Chapitre 9
PDV D’ELENA
Je me réveillais dans mon lit grâce à la voix mélodieuse de tante Jenna qui me criait de me lever ou j’allais finir par être en retard. Les souvenirs de la veille me revinrent en mémoire, je perdis le sourire. Je me préparais et restais cloitrée dans ma chambre jusqu’à ce que j’aperçoive la voiture de Damon dans l’allée. Je pris mon sac et descendit les escaliers le plus discrètement possible mais pas assez puisque je tombais sur Katie alors que j’allais passer la porte.
Elena : Katie.
Katie : Salut Elena, alors comme ça tes amis t’ont abandonnée ? Comme c’est triste ! Mais je les comprends, après tout ce qu’ils ont fait pour toi, je ne pensais pas que tu les traiterais de la sorte. A croire que je me suis trompée sur ton compte, enfin c’est mieux comme ça, ils ont enfin vu ton vrai visage !
Je n’ai même pas eu le temps de lui répondre qu’elle était déjà partie. Mes yeux me brulaient, j’inspirais et expirais lentement plusieurs fois et finis par sortir rejoindre Damon. Il vit de suite que quelque chose n’allait pas.
Damon : ‘Lena…
Elena : Juste serre moi fort, je t’en supplie…
Il accéda à ma demande et j’enfouis ma tête dans son torse. Après plusieurs minutes, on prit la direction du lycée. Une fois arrivés, je vis tous mes anciens amis, ils attendaient comme s’ils avaient prévu quelque chose. J’osais croiser le regard de Caroline mais je n’eus qu’un regard noir en réponse, mais je pus voir un sourire désolé chez Bonnie. Je ne les avais peut-être pas tous perdus. Damon passa son bras autour de mes épaules et je me blottis un peu plus contre lui. Il lança un regard noir aux autres et on se dirigea vers l’intérieur du lycée. Une fois devant mon casier les larmes me montèrent aux yeux. Je courrais le plus vite possible vers les toilettes. Je m’assis derrière la porte et laissais mes larmes couler. Il avait été repeint en bleu et noir, en gros était écrit « fausse sœur, va bruler en enfer ». Je n’avais rien dit, rien fait, pourquoi était-ce si dur de me croire ? J’étais leur amie, je ne leur avais jamais menti. Je vis la porte s’ouvrir et je me recroquevillais sur moi-même. Je vis la personne regarder dans chaque cabine de toilette puis ses yeux se posèrent sur moi. Elle s’agenouilla devant moi.
….. : Elena…
Kenza. Les larmes affluèrent encore plus. Elle me prit dans ses bras. Je la vis sortir son téléphone et envoyer un message à quelqu’un.
Kenza : Ca va aller, je te le promets. Sèche-moi ces vilaines larmes, Damon s’inquiète.
Damon… Comment avais-je pu l’oublier ? Il devait se faire un sang d’encre. Je me relevais, essuyais le mascara qui avait coulé et sortit. Personne dans les couloirs, étrange je n’ai pas entendu la sonnerie.
Kenza : Le premier cours se finit dans cinq minutes, il nous rejoindra à ma voiture.
Je la suivis et nous attendions sur le parking. J’entendis cette fois la sonnerie, je vis Damon sortir et se dirigeais vers nous calmement, trop calmement. C’était mauvais pour moi.
Damon : Merci Kenza, pour tout.
Kenza : Je n’avais pas cours, c’était normal. Soyez pas en retard ou prévenez moi si vous partez, j’ai cours avec Ric.
Elle partit et un silence s’installa.
Elena : Je…
Damon : C’est pas un endroit pour parler, viens.
On prit sa voiture, direction les ruines de la vieille maison des Salvatore. Elle avait brulé pendant la guerre de Sécession. On s’installa sur des vieilles pierres.
Elena : Je suis désolée….
Damon : Tu es désolée ?! Est-ce-que tu te rends compte de l’état dans lequel j’étais !? Je tourne la tête 30 secondes et tu n’es plus là !
Elena : Ils ont…
Damon : Je sais, j’ai vu ton casier. Je vais d’ailleurs devoir repayer une porte. Il se pourrait que mon poing se soit malencontreusement écrasé dedans.
Un rire étranglé franchit la barrière de mes lèvres. Il plaisantait, il n’était pas si en colère que ça. Brusquement, il m’attira à lui.
Damon : Plus jamais, tu m’entends ? Plus jamais tu ne me fais ça !
