Chapitre 16
Pdv de Hatiel :
Cela faisait près d'une heure que j'étais rentré et depuis (vous l'aurez deviné), je ne pensais qu'a cette soirée que je venais de passer. Comment avais je pu me montrer aussi enfantin et jalouser un pauvre livre? Parceque oui mon comportement ressemblait plus à de la jalousie. "Jalousie" que je ne saurai expliquer d'ailleurs, les gens eux sont jaloux d'humains, de rivaux, mais moi il fallait vraiment que je le soit d'un livre! Quel irronie. En même temps Lyria ne fréquentait pas beaucoup de potentiel "rivaux", elle était plus renfermée et calme alors quelles personnes aurais-je jalouser? Elle me forçait maintenant a envier un simple livre. Enfin mais pourquoi serais je jaloux à cause d'elle, cela n'a pas de sens, et j'en parle comme si c'était normal, pff. A la base j'avais créé cette histoire de livre pour qu'elle ne se suicide pas et voila que maintenant j'en étais presque jaloux de l'importance pour moi démesurée, qu'elle y accordait. Quoi qu'il en soit j'aurai juste du être content qu'elle refuse cet enquête, que ca l'était a cause du livre, ou de moi. N'empêche que j'aurai quand même voulu avoir plus de poids qu'un livre a ses yeux...
Pourquoi avait-il fallu qu'elle se porte volontaire? La raison était trop flagrante et la vérité m'avait heurter trop durement. Malgré mes efforts pour lui emporter cette idée de suicide : ma compagnie presqu' envahissante, nos sorties, et surtout le livre, je constatais avec regrets que mes efforts n'étaient qu'exigus, et lorsque je m'en étais rendu compte lors du dînner mon moi entier en a été vraiment bléssé. D'ailleurs je cherche encore a savoir pourquoi. Je m'attache assez facilement aux gens, mais Lyria est comme un précieux objet que je me sens obligé de protéger, elle laisse échapper quelque chose qui me fait m'attacher à elle et élucider ce "quelque chose" semblait être la chose la plus impossible de ma vie, du moins pour le moment. C'est clair cette soirée, je l'avais imaginé autrement. Pour une fois Lyria m'avait organisé un dîner et moi c'est le seul moment que j'avais trouvé pour gâcher tout. J'avais bien vu que ma remarque l'avait contrarié et je l'étais tout en autant qu'elle. Ah xe diner ! Le temps y passait, je la voyais s'inquiéter pour moi, et j'étais heureux, mais je m'en voulais aussi terriblement d'avoir rompu ce sourire que depuis mon arrivée elle n'avait miraculeusement cessé d'afficher. Ce sourire avait pour un temps peu soit il, gommer ma peine de la veille et je me sentis affreusement coupable lorsque je vis sa dernière expression, quand je parti. Son visage était maintenant terne et son regard était plein d'incompréhension, de culpabilité et d'une douce peur que je n'arrivai sur le moment pas à justifier. Étais ce vraiment moi qui avait causé cela? Cette question je me la suis repasser pendant tout le trajet, et j'étais sûr que mon piètre comportement en recevait tout le " mérite" . Je me lamentai et là dans ma chambre, je n'avais cessé de le faire et d'essayer de comprendre mon attitude.
Il était pour moi impératif que je m'excuse pour le trouble occasionné et je n'avais pas tardé à le faire, la même nuit j'envoyai un message a Lyria non pour présenter mes excuses mais pour les organiser :
" Hum Lyria tu dors?"
Au bout de quelques minutes elle me répondit,
Messagerie_
Lyria : Non Pourquoi?
Hatiel : Je me demandais, ainsi qu'à toi par la même occasion, si tu accepterai qu'on sorte demain pour rendre visite à Illiam et Sarah, ainsi qu'aux autres enfants à l'association. Je veux dire tu voudrai bien qu'on y aille demain?
Lyria : Pourquoi si soudainement, il y'a un problème ?
Hatiel : Euh non cela fait juste longtemps que je les ai vu comme je reviens d'un voyage.... et puis je leur dois des cadeaux Non?
Lyria : Ah d'accord alors. Et à quelle heure ?
Hatiel : Super! À 17h ça te vas?
Lyria : À 16h plutôt!
Hatiel : Très bien à 16h alors. Merci!!
Lyria : Pas de souci. A demain!
Hatiel : Oui à demain. Bonne nuit!!!
Lyria : Merci à toi aussi.
Fin
J'étais... aux anges comme on dit. Ma requête avait été accepté. J'avais en partie choisi cet endroit car je savais que près de ces enfants, Lyria avait instinctivement le sourire, j'aurai donc le loisir de l'admirer aussi naturellement que possible, et ca, c'etait beaucoup pour moi, j'étais donc fier de ma réussite. Mais a présent il etait 23h moins et je devais me reposer car je devais passer au bureau le lendemain matin et réfléchir à ce que j'allais dire à Lyria. Je me sentai étonnement stressé de ce que j'allais lui dire, il faut croire qu' avec Lyria je n'étais jamais stable, un moment je suis "jaloux", l'autre je suis triste et un autre stressé, tous cela a cause de la même fille...
Bref il fallait que je dorme et après avoir regardé le plafond pour m'y aider et avoir pensé à Lyria (ca devient une habitude), je sombrai dans un profond sommeil pleins de rêves et de souvenirs...
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