Chapitre 41
Lyria : ... Tu sais Hatiel je ne te remercierais jamais assez de ce que tu as fais pour moi, je pourrais même peut être guérir !
Moi : C'est le but Lyria ! J'espère vraiment que ça marchera. Mais tu sais tant que tu prendras toujours autant soin de toi et que tu continueras de me faire de bons petits plats ça ira très vite !
Lyria : Euh quel est le rapport avec mon état de santé et les plats que je te fais ?
Moi : bah ça te permet aussi de faire de l'activité...
Elle rit
Lyria : Gourmand va ! J'ai cru que tu étais sérieux en plus !!...
Le traitement avec le docteur s'était bien passé. La solution que nous avions mis au point pour Lyria et sa maladie venait de lui être transmise par injection, sans oublié les médicaments qu'elle ne devait pas cesser de prendre. Je ne pouvais qu'espérer que ça marche, mais en même temps depuis qu'elle l'avait commencé elle se portait à merveille ! C'était sûrement un bon signe n'est ce pas ?!
Lyria : Hatiel je meurs de faim ! Est ce qu'on peut passer par la boulangerie ?
Moi : Bien sûr princesse, je t'emmène dans un café c'est mieux !
Elle acquiesca en souriant. Je la voyais ensuite me presser pour qu'on y arrive plus vite. L'enterrement de Sarah était passé il y avait quelques nombreux jours, elle avait donc eu tout juste le temps pour récupéré, mais elle l'avait fait et voir ce visage luminaire me charmait à présent plus qu'auparavant. Elle avait de ces yeux qui mettait au clair toute la pureté dont elle était faite, et ses sourires aux multiples contours cachaient de si belles émotions comme je n'en avais jamais vu de vraies. A la regarder je me perdais plus dans son monde que dans celui ou je vivais, c'était peut être ça l'intérêt et la beauté d'un amour trop grand pour être limité et mesuré et à la fois...
Lyria : Merci Hatiel ! Dit-elle prenant son thé et ses croissants
Moi : Mais de rien !
Lyria : Humm ensuite on va à la maison d'édition n'est ce pas ?
Moi : Oui oui c'est ca !
J'avais oublié qu on devait y aller. Peut être à cause du livre qui était déjà fini. Effectivement il ne restait que la saisie et l'édition, les responsables chargés de la lecture et l'éditeur avaient déjà validé l'oeuvre et il ne restait plus alors que l'éditer. L'attaché de presse aussi étant choisi, nous devions donc aller pour finaliser tout.
30 minutes étaient passées avant que nous n'entamions la rue de la maison d'édition, nous y étions arrivé après 30 autres minutes et avions commencé le travail. Sur sa chaise Lyria brillait des yeux devant l'oeuvre toute faite, elle n'était pas encore imprimée mais même numériquement le sublime travail de la directrice artistique se voyait rien que sur la page d'ouverture. J'avais hâte de voir avec Lyria ce que ce livre donnerait en édition. Lyria, elle, ne tenait pas en place. Nous avions continuer à discuter une fois le travail fini,
Lyria : Je suis vraiment trop contente Hatiel ! Le livre est parfait ! C'est super.
Moi : Oui Lyria, dis je amusé par son air excessif, Tu vois que ça a du bon d'écrire un livre.
Lyria : Ah... Oui . S'écroule t-elle sur son canapé, j'admet que c'est vrai tu as eu une très bonne idée. Mais en même temps je n'étais pas totalement contre donc ne me fais pas la morale.
Moi : Oh mais je ne l'ai pas fait, je pense que ta conscience s'en charge très bien.
Elle ricane,
Lyria : Ah Hatiel ! Si on m'avait dit un jour que je changerai autant à cause d'une personne, je ne l'aurais pas cru, J'en aurais même ri.
Moi : Mais c'est un peu ça le but des rencontres n'est ce pas !
Lyria : Oui, oui... il y'en a certaines qu'on ne désire pas mais qui s'impose, c'est fou que la vie décide même de ça,
Moi : C'est justement le pouvoir qu'à la vie sur nous Lyria, et parfois il est bénéfique, non ?
Lyria : C'est vrai. J'ai beau maudire la vie, la dénigrer mais je dois avouer qu'elle m'as fait un beau cadeau, un cadeau que j'ai hésité à prendre dans toute ma stupidité.
Moi : Hum tu me considère comme une chose maintenant ? Blessant !
Lyria : C'est domage que tu saches que ce cadeau c'est toi, j'aurais pris un malin plaisir à te faire penser que tu n'étais pas le centre de mon monde,
Moi : Oh mais je te taquinais juste, dis je masquant comme d'habitude la joie que cela me donnait chaque fois qu'elle disait ce genre de chose.
Lyria : Tu sais quoi ? J'ai fait un rêve, je sais que c'est absurde mais c'est le plus beau que j'aurais pu faire dans la vie. Je crois que je regrette la fatalité des rêves, c'est lorsqu'on se réveille qu'on réalise sa misère, sa souffrance.
Moi : Tu dis ça parceque tu n'as pas encore fait de cauchemars, de vrais, parceque dans ces cas on est bien content de se réveiller après.
Lyria : Oui, mais je parlais des rêves, pas des cauchemars
Moi : Je vois, et qu'est ce qu'il y'avait dans ton rêve à toi ?
Elle reprit son air enthousiasme pour me répondre
Lyria : Il y avait tout le monde, Marta, Meyra, Rowen, Illyam, Sarah... mon père, ma mère... tout le monde... étrangement mon père était beaucoup plus gentil, beaucoup plus humain, j'y ai tellement pris goût qu'à un moment dans mon rêve j'ai failli cramé que c'était un rêve !!il y avait autre chose mais je ne te le dirais pas.
