Chapitre 18

~Chapitre non corrigée, bonne lecture ~

Demain je pourrais enfin sortir de l'hôpital après 3 mois d'hospitalisation. Il était temps que je reprenne mes affaires d'après mon oncle Kayden. Cependant je ressens une boule dans mon ventre qui grossit de seconde en seconde. Elle devient si grosse qu'elle m'empêche de respirer. Je passe frénétiquement mes mains sur mon visages, mes yeux plus précisément, en espérant que je retrouve la vue comme par magie.

C'est comme ça depuis trois mois. Trois mois que j'essaie désespérément de les faire revenir a coup de frottage avec mes mains. J'ai renvoyé les garçons qui étaient là pour "m'aider et me tenir compagnie" parce que tout ce qu'ils faisaient étaient de piailler piailler et encore piailler au sujet de "la fille qui est sortie de la bouche de l'autre enfoiré et qui semblait être Mikaëlla la sœur de Cody que j'avais "accidentellement" tué".

Ils me prennent pour un con.

Du coup, après les avoir envoyés j'ai eu beaucoup de mal à me débrouiller seul. Je n'avais absolument pas mangé pendant quelques jours voir des semaines, fait tomber tout ce qui était autour de moi et catégoriquement refusé de prendre mes médicaments pendant quelques autres jours. Tout ce que j'avais fait c'était m'apitoyer sur mon sort. Je le mérite ça. Oui. Mais je n'arrive pas à m'y faire. Je ne peux pas me montrer faibles. Je ne dois pas. Toute ces pensées ont augmenté mon rythme cardiaque ainsi que ma respiration. Je commence a haleter et suffoquer. Je m'allonge sur le lit et attend en vain que ma respiration se calme.

Soudainement j'entends la porte s'ouvrir et une main attraper la mienne et la serrer tandis que l'autre se pose sur l'arrière de mon cou pour surélevé un peu ma tête.

- Monsieur Warhol, calmez vous, déclare une voix aiguë qui doit probablement être celui de infirmière, la seule et unique infirmière qui a bien voulu m'accepter en tant que patient.

Mais elle est drôle elle. Elle croit pas que je l'aurai déjà fait si je le pouvais ? Je lui aurais bien dis cela si je le pouvais également.

- Monsieur Warhol, serrez ma main si vous m'entendez, continue-t-elle.

Je serre alors ça main tandis qu'elle surélevais encore ma tête.

- Très bien, maintenant je vais vous demander de prendre de grandes inspiration et expirez lentement en même temps que moi, poursuit l'infirmière.

Pour une fois, tenant tout de même a ma vie je faisais ce que l'on me disait. Je respirais donc en même temps qu'elle en sentant une douce odeur flotter dans les airs. Quelques minutes plus tard, ma respiration redevient normal et je ferme les yeux. De toute façon que je les ouvre ou non...je vois la même chose c'est à dire rien.

- Vous vous sentez mieux ? Me demande-t-elle.

Je lui répond rien mais hoche seulement la tête en essayant de lui faire comprendre que oui. Je lui souffle un petit merci pour lequel elle ne répond pas.

- Très bien. Il va falloir prendre vos cachets et dormir un peu. C'est déjà votre deuxième crise d'angoisse en quelques heures monsieur. Vous souhaitez que j'appelle quelqu'un pour que vous discutiez un peu. Je pense que ça vous ferait du bien. Je vois  bien qu'il y a quelques chose qui vous tracasse.

- Non, juste les cachets ça ira.

Elle ne dit rien mais je l'entends s'en aller. Étrangement, la boule dans mon ventre a quelques peu disparu pendant qu'elle était a mes côté. Le fait qu'elle ressente que je n'aille pas bien fait... quelque chose en moi. Mon masque a une faille. Celui ci est en train de se fissurer. Il va se briser et montrer au grand jour ce que je suis vraiment. Et je ne suis pas prêt. Je dois empêcher ça. Tout ça à cause de cet enfoiré.

La porte s'ouvre a nouveau et j'entends des pas s'approcher de mon lit. J'entends quelques bruits de papier et une main attraper la mienne. En temps normal j'aurais forcément repoussé cette personne mais je ne suis pas en mesure de le faire. Et puis, pour être honnête le touché de cette personne pour une raison que j'ignore m'apaise. J'ai le sentiment qu'il s'agit d'une femme âgée mais pas trop vu la lisseur de sa peau. La trentaine ou la quarantaine et qui sait mettre en confiance certaines personnes. Malgré les trois mois qui se sont écoulés, elle a été présente a mes côté comme le faisait ma mère lorsque j'étais malade. Quand ce n'est pas elle il s'agit d'une autre femme qui dépose mes médicaments et s'enfuit aussi vite que possible. Je ne comprends pas comment elle n'a pas peur de moi. Peut-être qu'elle ne te connais pas, me souffle la petite voix dans ma tête.

