pouvait jurer sentir grossir davantage. Il interrompit ses va-et-vient comme si le contrôle lui échappait en lâchant un grognement guttural. Ses mains puissantes descendirent le long de sa gorge et il demeura ainsi, immobile plusieurs secondes dans lesquelles Lydia sentit son cœur s'affoler. Le regard sévère qu'il affichait n'avait pas pour but de l'effrayer et Lydia le comprit lorsqu'il entreprit de se mouvoir à nouveau mais cette fois-ci avec avidité. Il voulait lui faire connaître l'identité et la force de celui à qui elle appartenait. Elle qui pendant une seconde avait cru qu'il s'efforcerait encore d'être doux pour ne pas la brusquer avait la surprise de connaître enfin l'exigence du maître.

Au bord de la jouissance il fit glisser son sexe hors de sa bouche la respiration erratique tout en glissant son pouce sur ses lèvres.

- Lève-toi, ordonna-t-il d'une voix rauque.

Lydia se leva en vacillant et sentit son cœur s'accélérer d'excitation.

- Tu es divine, ta bouche est divine, chuchota-t-il d'une voix rauque en caressant les contours de ses mâchoires.

Lydia se retint de sourire sans le quitter des yeux alors que ces derniers la possédaient d'un éclat brûlant.

Il crispa ses mâchoires volontaires avant de saisir sa taille pour la hisser sur son épaule. Elle laissa échapper un hoquet et se laissa faire alors qu'il montait à l'étage.

Il la déposa sur le lit, à plat ventre et l'attira au bord en appuyant sur sa nuque afin qu'elle ne bouge pas. Lorsqu'elle sentit sa main glisser le long de sa cuisse, Lydia se sentit au bord de la jouissance.

- Je t'interdis de te laisser submerger par la jouissance avant même que je t'y autorise, première leçon.

Lydia se mordit la lèvre en se retenant de lui préciser qu'elle était déjà au bord du précipice.

Il pressa son torse massif contre son dos pour glisser sa bouche à son oreille.

- Si jamais tu désobéis je t'en priverais jusqu'à ce que je décide du contraire.

Lydia acquiesça en sentant sa propre respiration s'affaiblir. Il caressa sa joue avec ses lèvres tout en glissant sa robe le long de son corps. La chambre était sombre mais suffisamment éclairée pour décrire dans le grand miroir sur sa droite ce qu'il se passait. Elle étouffa un gémissement en voyant le mafieux ôter sa chemise sans la quitter des yeux. Se voir ainsi exposée, offerte à cet homme dont le corps était sillonné de muscles, la rendait encore plus sensible quant à la suite.

Était-ce volontaire d'avoir placé ce miroir précisément ici ? Voulait-il qu'elle puisse se voir lorsqu'il la ferait sienne ?

Son ventre se mit à palpiter quand il prit ses poignets afin de les ramener dans son dos.

Elle pouvait sentir son souffle dans son dos, elle pouvait voir dans le miroir le profil de son visage crispé et tendu. Il l'embrassait avec ses yeux comme s'il voulait imprimer chaque centimètre de sa peau dans son esprit. Ses doigts vinrent étouffer sa cuisse fine pour lui faire écarter. C'était la première fois qu'elle se retrouvait dans cette position et le simple fait de savoir qu'elle pourrait assister à cette scène la fit frémir de plaisir.

Il pressa ses doigts sur ses poignets qu'il tenait fermement bloqués dans son dos et de l'autre imprima son sexe de longues et lentes caresses. Elle étouffa un gémissement en gesticulant.

- Ne bouge pas, ordonna-t-il en poursuivant ses caresses de plus en plus rapides.

Il remonta le long de ses fesses puis redescendit le long de sa fente déjà luisante d'excitation. Lydia essaya de ne pas bouger mais c'était presque impossible. Les yeux rives dans le miroir elle gémit et admirant son impérieux professeur serrer de plus en plus fort ses mâchoires.