J’hochais la tête et posais mes lèvres sur les siennes. Ses bras serpentèrent autour de ma taille et les miens vinrent se nouer derrière sa nuque.
PDV DE KENZA
J’avais par je ne sais trop quel moyen réussi à arriver en avance en cours d’histoire. Je pus donc aisément expliquer la situation à Alaric. Il comprit et inventa une excuse bidon comme quoi Elena aurait oublié son manuel et Damon l’avait accompagnée chez elle en voiture. Les autres ne s’étaient pas inquiétés plus que ça. Je regardais discrètement mon téléphone dans ma trousse. Ils ne reviendraient pas avant cet après-midi, je leur répondis. Alaric m’avait vue mais a fait comme si de rien n’était. A la fin de la matinée, je les attendais sur le parking. Ils me rejoignirent main dans la main.
Kenza : Ric vous a couvert pour ce matin mais il a prévenu ta tante Elena, je suis désolée.
Elena : Ca va, merci pour tout ce que tu as fait, vraiment.
Kenza : Je savais que tu ne pouvais pas avoir fait ça. Et puis c’est Tyler qui est venu nous le dire. Je sais ce qu’il a fait à Caroline et ça m’a mis le doute.
Ils échangèrent un regard entendu.
Damon : On se doutait que c’était lui mais on avait des doutes. Il fallait quelqu’un en qui on avait eu confiance, ce n’était donc pas Katie.
Kenza : Parlons de sujet un peu plus joyeux, vos mains entrelacées c’est en quel honneur ?
Ils se sourirent.
Elena : Et bien tu vas être la première au courant, Damon et moi sommes officiellement ensemble.
Kenza : Je suis vraiment contente pour vous ! On va fêter ça, je vous invite au Grill !
Damon : Kenza tu n’es pas obligée…
Kenza : Ca me fait plaisir, alors maintenant vous me suivez et c’est tout !
On éclata de rire et on partit manger. Ce qu’on n’avait pas prévu, c’est qu’ils seraient là aussi. On prit place à une table et on mangea en riant, essayant d’être le plus naturel possible. Ils ne nous lâchaient pas du regard, ça commençait à me gonfler. Cinq minutes après j’en eus marre, je me levais et allais vers eux. Damon et Elena me regardait avec de grands yeux.
Kenza : Vous voulez vous joindre à nous ? Oh non j’oubliais, vous ne voulez plus rien avoir à faire avec Elena ! Si c’est la vérité lâchez-nous, arrêtez de nous regarder comme si nous étions des extraterrestres ! Mais je ne comprends pas que vous puissiez douter de celle qui il y a encore une semaine était votre meilleure amie, votre sœur, votre cousine ! Ignorez-nous, sortez de nos vies, laissez-les vivre leur histoire tranquillement !
J’avais dit cela d’une traite. Ils étaient bouche bée, fière de mon effet je repartis vers mes amis.
Damon : Merci Kenza. Mais tu n’étais pas obligée de te les mettre à dos…
Elena : Et pour Kol tu comptes faire quoi ?
Je rougis légèrement et Damon la regarda intrigué.
Kenza : Honnêtement je ne sais pas, je veux dire je ressens des choses pour lui c’est certain mais ça ne fait pas assez longtemps et je ne pense qu’il ressente le quart de ce que je ressens pour lui.
Je ne m’étais pas rendue compte que je laissais tous mes autres amis pour le jeune couple, mais je laissais aussi Kol.
Elena : Je vais essayer de parler avec mon frère et ma cousine mais je ne suis pas sûre qu’ils veuillent m’écouter ou même me parler.
Damon : Je parlerais à Stefan et à Klaus. Parle avec Kol, il y a un truc entre vous et même si il ne se l’avoue pas tout de suite, tu pourras te dire que t’auras tout fait pour l’avoir.
Kenza : Je vais faire ça, merci vous vous êtes bien trouvés tous les deux. Vous êtes de super amis.
Je pris mon téléphone et lui envoyais un message.
Salut Kol,
Je suppose qu’après la scène que je viens de vous faire tu ne voudras plus me revoir mais moi j’en ai besoin, si tu penses avoir été un jour mon ami, rejoins à 18h30 dans le parc.
Kenza
Je le vis lire mon message et il tourna la tête vers moi. Il ancra son regard dans le mien et hocha la tête. Un soupir de soulagement s’échappa de mes lèvres, maintenant je n’avais plus qu’à attendre ce soir.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top