Chapitre 3
A présent un grand bonheur me traversait et je pense bien que même elle l'avait remarqué. Néanmoins elle l'interrompit en me rappelant les raisons de ma venue à cet endroit.
Lyria : Pourquoi avoir choisi cet endroit dis moi?
Moi : Parceque je trouves la grande noblesse du lieu remarquable. Remarque comme il apaise lorsqu'on le contemple. Son étendue inspire un grand calme et on s'égare à imaginer tous les hauts lieux qu'elle dépasse largement...
Lyria : Je sens bien là votre nature écrivaine!
Moi : Et puis cet endroit est directement rattaché à mon moi, mes tranches de vie, mes souvenirs, les bons comme les mauvais... N'est ce pas le parfait endroit! Dis-je mélancolique
Lyria : Si tu le dis. Tu es très étonnant en fait!
Moi : Si tu le dis, dis-je en affichant un petit sourire qu'elle fixait je pense, Et toi, pourquoi ce choix d'endroit?
Lyria : Sûrement pour les mêmes raisons que toi Hatiel!
C'est la première fois qu'elle avait prononcé mon prénom. Ce n'était pas fameux je sais, mais j'étais légèrement heureux et cela m'avait rappelé que mon non plus je ne n'avais pas encore le courage de l'appeler par son prénom.
Pdv de Myriam :
Hatiel était là et je l'observais. Il semblait chercher ses mots :
Hatiel : Lyria... vous êtes très belle!
Moi : Euh merci, dis-je légèrement gênée et rouge, et puis c'est la première fois qu'il prononcait mon prénom!!
Hatiel : En fait je le dis car vous me rappelez terriblement ma mère.
Moi : Comme ça tu recommences à me vouvoyer! Dis-je avec un sourire qu'il, à vu d'oeil, se plaisait à regarder.
Hatiel : Oh désolé!! Avanca t-il avec un infime sourire que j'aimais plus ou moins voir.
Moi : Et j'espère que me comparer à ta mère était un compliment!!
Hatiel : Bien sûr! Ma mère était la personne la plus angélique du monde à mes yeux!
Moi : Était!?
Hatiel : Oui, elle est morte! Il y a dix ans maintenant. Je sais, c'était il ya longtemps, mais je n'ai jamais retrouvé la paix depuis son départ. Elle a toujours braver les difficultés injustes qu'elle avait à subir, et si elle savait que son fils avait été lâche à ce point elle en aurait été déçue et blessée je crois. C'etait la seule femme que j'admirais et tu me la rappelles affreusement, peut être à cause de ton aspect de confidente, vous aviez le même abord!
Moi : Je suis vraiment désolée. Mes condoléences, enfin... dis-je très émue par la sincérité de ses paroles. Tu trouves que j'ai l'air d'une confidente !?
Hatiel : Oui pas toi!?
Je répondis non, surprise par son constat.
Hatiel : Bref ne parlons pas de choses aussi peu joyeuses.
Moi : Tout à fait d'accord, il ne faudrait pas être triste avant le jour de notre "commun acte", si tu vois ce que je veux dire.
Il esquissa un petit sourire qui m'etonnait vu les paroles qu'ils avait prononcé plus tôt, et qui avait sûrement dû lui rappeller quelques fâcheux brins du passé. Ça se voyait qu'il était résilient, peut être pas au point de rejetter le suicide, mais il l'était et cela eu le mérite de m'inspirer à être comme lui. Cela m'étonna moi même. C'était... comme une lueur d'espoir que je n'arrivais pas à décrire tant elle m'avait fui ces dernières années...
Pdv de Hatiel :
Je la voyais qui réfléchissait quand je m'appercus de l'heure tardive.
Moi : Eh bien il se fait très tard et je ne voudrais pas que ton entourage s' inquiète de ta disparition chez moi. Surtout que demain tu prends tes 19 ans, je crois qu'il ne me le pardonnerait jamais, elle sourit un moment, Avec qui vis-tu?
Lyria : Mon père.
Moi : Alors je te propose de te ramener!
Lyria : D'accord, merci. Je t'indiquerai la route à suivre.
Nous sommes rentrés dans mon véhicule et avons discuté un bon moment lors du trajet. J'ai plusieurs fois réussi à arracher son sourire qui demeurait toujours aussi beau à mes yeux. Lorsque nous nous échangeions les numéros pour le livre qu'ils nous fallait écrire, je m'arretai net, sous ses ordres, devant la demeure qui apparemment était la sienne. C'était une immense villa aux abords charmeurs. Le jardin verdoyant et fleurrissant qui l'entourait, ainsi que sa couleur beige, lui donnait un air magnifique. Cette villa me disait d'ailleurs quelque chose, comme une photo déjà vu, mais je ne pu m'en rappeler sur le moment.
A l'entrée se trouvaient quatres hommes musclés qui reconnurent tout de suite Lyria à travers les vitres de la voiture et qui s' empressaient, l'air inquiet, de la rejoindre.
J'ai cru entendre que bon nombre de ces hommes l'avait cherché toute la nuit, chose qui piquait ma curiosité. Après quelques remerciements je la vis descendre. Au fur et à mesure qu'elle s' éloigna, je partis le coeur curieux.
Mais qui était cette jeune fille pour qui une multitude de gens avait remué corps et âmes pour la retrouver!?...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top