Chapitre 23

Après un petit déjeuner gourmand, constitué à 50% de pain au chocolat, nous sortons de l'appartement direction, les Champs-Élysées .

- Bonjour, dis je en croisant un jeune homme au troisième pallié.

- Thalie ! C'est bien toi ?

- Léo !

- Je suis content de te revoir. Bonjour, dit il à l'attention de Clément en lui tendant la main. J'étais un ami de Thalie en primaire et on prenait des cours de danse ensemble.

- Bonjour. je suis Clément et actuellement son fiancé.

- Ça fait au moins sept ans que l'on ne s'est pas vue, reprend-t-il à mon égard. Et tu es déjà fiancé. C'est la première fois que je vous vois dans l'immeuble.

- Oui. Nous avons loué un studio pour quelque jours, lui annonce Clément. Nous préparons notre mariage avec beaucoup d'énergie. Pas vrai, chérie ?

- Oui. C'est plus épuisant que l'on peut l'imaginer.

- Mais je ne vois pas ta bague de fiançailles ? me questionne Léo.

- C'est parce qu'elle est chez le bijoutier. Elle ne m'allais pas au doigt. Elle était trop grande, je ment. Nous allons la chercher demain.

- Tu vas déjà te marier. Félicitation ! Il faudra que l'on dîne ensemble un de ses jours. Lundi soir, vous avez quelque chose de prévu ?

- Non.

- Alors vous venez dîner à la maison, lundi soir, vingt heure. J'habite au douze. Désolé, je dois filé. À lundi, dit il en partant.

- À lundi !

- Alors c'est lui le fameux Léo ?

- Oui, Clément. C'est malheureusement lui.

- Il a l'air sympathique. J'ai hâte d'être après-demain soir.

- Logan aurait pas pût nous loué un studio dans un immeuble avec ascenseur, râle Clément une fois arrivé en bas. Parce que cinq étages à descendre c'est assez ennuyant.

- C'est surtout à monté que c'est épuisant.

- C'est vrai.

Une fois dehors nous prenons la rue de Chabrol puis la rue d'Hauteville jusqu'au boulevard Haussmann que nous longeons pour arrivé à arc de Triomphe. Mais il y a déjà beaucoup de monde et nous ne pouvons pas accéder au Champs-Élysées. Nous décidons d'aller dans le jardin des Tuileries. Le temps est superbe, comme hier. Nous nous asseyons sur une pelouse pas très loin de la pyramide du Louvre. À une dizaine de mètres de nous, un groupe de jeune écoute de la pop. Nous voyons les avions et les hélicoptères du défilé nous survoler, dans un ciel bleu sans imperfection. C'est la première fois que je vois ce spectacle ailleurs qu'a la télévisions et je dois avoué que c'est plutôt impressionnant.

Après que la patrouille de France nous est survolé, nous décidons d'aller manger. Nous prenons la rus de Rivoli, passons devant la comédie française puis remontons la rue de Richelieu jusqu'au boulevard Haussmann.

- Nous allons manger ici ? me questionne Clément en pointant le Hard Rock Café du doigt.

- Bien sure que oui. Pourquoi ?

- Ça n'a pas l'air très chic.

- Pourtant c'est super comme endroit. Allés fais pas ton coincé. C'est pas parce que il n'y a pas de homard bleu que c'est pas bon.

- D'accord mais si je n'aime pas cet endroit, c'est la dernière fois que tu choisis le restaurant.

- Si tu veux. C'est bon t'as fini ? On peut y aller ?

- Oui, c'est bon, j'ai fini.

Quand nous entrons dans le restaurant, New York de Alicia Keys est diffusé dans le restaurant. Après que l'on nous est installés à une table à l'étage, nous choisissons tous les deux un burger que la serveuse nous apporte assez rapidement.

- Alors Clément, finalement comment trouves tu cette endroit ? je lui demande en prenant une frite.

