PDV DE KLAUS

Ca y est ! J’avais enfin eu le courage de l’embrasser, ce que je n’avais pas prévu par contre c’était sa réaction. Elle m’avait giflé ! Mais pas la petite claque nan ! J’ai gardé une marque rouge pendant deux heures sur ma joue, deux heures ! Elle s’est enfuie en courant et j’avais pu distinguer une perle d’eau salée coulée le long de sa joue. Cela faisait deux jours qu’elle ne me parlait plus, elle ne me disait même plus bonjour ! Mon moral était au plus bas et Damon m’avait proposé d’aller chez lui ce soir, j’avais accepté. La journée de cours passa doucement, j’essayais de croiser le regard de Caroline mais à chaque fois elle détournait les yeux ou ces derniers me lançaient des éclairs. J’arrivais à la pension quand Stefan partait.

Klaus : Tu vas où ?

Stefan : Voir ta sœur. Elle me fait une scène parce que j’aurais soit disant regardé d’un peu trop près Maddison Greengrass.

Klaus : Bonne chance vieux. Je suis content de t’avoir connu.

Stefan : Tu diras aux autres que je les aimais ?

Klaus : Avec plaisir.

Ce fut sur un fou rire qu’il partit. Provoquer la colère de Rebekah fallait le faire ! Il va falloir qu’il soit créatif pour se faire pardonner. Ma sœur était très rancunière et avait une fierté assez mal placée, je devais bien l’avouer. Je passais la porte du manoir un sourire aux lèvres en imaginant Stefan à genoux devant suppliant Rebekah de lui pardonner.

Klaus : Damon ?

Aucune réponse. La porte fenêtre était ouverte et je vis mon meilleur ami au téléphone faisant de grands gestes. Il me vit, parla encore cinq minutes et raccrocha.

Klaus : C’était qui ?

Damon : Mes parents ont apparemment décidé de faire construire une véranda sans avoir cru bon de nous en informer avec Steffy. Le constructeur voulait démarrer les travaux la semaine prochaine, puisque d’après eux la maison n’est pas habitée !

Klaus : Je suppose que tu l’as remballé ?

Damon : Et comment ! A mon avis mon père va recevoir un appel pas très cool dans les prochains jours.

Sur ces paroles on rentra. On se servit un verre et on s’assit sur le canapé.

Damon : Tu te doutes que je ne t’ai pas fait venir pour mes problèmes de véranda ?

Klaus : Evidemment.

Damon : Depuis quelques jours on a remarqué, avec Elena, qu’il y avait une certaine tension entre toi et notre chère Blondie. Donc qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Klaus : Je l’ai embrassé….

Damon : Mais c’est génial ça !

Klaus : ….. Et elle m’en a mise une.

Damon : Ca c’est moins génial ! Et tu comptes faire quoi ?

Klaus : Tu veux que je fasse quoi ? J’essaie de capter son regard tout ce que j’ai en retour ce sont des éclairs ! Et la baffe m’a très clairement fait comprendre que les sentiments n’étaient pas réciproques.

Damon : Et si elle avait eu peur ? Et qu’elle n’était juste pas prête pour une nouvelle relation ? Tu vas me dire vu comment s’est terminée la dernière, elle a de quoi avoir la trouille.

Klaus : C’est pas faux. Mais pourquoi elle m’évite alors ?

Damon : Je ne sais pas. Elle a peut-être honte de son comportement ? C’est pas à moi que tu devrais demander ça.

Klaus : Je sais mais…

On toqua à la porte, ce qui interrompit notre conversation.

PENDANT  CE TEMPS

PDV DE CAROLINE

J’avais rendez-vous avec Elena à la fin des cours, elle voulait me parler. On se retrouva chez elle dans sa chambre. Elle avait un paquet de tagadas sur son lit, mes préférés. Elle était allongée sur le ventre et lisait le livre qu’on devait lire pour le cours de français, Les Misérables, un classique. Je n’avais pas commencé et je pensais regarder le film plutôt. Il y avait Anne Hataway, Hugh Jackman, Helena Bonham Carter et tant d’autres acteurs connus. Je sautais sur son lit et piquais une fraise dans le paquet. Elle ferma son livre et se tourna vers moi.

Caroline : Tu voulais me parler ?

Elena : Oui avec Damon, on a remarqué qu’il y avait une certaine gêne entre Klaus et toi, il s’est passé quoi ? Vous commenciez à bien vous rapprocher pourtant !

Et je lui racontais tout, le baiser et surtout la gifle ! Elena partit dans un fou rire à ce moment-là de l’histoire. Elle imaginait sûrement Klaus avec une marque sur la joue.

