Chapitre 10

PDV DE KENZA

J’étais stressée, j’avais les mains moites et mon cœur battait à deux cent à l’heure. J’étais dans le parc, assise sur un banc en espérant qu’il vienne.

….: Salut…

Mon cœur loupa un battement, mais c’était pour mieux tambouriner dans ma cage thoracique après. Il était venu, après tout ce que j’avais dit, il était là devant moi.

Kenza : Salut, assis-toi.

Je lui désignais la place à côté de moi. Il s’assit un silence gênant s’installa. Mes mains tremblaient, je replaçais nerveusement une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Kenza : Je suis désolée.

Devant son air interrogateur, je levais les yeux au ciel, il ne me facilitait pas la tâche.

Kenza : Pour ce midi. J’ai été trop dure avec vous. Vous m’avez acceptée sans poser de questions et moi à la première occasion je vous dis les pires atrocités du monde.

Kol : Tu n’as pas à être désolée. Certes c’était un peu vache mais on l’avait mérité.

Kenza : Ca pour l’avoir mérité, vous l’avez mérité ! On parle d’Elena ! Tu te rends compte de ce que vous insinuez !?

Kol : Pour beaucoup, le fait qu’elle ne nous ait rien dit à propos de sa tentative de suicide, ça a été un coup dur. Comprends nous, on se disait absolument tout, on a une complicité très forte, parfois trop. On avait l’impression qu’elle ne nous faisait plus confiance.

Kenza : Je comprends, j’avais des amis comme ça avant moi aussi. Pourquoi tu dis parfois trop ?

Kol : C’est compliqué quand tu te fais traiter de Don Juan devant la fille qui t’intéresse par Caroline ou ta propre sœur.

Je riais légèrement et il ria lui aussi. Il redevint sérieux d’un seul coup.

Kol : Pourquoi es-tu venue à Mystic Falls ?

Kenza : Mes parents pensaient que c’était une bonne idée pour moi de changer d’air, et ma sœur vit ici.

Kol : La vraie raison, s’il te plaît.

Et mer** ! Je m’étais faîte percée à jour par la personne dont je me méfiais le moins.

Kenza : Je suis tombée amoureuse, c’était un garçon gentil enfin ça c’est ce que je croyais. Ça fait deux ans que je change de lycée à cause de lui. Je suis tombée enceinte à seize ans. Il n’a pas pris ses responsabilités, mes parents m’ont reniée, ils sont très croyants et pour eux coucher avant le mariage c’est limite un blasphème !

J’eus un bref rire.

Kenza : Elle était bien loin la capitaine des cheerleaders, la fille la plus populaire du lycée ! Tous mes amis m’ont tourné le dos, il n’y avait que Rachel qui était restée avec moi, mais son père a été muté en Floride, à la base de Tampa. Je vivais chez elle, ses parents ont voulu m’emmener avec eux mais j’ai refusé. J’ai prétexté avoir une tante qui m’accueillait chez elle. Ce qui fut le cas ma tante Maggie m’a recueillie mais elle est décédée au début du mois d’août. C’est à son enterrement que j’ai revu Meredith. Elle m’a prise sous son aile et c’est pourquoi je me suis retrouvée à Mystic Falls.

Il avait l’air choqué, je n’avais raconté cela qu’à la famille de Rachel, ma tante et ma sœur. Cette histoire m’avait gâchée mes années lycées et j’avais perdu ma famille à cause d’une erreur.

Kol : Tu ne prenais pas la pilule ?

Il avait l’air gêné le pauvre !

Kenza : Non mes parents refusaient toute forme de contraception, c’était une erreur mais il m’avait dit qu’il se protègerait et moi je l’ai cru comme la con** que je suis !

J’avais les larmes aux yeux, il me prit dans ses bras et je m’y blottis. De longues minutes s’écoulèrent sans un bruit.

Kol : Tu n’es pas con**, et le bébé ?

Kenza : Je l’ai gardé, je ne me voyais pas tuer un innocent. Ensuite j’ai voulu le placer dans un orphelinat mais je n’ai pas pu. Lorsque je l’ai tenu dans mes bras à la maternité je n’arrivais pas à me détacher de lui.

Kol : Qui s’en occupe quand tu es un cours ? Fille ou garçon ?

Kenza : C’est un petit garçon, il a un an et dix mois. Il s’appelle Jackson. Lorsque je vivais chez Rachel, sa mère le gardait, puis ce fut ma tante et ma sœur l’emmène à la garderie de l’hôpital.

