Chapitre 10

Après un réveil toujours aussi doux et trois autres heures sur la généalogie, je me retrouve assise à table pour le déjeuner. Les repas sont les moments que j'aime le moins. Être assise et entendre des inepties à chaque fois que je mange, ça m'énerve. Mais je n'en dis rien et écoute en silence recherchant une faille dans le système pour un jour le détruire et ne pas me marié avec la personne que je n'aurais pas décidé.

Après manger mon père m'enmène à pars pour discuter :

- Thalie, dit il. Avec Clément, votre soirée c'est bien passé?

- Oui très bien. Pourquoi ?

- Sophia à insinué le contraire.

- Et puis-je savoir ce qu'elle a insinué ?

- Elle à dit que Clément et toi regarder de la pornographie.

- De la pornographie ? Sérieusement ? C'était juste une scène où les personnages s'embrassaient.

- Tu en es bien sûr ?

- Le gars été torse nu mais ce n'était qu'un baisé. Si ça la choque, il ne faut plus qu'elle aille au cinéma.

- Tu es bien sûr de ce que tu avances ?

- D'accord suis moi. Je vais te montrer la scène, j'annonce en me dirigant vers ma chambre.

Après lui avoir montré la scène, mon père me regarde.

- Tu as raison, ce n'est qu'un baisé. Je suis désolé de ce que j'ai insinué à ton égard. Mais dorénavant, je ne veux plus que Clément et toi regardés des séries.

- Quoi?

- Tu m'a comprise, je crois.

- Pourquoi ?

- Nous aurions dû te protéger de tous ça. Il y a trop de sang et de violence dans ces série.

- Mais c'est injuste...

- Je pense que cette discussion est terminée.

- Mais...

- Cette discussions est close.

Il part.

Si il croit qu'il vas m'empêcher de regarder des séries, il se met le doigt dans l'oeil jusqu'au cubitus.

Je sort me calmer. J'ai besoin de réfléchir. Réfléchir à ma vie. Réfléchir à mes actes. Réfléchir à la tristesse qui m'envahit un peu plus chaque jour.

Sur la plage, je m'assois sur Le rocher. Ce rocher est mon seul repère ici, je crois.

Je ne sais plus quoi penser. Tous ce que je sais, c'est que le feux en moi brûle plus que celui d'un incendie.

Clément est là, au loin. Il surf. C'est étrange quand on n'y pense, il fait ce qu'il aime alors que moi, pendant ce temps là, je me remets en question. Je déteste me remettre en question. Tous autant que je déteste ce rocher.

Clément me voit. Il me fait signe et dirige vers moi.

Arrivé en face de moi, il sort de l'eau et s'approche de moi.

- Tu devrais venir. L'eau est vraiment bonne aujourd'hui.

- Alors pourquoi as tu toujours ta combinaison ? je plaisante.

- Écoute. Si tu veux voir mes abdos, dit le clairement. Mais je ne suis pas un homme facile, tu sais.

- Dit l'homme qui m'a embrassé moin d'une heure après notre rencontre.

- Dit la fille qui s'est laissé embrassé par un inconnu.

- Je crois que à ce jeu on vas perdre tout les deux.

- Ce n'est pas faux. J'ai une idée. Je me change et on vas se promener.

- D'accord vas te laver. On se dit à dans une demi-heure en bas des escaliers ?

- À dans une demi-heure en bas des escaliers.

Je décide d'aller lire pendant cette demie heure. Mais une fois de retour dans ma chambre, je me souviens de la tablette tactile que j'avais pris dans la voiture et que j'ai rangé dans mon bureau. Je décide de l'allumer. Je reste un moment à fixer la photo de mes parents me tenant dans leurs bras. Ils semblent si jeune. Je décide de fouiller dans la tablette. Je fais le tour de tous les fichiers enregistré. Mais je ne trouve pas grand chose car cette tablette à l'air neuve.

Après cette petite fouille, je descends en bas de l'escalier. Clément m'y attend.

- T'as fait vite ! Je m'exclame.

- Je me suis juste douché et changer. Ça prend pas trois heures. Alors vers où on part se balader ?

- Je ne sais pas. Là où tu veux aller. Tu pensais aller où.

- Longer la côte et revenir par la forêt, ça te vas ?

- Ça me convient toute à fait. En avant toute.

Nous quittons le domaine et longuons la côte par le sentier doinier. Après une heure de marche et une traversée de la forêt, plutôt agréable, je dois l'avouer. Clément me raccompagne devant ma chambre.

- Je pensais pas que ce serait aussi physique.

- Si tu trouves ça phisique alors n'essaye pas d'aller jusqu'à la falaise, me dit Clément. C'est deux heures trente l'aller.

- Cinq heures pour une falaise ! Tu l'as fait combien de fois ?

- Je sais plus, environ six fois.

- Mais t'es complètement fous. Il faut penser à varié les promenades.

- Je sais mais j'aime bien voir le coucher de soleil sur la mer. Sur la falaise on à une vue imprenable. Rien que moi et le coucher de soleil. Il faudrait que tu fasses des photos.

- De toi ou du coucher de soleil ?

- Les deux sont pas mal je dois l'admettre. Alors pourquoi pas des deux ?

- Ha ha ha, très drôle.

- Bah, quoi?

- Non, t'as raison. Mais il pour cela il faudrait que je fasse cette balade et, crois moi, marché cinq heures, c'est pas ce qu'il me plaît le plus.

- Mais quand es-ce que tu verras que la beauté n'est pas qu'au cinéma ? Elle est partout où je regarde. Mais parfois il faut la mériter.

Il pause ses yeux sur moi, puis reprend :

- La beauté existe sous différentes formes. J'en est un exemple sous les yeux. Il faut juste apprendre à voir au travers de l'écran de fumer qu'est la société, pour déceler la beauté du quotidien.

Il prend mon visage entre​ ses mains.

- Quand verras tu cette beauté ?

Puis, il commence à sans aller. Je refuse qu'il me laisse en plan encore une fois.

- Dit Clément ? Tu fais ça souvent ?

Il se retourne.

- Souvent quoi ?

- Embrasser​ une fille, que tu viens de rencontrer alors que tu es à moitié ivre, parce tu as bu trop de champagne ?

- Je doit avouer que je ne m'attendais pas à celle là.

- Abon? Et tu t'attendais à quoi ? Je demande.

- Je m'attendais plutôt à ça, dit il en s'avançant vers moi.

Et il m'embrasse. Ses lèvres sont toujours aussi douces.

Ses bras m'enlacent. Sans séparer nos lèvres, nous entrons dans ma chambre. Je m'assois sur le rebord du lit. Clément guide mes mains jusqu'au bas de son t-shirt pour que je l'aide à l'enlever. Ce que je fais.

Durant ces quelques secondes où nous lèvres se séparèrent, pour qu'il enlève son t-shirt, je remarque, du coin de l'oeil, qu'il a un bleu à la côte gauche.

- Comment t'es tu fais ça ? Je demande en mettant ma mains sur son hématome.

Il pousse un soupir de douleur.

- Désolé, je ne voulais pas....

- Non ce n'est rien. Je... Je suis désolé. Je n'aurai pas dû.

Il remet son t-shirt.

- C'est moi qui doit m'excuser. Je..... Désolé.

Puis il part d'un pas pressé, sans se retourner.

Je m'allonge sur mon lit. Il me reste deux heures avant de dîner, alors pour me changer les idées je décide de regarder un épisode de série. Mais je me demande encore d'où peut provenir ce bleue. Et pourquoi s'attendait il à ce que je l'embrasse​?

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