CHAPITRE 1

Bonsoir ou Bonjour !

Certains on déjà lu cette fanfic, mais vue que toutes mes fanfiction on mystérieusement disparu de mon compte, j'ai, par miracle conservé celle-ci alors je vous la pose !

Bonne lecture !

•••

PDV Katsuki :

Katsuki Bakugo, j'ai 22 ans et je suis un héros pro.
Je travaille dur pour devenir le numéro 1 et battre Deku.
Qui en plus est dans la même agence que moi.
Je suis actuellement numéro 5 juste devant Deku.

J'ai pris en maturité depuis le lycée et on se parle quelques fois avec Deku, mais seulement pendant nos services.
En-dehors, on ne parle jamais.

J'ai compris mon comportement au collège et je regrette amèrement aujourd'hui.
J'aimerais m'excuser, mais je suis sûr qu'il n'acceptera pas, ce qui est compréhensible.

J'ai compris pourquoi j'ai fait ça.
J'ai essayé de repousser mes sentiments... amoureux.
Je suis amoureux de lui d'aussi longtemps que je me souvienne.

Il est 20 heures et je bois un café sur le canapé de mon appart.
J'habite au dernier étage d'un grand immeuble et j'ai la vue sur la ville.
C'est agréable.
Je zappe la télé, mais décidément, rien ne me plaît ce soir.

DING DONG

Putain, mais qui vient me faire chier à cette heure-là.
Je me lève en soupirant et pose mon café sur la table basse.
Je marche jusqu'à la porte.
Je l'ouvre et... quoi ?!

Un bébé se tient au bas de ma porte.
Il est dans son siège enroulé de couverture et il semble dormir.
Une lettre est posée sur lui.
Je me penche pour la prendre et la lire.

Monsieur Bakugo,

Je suis navré que vous aillez été choisi, mais je suis sûr d'avoir confiance en vous.
Cette petite fille devant vous se nomme Mila et elle est âgée d'un an aujourd'hui.

Elle n'est pas en sécurité chez elle.
Son père est violent et sa mère risque de ne pas revenir.
Alors la voilà chez vous et je suis sûr que vous en prendrez grand soin.

Je vous en remercie.

C'est quoi cette merde.
En plus, j'ai comme un pincement au cœur avec cette histoire.
Cette gamine, qui ne connaît même pas la vie, ne connaîtra jamais ses parents.

Je grogne et le bébé se met à bouger.
Je prends le siège et le mets dans le couloir de l'entrée.
Elle ouvre les yeux pour me regarder.

De grands yeux rouges.
Rouge comme moi.
Grand comme Deku.

Pourquoi je pense à lui putain.

Je me penche vers elle et elle me tend ses petites mains.
Elle m'attrape le bout de mon nez et elle rigole.
Je me relève et viens mettre le siège dans le salon.

Je lui enlève ses couvertures et elle me tend les bras.
Sauf que je ne sais même pas comment on s'occupe d'un gamin.
Je la prends comme je peux assez maladroitement et la mets doucement sur mon torse.

Elle attrape faiblement mon débardeur et frotte sa petite tête.
Est-ce que mon cœur fond à cette vue ?
Complètement.

Je la tends devant moi et la regarde.
Elle a les mêmes yeux que moi.
Des yeux rouge sang, mais les siens on l'air un peu plus doux.

Katsuki : Alors Mila, c'est ça ?

Elle rigole et se ensuite met à bâiller.
Elle est fatiguée.
Sauf que... je la fais dormir ou moi ?

Après dix minutes de réflexion, je décide de la mettre dans mon lit et de dormir avec elle.
Demain, à l'agence, je demanderais de l'aide.

•••

Il est 6 h 00 et la gamine est en train de pleurer.
Je grogne parce qu'il est trop tôt alors que je suis en repos.
Je la prends et descends pour déjeuner.

Sauf que je ne sais pas du tout ce que bouffe un gamin.
Une compote, ça passe.
Et en plus, elle aime ça.

Il est maintenant 7 h 30 et je me dirige vers l'agence avec la gamine dans mes bras pour espérer avoir de l'aide.
Oui, le grand Ground Zéro demande de l'aide.

Je l'ai laissé habiller comme elle était parce que j'ai pas d'habits pour mioches moi.
Je rentre à l'agence et je me dirige vers le bureau de mon patron.
Tout le monde me regarde, c'est irritant.

J'arrive devant la porte, je toque et je rentre une fois la permission acquise.
Le patron lève la tête de son bureau et quand il voit la situation, il me regarde surpris.

Katsuki : Ne me regardez pas comme ça.

Patron : Pardon, mais... qui est-ce ? Tu es papa toi ?

Katsuki : Non, je ne suis pas père, je l'ai trouvé devant ma porte hier soir avec une lettre.