Kol : Mais quand tu restes avec nous le soir tu ne t’en occupes pas ?

Kenza : La fois où j’ai dormi à la pension était une exception ma sœur avait une opération et ça ne dérangeait pas l’hôpital de le garder alors j’ai profité d’une soirée en tant qu’adolescente normale pour une fois.

Il me regardait à la fois choqué mais aussi admiratif. Il allait dire quelque chose quand mon téléphone sonna ; je m’excusais et répondit.

Conversation téléphonique

Kenza : Allô ?

…. : Kenza, c’est Meredith. Il y a eu un accident sur la route de Richmond, je suis pas rentrée avant 22heures, tu peux venir chercher Jackson ?

Kenza : Bien sûr Merry, j’arrive tu peux envoyer quelqu’un prévenir ?

Meredith : C’est déjà fait. A plus soeurette !

Kenza : Vas sauver des vies ! Bye.

Fin de la conversation téléphonique

Je me tournais vers Kol.

Kenza : Je suis désolée, mais ma sœur a un empêchement, il faut que j’aille chercher mon fils, je….

Kol : Je comprends, tu veux que je t’accompagne ?

J’étais étonnée de sa proposition mais accepta quand même. On prit ma voiture puisque j’avais besoin du siège auto. Une fois arrivée, j’avançais aisément dans l’hôpital, saluant quelques connaissances. Kol me suivait sans un mot. J’ouvris la porte de la garderie et repéra de suite mon fils. Un sourire éclaira son visage, et il tendit les mains vers moi.

Jackson : Maman ! Maman !

Je le pris dans mes bras et le fit tournoyer dans les airs. Il riait aux éclats, je lui fis des petits bisous. L’infirmière arriva.

….. : Il ne cesse de vous réclamer depuis le départ du Dr. Fell.

Kenza : Bah alors maman t’as manqué mon ange ? Merci de me l’avoir gardé un peu plus tard Donna.

Donna : Ce n’est pas le dernier ce soir, la fille du Dr. Torres est encore là.

Kenza : Je ne l’avais pas vue. Coucou Sofia.

Je lui fis un petit signe de la main auquel la fillette répondit. Je continuais de discuter avec Kol et Donna quand mon fils se mit à pleurer.

Kenza : Il doit être fatigué, on va rentrer bonne soirée Donna.

Donna : Vous aussi les jeunes.

On sortit de l’hôpital et on prit la de chez moi. 

Kenza : Ca te dit de manger chez moi enfin c’est plutôt chez ma sœur mais…

Kol : Avec plaisir.

Un sourire naquit sur mes lèvres. Un silence emplit la voiture seulement entrecoupé par les babillages de Jackson. Une fois arrivés, Kol prit nos sacs de cours ainsi que le petit sac à dos de mon fils pendant que je le portais. Je posais ensuite mon petit ange dans son parc et me dirigeais vers la cuisine. Je pris des pizzas et les mit dans le four. Je revins dans le salon et je vis une scène qui me fit monter les larmes aux yeux. Kol faisait tournoyer Jackson dans ses bras. Personne en dehors de ma sœur ou moi ne faisait cela avec lui. Kol me regardait intensément, je m’approchais de lui et me blottis dans ses bras. Jackson jouait avec mes cheveux en riant. Le four bipa signe que le repas était cuit. Je mis un plat pour bébé au micro-onde. Une chaud j’allais installer mon fils mais Kol le fit à ma place. On mangea en silence riant de concert seulement des pitreries de mon fils. J’allais couché Jackson et redescendit dans le salon.

Kol : Il te ressemble.

Kenza : Oui, il a juste la peau légèrement plus foncée que moi.

Kol : Tu es une mère géniale.

Keza : Merci. Je fais de mon mieux même si parfois j’ai l’impression de le délaisser. Il t’aime bien.

Kol : J’ai vu ça, figure-toi qu’il s’est découvert une passion pour mes cheveux !

Je riais, puis prise d’une impulsion soudaine je l’embrassais. Le baiser était doux, timide, d’abord surpris il y répondit avec passion. A bout de souffle je me détachais de lui.

Kenza : Je t’aime.

Kol : Moi aussi, je t’aime.

On s’embrassa encore puis ce fût l’heure pour mon petit ami de rentrer chez lui.

Kenza : Ne dis rien à personne à propos de Jackson s’il te plaît.

Kol : Je te le jure.

Il partit après un dernier baiser.

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