Chapitre 12.

Ils mangèrent le déjeuner tous ensemble et allèrent faire un tour en ville. Ils marchèrent un long moment en parlant de tout et de rien ; de leurs goûts musicaux, animaliers, cinématographiques, et de quelques anecdotes sur leur colocation.

« La seule fille qui ai pu entrer dans la maison, c'était la sœur de Stephen, dit-Callum.

— Tu as une sœur Stephen ?

— Ouais, une grande sœur, elle a deux ans de plus que moi. On s'entend super bien. C'est un peu mon double en fille.

— Ça c'est sûr, dit-Louis, amer. Vous vous ressemblez vraiment beaucoup. »

Stephen rigola.

« Elle a essayé de draguer Louis une fois.

— Je suppose que ça n'a pas marché, dit-Ailee en riant. Vu son caractère.

— Qu'est ce qu'il a mon caractère ? demanda Louis.

— Rien, rien, tu es juste incompréhensible.

— Moi, incompréhensible ?

— Oui, toi.

— Je ne vois pas en quoi. »

Ils rentrèrent ensuite chez eux. Tao et Esteban furent les premiers à retourner à leurs chambres. Ailee commença à monter les escaliers et fût soudainement prise d'un vertige.

« Ça va ? » demanda Stephen.

Ailee acquiesça et recommença à monter les escaliers mais lorsqu'elle monta une marche, elle commença à voir floue et trébucha. Alors qu'elle était sur le point de tomber du haut des escaliers, quelqu'un la rattrapa juste à temps et elle s'évanouit.

Une partie des garçons l'emmenèrent à l'hôpital pendant que l'autre patientait à la maison. Ils étaient assez inquiets pour elle. Le médecin eut exactement le même diagnostique que la première fois et Ailee se réveilla exactement 3 heures après. Stephen était près de son lit. Elle essaya de l'appeler une première fois mais aucun son ne sortit de sa bouche.

« Ste... Phen » finit-elle par dire.

Stephen se tourna vers elle.

« Ailee ! Ça va ? »

Ailee acquiesça.

« Il s'est passé quoi ? demanda-t-elle.

— Tu t'es évanouie dans les escaliers, tu ne te souviens pas ?

— Si, bien sûr que si. Mais, quelqu'un m'a rattrapé ?

— Je ne dirais pas ça comme ça. »

Ailee le regarda, intriguée.

« Louis a essayé d'amortir ta chute. Vous êtes tous les deux tombés dans les escaliers. Mais grâce à lui tu n'as rien de cassé.

— Et lui ? »

Stephen ne répondit rien.

« Comment il va ? s'inquiéta-t-elle.

— Ne te sens pas coupable s'il te plaît, il s'est méchamment foulé le bras en tombant. Un médecin est en train de lui mettre une attelle.

— Je suis désolée. Vous n'avez vraiment pas de chance avec moi.

— Je t'ai dit de ne pas te sentir coupable. Tu m'écoutes quand je te parle ?

— Je sais mais c'est de ma faute si Louis s'est fait mal. Je peux aller le voir ?

— Oui, si tu ne te sens pas trop mal.

— Non, ça va. Allons-y » dit-elle en se levant.

Stephen l'aida un peu à avancer au début, de peur qu'elle tombe. Il entrèrent dans une autre chambre où se trouvait Louis.

« Ah, tu t'es enfin réveillée ? Ça fait déjà trois heures.

— Désolé, pour ton bras, dit-Ailee.

— Oh, ce n'est rien, tu vas juste devoir m'aider pour à peu près tout pendant quelques jours.

— Il s'est foulé le bras droit, comme il est droitier ça va être dur pour lui... expliqua Noaz qui avait accompagné Ailee à l'hôpital avec les garçons.

— Je ferais tout pour t'aider. Je suis vraiment désolée.

— La prochaine fois évite de tomber dans les escaliers. »

Stephen et Noaz sortirent pour discuter et laissèrent Louis et Ailee ensemble.

« Je peux te donner un conseil ? dit-Louis.

— Oui, oui, bien sûr, vas-y !

— La prochaine fois que tu tombes, essais au moins de tomber amoureuse, tu ne te feras pas mal.

— Tomber amoureuse ? Ça veut dire quoi ? »

Louis rit.

« Il y a vraiment beaucoup de choses que tu dois apprendre. »

Les garçons revinrent dans la pièce, Louis rigolait toujours.

« Qu'est ce qui est drôle ? demanda Stephen.

— Rien , rien, dit-Louis, riant toujours.

— Ça veut dire quoi tomber amoureuse ? demanda Ailee.

Les garçons essayèrent de lui expliquer, mais Ailee ne comprenais pas l'étrangeté de cette expression pour simplement parler du fait de commencer à aimer quelqu'un.

« Mais, comment sait-on qu'on est amoureux de quelqu'un ? demanda-t-elle.

— Disons qu'il y a des symptômes qui ne trompent pas, mais ces symptômes peuvent changer d'une personne à l'autre.

— Quel genre de symptômes ?

— Tu es nerveuse avec la personne que tu aimes, tu as souvent envie de le voir, tu penses à lui tout le temps... dit Stephen. Tu te met à sourire dès que tu le vois, tu t'inquiètes pour lui et tu veux tout faire pour pouvoir l'aider.

— Tu es déjà tombé amoureux, Stephen ?

— Non, encore jamais pour l'instant. Mais j'espère que ça arrivera un jour.

— Et vous ? demanda-t-elle à l'intention des deux autres.

— Moi, je suis amoureux, dit Noaz.

— Tu es amoureux ? dirent-ils à l'unisson.

— C'est si étonnant que ça ? demanda-t-il.

— Mais tu ne nous en as jamais parlé, dit-Louis.

— C'est normal. Je m'en suis rendu compte il n'y a pas si longtemps que ça... Et avec l'arrivée d'Ailee je n'ai pas eu le temps de vous en parler.

— Elle est gentille ?

— Oui, très, peut-être un peu trop parfois. Elle a vraiment le cœur sur la main.

— Elle est dans notre lycée ?

— Oui, elle est en première.

— Elle est plus jeune que toi alors.

— Oui, en plus elle a sauté une classe donc on a 3 ans de différence.

— Oh, c'est pas grave, l'âge n'est pas la chose la plus importante. Vous vous entendez bien ?

— On ne s'est pas encore vraiment parlé pour l'instant.

— Oh, je la voyais bien venir celle-là, dit-Stephen. Je paris que c'est une des filles qui aident à la bibliothèque et que tu ne fais que la regarder de loin pendant que tu révise. »

Noaz ravala sa salive.

« Comment as tu deviné ? »

Louis et Ailee se mirent à rire.

« C'était tellement évident, dit Louis. Bon en tout cas, on sait que c'est une fille gentille, intelligente et sérieuse, vous vous entendrez bien.

— Tu crois ?

— Bien sûr, tu devrais essayer de l'aborder.

— Il devrait essayer de partir avec un plan en tête. Dit Stephen. Sinon il angoisse trop et bégaiera.

— Un plan ?

— Bien sûr, si tu veux réussir à sortir avec elle, il faut éviter de partir sans savoir ce que tu vas lui dire.

— Sur ce point il a raison, dit Louis. Et tu as de la chance Noaz, maintenant tu as une fille à qui tu peux demander des conseils. Après tout qui mieux qu'une fille peut comprendre une autre fille ?

— C'est vrai ça. Tu m'aiderais, Ailee ?

— Bien sûr ! Vous m'avez beaucoup aidé alors si je peux vous retourner la pareille, ce n'est pas de refus. »

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