Chapitre 10
Je sors de la pièce, et me dirige vers ma voiture. Je sors les clés de ma poche et déverrouille ma voiture. Je prend place et conduis, plutôt rapidement vers chez moi. Je me gare vite fait et rendre en trombe chez moi. Je prend une douche et me jette sur mon lit.
Putain, mes larmes se mettent à couler. J'ai tué deux personnes aujourd'hui, encore deux à rajouter à ma liste. Je prend le carnet que j'ai dans mon tiroir et l'ouvre sur une nouvelle page. Ma gorge se noue comme à chaque fois que je l'ouvre. Plusieurs souvenir font surface et je laisse couler mes larmes dans un silence pesant. Je fais glisser mon stylo sur cette page blanche qui se rempli de noir. J'écris comment ils ont perdu la vie. Comment JE leurs ai ôter la vie. Comment je les ai tué. Je rajoute des noms à cette liste déjà beaucoup trop longue. Depuis ce fameux jour j'écris tout les noms et la façon dont ils sont morts. Par ma faute...
Quelques larmes glissent sur mes joues et terminent sur la page. Elles abiment les formes que j'ai tracé. C'est pas nouveau, plusieurs de mes pages ont subi le même sort. C'est durant ces moments que mon masque tombe et se brise. Personne ne le voit. Et surtout personne ne s'en douterait. Évidemment, aller dire à quelqu'un que le grand Andy Warhol laisse couler ses larmes presque tout les soirs et qu'il tient un sorte de journal intime où il note toute les choses affreuses qu'il fait subir à ses adversaires ! Sérieusement, qui vois croirait ?
Et je l'avoue c'est bien mieux ainsi. J'ai une réputation à tenir. Malgré le fait que je ne veuille pas de cette réputation, ça serait décevoir mon père. Il aurait... fait ça pour rien. Et elles en valent la peine. Il n'a pas fait ça pour rien.
Je sèche mes dernières larmes et vais encore une fois sous la douche. J'ouvre l'eau chaude au maximum et m'adosse au mur. Je laisse mes larmes couler en même temps que cette eau brûlante sur ma peau.
Après un certain temps. Je sors et m'enroule dans une serviette. Je prend un bas de jogging et un tee-shirt au hasard, m'habille et m'étale sur mon lit.
**
Je sens quelque chose sur moi. Quelque chose s'enroule autour de mon coup. Lorsque j'ouvre les yeux, une chevelure marrons très clair et des yeux marrons noisette me font face, je la reconnais. C'est Cody, il serre son emprise autour de mon cou. Soudain une masse de cheveux plus importante me chatouille le visage. Par contre, ces mêmes yeux me fixent.
La personne s'approche de mon oreille et me souffle : je me vengerai...
C'est elle, la petite brune. À son tour elle serre son emprise autour de mon cou et je commence à sérieusement manquer d'air. Cependant à nouveau de grands yeux marrons, presque noir, et une chevelure tout aussi noir me font face. Ses yeux me pétrifient sur place. Je les connais beaucoup trop bien pour avoir pu les oublier. Il me serre encore plus le cou, et je commence à suffoquer. Je suis à deux doigts d'y passer. Néanmoins je vois deux ombres pousser tout ce tas de muscles. Cet homme disparaît et laisse place à ces deux jeunes femmes. Ces deux jeunes femme qui représentait toute ma vie.
Elles s'approchent de moi, toutes les deux. Elles posent leur mains au niveau de mon épaules mais le contact de leurs mains sur ma peau me brûle. Je me sens brûler. Je prend feu. J'ai vraiment très chaud. Je brûle de l'intérieur. J'ai besoin de froid. D'air.
Je me réveille brusquement en haletant. Je suffoque, et fait de mon mieux pour chercher l'air. Je prend de grandes inspirations et remplis mes poumons autant que je peux. Certaines mèches de cheveux me collent à la tête du à la transpiration.
Après un moment qui m'a paru durer plusieurs heures, je me lève de mon lit et me dirige vers le balcon de ma chambre.
Les paroles de la petite brune tourne en boucle dans ma tête. Je soupire et me prend la tête entre mes mains. Je respire l'air frais et pose mes mains sur la barre.
Je me vengerai.
Je me vengerai.
Je me vengerai.
Je me vengerai.
Je ne sais pas pourquoi mais ces paroles tournent en boucle dans ma tête. Évidemment, ce n'est pas la première fois qu'on me menace. Loin de là même. Mais pourquoi ses paroles, me mettent dans cet état. Je le sens vraiment pas bien. Je vous avoue qu'au fond j'ai peur. Très peur.
Ce qui me permet de continuer à faire toutes ces atrocités, c'est mon père. Lui, qui m'a privé de mes raisons de vivre. Lui qui m'a pris les deux femmes qui représentait tout pour moi. Lui, qui m'a fait devenir un montre.
