chapitre 5 (réécris)
Aujourd'hui, c'est dimanche. Lorsque je me réveille donc sur les coup de dix heure, un plateau avec des viennoiseries est posé sur la petite table, proche de la porte. Dimanche le seul matin ou je ne suis pas obligé d'être sociable, me dis-je. Sortir du lit est plus compliqué que ce dont à quoi je m'attendais. J'ai la gorge sèche, un verre de jus d'orange ne me fera pas de mal.
Après avoir pris mon petit déjeuner, je décide de prendre un bain. En entrant dans la pièce, je remarque la chemise et la jupe posé sur ma coiffeuse. La tenue est classe mais ma décision est déjà prise : je ne mettrais pas cette tenue aujourd'hui. Je fais couler l'eau et verse du sel de bain à la rose. Armé d'un bon bouquin, je m'immerge dans le bain chaud, prête à passer plus d'une heure à me prélasser.
J'essaye de lire mais en vain ! Les événements de la soirée d'hier passe en boucle dans ma tête, comme un vieux disque rayé. Je remet en question tous les choix que j'ai fais. Pourquoi lui ai-je parlé ? Mes parents m'ont appris à ne pas parler avec des inconnus ! Mais se n'était pas un inconnu à leurs yeux si il était là, à cette soirée. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de la façon dont j'ai été embrassé pour la première fois. Nous étions tous les deux saouls, il a possiblement dû oublier ce moment en se réveillant ce matin avec un horrible mal de crâne. Puis je ne revois presque jamais les mêmes personnes aux réceptions de mes parents, les probabilité pour que je revois ce jeune homme sont infimes.
Il est midi trente pétante et je fais mon entrée dans la salle à manger. Le premier éléments qui me frappe est le nombres de couverts. Il y en a six au lieu de trois. Nous avons donc des invités. Je remarque alors que ma mère et une femme, dont le visage me dit vaguement quelque chose, avant sont déjà assise. Elles ont l'aire d'avoir le même âge mais la chevelure rousse de la femme contraste avec les cheveux blond me ma génitrice. Je m'approche donc en me rappelant d'être souriante et polie.
- Chérie, viens t'asseoir près de moi, commence ma mère en me désignant un siège.
Je m'exécute et prend place à l'endroit indiqué, dos à la porte.
- Te souviens-tu de moi ? me demande la femme rousse.
Je fais non de la tête, comme l'aurais fait un petit enfant apeuré.
- Cela fait longtemps. C'est normal que tu ne t'en souvienne pas. Je me prénomme Sofia Cortande mais appelle moi simplement Sofia, comme nous passons quelques jours chez toi. Je me souvient que tu étais une petite fille très sage qui adorait les robes de princesses mais en grandissant tu as visiblement changer.
Elle prononce sa dernière phrase en regardant ma salopette en jeans Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche, avant que ma mère ne reprenne.
- Thalie, une tenue présentable était préparé pour toi. Alors pourquoi es tu en salopette ?
- Je n'aime pas être en jupe. Déjà hier soir la robe était dure à supporter et je ne parle même pas des escarpins, une vraie torture !
- Nous nous excusons pour le retard, s'exclame mon père que je n'avais pas entendue arriver. Ils n'avaient pas vu la dernière terrasse.
- Elle est magnifique, dit une voix derrière moi.
Je reconnais instantanément cette voie. Au non! Dite moi que je rêve. Je me retourne et le vois. Mon inconnu ! Ses yeux gris-verts sont posés sur moi. Ce qui me fait penser qu'il ne parlais peut-être pas de la terrasse.
Il a échangé sont smoking contre un t-shirt et un bermuda en jean. Ses cheveux sont encore dans un état coiffé décoiffé totalement désordonné mais leurs couleur est plus belle de jour que de nuit.
- Bonjour, dis-je avec un sourire gêné.
