Partie 12: La vengeance
Katharina embrassa Piccolo sans le réveiller.
-Je reviens bientôt, chuchota-t-elle, j'ai quelque chose à régler.
Elle se leva en silence, puis s'habilla convenablement. À petits pas, elle alla jusqu'au laboratoire de Bulma où sa machine était restée, puis elle l'agrippa sans hésitation. Son choix était fait, Zabon allait payer pour tout ce qu'il lui avait fait.
-Tu me pique ma chambre pour partir en pleine nuit, grogna une voix alors qu'elle s'apprêtait à sortir.
Vegeta était assis sur le divan, probablement pour bouder. Il la dévisageait avec méchanceté. Ce n'était vraiment pas le temps qu'ils se querellent, Katharina n'en avait pas envie. Elle avait quelque chose à faire qui ne pouvait pas attendre.
-Ce n'était pas supposé, répondit-elle, d'ailleurs ça ne te regarde pas.
-Et je me fiche de savoir ce que tu fais de toute façon.
Katharina lui jeta un regard et revit le petit garçon qu'elle avait gardée plusieurs années plutôt. Au début elle ne supportait pas les enfants, mais ce petit garçon, pourtant souvent si détestable, lui avait montrée qu'elle c'était toujours trompée sur leurs compte. Elle avait même déjà affirmée à Tricks que jamais elle ne voudrait d'enfants, que c'était que des problèmes. Le jeune Saiyan lui avait donné envie d'en avoir. Elle l'avait souvent entrainé, avait aidé le gamin à développer certaine technique qu'il pouvait pratiquer sur les planètes où il se faisait envoyer. Il était comme son petit frère ou même comme son fils. La princesse aurait dut s'entendre à merveille avec Vegeta maintenant qu'ils c'étaient retrouvés. Pourquoi était-elle donc si méchante avec? Le remords l'envahit, alors qu'elle se souvint des sentiments protecteurs qu'elle éprouvait autrefois envers l'enfant.
-Je suis désolée, déclara-t-elle.
Vegeta parut surpris à ces mots.
-Désolée, répéta-t-il.
-Oui. Désolée d'avoir été détestable avec toi depuis qu'on s'est retrouvés. J'aurais pourtant dut être contente de te revoir, mais c'est comme si je n'avais pas réalisée jusqu'à maintenant que c'était toi. C'est peut-être le choc d'arriver un jour et de découvrir que tu as mon âge, que tu n'es plus un gosse innocent. Même si tu n'as jamais été totalement innocent.
Elle n'aurait pu dire ce qui l'avait poussée à ainsi parler. La nostalgie peut-être? Vegeta la dévisageait, prit d'une nouvelle lueur dans les yeux. La même lueur qui le définissait quand il était petit. Il baissa les yeux, timide.
-J'ai aussi été content de te revoir, avoua-t-il avec honte, on m'avait raconté que tu étais morte dans l'explosion de ta planète.
-Tu aurais dus savoir que rien ne venais à bout de moi, rigola-t-elle.
-J'ai toujours sus que tu étais vivante.
Ils se sourient et Katharina s'approcha de lui, lui tendant le poing de la même manière qu'elle le faisait quand il était petit. Il le regarda un cours instant, puis en s'en rappelant, le frappa de son poing délicatement, enterrant ainsi la hache de guerre entre eux.
Lorsqu'elle s'éloigna à nouveau, prête cette fois-ci à sortir finir sa mission, le prince ne prit pas de temps à se renfrogner à nouveau.
-Est-ce que ça veut dire que je peux retourner dormir dans ma chambre, grogna-t-il.
Katharina sourit en ouvrant la porte.
-Uniquement si tu veux dormir avec Piccolo.
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu'elle s'envolait dans le ciel, sa machine à la main. Le signal marquait que Zabon se trouvait dans un autre pays. Une longue route l'attendait, une route décisive qui marquerait la fin d'un long voyage vers la vengeance. Elle n'avait peux être pas pu assister directement à la fin de Freezer, mais elle comptait bien être celle qui tuerait Zabon. Freezer l'avait peux être torturée, malmenée, lui avait forcée à tuer un être qui lui était cher, mais au moins il avait toujours été honnête. Aux yeux de Katharina, Zabon était bien pire. La trahison était impardonnable. Elle c'était donnée à lui, pire, lui avait offert sa confiance et il l'avait écrasé sans pitié.
