notes du protagoniste

Edelweiss

Au début, ce n'étais qu'une annonce.
Mais si j'avais su que ça allait mener à une guerre...
Ensuite tout c'est déroulé très vite.

Mon petit monde parfait avait semblé décider de s'autodétruire.

D'abord mes amis.

Puis ma famille.

Et mon esprit.

Je ne peux pas vous dire le nombre de cauchemars que j'ai fait à la fin de la guerre.

Je m'appelle Edelweiss, comme la fleure. Il y a pas longtemps, si vous m'aviez demander comment ça allait, je vous aurais répondu que tout allait bien, que j'avais de super ami.e.s, un amoureux et une famille aimante.

Maintenant, je ne sais plus quoi répondre.

Des amis?
Deux sont mortent, une tué, l'autre s'est suicidée. Hannah et Anna.
Un c'est engager dans l'armée, est devenu fou et a participé au meurtre d'Hannah. Hans.
Un est sortie de la guerre avec des séquelles mentales et physique irréversible. Otto.
Un s'est juste terrer dans un coin, se faisant le plus petit possible en fermant sa bouche qui, auparavant, déversait  sur son passage un torrent d'humour. Pete.

Un petit ami?
Il a fuit en Amérique au milieu de la guerre, à cause de ses origines. Frank.

Une famille aimante?
Je pourrais dire que ça doit bien être la seule chose qui n'ai pas changer. Mais ça serais mentir.
Ma famille m'aime encore plus qu'avant. Ce qu'il reste de ma famille, je veux dire.

Et puis moi.
La petite fille blonde aux yeux bleus. L'image du Reich en soit. Sauf que, jusqu'à dernière nouvelle, je ne vois pas vraiment en quoi quelque chose qui détruit ton entourage devrait être bon.
Je vivais sur un petit nuage rose qui me faisait planer au dessus de l'océan de la vérité de la vie, celui qui est près à t'engloutir des que tu pose un pied dessus.

Autant vous dire que mon atterisage à été brutale. On pourrais appeller ça un crash. Comme celui qui a tué Frank, lorsqu'il volait avec sa famille et d'autres innocents vers l'Amérique.

La guerre ne m'a pas tout pris. Oh non. Elle a fait bien pire. Elle m'a tout détruit. Mes amis. Mon amour. Ma famille. Et moi. Un bout de mon âme, de ma conscience c'est envolé pendant ces années de malheur.

Aujourd'hui, nous sommes en 1965. J'aimerais pouvoir vous dire que c'est du passer, que j'ai fait une croix dessus, pour mon bien mental. Mais ça serais faux. Encore une fois.

Trop de faux dans cette histoire.

Une guerre basé sur de faux arguments.

Un faux sentiment de sécurité.

J'ai moi-même l'impression de vivre une fausse vie, par rapport à ce que les autres on vécu.

Par rapport à la vie d'Hannah par exemple.

Mais il fait que le monde sache.

Alors je reste.

Une fleur blanche sur une terre noir de peur, rouge de sang et fissuré par des années de violence.

Partie publié le 30/07/2020

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