Mes joues sont aussi rouge que du carmin. Je suis certaine que si j'étais une petite sourit, je me faufilerai par la sortie, le plus rapidement possible.
- Nous pouvons enfin passer à table, annonce ma mère. Clément met toi en face de Thalie.
Mon inconnu s'appelle donc Clément, intéressent.
Le repas se déroule sans la moindre allusion à la soirée d'hier soir. Clément et moi faisons mine de ne nous être jamais rencontrés.
Au beau milieu d'une discutions sur le coût du prix du pétrole entre nos deux père, il demande :
- J'ai finis mon dessert, je peux sortir de table pour aller me promener?
- Bien sûr Clément, répond sa mère. Je pense même que Thalie peut venir avec toi.
- Avec plaisir, dis-je mettant ainsi un terme à ce repas longé.
Je suis Clément à l'extérieur de la maison, nous nous promenons dans les jardins. Après cinq minutes de marche, Je décide de rompre le silence :
- Peut-on parler de se qu'il s'est passé hier soir ?
- De quoi veux tu parler ? me demande-t-il comme si ma question était idiote.
- De se qu'il s'est passé entre nous.... sur la plage, dis-je pour le mettre sur la piste.
- Mais il y a pas discuter ! J'étais là, tu étais là dans ta belle robe, séduisante. Je dois avouer que je n'étais pas mal non plus, plaisante-il. Et il s'est passé ce qu'il s'est passé voila tout. Tu veux peut être que l'on fasse abstraction de tout ça et qu'on reprenne à faire comme si on ne s'était jamais vue ?
Il voit que je suis réceptive à cette proposition.
-Si c'est ce que tu veux faisons comme ça ! Que fond les personnes qui ne se connaissent pas lorsqu'elles se retrouve ensemble pour la première fois ?
-Je croies qu'elles essayent de se trouver des points communs pour ensuite trouver un sujet de discutions.
Je passe ma main dans un bosquet de lavande avant de la porter à mon nez.
-D'accord. Je commence. Attention un question assez difficile, me prévient-il. Qu'elle est ton animal préféré ?
-C'est vraie que c'est compliqué ça, dis-je en souriant. Je pense que mon animal préféré est le cerf. Ils sont majestueux et sublimes. Et toi, ton animal préféré?
-Sans aucun doute, je dirais les chats. J'aurais beaucoup aimé en avoir un plus jeune mais mon grand frère en est allergique.
- Tu as un frère ?
À l'écoute de ma question, ses traits se ferment. Clément semble las, comme si il marchait sans cesse dans les pas de son aîné. Il soupir puis me répond :
- Oui. Il s'appelle Eusèbe. Je pense que mes parents auraient préférés que ce soit lui qui t'épouse. Mais les choses ne se sont pas passées comme ils l'ont prévu.
- Attend! Quoi? Il devait m'épouser ? Je m'exclame abasourdie.
-Oui, répond-t-il ayant l'air d'avoir mis les pieds dans un sujet sensible. Ne t'inquiète pas, il a épousé une princesse russe. Il est à des centaines de kilomètres d'ici.
Il voit bien que sa réponse ne me satisfait qu'a moitié. Si mes parents avaient prévue de me marier, je ne sais pas ce que j'ai manqué d'autre pendant ces années d'internats.
Clément se rend compte que je suis troublé.
- Je vais totalement changé de sujet, mais ça te dirait d'aller faire du surf ? Me propose-t-il. Il fait beau, y a un peu de vent. C'est le temps idéale !
- Tu surf ? Toi ! Je m'exclame ne m'attendant visiblement pas a cette proposition.
- Oui et je dois avouer que mon niveaux n'es pas trop mauvais.
- C'est d'accord, je répond après quelques seconde de silence. On se retrouve dans un quart d'heure en bas des grands escaliers ?
- Ça marche, ne sois pas en retard.
- Ça risque pas, dis-je en me dirigeant vers la bâtisse
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