Elena : Vous devriez mettre les choses aux claires tous les deux. Et je peux t’assurer qu’il n’est pas comme Tyler !

Caroline : Comment tu fais pour me connaitre aussi bien ?

Elena : On se connait depuis le berceau Care’ ! T’es ma meilleure amie c’est normal.

Caroline : Tu sais où il est ?

Elena : Chez Damon. On y va ?

Caroline : Il te manque hein ton chéri ?

Je reçus un coussin sur la tête pour toute réponse. On prit ma voiture et, une fois arrivées, je toquais à la porte de la pension. Klaus vint nous ouvrir.

Elena : Je vais voir Damon, je crois que vous avez beaucoup de choses à vous dire.

Quelques secondes plus tard, on entendit les deux tourtereaux monter les escaliers et la porte de la chambre de Damon claquer.

Caroline : On peut parler ?

Klaus : Bien sûr.

On alla dehors le soleil commençait peu à peu décliner pour laisser place à la lune et aux étoiles. On s’assit sur un banc et je commençais à malaxer le bas de mon maillot. Ce qui arracha un sourire à Klaus.

Caroline : Ecoute, je… je suis désolée pour la baffe de l’autre jour. Je n’aurais pas dû réagir comme ça.

Klaus : Ça c’est sûr ! Kol et Rebekah se sont foutus de moi pendant toute la soirée ! Je suis désolé je ne voulais pas te faire culpabiliser.

Caroline : C’est pas grave, je l’ai mérité. Mais je t’ai fait si mal que ça ?

Klaus : J’ai gardé une marque pendant deux heures.

Caroline : Je m’excuse encore. Mais j’ai eu peur et tu me connais j’ai paniqué.

Klaus : De quoi avais-tu peur ?

Caroline : Que tu me fasses autant de mal que lui m’en avait fait.

Il poussa un soupir et passa une main dans ses cheveux.

Klaus : Je ne suis pas Tyler, Caroline. Je ne te tromperai jamais, je te le jure. Et si tu veux bien de moi alors on pourrais peut-être…

Caroline : Oui ce serait avec plaisir.

Il se rapprocha de moi, et je comblais les derniers centimètres qui séparaient nos lèvres. C’était le meilleur baiser de toute ma vie ! Juste waouh ! Il faudra que je pense à remercier Elena pour tout ce qu’elle a fait pour moi.

PDV D’ELENA

Je venais de monter dans la chambre de Damon, avec ce dernier. On espionnait nos deux amis dans le jardin. Quand ils se sont embrassés j’ai crié de joie. Ils le méritaient tous les deux. Damon me regardait comme si j’étais folle. Et je l’embrassais.

Elena : J’ai tellement de chance de t’avoir.

Damon : C’est moi qui aie de la chance. Tu restes ce soir ?

Elena : Je ne sais pas, je vais demander à Jenna.

Je sortis et appelais ma tante qui me dit oui. Je rentrais à nouveau dans la chambre.

Elena : Elle est d’accord. Mais demain je suis obligée de manger avec elle.

Damon : Okay. Tu as vu Kenza dernièrement ?

Elena : Oui. Je suis allée chez elle hier. Son fils est adorable, il est tellement mignon ! Il n’arrêtait de me faire des câlins et des bisous. Il demandait tout le temps à ce que je joue avec lui.

Damon : J’ai de la concurrence à ce que j’entends ! Je vais devoir te garder prisonnière ici pour être sûr que tu ne le revois plus.

Je rigolais et l’embrassais du bout des lèvres.

Elena : Tu sais bien que je n’aime que toi. Je pense qu’il ne voit pas beaucoup de monde alors il en profite. Kol a raconté à Jer’ que la première fois qu’il est allé chez Kenza, le petit ne l’a pas lâché jusqu’à l’heure du coucher.

Damon : Elle peut le prendre quand on est ici si elle veut. Ca ne me dérange pas et Stefan non plus. Rebekah va être folle de ce gosse !

Elena : Crois-moi, on va tous être fou de lui ! Il en brisera des cœurs quand il sera plus grand.

Damon : Kol est allé parler à Ric.

Elena : Quand ?

Damon : Avant que le nouveau débarque. J’ai surpris la fin de leur conversation et il avait peur que Kenza ne veuille pas de lui comme père pour Jackson.

Elena : J’espère que ça n’influencera pas leur relation.

Damon : On verra bien.

Je me blottis encore plus dans ses bras. On alla manger et on remonta dans sa chambre pour aller se coucher. Je l’embrassais. Il me répondit avec fougue. Je tombais sur le lit lui au-dessus de moi et puis une chose en entrainant une autre, et je venais de passer la plus belle nuit de ma vie. Je m’endormis sur cette pensée dans les bras de mon homme.