Moi : Et pourquoi ?!!! Il me semble que c'est toi qui a lancé le sujet !
Lyria : Hummm oui mais j'avais oublié cette partie !
Moi : Quelle partie ?!
Lyria : Quelque chose.
Moi : Tsss, soupirai je, et puis c'est quand même domage que pour le plus beau rêve que tu aies fait je n'y étais même pas ...
Lyria : ...mais Hatiel, tu n'est pas un rêve, mais ma réalité. Pourquoi rêver d'une chose si on l'a en vrai ?
Moi : Ta vison m'étonnera toujours ! Ris je
Lyria : Bah c'est vrai ! Je me contentai de sourire avant qu'elle ne reprenne, Et toi c'est quoi ton plus beau rêve si tu en a déjà fait ?
Moi : Mon plus beau rêve ?...Je pense que c'est toi.
Lyria : Je ne comprends pas Hatiel, une fois en relisant tes œuvres je suis tombé sur cette phrase, << le rêve détient plus de sens que la réalité, dans celui-ci on vit , on vit un bonheur que l'on pense sans fin, mais dans la réalité on se rappelle qu'en vrai on meurs, doucement>> à quoi tu pensais ?
Je la regardai droit dans les yeux, c'est bizarre mais à cet instant je me suis dit que si elle les fermaient pendant un instant j'aurais énormément souffert de ne plus les voir.
Moi : Je me disais qu'il y'a des émotions que seul les rêves conservent, des émotions que la réalité ne connaît peut être pas, des émotions qui font de la vie un chemin agréable à prendre, et sans elles on sombre, et l'on ne sombre que dans la réalité, alors elle n'est rien comparé au rêve, l'explosion de l'imaginiation qui lorsqu'on sommeille nous invente une vie meilleure et pleine de sens. A vrai dire vivre dans un rêve, ça, ca aurait été vivre, là on ne vit pas.....
Enfin, je ne parle pas pour tout le monde.
Lyria : Tu me surprends. Pourquoi les rôles s'inversent si rapidement. Auparavant tu n'aurais jamais fait preuve d'autant de négativité, comment peux-tu dire qu'on ne vit pas si les émotions que tu prone tant et qui ne sont propres qu'aux rêves sont d'abord expérimenté dans la vraie vie ? On ne rêve pas de ce dont on a jamais entendu parlé, de ce qu'on a au grand jamais ressenti.
Je fus surpris par son raisonnement tellement différent et mature. J'avoue qu'il n'était peut être pas fameux mais comparé à la Lyria qui sautait à chaque occasion pour dénigré sa vie, je pense qu'il y'avait du progrès. Effectivement les rôles s'inversaient.
Moi : Euh, oui, c'est vrai je te l'accorde... Laisse tomber en fait.
Lyria : Ne sois pas si maussade Hatiel, ça te va tellement peu. Arbora t-elle en souriant, moi, je l'observais comme ordinairement
Moi : ... Lyria ?
Lyria : Hum ?
Moi : Il y'a une question qui me trotte l'esprit , dis je me levant de ma chaise, fixant le dehors de la fenêtre
Lyria : Vas y
Moi : Si tu devais repasser devant ce pont, devant cette mer, maintenant, quel serait ton ressenti. Voudrais tu sauter ?
...Elle se leva et me rejoint, mais elle par contre me regardais moi, dans les yeux, c'était inhabituel de sa part qu'elle le fasse en premier.
Lyria : Pourquoi, Dis moi, ça te ferais vraiment mal si je sautais malgré tout ?
Je tiquai un court moment en m'attristant
Moi : Tu me briserais le coeur. Tu rendrais néant tout l'espoir que je grandissais. Tu me feras croire que la vie n'est rien de plus qu'un amas d'espérances aussi fausses que tragiques. Tu réduirais mon cœur à un futile instrument qui ne joue que de la tristesse, une tristesse insupportable. Lyria, si tu sautais, je vivrai le deuxième moment le plus tragique de ma vie après celui de ma mère et de mon frère. Elle me manque terriblement, tu le sais, lui aussi, mais toi tu me laisseras complètement vide...
Elle me fixait toujours, cet air mélancolique et affectueux au visage. Elle s'approchai, encore, toujours plus, jusqu'à faire ce que j'e n'aurais jamais pensé il y'a quelques mois. Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais lorsque je l'avais réalisé, je pensais rêvé. Elle m'avait pris dans ses bras.
Lyria : Je ne sauterais pas, si j'avais été devant ce pont, devant cette mer, je l'aurais fixé, j'aurais capturé toute sa beauté, j'aurais pris le plaisir de l'apprécier avec toi, mais sauter, je ne l'aurais jamais plus fait!.
La tenir là dans mes bras était l'une des sensations que je n'oublierais jamais. J'était plus concentré sur la teneur de son geste que sur ses mots. Ses cheveux soyeux me parcourait quelques fois le visage par la brise qu'il y'avait. C'est bête, mes mains tremblaient. Mais néanmoins le temps pouvait s'arrêter, je n'aurais pas été contre.
Moi : Je... Je
Elle ressera simplement son étreinte.
Lyria : Hatiel ?
Moi : ...Oui ?
Lyria : Ça fait un an qu'on se connaît, dit elle doucement
Moi : Oui... souris je
Lyria : peut être que je ne mourrais pas. Ça fait déjà un an...
C'est vrai. Le délai de sa maladie avait été fixé à un an depuis que je l'avais rencontré, il y'avait peut être un espoir, c'était certain ! Quoi qu'il en soit je voulais savourer l'instant présent. Je l'avais toujours dans mes bras moles, et je ne voulais pas que ça cesse.
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