Le soleil commençait à se lever à l'horizon lorsqu'elle pénétra sur le territoire du pays où se cachait son gibier. Foret verdoyante à perte de vue, le froid qui la faucha sembla la perforer tel de multiple couteaux. Pourquoi n'avait-elle pas prit la peine de s'habiller plus chaudement! Commençant à grelotter, Katharina fit un arrêt au sol pour tenter de se réchauffer, le temps qu'elle vérifie l'emplacement de Zabon sur le détecteur.
-Satanée planète, grogna-t-elle en se frottant les bras.
Le point indiquant Zabon n'avait pas bougé d'un poil depuis son départ, ce qui voulait dire avec chance qu'il dormait quelque part. Après être remontée dans les aires, elle suivit le point au-dessus de la multitude d'arbres.
Après encore un petit moment de vol, Katharina sourit en se rendant compte qu'elle était juste au-dessus. Un sourire sur les lèvres, elle se laissa descendre à travers de grands conifères verts, jusqu'à ce que ses pieds touchent le sol, sur une surface blanche et molle qui la fit frissonner. «C'est quoi ça?». Toujours essayant de se retenir pour ne pas trembler de froid, elle fit un balayage du regard, avant que celui-ci s'arrête sur une minuscule chaumière, à l'apparence croche. La boucane qui sortait de la cheminé fut ce qui confirma à Katharina que celui qu'elle recherchait s'y cachait, encore plus lorsque avec concentration, elle ressentie son aura.
Décidée à ne pas prendre de gant blanc, elle s'avança vers la maison où elle ouvrit délicatement la porte. Pas verrouillée, la princesse se demanda pourquoi son ancien amant avait choisi comme logis un tel trou à rat.
La lumière à l'intérieur se résumait à ce que ce qui devait être des rideaux en piteux état, laissait passer. Elle s'habitua vite à l'obscurité, découvrant une cheminée en pierre mal entretenue, une table amateurs et quelques chaises. Étant une cabane trop petite, le tout était dans la même pièce, même le lit, qui dans un coin, prenait peu d'espace. Katharina sourit en découvrant une silhouette assoupie dedans. À pas non retenus, elle s'en approcha. Zabon dormait paisiblement, ses long cheveux longs détachés pour la nuit, il ne portait ni bijou, ni chandail. Assoupie de la sorte, il avait l'aire si tranquille...
La princesse se rappela à sa vue toute ses nuits collée après son corps nue, elle se remémora leurs moments d'amour. Doux et délicat, il n'avait jamais été exigeant envers elle. C'était elle le chef, pas lui, même si ce qu'elle recherchait n'avait jamais été de dominer qui que soit. Zabon était simple dans le passé, toujours galant. Pourquoi l'avait-il trahit de la sorte? Ils auraient pu rester de bons amis... Peut-être pas plus, comme il l'avait si longtemps sous-entendu, mais au moins proche. Lorsque le souvenir de leur denier baisé échangé lui remonta à la tête, sa nostalgie se changea en haine profonde.
Après avoir décidée d'attendre qu'il se réveille lui-même, Katharina alla s'assoir à la table, sur une chaise qui menaça de s'écroulée sous son poids. Elle attendit, un long moment, jusqu'à ce qu'elle aperçoive enfin le garçon bouger, puis s'étirer. Lorsqu'il s'assit dans son lit, en baillant les yeux à moitiés fermés, la princesse sourit. Il ne prit pas de temps à l'apercevoir, le visage remplis de terreur. Il savait pourquoi elle était là.
-Katharina, souffla-t-il.
-Bon matin Zabon, répondit-elle avec douceur, j'imagine que tu as passé une bonne nuit?
Il ne répondit pas et se contenta de jeter un regard désespéré vers la porte de sortie. Katharina leva son indexe.
-Non, non, non, déclara-t-elle avec réprimandassions, n'y pense même pas. Il fait très froid dehors.
-Qu'est-ce que tu fais là?
