17. La fin du suspense.
Le faux rebelle galope tel un bel étalon sauvage en direction d'un magasin ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre car la soif se fait ressentir. Il traverse les rayons déserts, en espérant trouver une marque de qualité qualitative.
Soudain, par le plus grand et tout puisant hasard hasardeux, il tombe nez à nez sur Katsuki. Ça alors, lui aussi il fait ses courses?! Incroyable, c'est le destin!
-K-Katchan, tu m'as manqué!!
-Deku?! Pourquoi tu es toujours sur mon chemin?! Bouge de là ou je te dégomme.
Ignorant la méchante phrase, Izuku se jette dans les bras de son ancien copain, ce dernier lâche ses magazines douteux à cause de la surprise.
-Je t'aime, je t'aime, je t'aime!! Pleurniche le plus petit en déversant toutes les larmes de son frêle corps. Ne m'abandonne pas s'il te plaît, je veux rester avec toi pour toujours! Si tu savais à quel point j'ai voulu t'oublier en croyant que je kiffais Ochaco mais en vérité, c'est impossible de te barrer de mon esprit!
-Je n'ai pas écouté. Répond le blond en poussant le pot de colle au loin grâce à son alter aux grandes flammes.
-J-Je veux être avec toi... Qu'on soit un couple solide comme du béton que rien ni personne peut séparer...
-Je te propose un marché, alors.
-L-Lequel?! S'étouffe Izuku qui n'en croit pas ses oreilles.
-Le premier qui gagne à "papier, ciseaux, caillou" en une manche peut dire ce qu'il veut à l'autre. Dans mon cas, ça sera que tu dégages.
-D-D'accord Katchan, si ça peut te satisfaire! Moi, je souhaiterais qu'on s'aime comme des fous!
-J'en ai rien à foutre, ferme-la et joue.
Les deux garçons se rapprochent et énoncent la célèbre phrase qui permet de débuter le jeu.
Avec un suspicieux suspense interminablement interminable, Katsuki fait le signe de la pierre et bat Izuku, qui a reproduit un ciseaux. Par conséquent, le caillou brise l'objet.
En bonus, le gagnant frappe la face de l'autre à l'aide de son poing qui lui a permis de finir premier. Ensuite, il ramasse ses quelques courses et se dirige vers une caisse qui présente une vendeuse plutôt jolie.
-N-Non... Je ne veux pas perdre... J'ai si mal, je souffre...
-Ne la ramène pas, Deku. Tu es arrivé à un stade où tes amis sont faux, tes phrases sont fausses et toutes faites, mais est-ce que ton coeur est vrai?
Une musique triste de piano se diffuse dans l'ensemble du magasin alors que la pauvre victime gît sur le sol, en train de se noyer dans ses propres larmes.
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