Je me réveillais dans les bras de Damon. Je rougis en repensant à ce que nous avions fait hier soir, c'était merveilleux ! Je me retournais et observais mon petit ami, il avait l'air si paisible quand il dormait : son visage angélique, ses cheveux ébène retombaient sur son front et devant ses yeux. Je dégageais doucement une mèche.

Damon : Je sais que je suis beau, 'Lena mais arrête de m'observer quand je dors c'est flippant.

Je levais les yeux au ciel et me blottis un peu plus contre lui.

Elena : Salut.

Damon : Salut.

Il m'embrassa. Je pris mon téléphone et vit 21 appels manqués et 76 messages, qu'est-ce qu'il s'était passé ? Et là ça avait fait tilt...on était jeudi.

Elena : Oh mer** !

Je me levais et me rhabillais en quatrième vitesse sous le regard interrogateur de mon petit ami.

Elena : On est jeudi et on est en retard !

Ses yeux s'écarquillèrent de stupeur et il s'habilla le plus vite possible. On prit nos sacs en vitesse et on courut sous la pluie, jusqu'à la voiture. J'arrangeais mes cheveux dans la voiture et vit une trace de la taille d'une pièce de monnaie qui était rouge et tirait sur le violet.

Elena : DAMON !!! Je vais te tuer !

Damon : Qu'est-ce qu'il y a ?

Je lui montrais l'objet du délit et il eut un sourire en coin.

Elena : Ça te fait rire ?!

Damon : Oui. Comme ça tout le monde sait que tu m'appartiens.

Elena : Et moi je vais dire quoi aux filles tout à l'heure !?

Damon : Regarde dans la boite à gants.

Je l'ouvris et vit un foulard dans les tons rouge-orange. Je le pris et le mis autour de mon cou. On arriva en courant, essoufflés et trempés en maths. Ils venaient juste de rentrer et la prof n'était pas encore arrivée. Je m'assis à côté de Sanae.

Sanae : Qu'est-ce qu'il vous ait arrivés ? On vous a appelés au moins une centaine de fois !

Elena : On a loupé le réveil.

Enfin c'est surtout qu'on a oublié de le mettre.

Sanae : Comment ça oublié de le mettre ?

Et mer** !

Elena : J'ai pensé à voix haute ?

Elle acquiesça.

Elena : Les profs n'ont rien dit ?

Sanae : Non, on vous a couverts et puis ce n'était que deux heures. Heureusement qu'on n'avait pas cours avec Ric, sinon c'était mort !

Elena : Je sais. Jenna va me tuer !

La prof arriva et commença le cours, j'essayais de me concentrer mais honnêtement les fonctions linéaires ou affines c'était pas passionnant ! En plus j'étais crevée ! La pause déjeuner arriva plus vite que ce à quoi je m'attendais. Je retrouvais Damon pour mon plus grand bonheur. Ce que nous n'avions pas prévu en revanche c'est qu'elle soit gâchée par ma chère cousine et Cameron.

Cameron : Je peux te parler Kenny ?

Kenza : Alors petit 1 je n'ai pas envie de te parler et petit 2 ARRÊTE DE M'APPELER COMME CA !!!!

Kenza ne perdait que très rarement son sang-froid, elle devait être à cran.

Cameron : Tu ne disais pas cela avant...

Kenza : Le passé c'est le passé et comme tu peux le voir je pense au futur.

Elle se rassit et embrassa Kol à pleine bouche. Ils étaient discrets d'habitude, Kol répondit au baiser mais l'autre avait l'air en colère plus qu'autre chose.

Cameron : Très bien mais tu ne t'en tireras pas comme ça. (Il baissa la voix pour que seuls Kenza et Kol entendent) Jackson est mon fils et je ne reculerai devant rien pour le récupérer.

Kol se leva et l'attrapa par le col de son maillot.

Kol : Touche à un seul de ses cheveux et je peux te jurer que tu regretteras d'être né.

