20. La fin de la fin.

Par une ennuyeuse journée nuageuse à cause des nuages qui cachent le soleil rayonnant de clarté, les réveils sonnent afin d'indiquer que le mardi est là et que par conséquent, l'horrible semaine continue en étant obligé d'y faire face.

Tandis que chaque élève se lève et grogne sans l'ombre d'un doute, les professeurs sont déjà dans le lycée Yuei et plus précisément dans une salle dédiée à eux-mêmes, histoire de se sentir encore plus supérieurs.

Ils discutent de tout et de rien mais les sujets vacillent vite sur l'échec de Shota Aizawa, qui consistait à réunir deux étudiants ensemble.

-Je ne sais pas vous, mais Monsieur Aizawa m'a bien choqué et déçu. Commence une professeure ayant des formes là où il faut.

-Pas faux, mais mon ship préféré reste et restera toujours le «‎ katsukizuku »‎ qui me rappelle et me rappellera toujours le couple que je formais avec un garçon étant plus jeune. Renchérit un professeur peu gâté par la nature.

-C'est étrange mais mon esprit est tourné vers Midoriya car son regard est aussi illuminé que mes pensées d'hier... Je m'y vois à travers lui, c'est génial! S'exprime un professeur en coup de vent.

-En toute honnêteté, le boule de ce torride Bakugo me fait toujours perdre la notion du temps, à moi... Commente un professeur dont il est inutile de connaître le nom.

Après de longs bavardages dont il est peu intéressant de raconter, le petit groupe d'adulte s'est remis à l'évidence...

-Midoriya et Bakugo sont toujours faits pour être ensemble.

-J'approuve, cela fait un petit moment que je les imagine en train de faire des choses cocasses, chose qu'il ne s'est absolument pas passée hier! S'incruste le directeur que personne a vu jusqu'à présent. Comme on dit, je ne m'attendais à rien mais je suis quand même déçu!

Shota Aizawa se tient à l'encadrement de la porte, en toute discrétion. Bien qu'il était à deux doigts de pleurer durant toute la conversation de ses collègues car c'est un homme sensible, il a tout entendu et tout retenu. Ses semblables sont dégoûtés de lui, alors il décide d'élever sa voix afin de se sentir important et écouté.

-Vous savez quoi? Moi aussi je les shippe encore, ces gosses. Je vais tout faire pour qu'ils copulent et s'embrassent devant nous. Je gère sans galère, les fougères.

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