Patron : Et que disait cette lettre ?

Katsuki : Qu'ils me confiaient la gamine parce que le père est violent et la mère ne reviendrait pas. Elle s'appelle Mila. À partir de là, tout va bien entre guillemets, mais pour le métier...

Patron : Drôle de situation, effectivement. Mais du coup, tu vas devoir en faire quelque chose.

Je vois très bien à quoi il pense.
Je la sers un peu plus contre moi, mais sans trop forcer

Katsuki : Rêvez pas, je vais pas la donner à quelqu'un. Je... je vais la garder.

Patron : Peu importe, trouve quelqu'un pour t'aider.

Katsuki : Hum.

Je lui tourne le dos et sortis du bureau.
Je me mis en marche pour aller vers les vestiaires.
Je pense tout de suite à tête d'ortie.

Je rentre dans les vestiaires.
Ils sont tous là à se changer et à discuter.
Je ne connais pas la plupart.

Je marche vers tête d'ortie.
Je lui explique la situation.
Il réfléchit un long moment.

Eijiro : Non désolé bro, mais avec Mina et les 3 enfants, un de plus ça ne va pas être possible.

Katsuki : De vrais lapins. Pas grave, je demande à quelqu'un d'autres.

Je fais balayer mon regard dans la salle.
Pikachu, il pourrait servir nan ?
Bon, on va lui demander.
Je fais comme avec tête d'ortie et je lui explique.

Denki : Euh... je sais pas trop.

Katsuki : Pourquoi ça ?!

Denki : Je suis sûr que je vais l'électrocuter alors c'est non. J'ai une carrière à tenir.

Je souffle.

Katsuki : Merci de ton aide crétin.

Je me tourne.

Denki : Désolé bro...

Je recommence à chercher une personne digne de ce nom.
Tête d'œuf ?
Allons-y.

Katsuki : Tête d'œuf.

Elle se retourne.

Ochaco : Oui Bakugo ?

Katsuki : Tu pourrais m'aider ?

Elle me regarde avec surprise.

Ochaco : Euh oui bien sûr, qu'est-ce qu'il se passe ? Oh, mais qu'elle est mignonne, elle est à toi ?

Katsuki : Euh... je pense oui.

Ochaco : Comment ça, tu penses ?

Katsuki : Bah en fait...

Je lui ré-explique une troisième fois la situation.
J'en ai mal à la tête à force.

Ochaco : Je suis désolé Bakugo, mais je vais devoir refuser. En étant enceinte de Tenya, je ne voudrais pas le surcharger en plus. Déjà qu'il ne veut pas que je travaille...

Katsuki : Bah, il a raison. Qu'est-ce que tu fous là si t'es en cloque ?

Ochaco : Le patron m'a autorisé jusqu'à cinq mois, après, c'est non, je reste à la maison.

Katsuki : Ok. Bon c'est pas grave, merci quand même.

Je continue de chercher, mais y'a presque plus personne dans les vestiaires.
Il reste qui ?

Pendant ce temps, la gamine me donne des petites claques sur ma mâchoire.
Elle la sert même de temps en temps.
Elle s'amuse alors je la laisse.

Bon alors...
Double face ?
Hors de question que je lui demande.
Je n'arrive toujours pas à lui parler.

Mais du coup, il reste... Deku.
En soit ça ne me dérange pas, mais lui, va-t-il accepter ?

La porte des vestiaires s'ouvre sur... Deku.
Quand on parle du loup.
Il entre et part prendre la trousse de soin.
Qu'est-ce qu'il fait ?

Il revient et se met devant le miroir.
Il ne nous a pas vues.

Katsuki : Deku.

Il sursaute puis se retourne, nous montrant son visage poussiéreux et fatigué.
Il a fini sa garde de nuit.

Izuku : Oh katchan, je ne t'avais pas vue. Tu n'es pas encore habillé ? Et... tiens, tu es papa toi ?

Je souffle une énième fois.

Katsuki : Non, je ne suis pas père, on me la déposer devant ma porte hier soir.

Izuku : Qu-quoi ?! C'est vrai ?! Mais qui a pu faire faire ça ?

Il se retourne pour se mettre face au miroir et se débarbouille la gueule.

Katsuki : Je ne sais pas, mais ils m'ont juste dit dans une lettre qu'elle n'était pas en sécurité et qu'ils me la confiaient.

Izuku : Wow drôle de situation. Qu'est-ce que tu comptes faire du coup ?

Katsuki : Je cherche de l'aide.

Izuku : Et tu en as trouvé ?

Katsuki : Eh bien justement...

Il lève son regarde sur moi, toujours devant le miroir.

Izuku : Oui ?

Katsuki : Bah il ne reste plus que toi.

Il me regarde surpris.

•••

1482 mots !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top