Il le lâcha et l'autre partit, furieux mais la tête haute. Le truc c'est qu'on était à Mystic Falls et que s'en prendre à un membre des familles fondatrices ça se payait. Une jeune fille que je reconnus comme étant Clara Ellis passa devant lui et lui jeta son verre d'eau à la figure.

Clara : Ecoute-moi bien le nouveau, ce mec descend des familles fondatrices, comme tous ses copains d'ailleurs, alors emmer** le, lui ou ses amis, encore une fois et tu le paieras cher.

Son discours fut applaudi par les trois quart du réfectoire. Et Cameron sortit dépité. Kenza tremblait de tous ses membres dans les bras de Rebekah et Kol lui tenait fermement la main.

Kenza : Il ne peut pas m'enlever mon bébé, il n'a jamais été là et il l'a abandonné. Il faut que j'aille à l'hôpital, je ne peux pas rester là sans mon bébé.

Rebekah : Je t'accompagne, tu n'es pas en état de conduire maintenant.

Elles partirent. Kol avait les larmes aux yeux.

Kol : Il ne peut pas nous l'enlever maintenant. Il les a abandonnés, et il veut sa garde, il ne peut pas m'enlever mon fils.

Klaus : Je sais. On ne va pas le laisser faire Kol, je te le promets.

Elena : Et même si l'affaire passe devant un juge, il perdra. Et puis on est à Mystic Falls, vous êtes tous les deux des membres, plus ou moins directes, des familles fondatrices, les gens témoigneront pour vous.

Kol : Merci Elena.

Elena : A ton service ! Dis-moi Caroline t'aurais pas un truc à nous dire ?

Caroline : Je ne vois pas de quoi tu parles.

Alors que ses joues prenaient une jolie teinte rosée.

Elena : Bien sûr et moi j'ai une sœur jumelle diabolique en Bulgarie !

Les autres se mirent à rire.

Klaus : Caroline et moi sommes ensemble.

Ils se firent ensevelir sous les accolades, les câlins et les « C'est pas trop tôt ! ». Le reste de la journée se passa sans accroc. Je rentrais à la maison après un dernier baiser avec mon amoureux.

Elena : C'est moi !

Je posais mes clés sur le buffet de l'entrée, enlevais ma veste et mon foulard. Je mis mon sac dans les escaliers. N'entendant aucune réponse je me dirigeais vers la cuisine où je vis Jenna m'attendre de pied ferme. J'étais foutue.

Jenna : Tu m'expliques pourquoi tu n'as pas été en cours les deux premières heures de ce matin ?

Elena : Jenna, je...

Jenna : Quand Katie me l'a dit, je me suis dit qu'elle me baratinait encore, alors j'ai appelé le lycée et lorsque la secrétaire m'a dit que tu n'étais vraiment pas là ce matin, je suis déçue Elena. Tu m'avais promis que tu ne sécherais plus les cours. Ce qui est bizarre c'est que Damon soit absent en même temps que toi.

Elena : On a oublié de mettre le réveil.

Jenna : Et pourquoi vous avez oublié ?

Je n'eus pas à répondre qu'elle poussa une explication de surprise. Elle avait le regard vissé sur mon cou. Le suçon...

Jenna : Finalement je crois que je vais me convaincre que vous vous êtes endormis sur le canapé à la fin d'Entretien avec un vampire.

Elena : Jenna...

Jenna : Stop Elena ! Pas un mot de plus ! Tu n'es plus autorisée à dormir à la pension en semaine, pendant un mois. Et ce n'est pas négociable.

Je soupirais et montais dans ma chambre. Je croisais Katie qui se tenait contre le chambranle de la porte de la salle de bain.

Katie : Alors Elena, tu es punie ?

Elena : A qui la faute ?

Katie : Mais c'est la tienne ! Quelle idée d'aller batifoler avec Damon !

Elena : Je préfère batifoler comme tu dis et me faire punir que de m'habiller comme une prostituée ! Après tout ce soir tu vas faire plus que batifoler !