Mais tu aurais pu arrêter après sa mort non ? C'est bien ce que vous vous demandez hein. Et bien non, ça me bouffe de l'intérieur de faire ça. Mais j'ai une réputation à tenir. Maintenant que le nombres d'adversaires augmente et continue d'augmenter, ça serai vraiment débile et surtout risqué de tout arrêter maintenant. Si tout mes adversaires savaient qu'au fond de moi, je ne suis qu'un homme brisé, fragile, peureux, torturé par la souffrance, ils se feraient un plaisir de m'éliminer sans aucun soucis.
Par je ne sais quel miracle, tout ces enfoirés, évoquent toujours mon père lors de nos affrontations. Mais ce qu'il ne savent pas, c'est qu'ils me permette de me mettre dans un état incontrôlable et je les tues sans aucun scrupule. Et bien sûr je ne dors pas pendant plusieurs jours après. Ce ne sont pas des regrets ou de la culpabilité juste...je ne sais pas. Je ne sais pas ce que c'est.
Je suis tiré de mes pensées par la sonnerie de mon téléphone. Je le saisis et en profite pour regarder l'heure. 5:47 est affiché. Je me racle la gorge et fait en sorte qu'on n'entendent pas ma voix trembler. Vu le nom qui est affiché sur l'écran, je ne le sens vraiment pas bien.
- Allô.
- Putain, t'es sérieux Andy ?! Depuis quand on tue les gens chez eux ? Crie Kayden mon oncle, tandis que je soupire. Ouais ! Tu peux soupirer ! Tu nous as mis dans la merde là. La police te recherche. La voisine de ces merdeux les a vu transporté les corps et a appelé la police. La police te cherche, déclare t-il tandis que je jure.
- On fait comment cette fois ? Je demande.
- Ah, bah oui c'est encore à moi de chercher une solution. Mais comme je suis formidable tu vas gentiment m'écouter, connard, il dit tandis que je soupire encore une fois. T'es chez toi la ?
- Ouais.
- Déjà barre toi de la. Tu prend pas ta moto ni toi voiture la plus chère. Tu prend une voiture quelconque mais qui n'est pas trop voyante. C'est a dire que tu ne dois pas te faire remarquer. Il viendront bientôt chez toi alors bouge tes fesses. Tu traînes quelque part dans la ville en voiture, jusqu'à ce que je négocie. Un peu d'argent devrait faire l'affaire.
- Ok, et je raccroche.
Je soupire me prend la tête dans les mains et tire la racine de mes cheveux. Je vais ensuite dans ma chambre pour me changer. Une fois ça fait, je prend deux ou trois bricoles pour tenir toute la journée dans la voiture. Je récupère mes clefs, et prend une petite clio noir. Ça devrait être discret ça. Je sors de mon parking et roule vers la ville.
**
Putain, j'ai mal au fesses. Ça fait déjà plus de quatres heures que j'ai le derrière posé sur le siège. Quatres longues heures. J'ai faim aussi. Je roule dans le centre ville depuis quelques minutes déjà. Je m'arrête au feux rouge et prend deux barres chocolatées dans mon sac. J'en donne une à Andrew et pose l'autre sur ma cuisse. Andrew est un membre du gang. Mon bras droit du vous voulez. Mais disons que depuis quelques temps, il est insupportable. Toujours a recoiffer ses faux cheveux blancs, a se regarder dans le reflet de son portable à longueur de journée, c'est tout lui.
En fermant la fermeture éclair, j'entends une sirène de police. Oh putain de babouin bleu. Ils sont la pour moi ?! Andrew et moi nous regardons et faisions comme ci de rien n'était. Même si au fond je n'ai pas peur d'eux je redoute la réaction de mon oncle quant il apprendra que je suis fait avoir. Après tout j'arriverai tout de même a sortir de prison avant demain soir. Le soucie c'est qu'il faudra plus d'argent.
J'essaie de rester le plus naturel et discret possible. Mais déjà ça devrai aller. Ils ne penseront pas que je suis dans une petite clio. Ils ont plutôt l'habitude de me voir avec des grosses voitures qui coûtent la peau du popotin.
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Hey hey hey !!
C'est bientôt les vacanceuuuuuh !!!
J'espère que ce chapitre vous a plu. Personnellement j'ai trouvé que j'ai écrit Beaucoup trop d'insultes. Omd si mes amies voyaient ça ils seraient vraiment outrés ! Surtout j'étais vraiment très inspiré dans la peau d'Andy ! Vraiment vraiment ! Vive la team psychopathe.
Loul
Avis ?
Allez, bon weekend mes cactus que J'ADORE (nan c'est faux mais voilà)
🌵👑
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