Ses amis l'avaient abandonné... Denki avait 85 points. Se laisser mourir serait donc long. Beaucoup trop. il marchait donc tranquillement dans les couloirs sans même se soucier des potentiels pièges qui risqueraient de lui tomber dessus. Après tout, son but était de laisser vivre ses deux amis alors les pièges pouvaient bien lui ôter la vie que ça ne le dérangerait pas. Denki s'était attaché à eux malgré lui. C'est comme ça, il est beaucoup trop sociable pour son propre bien. Résultat, plus que deux des dix-neuf autres adolescents étaient en vie et il était prêt à mourir pour qu'ils le restent !

Il regardait autour de lui sereinement, totalement calme. Il observait chaque détail. Pas plus effrayé que s'il n'avait jamais connu ce jeu. Mais ce qui est sûr c'est que d'une façon ou d'une autre, ce jeu l'avait changé. Il arpentait les couloirs sans même ouvrir une seule porte, ça ne l'intéressait pas. Il avait vite la sensation de tourner en rond, de passer encore et toujours devant les mêmes salles, cet endroit était-il donc si petit ? Comment avait-il bien pu survivre tout ce temps sans avoir à se battre avec qui que ce soit ? Sans compter la tentative désespérée de la jeune fille quelques temps auparavant. Un accident qui le rongerait jusqu'à sa mort. Vivement qu'il se débarrasse de ce fardeau qu'il n'avait jamais demandé, jamais voulu.

Denki marchait dans le couloir sans se douter que au fur et à mesure qu'il avançait, il fini par se rendre compte que le sol était couvert d'une fine couche d'eau avant de paniquer quand à l'idée de finir noyé : l'eau montait. Il se mit à courir dans le couloir afin de trouver un endroit qui ne finirait pas inondé. Il fini par trouver une salle vide avec une porte blindé qu'il pu ouvrir assez rapidement avant de la fermer derrière et d'entendre un "clic". La porte s'était verrouillé. En face de lui, une pancarte était accrochée au mur.

« Vous avez tué, dans ce gaz vous périrez. Souhaitez la vie et vous aurez la mort. Préférez le sacrifice et vous aurez le bonheur. Ici est venu votre heure. Confrontez vous au jugement, le gaz rouge vous garantit la vie, le vert vous promet une mort certaine. Le choix vous ne l'aurez alors accepté votre destinée. »

 Et Denki senti le gaz avant même de l'avoir vu, papillonnant des yeux avant de s'effondrer au sol.

katsuki et izuku, dans une autre pièce fermée, sentirent eux aussi l'odeur d'un gaz et n'eurent pas le temps de lire la pancarte face à eux qu'ils tombèrent au sol, côte à côte, l'air paisible sur leur visage d'enfant...

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oui il est beaucoup plus court mais c'est totalement fait exprès hehe

non c'est pas la fin ! y'a encore l'épilogue ;)

(l'image du media est réalisé par mes soins !)