-Une femme n'a pas le droit de passer dire bonjour à un vieil ami? En fait je voulais venir voir où tu habitais. J'espérais mieux venant du bras droit du seigneur Freezer.
Elle passa, son doigt sur la table, ramassant sur son passage de la poussière, lui faisant hocher la tête négativement.
-J'ai trouvé cette maison abandonnée, avoua-t-il, je me suis dit que ça ferais l'affaire avant qu'on revienne me chercher.
Katharina laissa échapper un rire. Elle se leva de sa chaise, attisant d'avantage la peur chez le garçon. Il n'était pas de taille face à elle.
-Je doute qu'on revienne te chercher, dit-elle, Freezer est mort, comme tout le reste de ses proches susceptible de penser à toi. Alors, qu'est-ce que ça fais être tout seul?
Zabon baissa les yeux, avant de les relever vers elle, l'aire menaçant.
-Tu veux quoi au juste? Me tuer?
-Non, je n'aime pas trop le mot tuer. Je préfère dire, me venger. Tu te souviens de cette belle planète verdoyante appelée Ebub où j'étais la reine? Celle qui a été détruite par ta faute?
-C'est Freezer qui l'a détruite, pas moi.
-C'est tout comme. Allez, j'en ai assez de bavasser avec toi. Habille-toi. Je veux un vrai combat, même si je doute en recevoir un de toi.
-Et si je refuse?
-Je doute que tu veuille mourir en sous-vêtement.
Katharina lui laissa vingt minutes, le temps de se vêtir et de manger un petit quelque chose, question que le combat soit un peu plus équitable. Elle le regardait dans le silence, savourant la peur qu'elle puisse lui procurer. Il était silencieux, probablement en train de mijoter un plan pour s'éclipser. Sauf que cette fois, ça ne se passerait pas comme ça. Il n'avait aucune chance.
Lorsque le guerrier fut fin près, ils sortirent à l'extérieur. Le froid était toujours aussi abominable, mais Katharina appréciait trop cet instant pour qu'il puisse l'influencer. Les cheveux attachés en un chignon, il portait des vêtements terriens à l'apparence confortable et n'avait pas pris la peine de mettre ses bijoux qu'il aimait pourtant tant. La princesse ne put nier le fait que ce style lui allait particulièrement bien.
-Donc c'est comme ça que je vais mourir, rigola-t-il, tué par mon ex copine. J'avoue que j'avais espéré mieux. J'espère que tu ne t'attends pas à ce que je te laisse m'assassiner gentiment? Tu sembles bien confiante pour une fille avec qui j'ai finis exæquo au tournoi des braves.
Katharina lui sourit.
-Sauf que contrairement à toi, moi, ma force à beaucoup évoluée. J'ai atteint un niveau assez haut. Le peuple d'Ebub, même si tu l'as connue comme une planète pacifiste, a toujours été très puissant.
-Si tu le dis. J'imagine que je n'aurai jamais le droit de comprendre pourquoi tu tiens tant à m'éliminer.
-Tu le sais très bien Zabon. Tu m'a trahit.
Le guerrier grogna, insatisfait de cette réponse.
-Tu m'a toujours détesté de toute façon, cracha-t-il, même quand l'on passait de bon moment ensemble tu me traitais comme un être indésirable. Pourquoi faut-il toujours que je sois à tes yeux le méchant? Je suis le seul soldat de Freezer qui t'a toujours bien traité, le seul qui était là pour toi quand on te maltraitait. Tout ce que je t'ai dit, je l'ai toujours cru.
-C'est pour ça que tu m'as utilisé pour rentrer dans les bonnes grâces de Freezer?
-Il m'a vue un soir aller te rendre visite... Il m'aurait tué. C'est la seul solution que j'ai trouvé pour m'en sortir. J'ignorais qu'il détruirait ta planète!
-Ouin, bah te tuer est la seul solution que j'ai trouvée aussi.
Elle en avait assez de cette conversation. Katharina s'élança vers lui et le frappa en plein visage. Il n'eut pas le temps d'esquiver, se tenant la joue avec douleur. Elle était devenue bien trop rapide pour lui. Un sourire sur les lèvres, elle le regarda la dévisager stupéfait.
-Je veux que tu te transforme en monstre, ordonna-t-elle, comme je t'ai vue faire contre Vegeta sur Namek.