Elle portait une robe rouge, dos nu qui lui arrivait à mi-cuisse. Elle me lança un regard noir auquel je répondis par un large « Bonne soirée ». Je passais dans la chambre de mon frère et le vit concentrer sur ses jeux vidéo. Je levais les yeux au ciel. Je m'assis à côté de lui et attendit qu'il me remarque, ce qu'il fit presque aussitôt.

Jeremy : Qu'est ce que tu veux Elena ?

Elena : Dis-moi Jer' est-ce que tu passerais tes cours de ce matin à ta sœur préférée§

Jeremy : Je ne vois pas de qui tu parles.

Je pris un oreiller et le tapais avec.

Jeremy : Arrête tu vas me faire perdre ! C'est bon je te les donnerais Elena !

J'arrêtais le sourire aux lèvres, en plus il avait perdu.

Jeremy : Je te déteste !

Elena : Moi aussi je t'aime p'tit frère !

Il me tendit ses cours j'allais les attraper quand il les ramena contre lui.

Jeremy : Mais avant je veux savoir pourquoi t'étais pas là ce matin !

Elena : T'es trop petit pour comprendre.

Son regard s'était arrêté sur mon cou ce truc allait me pourrir la vie ! J'aimais Damon mais là je songeais réellement à le tuer.

Jeremy : Elena ! Mais cache le au moins !

Elena : J'avais pas de fond de teint ! Et me balader avec un foulard dans la maison n'est clairement pas envisageable !

Jeremy : C'est sûr que vu comme ça....

J'allais lui répondre quand mon téléphone et le sien sonnèrent. C'était pas normal, mais alors pas du tout. Le sien affichait Bonnie et le mien Klaus. Je sortis et décrochais.

CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE

Elena : Allo ?

Klaus : C'est Klaus, Elena tu devrais t'assoir.

Je fis ce qu'il me dit.

Klaus : Kenza est passée à la pension pour récupérer les cours de cet aprèm, Rebekah l'a déposée et Damon a dit qu'il la ramènerait. Jackson était avec sa sœur. Ils ont eu un accident de voiture Elena.

Les larmes me montèrent aux yeux immédiatement. Non c'était pas possible, pas mon Damon....

Klaus : Elena, on est tous à l'hôpital...

Elena : J'arrive.

Je raccrochais avant qu'il n'est eu le temps de protester.

FIN DE LA CONVERSATION TELEPHONIQUE

Jeremy m'attendait. Il me prit dans ses bras.

Jeremy : Je vais conduire.

J'acquiesçais silencieusement incapable de parler. On allait parler quand in croisa Jenna.

Jenna : Vous n'allez nulle part jeunes gens, vous avez cous demain.

J'implorais mon frère du regard.

Jeremy : C'est super important tante Jenna, il faut vraiment qu'on y aille.

Jenna : Hors de question ! Vous allez finir à la pension comme d'habitude et je te rappelle que tu es punie Elena !

J'attrapais la main de mon frère et nos regards se croisèrent.

Jeremy : On est désolés Jenna.

Et on courut vers la voiture. On partit vers l'hôpital sous les cris de Jenna et le regard étonné d'Alaric. Je vis ma cousine à la fenêtre de ma chambre, elle me fit un signe de tête entendu en montrant les adultes sous le porche. Je lui offris un maigre sourire. On arriva dans la salle d'attente et on vit tous nos amis. Stefan était effondré dans les bras de Rebekah, Caroline essayait de calmer Klaus, Bonnie se précipita sur nous, elle me serra fort dans ses bras et mon frère l'embrassa. Mais ce qui me rendit le plus triste fut de voir Kol en larmes, avec Jackson dormant dans ses bras. Je m'approchais et le serrais dans mes bras. On pleura tous les deux pendant que Jackson, qui s'était réveillé, lui faisait un câlin, essayant vainement de tarir ses pleurs.