Partie 13

Edelweiss

Je bug.

Et je me met à courir dans la rue.

J'entend la porte de ma maison claquer en même temps que des cris commence a retentir.

Je me sens bousculer de tout les côté, par des personnes affolée.

Puis quand la rue est vide, le bourdonnement des avions se fait plus fort.

Première détonation, dans la rue voisine.

Je vois des gravats voler dans les air.

Je me fait plaquer au sol.

- MAIS QU'EST CE QUI T'AS PRIS? me crie Pete, en colère. TU AURAIS PU MOURIR!

Deuxième explosion.

Des cries de douleurs.

Les pertes doivent être énorme.

J'en ai les larmes aux yeux, comme si c'était uniquement de ma faute.

Comme si c'était moi qui avait déclencher toutes ces explosions qui retentissent autour de moi, tellement nombreuses que je ne peux pas les compter.

Pète me tire par le bras pour me redresser.
Il est recouvert de poussière. Je dois l'être aussi.

Il s'aperçoit de mon état et me prend dans ses bras.
Il me dit quelque chose mais mes oreilles bourdonnent.

Je veux rentrer.

Je veux survivre, pas mourir.

Puis je me rend compte que Pete c'est mis à pleurer. Moi aussi.

Je le sert un peu plus fort.

Et, au milieu des gravats et des pierres, volant comme des oiseaux mortels autour de nous, sous le soufle des obus, Pete colle ses lèvres sur les miennes.

C'est mon premier baiser.

Nos larmes se mêlent.

Le désastre qui nous entoure paraît disparaître un moment.

C'est magique.

Mais pourquoi?

Pourquoi choisir ce moment pour m'embrasser?

Avant que je puisse lui demander, un vent me plaque au sol.

Quelque chose tapé sur ma tête.

Un liquide coule dans mon cou.

Mais je ne m'en inquiète pas. En tout cas, ce n'est pas ma principale source d'inquiétude.

Je ne trouve pas Pete dans la poussière environnante.

La dernière personne qui m'aime encore vraiment malgré tout. Et je ne m'en suis pas rendu compte avant.

Il faut que je le retrouve.

Je me redresse tant bien que mal.

Une sorte de brouillard m'empêche de voir ou je marche. Mais je trébuche sur une pierre.


Et puis je le vois.

On dirai que la poussière s'est écartée pour que le soleil éclair son corps.

Je cligne des yeux.

Un trou béant sur son torse.

La où devrait se trouver son cœur.

Je m'écroule.

Mais pourquoi moi?

Je n'ai rien demandé.   

J'aurais tellement voulu rester comme avant.

Une poupée sans conscience.

Mais non.

Et je pleure le peu de larmes qui me reste sur son corps.

Partie publié le 14/08/2020

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