Impossible...elle connait bien les noms et j'ai plusieurs fois fait la une des journaux. Malgré qu'elle était présente ces trois mois, je ne lui ai jamais demandé son nom. Je voudrais le connaître. J'ai l'impression qu'il s'agit de ma maman.

Vous savez ? Un peu comme les psychologues. En général ça se voit a leurs faits et gestes qu'elles sont douces et nous mettent en confiance. Durant mon enfance après la mort de mère et ma sœur mon oncle m'envoyais consulter une psychologue sans que mon père soit au courant. Et cette femme âgée d'une cinquantaine d'années à été la seule à me comprendre durant cette épreuve de la vie. Elle m'a permise de me relever. Cependant, je sais que si elle me voit aujourd'hui elle aurait honte de la personne que je suis devenu. J'ai moi même honte. Je ne veux pas être celui que je prétends être.

- Voilà vos comprimé monsieur Warhol, déclare l'infirmière en posant les dites comprimé dans la paume de ma main. Et le verre d'eau.

J'avale mes comprimés et me couché dans le lit. Je l'entends se diriger vers la porte mais je l'arrête avant qu'elle sorte.

- Excusez moi, sans attendre de réponse mais en entendant seulement les pas s'immobiliser je poursuis, merci.

- Je ne fais que mon travail monsieur, vous souhaitez autre chose ?

- N'en parlez a personne s'il vous plaît.

- A quel sujet, monsieur ?

- Les crises d'angoisses a mon oncle et la perte de ma vue a toute autre personne, je déclare.

- Très bien.

Sur ces derniers mots elle s'en va. Tandis que je tente en vain de trouver le sommeil.

**
PDV ANDREW

- Ce contrat est très important Andy, j'ai déjà vu toutes les conditions, tu n'as plus qu'à signé, chuchote kayden a Andy avant de le faire sortir de la voiture.

Nous sommes a la première réunion d'Andy après sa sortie d'hôpital. Seul certains membres du gang sont au courant de ce qui lui est arriver. De nombreuses personnes se pose des questions sur ses trois mois d'absence mais Kayden a prit la décision qu'Andy devait faire comme ci tout allait bien. Donc nous voilà ici pour signer un contrat important.

Vous vous demandez sûrement comment nous allons procéder avec Andy qui ne voit rien... hé bien c'est simple. Je serai avec lui et lui dirai tout les fait et gestes de l'associé. De plus, Andy possède une oreillette a travers laquelle je peux communiquer avec lui si jamais je suis contraint de sortir. Malin le lapin n'est ce pas ?

Bon, trêve de bavardage. L'Andyve (vous avez remarqué le jeu de mot ? Hehe chui fort) et moi même rentrons dans l'immeuble d'une vingtaine d'étages et nous apprêtons à nous diriger vers les ascenseurs. Cependant en tournant a droite le responsable de l'accueil se trouvant a notre gauche nous dis bonjour en levant sa main. Je chuchote rapidement a Andy le geste du responsable pour qu'il puisse répondre. Andy lève donc sa main et fait un geste en signe de bonjour a notre droite... face au mur.

Je peux voir l'incompréhension dans le regard du responsable. Je me dépêche de trouver une excuse.

- Monsieur Warhol, ne regarde personne dans les yeux sous risque de s'énerver et vouloir vous tuer c'est pourquoi il espérait que vous verrez le reflet sur le mur, je me dépêche de dire.

L'homme acquiesce et s'en va sans poser de question.

- Reflet ? Sur un mur ? T'es déjà allé à l'école ou pas toi ? me demande L'Andyve.

- Ouais ouias en attendant je viens de te sauver, je réplique.

- Bah t'avais qu'à me préciser où il se trouve en faite. T'es con ou quoi ?! Tu sais que je vois pas, il dit cette dernière phrase avec un ton amère.

Je ne dis rien et le conduis simplement jusqu'à la salle habituelle de la réunion. L'associé ainsi que deux autres hommes se trouvent déjà dans la pièce. Il s'agit d'un homme d'une quarantaine d'années avec le crâne dépourvu de cheveux, plutôt petit de taille avec un sourire...pas de sourire en faite. On dirait juste qu'il veut nous arracher la tête.

Andy ajuste ces lunettes de soleil sur le bout de son nez et nous avançons jusqu'à eux.