Zabon parut hésiter, mais en comprenant qu'il n'avait pas le choix, augmenta sa force en modifiant son apparence pour devenir un monstre hideux. Katharina sourit en le découvrant si laid, lui qui était pourtant si fière de son physique.
-Contente, s'enquit-il d'une voix plus grave et beaucoup moins séduisante.
-Très.
Elle ne se força pas pour le début de combat, préférant s'amuser à le voir donner des coups dans le vide. Elle était devenue très forte depuis le temps. Les technique de combat de Zabon, habituellement élégante, avait pris un coté animal avec sa transformation, ce qui régala pour un moment la princesse. Lorsqu'elle en eu assez d'esquiver, Katharina se contenta d'attraper le poing de Zabon avec force, ce qui le fit grimacer de douleur.
-Bien, déclara-t-elle, à mon tour maintenant.
Sans grande difficulté, elle lui asséna plusieurs coups. Il était tellement faible que ça en était ennuyeux. Alors qu'il s'était écrasé sur le sol, la fille baya de lassitude.
-Ce n'est même plus drôle, grogna-t-elle, tu pourrais te forcer un peu! Dans mes souvenirs, tu étais moins faible.
Zabon se releva avec difficulté. Il saignait à plusieurs endroits sur son monstrueux visage, puis s'essuya avant de foncer sur Katharina à nouveau. Sans même se forcer, elle l'arrêta d'un coup de genoux dans le ventre, puis lui agrippa la crinière, le forçant à la regarder dans les yeux.
-Ça, c'est pour Ebub.
La fille lui infligea un dur coup de coude, qui le fit s'enfoncer dans le sol.
-Ça, c'est pour t'être amusé avec moi.
Elle alla se poser sur le sol, près de lui, un sourire sur les lèvres. Elle allait lui donner le coup de grâce. Alors que Zabon essayait tant bien que mal de se relever, Katharina pointa son doigt sur lui.
-J'imagine que c'est une technique qui t'est familière, rigola-t-elle, je l'ai empruntée à un de tes vieux copain. Je l'ai maitrisée il y a peu de temps pour être honnête, juste pour toi.
Le guerrier, sous la douleur, avait repris son apparence de beau garçon. Zabon dévisageait son doigt, avec terreur. Il savait trop bien ce qu'elle s'apprêtait à faire.
-Ça, c'est pour m'avoir menti et trahit.
Il n'eut pas le temps de répondre, qu'un rayon sortait de son doigt, traversant la poitrine du garçon. Katharina avait décidée d'utiliser la technique de Freezer plutôt que la sienne.
Sa vengeance était achevée. Elle venait de tuer Zabon, enfin. Étrangement, elle n'éprouva aucune joie, aucune libération. Elle ne fit que dévisager le cadavre de sa victime, avec un léger sentiment de dégout. C'était juste ça... Elle c'était imaginée tellement de fois cette journée, qu'enfin le faire était presque décevant. Son sentiment de haine c'était évaporé avec la mort du guerrier, mais Ebub ne reviendrait pas pour autant, pas plus que ses souvenirs ne s'effaceraient.
Sans sourire, elle entreprit la route jusque chez Bulma, espérant qu'au moins ses cauchemars cessent. Lorsqu'elle vit Piccolo qui l'attendait, accoté sur le mur de la maison, les bras croisés, elle fut contente de le voir.
-Donc tu l'as tué, demanda-t-il sereinement.
Katharina hocha la tête positivement.
-Tu m'as entendu partir, pas vrai, s'informa-t-elle.
-N'oublie pas que les Namek ont l'ouï très fine. C'était ta mission et je ne comptais pas t'en empêcher. Tu te sens mieux maintenant?
Elle réfléchit longuement à sa réponse.
-Pas vraiment.
Piccolo ne dit rien, puis la serra dans ses bras. Au contact de son amoureux, elle sut que le meurtre n'était pas ce qui la guérirait de ses vieilles blessures, mais que ce serait uniquement le temps. Le temps en compagnie de la personne qu'elle aimait.
Voilà! C'était la fin et j'espère que ça vous a plus. Il va me rester l'épilogue à mettre.
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