Je sens des mains sur mes épaules lorsque je tourne le dos à Dean le pauvre ne doit pas comprendre ce qu'il m'arrive. Je me retourne pour m'expliquer mais je tombe face à face avec un Hayden au regard sévère et doux à la fois.
Je le fixe, étonnée, mais il ne dit rien, il reste là à me regarder, lui aussi, de ses yeux bleus étincelant.

_ Je voulais te demander pardon.

_ Quoi ? Je demande, n'étant pas sure d'avoir bien entendu.

_ Ne me fais pas répéter Layla.

Je lève les yeux au ciel et me retourne dans le but de partir mais la main d'Hayden s'enroule brusquement néanmoins avec douceur autour de mon poignée. Je le regarde de nouveau. Je ne comprend pas, pourquoi insiste-t-il comme ça ?

_ Écoute, je sais que j'aurais pas du venir comme ça dans ta chambre, surtout que tu m'a bien fait savoir que je n'étais pas vraiment le bien venu. Mais fait attention à Dean. Laisse moi t'expliquer avant de commencer à hurler, il...

Il arrête de parler lorsque je sens une présence derrière moi, je jette un coup d'oeil dans mon dos et aperçoit Dean qui sourit d'un air arrogant et triomphant. Je fronce les sourcils, j'ai presque l'impression d'être un jouet pour le quel ils se battent, et c'est une sensation très désagréable.
Hayden s'en va sans rien dire en lançant un regard mauvais à Dean. Celui-ci me sourit et prend ma main, m'entraînant hors de la salle et du bâtiment. Nous marchons mains dans la mains durant quelques minutes, dans le silence. La brise fraiche du soir venant faire voler mes cheveux.

Lorsque nous nous arrêtons, je remarque que nous sommes près du lac, nous nous assayons au bord du ponton, toujours dans le silence, presque relaxant. Le lieu est certes magnifique en plein jour, mais la nuit, l'aura qui entoure le lac est complètement différente. Une sorte de tension apaisante et attractive y est imprégnée. L'eau calme reflète la lumière pure et blanchâtre de la lune. Des milliers d'étoiles dansent dans le ciel, alors que la forêt dense au loin ne forme plus qu'une grande ombre mystérieuse. Je sens les bras chauds de Dean m'encercler et venir déposer sa veste sur mes épaules. Je lui souris et la resserre autour de moi, profitant du parfum qu'elle dégage.
Il laisse un bras autour de mes épaules et je pose doucement la tête contre son torse, me laissant bercé par les battement de son coeur.

_ On est bien, là. Me dit-il doucement.

Je me relève pour le regarder dans les yeux. Ses prunelles noisettes me renvoient mon regard et je sens mon coeur battre plus vite lorsque ses yeux fixent mes lèvres. Je le vois se rapprocher doucement de mon visage et je ne sais pas si je dois le laisser faire ou le repousser. Je sens quelque chose de chaque et de doux contre mes lèvres alors que instinctivement, mes yeux se ferment. Lorsque je me détaché de lieu, nos souffle sont saccadé. Il m'a embrassé, et je l'ai embrassé aussi. On s'est embrassé ! Concentre toi Layla, ne soit pas plus rouge que tu ne l'es déjà. Je me répète en boucle.

_ On devrait y retourner... à la fête. J'affirme en me levant.

Il acquiesce et je sens sa mains prendre la mienne pour entrelacent nos doigts. Nous marchons vers la musique rythmé qui résonne jusqu'à l'extérieur du bâtiment. Bâtiment qui soit dit en passant, ressemble presque à celui d'un lycée.

Lorsque je me lève ce matin, les filles sont déjà réveillées. Je prépare mes affaires et vais dans la salle de bain. Je m'habille, met du parfum et me maquille. Je laisse la place à Jessica qui est étonnement de bonne humeur. Je finis de lacer mes fidèle Stan Smith et sors en adressant un signe de main au filles.

Je marche rapidement vers la cafétéria, impatiente de rejoindre mon beau brun. Je cherche Dean des yeux, et le voix debout dans file, je l'approche doucement et place mes mains sur ses yeux. Son rire cristallin résonne dans le brouhaha ambiant et il se retourne pour me faire face. Il dépose un baiser sur mon front. Quoi, c'est tout ?

_ Bonjour. Il entame en souriant.

_ Salut.

Il prend deux plateaux qu'il remplit de petit-déjeuner complet. Il s'avance vers une table où quatre personnes ont déjà bien entamé leur plateau repas. Je leur souris lorsqu'il me regarde de travers... Ça commence bien.