- Ils sont trois, l'associé est au milieu en face de toi. Il s'apprête à te tendre la main prépare toi à la serrer, je préviens mon boss.

Il ne dit rien mais lève sa main pour serrer celle du chauve. Cependant, encore une fois la main d'Andy passe au dessus de la main de l'associé et lui frappe involontaire son ventre arrondi.

Andy fait une grimace mais retrouve son visage impassible la seconde d'après.

- Bah alors, vous mangez bien a ce que je peux constaté, a t-il dit.

Les sourcils du petit homme dépourvu de cheveux se froncent et il jure silencieusement.

- Peut on se dépêcher, j'ai d'autres rendez vous plus important, déclare cet homme.

Nous approuvons et décidons d'aller nous installer sur les siège pendant que les associés aillent chercher une seconde copie du contrat. Comme il  manquait une chaise j'allais la chercher plus loin dans la salle cependant un bruit me fait brusquement retourner. Je vois Andy par terre a côté de la chaise. Je me retiens de rire et m'élance pour aller l'aider.

- Putain, tu aurais pu me dire où était la chaise quand même connard.

- C'est pas de ma faute si tu sais pas t'asseoir aussi, je réplique une fois assie.

Les associés arrivent et les discussions commencent. Je m'ennuie énormément. J'ai voulu un des nombreux magazines présent sur la table mais la plupart comporte que des jeunes femmes en sous vêtements. Alors j'invente des blagues pour les dire a Andy sur le chemin du retour. Par exemple, comment monsieur et madame Acraipe vont appeler leur fils ? Pat parce que Pat Acraipe hehe. Ou encore, comment monsieur et madame Campe vont appeler leur enfant ? Ippo parce que  ippo campe. Bon en vrai celle là n'est pas ouf.

- Le stylo ? Demande Andyve.

- hein ? Quoi ? Quel stylo ?

- Dit moi où est le stylo pour que je puisse signer.

- Ah.

Je m'empresse de lui donner un stylo et le regarde sig-

Signé sur la poitrine d'une jeune fille sur un des magazines. Une fois signé Andy souris et demande si tout est bon et s'il peut s'en aller maintenant.

- Andyve...heu Andy la feuille est a ta gauche.

Les associés nous regarde étrangement. Le chauve est sur le point d'exploser.

- C'est une blague ?! Vous le faites exprès ?!! Je suis très occupé et si vous n'êtes pas intéressé fallait le dire. Vous me faites perdre mon temps, hurle l'homme.

- Hé il va se calmer celui là hein, réplique Andy. J'ai fait quoi encore j'ai signé pourquoi il s'énerve ? Me demande-t-il.

- Tu viens de signer sur Barbara Palvin.

- Qu'est ce que tu racontes ?

- Rooh, signe la et je t'explique après, je lui indique.

L'homme était sur le point de rajouter quelques chose mais se taie lorsque le contract est signé. Nous nous empressons de leur dire au revoir et nous sortons.

- Qu'est ce que tu racontais que Barbara Palvin ?? Me demande mon Andyve préféré.

- Bah en faite, il y avait des magazines sur la table et c'est Barbara Palvin qui était dessus. Tu as cru que c'était le contrat et tu as signé sur sa poitrine, c'est assez clair ?

Il ne dit rien mais soupir bruyamment en se passant les mains sur son visage. Nous nous installons dans la voiture et il chuchote ces mots :

- Je le tuerai.

Étant de nature curieuse je lui demandais de qui il parlait. Il m'informe donc comme ci c'était évident qu'il s'agit de "l'enfoiré de merde".

- Mais tu peux pas ! Il est possédé !! Ou c'est sa copine qui l'est, je sais plus.

- Mais quand est ce que vous allez comprendre que ce n'est pas possible ?! Il hurle.

- Mais je te dis que si ! Je connais un pote qui connait un exorciste je peux l'appeler et la tu verras !

Je suis totalement sur de ce que j'ai vu l'autre jour. Je suis sur et certain qu'ils sont possédés. Et je le prouverai.

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Hey hey les amis ! Comment allez vous ?

Je suis désolée pour le retard mais j'ai été attaqué par le syndrome de la page blanche. Mais ça va beaucoup mieux maintenant alors voilà un chapitre de plus de 2100 mots !

J'espère que le chapitre vous plaît.
J'aimerais connaître votre avis sur l'ensemble du roman s'il vous plaît ça m'aiderait beaucoup ! Et vos théorie pour le suite !

Je vous souhaite une excellente journée 🌵🥰😊

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