- La décorations est assez originale. Elle est même plutôt sympa. Mais je crois que je l'apprécierais plus si je connaissais tous ces groupes. Et puis la musique est vraiment géniale, ajoute-t-il avant de prendre une boucher de son burger.

- Tu sais tu n'es pas obliger de manger avec ta fourchette et ton couteau.

- Pourquoi voudrais tu que je mange avec les doigts ?

- Parce que manger avec les doigts c'est la liberté.

Il pose ses couvert et prend son burger avec les mains.

- A la liberté, annonce-t-il avant de croqué dedans.

- C'est purple rain !

- De quoi tu parles ?

- De la musique. C'est purple rain de Prince. Purple rain, Purple rain, je chante en de rythme.

- Mais qu'est-ce que tu fais ? me demande-t-il a vois basse.

- Je chante, ça ne se vois pas. Purple rain, Purple rain.

- Tu vas nous faire remarquer !

- Mais t'es le seul à pas chanter. Chante ! Purple rain, Purple rain.

Il se retourne et voit que , effectivement, toute la salle est en train de chanter.

- Purple rain, purple rain, chante-t-il sans trop d'entrain. Purple rain, Purple rain. C'est vrais que c'est marrant. Purple rain, Purple rain, chan-il plus fort.

-Mais pourquoi de la plus violette ? me questionne-t-il une fois la chanson terminée.

- Je n'en sais rien. Certains croient que c'est parce que Prince prenait des notes dans un calepin violet et qu'il voulais le mot violet dans l'une de ses chanson, d'autres pensent que c'est une référence à Purple haze de Jimi Hendrix mais d'autre encore disent que le violet est la couleur qui représente la communauté gay. Donc au final j'ai plusieurs réponses crédibles mais je ne sais pas si j'en n'ais une de bonne.

- Je vois que toi aussi tu t'es posé la question.

- Comme presque tous le monde, je pense.

- Demain, il faudra que l'on aille te chercher une bague, annonce-t-il.

La bague ! C'est vrai que j'avais totalement oublié. Je sens que cette histoire vas nous mettre dans de sacrées situations.

- Tu as une idée d'endroit où l'on peu en trouver une ?

- Je suis sûr que nous trouverons notre bonheur sur les Champs-Élysées.

- Tu as sans doute raison.

Nous passons notre après-midi à nous promener dans le deuxième et septième arrondissement. Vers vingt et une heure, nous prenons des sushis à emporter dans un petit restaurent asiatique puis nous allons sur le pont de l'Alma pour attendre le feux d'artifices. Pendant que nous mangeons, peu à peu les gens afflux sur le pont.

- Alors, Clément, que penses tu de ces sushis ?

- Ils ne sont pas mauvais mais ce ne sont pas les meilleur que j'ai mangé. Mais je dois avoué que avec le couché du soleil, la vue sur la tour Eifel et toi, ça risque d'être mes préférés.

Il souri. Il a un sourire simple, naturel, que je vois peu quand nous sommes avec d'autre personnes. J'aimerais le prendre en photo mais l'appareil est dans mon sac a do. J'aime son sourire.

- Et toi, tu les trouves comment ? me demande-t-il.

- C'est vrai qu'il sont bons mais je dois avoué que je n'en n'est mangé qu'une fois ou deux avant donc je ne peux pas vraiment dire si se sont, ou pas, les meilleurs que j'ai mangé.

Nous continuons de discuté jusqu'au feu d'artifice que nous admirons avant de rentrer.

Quand le feu d'artifice à commencé, Clément m'a séré contre lui et j'ai regardé le spectacle la tête sur son épaule. à ce moment là, je me suis dis qu'au pire ce ne serait pas si horrible de passer le reste de ma vie avec lui. Je sais que ça fais tellement cliché de penser ça mais j'aurais pût tomber sur bien pire. Même si je m'entends bien avec Clément, il faut que j'arrête ce mariage qui arrive bien trop vite à mon gout. Il ne me reste qu'une semaine.

Tic, Tac. Tic, Tac. Les secondes s'écoulent dans le torrent de la vie.

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