Incompris.e


Personne ne me comprendra jamais. Même si j'explique aux gens ce qui ne va pas, ils ne me comprennent pas. Ils ne vivent pas ma situation, ils ne comprendront jamais ce que je ressens. J'ai l'impression que c'est moi le problème dans tout ca. Je me sens seul.e, les gens ne sont pas très sympathique ici et je me sens mal. Ils ne peuvent pas savoir ce que ca fait d'être toisé.e de tous les cotés, peu importe ou tu marches, à chaque recoin, tous les jours, sans arrêt. Cette sensation de ne pas être lea bienvenu.e, cette impression qu'on ne veut pas de toi ici, un extraterrestre à leurs yeux. C'est une souffrance d'être rejeté.e par tout le monde, d'être mal vu à cause de mes origines, de vivre la solitude qui n'est pas voulue dans mon cas. Tout le monde m'ignore et ca fait mal. La fac est juste un calvaire pour moi : on me rejette, on m'ignore, on me fixe souvent bizarrement,je suis tout le temps seul.e. Comment veux tu que j'aille vers les autres si on me rejette ? Ça fais sept mois maintenant que je supporte. L'année est quasiment finit avec quelques examens restant, je ne ressens aucun soulagement ni de plaisir. Je suis juste épuisé.e et détruit.e par cette année scolaire, mais bien sur personne ne me comprendra. Je ne vais pas retrouver la joie de vivre du jour au lendemain, peut être jamais. Je ne vais pas te mentir, là actuellement j'ai envie de mourir. Cette pensée trotte souvent dans ma tête. Je suis fatigué.e de vivre, c'est si dur en sachant que je ne dois pas exister, le fait de me sentir incompris.e par tous, cette solitude que je ressens constamment, ce sentiment d'être inutile sur cette terre. Je me sens vide au plus profond de moi mais en même temps ravagé.e. Je me sens changé.e niveau relations sociales, je ne suis plus lea même. Ça fait dix mois que je n'ai plus eu de vrai contact social, en comptant les grandes vacances de l'année dernière. Chaque jour, je me lève en me disant "Encore une journée que je dois affronter seul.e", en portant ce masque cachant mes maux. Je déteste la routine, mais je m'y suis habitué.e. Je ne parle à personne de la journée. Je ne parle pas, je ne rigole pas, je ne souris pas. Je me suis crée une bulle pour m'éloigner des autres, faire comme si les gens n'existaient pas. J'en suis venu.e à avoir peur de parler aux gens. Cette peur n'était pas si grande avant cette année. Ma phobie sociale s'est accentuée, ainsi que ma phobie scolaire. Je suis incapable de sortir dehors seul.e sans avoir la boule au ventre. Je fais tout pour croiser le moins de personnes possibles dans la rue, ce qui est impossible à la fac. Je sens que quelque chose est brisée en moi, mais je ne saurai quoi dire. Peut être que bientôt, je ne subirai plus ce que je subis. Peut être que ca s'arrangera. Peut être que .... J'ai dit peut être, je n'y crois pas tellement. Mais ce qui est brisé ne se réparera jamais, c'est certain. Je doute qu'on me comprenne. Ce n'est pas grave, on ne m'a jamais vraiment compris. Ça fait mal au coeur.

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