Elle était à deux doigts de le supplier quand enfin il se glissa entre ses fesses pour imprégner son sexe du sien. Lydia ouvrit la bouche en grand cherchant à combattre l'orgasme qui la galvanisait déjà. Il entama de long va-et-vient en lâchant un grognement rauque puis lâcha ses poignets serrés pour saisir ses hanches. Lydia gémit lorsqu'elle le vit rejeter la tête en arrière tel un maître des ténèbres en train de consumer sa proie.

Il se mit à aller de plus en plus vite, les mains tenant fermement ses hanches. Lydia voulut délier ses mains pour agripper le drap mais fut stopper par les siennes. Il se pencha en avant pour chercher sa bouche en prenant ses joues pour qu'elle se penche en arrière. Lydia était sur le point de craquer mais se souvint de son avertissement. Lui seul aura le pouvoir de la laisser jouir. À cette pensée Lydia cria de plaisir en fixant des yeux le miroir dans lequel elle voyait son plaisir se décupler. Vladimir se redressa lentement et passa un bras sous son ventre pour la maintenir immobile. Il craignait de ne plus pouvoir s'arrêter. Chaque gémissement de la jeune femme le rendait fou. Il sentait qu'elle était sur le point de jouir et il savait qu'il tenait son orgasme entre ses mains. Affamé, il alla de plus en plus vite avec le furieux désir d'imprégner chaque centimètre de son sexe étroit et brûlant. Il baissa les yeux sur ses fesses qu'il caressa de sa main libre puis vint effleurer son clitoris. Elle gémit en se cambrant et cela suffit à le rendre encore plus fou.

Lydia tenta de bouger pour maintenir son orgasme figé mais ce n'était plus possible. Il allait en elle si profondément qu'elle sentait même ses jambes trembler de désir.

- S'il te plaît ! Le supplia-t-elle sans savoir si ça lui était autorisé.

Il cessa tout mouvement et se pencha.

- S'il te plaît quoi ? Demanda-t-il d'une voix rauque.

- Je ne peux plus...je...vais...

Il la coupa en reprenant son assaut mais cette fois-ci son visage reposait près du sien et il glissa à son oreille.

- Tu es à moi...

Lydia répondit à cette confirmation en lâchant un gémissement puis un autre alors qui lui grognait son plaisir en se redressant. Lydia sut alors qu'il était en train de tester ses résistances et son obéissance.

Il se mit à se mouvoir en elle de plus en plus vite et encore plus profondément jusqu'à ce qu'il déclare enfin :

- Vas y trésor...

Lydia éclata en mille particules la vision brouillée mais put le voir jouir à son tour en poussant des râles virils, gisant en elle pour y répandre son empreinte. Incapable de bouger elle accueillit la bouche du mafieux qui captura ses lèvres langoureusement. Il dégagea sa nuque pour y déposer un baiser puis dénoua son corps du sien. Lydia était encore secouée par des spasmes quand il la fit rouler sur le dos.

Quand leurs regardes se croisèrent Lydia sentit son cœur s'accélérer alors que son corps lui, était dorénavant contrôlé par un seul homme.

Lui.

Il posa ses mains en poings sur le matelas en la dévisageant une lueur inquiète dans les yeux.

- Ça va ? Demanda-t-il en dégageant les mèches de cheveux collées à son front.

- Oui, murmura-t-elle la respiration apaisée.

Il esquissa un sourire en coin puis se pencha pour l'embrasser avec une douceur qui contrastait avec ce qu'il venait de se passer.

- Une seconde de plus et j'allais exploser, avoua-t-elle en le défiant du regard.

- Une seconde de plus et tu aurais été privé de jouir pendant trois longs jours, répliqua-t-il d'une voix rauque surplomber d'un regard impassible.

Lydia se mordit la lèvre en soutenant son regard menaçant. Ce soir, il s'agissait d'un aperçu dans lequel Lydia avait dû résister, obéir, dompter les sensations de son corps et savait au tréfonds de son être qu'il s'agissait seulement d'une esquisse soigneusement élaborée par le mafieux.

Une esquisse qui deviendra bientôt son œuvre...

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